Webinaire du Groupe Thématique Genre et Entrepreneuriat de l’AEI
L’écoféminisme, quelle promesse pour les études de genre en entrepreneuriat ?
L‘iaelyon School of Management, en collaboration avec l’équipe de recherche en entrepreneuriat CREATE – Laboratoire Magellan, organise une journée de recherche organisée conjointement par la Graduate School « International Entrepreneurship and Innovation for Society ».
INSCRIPTIONJournée de recherche destinée aux enseignants-chercheurs, doctorants, étudiants master recherche et/ou entrepreneuriat.
8h30-9h00 : Petit déjeuner d’accueil
9h-9h30 : Ouverture et présentation de la Graduate School IEIS, de l’équipe thématique de recherche Entrepreneuriat CREATE.
Entrepreneuriat social (9h30-11h)
11h00–11h15 : Pause-Café
Entrepreneuriat et genre (11h15-12h30)
(Pause déjeuner libre)
Les écosystèmes entrepreneuriaux (14h30-16h)
16h00-16h15 : Pause-Café
16h15-16h45 : Clôture – Perspectives Graduate School et CREATE pour 2024-2025
Audencia Nantes a le plaisir d’accueillir du 13 au 15 novembre la 38ème édition de la conférence RENT.
Les 13 novembre se tiendront les événements de pré-conférence : PDW, le doctoral day & le Policy Forum.
Les 14 et 15 novembre seront dédiées à la conférence.
Nous espérons vous y retrouver nombreux.
RENT XXXVIII
From everyday entrepreneurs to acceleration and growth; from self-employment to collective effort; from the dark side of entrepreneurship to inclusive entrepreneurship; from profitability to sustainability: Let us examine entrepreneurship in its multiple guises and explore the tensions and varying outcomes of entrepreneurial endeavours in their unique context of occurrence.
Chers Académiciens et Académiciennes de l’entrepreneuriat,
Mercredi dernier 5 avril, des assemblées générales et un conseil d’administration ont été organisés afin de renouveler la gouvernance de l’AEI. Je remercie les nombreux académiciens présents à cette occasion, ainsi que l’IPAG qui nous a accueilli dans ses locaux parisiens.
Le conseil d’administration a tout d’abord été renouvelé et il comporte désormais 46 membres titulaires ou suppléants, ce qui témoigne du fort dynamisme de notre association et de la volonté des collègues de s’engager pour développer l’entrepreneuriat.
Bienvenue aux nouveaux administrateurs AEI et félicitations à tous les élus !
Le conseil d’administration a ensuite procédé au vote pour la présidence, qui m’a été confiée. Je remercie tous les membres du conseil d’administration et, plus largement, l’ensemble de la communauté AEI pour la confiance qui m’a été témoignée à cette occasion.
Le Bureau a enfin été renouvelé pour répondre aux objectifs majeurs de ces prochaines années, qui sont de deux ordres :
1. Valoriser les actions de notre communauté et accroitre son rayonnement
La visibilité de nos recherches, notamment au-delà de notre communauté, reste un enjeu de premier ordre pour l’AEI et pour ses adhérents. Afin de valoriser les recherches et les actions de nos membres, il est important de poursuivre nos efforts afin d’accroître notre rayonnement au sein de l’environnement universitaire, mais aussi au-delà. Cela passe notamment :
– Par le maintien de supports de diffusion de haute qualité au sein de l’AEI (colloques AEI, revue de l’entreprenariat,…).
– Par le développement d’une politique de labellisation qualitative.
– Par le renforcement des liens avec l’écosystème.
– Par la production d’une connaissance actionnable et innovante en entrepreneuriat.
Ces différentes actions prendront appui sur une politique de communication ambitieuse qui mobilisera notamment le site internet de l’AEI ainsi que les différents réseaux sociaux.
2. Développer et structurer notre communauté en France et à l’international
L’objectif est de faire de l’AEI un véritable relais entre les enseignants chercheurs hexagonaux d’une part et leurs collègues internationaux ainsi que les professionnels de l’entrepreneuriat d’autre part. Cela passe notamment :
– Par la poursuite du maillage des enseignants chercheurs en entrepreneuriat.
– Par la poursuite de l’ouverture de notre communauté à l’international, ainsi que sur le monde professionnel.
– Par la promotion de l’AEI par différents moyens (communication directe, labellisation, etc.).
– Par la poursuite de l’effort engagé auprès des doctorants.
La composition du Bureau est la suivante :
Bureau Restreint
Président : Jean-François Sattin
Présidente sortante : Catherine Léger-Jarniou
Secrétaire Générale : Corinne Poroli
Trésorière : Caroline Tarillon
Vice-Présidente Recherche : Sylvie Sammut
Vice-Présidente Développement et valorisation : Marie Christine Chalus-Sauvannet
Vice-Président International et partenariats : Didier Chabaud
Vice-Président Education : Stéphane Foliard
Rédactrices en chef de la Revue de l’Entrepreneuriat : Anaïs Hamelin et Cyrine Ben Hafaiedh
Bureau Elargi
Chargée de Mission Groupes thématiques : Gaëlle Dechamp
Chargée de Mission Site et réseaux sociaux : Nathalie Laméta
Le Bureau se réunira sur un rythme mensuel. Bien entendu, nous maintiendrons au moins deux conseils d’administration et d’une assemblée générale par an. Le prochain conseil d’administration aura lieu lors du congrès AEI 2023, qui se tiendra à Strasbourg du 28 au 30 juin prochain.
Vous connaissez mon engagement envers l’AEI et, collectivement, nous avons les moyens de nos ambitions. Merci d’avance à tous ceux et à toutes celles qui souhaiteront s’investir durant les prochaines années au sein de notre association afin de continuer à promouvoir ensemble l’entrepreneuriat dans l’enseignement supérieur et, plus généralement, dans la société.
A très bientôt,
Jean-François Sattin
La Revue de l’entrepreneuriat / Review of Entrepreneurship est la Revue de l’AEI, et la direction de publication est assurée par le(la) président(e) de l’AEI. Le mandat de rédacteur(rice) en chef de la Revue de l’entrepreneuriat / Review of Entrepreneurship est un mandat de 3 ans renouvelable une fois. La désignation est effectuée lors d’un vote effectué par le bureau de l’association et le conseil d’administration.
Le mandat de l’équipe actuelle s’est déroulé sur la période 2019-2022. Pendant ces 3 années ce sont 4 volumes annuels bilingues qui auront été édités, trois numéros spéciaux internationaux publiés, un numéro « rétrospective », bilingue, des 20 ans de travaux en entrepreneuriat depuis la création de la Revue, trois numéros spéciaux en cours, l’ajout du nom en anglais de la Revue, la régularité dans les publications, l’inscription de la Revue dans le classement SCOPUS, la plateforme de soumission informatisée… Les perspectives à l’international restent à consolider.
Le mandat des rédactrices en chef de la Revue de l’entrepreneuriat / Review of Entrepreneurship arrive à son terme en avril 2023.
Un appel à candidature est donc lancé pour remplacer l’équipe sortante.
Les dossiers de candidatures sont adressés sous format électronique. Ils devront présenter l’équipe et le projet de développement pour la revue, en continuité de la dynamique internationale impulsée. Il est attendu que les rédacteurs en chef et la majorité des membres de l’équipe soient membres de l’AEI , que celle-ci inclue des membres de renommée internationale. Le dossier comportera les CV de tous les membres de l’équipe. La répartition des rôles entre les membres de l’équipe est attendue. Une attention particulière doit être portée sur les enjeux de communication.
A la présidente de l’AEI, Catherine Léger-Jarniou :
presidence@entrepreneuriat.com
candidature.Revue@entrepreneuriat.com
La date limite de réception des dossiers a été fixée au 31 mars 2023.
Les rédacteurs en chef définissent et conduisent la politique éditoriale de la revue de l’Entrepreneuriat/ Review of Entrepreneurship, en relation avec le(la) président(e) de l’AEI, et sont responsables devant le CA de l’AEI. Leurs activités couvrent à la fois des activités stratégiques et opérationnelles :
Il/elle s’engage à ne pas publier d’articles de recherche dans la RE (ni ses doctorants) pendant toute la durée du mandat.
Bien évidemment cela ne concerne pas des articles soumis avant la nomination.
Brest Business School, la plus ancienne école supérieure de commerce en Bretagne, accréditée AACSB et Qualiopi, recrute un.e enseignant.e. chercheur.e. en entrepreneuriat.
Toutes les informations sont disponibles sur le site de BBS : https://brest-bs.com/recrutement/
La conférence DIF 2021-2022, pilotée par l’INSEEC U. Research Center (FR), JMSB, Concordia University (CA) et School of Economics, Jilin University (CN), et labellisée par l’Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation (AEI), organise un Workshop sur l’Entrepreneuriat (français et anglais) le 30 Juin et 1er Juillet 2022 à Lyon en mode hybride.
Tous les domaines de l’entrepreneuriat sont éligibles, et des sessions spéciales sur les thématiques suivantes seront organisées :
S1: Les impacts de la transformation numérique sur les activités et processus entrepreneuriaux
S 2 : Crowdfunding, innovation et développement sociétal
S3 : Entrepreneuriat et développement des PME dans les pays émergents
S4 : Entreprises familiales, entrepreneuriat et transformation numérique
S5 : Écosystèmes entrepreneuriaux
S6 : Entrepreneuriat social
Notre conférencier d’honneur est le Prof. Léo-Paul Dana, Montpellier Business School (FR) & Dalhousie University (CA), Rédacteur en chef de la revue « International Journal of Entrepreneurship and Small Business » (ABS 2), il interviendra sur le thème ”How to publish papers in Entrepreneurship?”
Il y aura également une session de rencontre avec les éditeurs et éditeurs invités de Small Business Economics, Canadian Journal of Administrative Science, IJESB, et Gestion 2000 notamment.
Vous pouvez soumettre vos résumés en français ou en anglais jusqu’au 30 mars 2022 par mail ou via le site web de la conférence :
https://dif2021.sciencesconf.org/resource/page/id/8
Téléchargez le call for papers: CFP_US_DIF_2022_Conf_V17Lyon
Appel à proposition d’un numéro spécial
Télécharger l’appel à proposition d’un numéro spécial: Call for Special Issue proposals RE 2022
(English version below)
La Revue de l’Entrepreneuriat/Review of Entrepreneurship est une revue académique internationale de premier rang (rang FNEGE 2) dans le domaine de la recherche en entrepreneuriat. Editée par l’Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation, elle publie des travaux relatifs au phénomène entrepreneurial, aux dynamiques entrepreneuriales, à l’entrepreneur et cela dans une perspective transversale.
Soucieuse de publier des travaux directement en lien avec les pratiques professionnelles et les enjeux d’actualités, l’équipe éditoriale propose à la communauté des sciences de gestion de soumettre des projets de numéros spéciaux portant sur des thématiques en lien avec la ligne éditoriale de la revue. La date limite est fixée au 15 mars 2022.
Les propositions de numéros spéciaux doivent démontrer leur potentiel d’impact élevé sur un domaine de recherche relatif à l’entrepreneuriat et à l’innovation, tel que défini par la ligne éditoriale de la revue (https://entrepreneuriat.com/pole-recherche/revue_entrepreneuriat/). Elles doivent également mettre en avant les enjeux actuels, et démontrer qu’une communauté de chercheurs est susceptible de répondre à l’appel.
Les propositions de toutes disciplines sont les bienvenues. L’équipe éditoriale de la Revue de l’Entrepreneuriat/Review of Entrepreneurship est particulièrement intéressée par les propositions d’équipes de rédacteurs invités qui ont déjà l’expérience de publications dans des revues francophones et anglo-saxonnes de bon niveau. Les sujets nouveaux et peu étudiés concernant le phénomène entrepreneurial, la tension virtuel/réel dans le quotidien de l’entrepreneur, les nouveaux lieux ou espaces pour entreprendre, les formes hybrides ou flexibles de l’entrepreneuriat, les apports des dynamiques entrepreneuriales des pays du Sud au pays du Nord, les approches critiques sont particulièrement encouragées. Par ailleurs, les méthodologies innovantes, les analyses croisées et l’interdisciplinarité sont également acceptées. Une posture pragmatiste développant une réflexion théorique mobilisable par les praticiens et leurs accompagnateurs est également bienvenue.
Le document décrivant le projet pour un numéro spécial sera soumis à la rédaction en chef de la Revue de l’Entrepreneuriat/Review of Entrepreneurship. Il devra présenter les éditeurs invités constituant l’équipe internationale ainsi qu’un descriptif des intérêts académiques de la thématique proposée et une estimation de son impact au sein de la communauté scientifique.
Consignes aux éditeurs invités dans le cadre de Numéros Spéciaux
Chaque année, la Revue de l’Entrepreneuriat/Review of Entrepreneurship lance deux appels à numéros spéciaux, avec une date de soumission au plus tard les 15 mars et 15 octobre.
Les candidatures pour soumettre un numéro spécial comprennent les éléments suivants :
1) Un résumé du sujet du numéro spécial justifiant de son intérêt pour Revue de l’Entrepreneuriat/Review of Entrepreneurship et montrant une audience suffisamment élevée. Il est complété d’une description de l’angle d’étude du sujet. Cette section ne doit pas dépasser 2 pages.
2) Les noms et affiliations de l’équipe éditoriale invitée, en veillant à fournir des détails sur l’expérience antérieure de l’équipe en matière de révision et d’édition, ainsi qu’une déclaration concernant l’expertise et l’expérience de chaque membre en matière de publication dans le domaine du numéro spécial. Toutefois, le numéro spécial est ouvert à toutes les équipes quels que soient leurs antécédents de recherche, même si la diversité des universités et écoles représentées constitue un plus. Cette section est limitée à une page par membre de l’équipe éditoriale.
3) Les ateliers et les activités de développement des articles qui seront associés à la proposition du numéro spécial. Les espaces de diffusion de l’appel à articles sont également précisés.
4) Un calendrier détaillé pour le numéro spécial. Même si la revue propose aux équipes de rédaction invitées une date de publication une fois le projet accepté, l’équipe sélectionnée inclut dans sa proposition un rétro-planning avec les dates d’échéance pour les soumissions, les révisions, les lettres de décision et les versions finales des articles acceptés.
5) Une liste de trente évaluateurs potentiels, spécialistes de la thématique.
La candidature est étudiée en réunion éditoriale, rassemblant les Rédactrices en Chef, le Secrétaire de Rédaction et le Comité des Rédacteurs Associés.
1) Les rédacteurs invités s’engagent à respecter la ligne éditoriale et la charte éthique de la revue, ainsi que les consignes aux auteurs et aux évaluateurs.
2) Si les articles correspondent aux consignes aux auteurs, et sont en cohérence avec le thème du numéro spécial, les rédacteurs invités soumettent les articles reçus à deux évaluateurs au moins. Si les deux premiers sont en désaccord, c’est un troisième qui permet d’éclairer la décision éditoriale.
Cinq décisions sont possibles :
# le rejet avant la soumission à tout évaluateur,
# le rejet : éclairé par les avis des évaluateurs,
# les révisions majeures : l’article doit être amélioré par l’auteur et est à nouveau soumis aux mêmes évaluateurs pour recueillir leurs avis sur la suite du processus ;
# les révisions mineures : l’article doit être amélioré par l’auteur, les éditeurs invités vérifient que les modifications sont apportées et décident de l’acceptation ;
# l’acceptation.
En cas de litige ou de difficulté à prendre une décision, les rédactrices en chef de la Revue de l’Entrepreneuriat/Review of Entrepreneurship tranchent.
3) Si le numéro spécial fait suite à une conférence, les papiers soumis doivent être considérablement retravaillés et rendus conformes aux standards de la revue. Il est de la responsabilité des éditeurs associés de vérifier l’amélioration des articles.
4) L’équipe éditoriale invitée rédige un court article introductif au numéro spécial. Cet éditorial met en perspective la thématique et met en lien les articles acceptés composant le numéro spécial. Il est de la responsabilité des éditeurs invités de veiller à l’équilibre du numéro spécial, en termes d’audience locale et internationale, et en termes d’établissement de recherche d’affiliation des auteurs. L’éditorial ne doit pas excéder 5 pages et est soumis aux rédactrices en chef avant publication, par e-mail.
5) En cas de sélection, les rédacteurs invités s’engagent à respecter la ligne éditoriale et la charte éthique de la revue, ainsi que les consignes aux auteurs et aux évaluateurs (https://entrepreneuriat.com/pole-recherche/revue_entrepreneuriat/).
Les Rédactrices en Chef
Bérangère Deschamps et Céline Barrédy
Contact et adresse de soumission des projets de numéros spéciaux :
Hedi YEZZA, Secrétaire de Rédaction
Call for Special Issue proposals.
The Revue de l’Entrepreneuriat/Review of Entrepreneurship is an academic international journal (Ranked 2 by FNEGE) in the field of entrepreneurship research. Edited by the Academy of Entrepreneurship and Innovation (AEI), it publishes research related to the entrepreneurial phenomenon, entrepreneurial dynamics, the characteristics of entrepreneur based on transversal perspective.
Aiming to publish research directly related to professional practices and current issues, the Editorial Board is pleased to invite all management science community to submit proposals for special issues on topics related to the journal’s editorial policy. The deadline is March 15th, 2022.
Proposals for special issues must demonstrate their potential for high impact on a research area related to entrepreneurship and innovation, as defined by the journal’s editorial policy. (https://entrepreneuriat.com/pole-recherche/revue_entrepreneuriat/). They must also highlight the issues and demonstrate that researcher’s community is likely to respond to this call.
Proposals from all disciplines are welcome. The Editorial Board of Revue de l’Entrepreneuriat/Review of Entrepreneurship is particularly interested in proposals from editorial teams who already have experience of publications in highly ranked French and Anglo-Saxon journals. New and little studied topics concerning the entrepreneurial phenomenon, the virtual / real tension in the daily life of the entrepreneur, the new places to promote business creation, the hybrid or flexible forms of entrepreneurship, the entrepreneurial dynamics of countries from the South to the North, critical approach are particularly encouraged. In addition, innovative methodologies, cross-analyzes and interdisciplinarity are also accepted. A pragmatist posture developing a theoretical research that can be mobilized by practitioners is also welcome.
The document describing the project of Special Issues will be submitted to the Editorial Board of Revue de l’Entrepreneuriat/Review of Entrepreneurship. It has to include the presentation of the guest editors constituting the team, an international team preferably, as well as a description of the academic interests of the proposed topic and an estimation of its impact in the scientific community. The selected special issue process will be conducted during 2022 and will be published in the first half of 2023.
Instructions to Guest Editors for Special Issues
Every year, Revue de l’Entrepreneuriat/Review of Entrepreneurship launches two calls for special issue, with a submission date no later than March 15th and October 15th of each year.
Applications to submit a Special Issue include the following:
1) A summary of the subject of the special issue justifying its interest for the journal and showing a sufficiently high audience. It is completed by a description of the subject’s perspectives of study. This section should not exceed 2 pages.
2) The names and affiliations of the guest editorial team, providing details of the team’s previous experience in revision and editing tasks , and a statement concerning the expertise and experience of each member in publishing in the field of the Special Issue. However, the Special Issue is open to all teams regardless their research background, even if the diversity of Universities and Business Schools represented is an advantage. This section is limited to one page per member of the editorial team.
3) Workshops and research activities that will be associated with the Special Issue proposal are also explained.
4) A detailed timetable for the Special Issue. Although the Editorial Board of the Revue de l’Entrepreneuriat/Review of Entrepreneurship suggests to the guest editorial team a publication date once the project has been accepted, the selected team includes in its proposal a back-planning with deadlines for submissions, revisions, decision letters and final versions of accepted articles.
5) A list of thirty potential reviewers, specialists in the field.
The applications are considered and examined during an editorial meeting with the presence of the editors-in-chief, the editorial assistant, and the committee of associate editors.
1) The guest editors commit to respect the editorial policy and the journal’s ethical charter, as well as the instructions to authors and reviewers.
2) If the articles correspond to the instructions given to the authors and are consistent with the theme of the Special Issue, the guest editors submit the articles received to at least two reviewers. If the first two disagree, a third helps inform the editorial decision.
Five decisions are possible:
# Reject before submission to any reviewer,
# Reject, informed by the comments from the reviewers,
# Major revisions: the article must be improved by author and is again submitted to the same reviewers to obtain their opinions on the further process
# Minor revisions: the article must be improved by author; guest editors check that the changes are made and decide on acceptance
# Acceptance.
In cases of disagreement between reviewers, or difficulties to make an editorial decision, the guest editors may ask the Editors-in-Chief of Revue de l’Entrepreneuriat/Review of Entrepreneurship to help them.
3) If the special issue follows a conference, the papers submitted must be extensively reworked and made compliant with the journal’s standards. It is the responsibility of the guest editors to check the improvement of these articles.
4) The guest editorial team writes a short introductory article to the Special Issue. This editorial clearly presents the research perspectives and the links between the accepted articles for the Special Issue. It is the responsibility of the guest editors to ensure the balance of the Special Issue, in terms of local and international audience, and in terms of institution affiliation of authors. The editorial introduction must not exceed 5 pages and is submitted to the Editors-in-chief before publication, by e-mail.
5) In the case of a selection, guest editors commit to respect the journal’s editorial policy and ethical charter, as well as the instructions to authors and reviewers (https://entrepreneuriat.com/pole-recherche/revue_entrepreneuriat/).
Editors-in-Chief
Bérangère Deschamps & Céline Barrédy
Contact and e-mail address for Special Issue submission:
Hedi YEZZA, Editorial Assistant
Appel à proposition d’un numéro spécial
Télécharger l’appel à proposition d’un numéro spécial: Call for Special Issue proposals RE 2022
(English version below)
La Revue de l’Entrepreneuriat/Review of Entrepreneurship est une revue académique internationale de premier rang (rang FNEGE 2) dans le domaine de la recherche en entrepreneuriat. Editée par l’Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation, elle publie des travaux relatifs au phénomène entrepreneurial, aux dynamiques entrepreneuriales, à l’entrepreneur et cela dans une perspective transversale.
Soucieuse de publier des travaux directement en lien avec les pratiques professionnelles et les enjeux d’actualités, l’équipe éditoriale propose à la communauté des sciences de gestion de soumettre des projets de numéros spéciaux portant sur des thématiques en lien avec la ligne éditoriale de la revue. La date limite est fixée au 15 mars 2022.
Les propositions de numéros spéciaux doivent démontrer leur potentiel d’impact élevé sur un domaine de recherche relatif à l’entrepreneuriat et à l’innovation, tel que défini par la ligne éditoriale de la revue (https://entrepreneuriat.com/pole-recherche/revue_entrepreneuriat/). Elles doivent également mettre en avant les enjeux actuels, et démontrer qu’une communauté de chercheurs est susceptible de répondre à l’appel.
Les propositions de toutes disciplines sont les bienvenues. L’équipe éditoriale de la Revue de l’Entrepreneuriat/Review of Entrepreneurship est particulièrement intéressée par les propositions d’équipes de rédacteurs invités qui ont déjà l’expérience de publications dans des revues francophones et anglo-saxonnes de bon niveau. Les sujets nouveaux et peu étudiés concernant le phénomène entrepreneurial, la tension virtuel/réel dans le quotidien de l’entrepreneur, les nouveaux lieux ou espaces pour entreprendre, les formes hybrides ou flexibles de l’entrepreneuriat, les apports des dynamiques entrepreneuriales des pays du Sud au pays du Nord, les approches critiques sont particulièrement encouragées. Par ailleurs, les méthodologies innovantes, les analyses croisées et l’interdisciplinarité sont également acceptées. Une posture pragmatiste développant une réflexion théorique mobilisable par les praticiens et leurs accompagnateurs est également bienvenue.
Le document décrivant le projet pour un numéro spécial sera soumis à la rédaction en chef de la Revue de l’Entrepreneuriat/Review of Entrepreneurship. Il devra présenter les éditeurs invités constituant l’équipe internationale ainsi qu’un descriptif des intérêts académiques de la thématique proposée et une estimation de son impact au sein de la communauté scientifique.
Consignes aux éditeurs invités dans le cadre de Numéros Spéciaux
Chaque année, la Revue de l’Entrepreneuriat/Review of Entrepreneurship lance deux appels à numéros spéciaux, avec une date de soumission au plus tard les 15 mars et 15 octobre.
Les candidatures pour soumettre un numéro spécial comprennent les éléments suivants :
1) Un résumé du sujet du numéro spécial justifiant de son intérêt pour Revue de l’Entrepreneuriat/Review of Entrepreneurship et montrant une audience suffisamment élevée. Il est complété d’une description de l’angle d’étude du sujet. Cette section ne doit pas dépasser 2 pages.
2) Les noms et affiliations de l’équipe éditoriale invitée, en veillant à fournir des détails sur l’expérience antérieure de l’équipe en matière de révision et d’édition, ainsi qu’une déclaration concernant l’expertise et l’expérience de chaque membre en matière de publication dans le domaine du numéro spécial. Toutefois, le numéro spécial est ouvert à toutes les équipes quels que soient leurs antécédents de recherche, même si la diversité des universités et écoles représentées constitue un plus. Cette section est limitée à une page par membre de l’équipe éditoriale.
3) Les ateliers et les activités de développement des articles qui seront associés à la proposition du numéro spécial. Les espaces de diffusion de l’appel à articles sont également précisés.
4) Un calendrier détaillé pour le numéro spécial. Même si la revue propose aux équipes de rédaction invitées une date de publication une fois le projet accepté, l’équipe sélectionnée inclut dans sa proposition un rétro-planning avec les dates d’échéance pour les soumissions, les révisions, les lettres de décision et les versions finales des articles acceptés.
5) Une liste de trente évaluateurs potentiels, spécialistes de la thématique.
La candidature est étudiée en réunion éditoriale, rassemblant les Rédactrices en Chef, le Secrétaire de Rédaction et le Comité des Rédacteurs Associés.
1) Les rédacteurs invités s’engagent à respecter la ligne éditoriale et la charte éthique de la revue, ainsi que les consignes aux auteurs et aux évaluateurs.
2) Si les articles correspondent aux consignes aux auteurs, et sont en cohérence avec le thème du numéro spécial, les rédacteurs invités soumettent les articles reçus à deux évaluateurs au moins. Si les deux premiers sont en désaccord, c’est un troisième qui permet d’éclairer la décision éditoriale.
Cinq décisions sont possibles :
# le rejet avant la soumission à tout évaluateur,
# le rejet : éclairé par les avis des évaluateurs,
# les révisions majeures : l’article doit être amélioré par l’auteur et est à nouveau soumis aux mêmes évaluateurs pour recueillir leurs avis sur la suite du processus ;
# les révisions mineures : l’article doit être amélioré par l’auteur, les éditeurs invités vérifient que les modifications sont apportées et décident de l’acceptation ;
# l’acceptation.
En cas de litige ou de difficulté à prendre une décision, les rédactrices en chef de la Revue de l’Entrepreneuriat/Review of Entrepreneurship tranchent.
3) Si le numéro spécial fait suite à une conférence, les papiers soumis doivent être considérablement retravaillés et rendus conformes aux standards de la revue. Il est de la responsabilité des éditeurs associés de vérifier l’amélioration des articles.
4) L’équipe éditoriale invitée rédige un court article introductif au numéro spécial. Cet éditorial met en perspective la thématique et met en lien les articles acceptés composant le numéro spécial. Il est de la responsabilité des éditeurs invités de veiller à l’équilibre du numéro spécial, en termes d’audience locale et internationale, et en termes d’établissement de recherche d’affiliation des auteurs. L’éditorial ne doit pas excéder 5 pages et est soumis aux rédactrices en chef avant publication, par e-mail.
5) En cas de sélection, les rédacteurs invités s’engagent à respecter la ligne éditoriale et la charte éthique de la revue, ainsi que les consignes aux auteurs et aux évaluateurs (https://entrepreneuriat.com/pole-recherche/revue_entrepreneuriat/).
Les Rédactrices en Chef
Bérangère Deschamps et Céline Barrédy
Contact et adresse de soumission des projets de numéros spéciaux :
Hedi YEZZA, Secrétaire de Rédaction
Call for Special Issue proposals.
The Revue de l’Entrepreneuriat/Review of Entrepreneurship is an academic international journal (Ranked 2 by FNEGE) in the field of entrepreneurship research. Edited by the Academy of Entrepreneurship and Innovation (AEI), it publishes research related to the entrepreneurial phenomenon, entrepreneurial dynamics, the characteristics of entrepreneur based on transversal perspective.
Aiming to publish research directly related to professional practices and current issues, the Editorial Board is pleased to invite all management science community to submit proposals for special issues on topics related to the journal’s editorial policy. The deadline is March 15th, 2022.
Proposals for special issues must demonstrate their potential for high impact on a research area related to entrepreneurship and innovation, as defined by the journal’s editorial policy. (https://entrepreneuriat.com/pole-recherche/revue_entrepreneuriat/). They must also highlight the issues and demonstrate that researcher’s community is likely to respond to this call.
Proposals from all disciplines are welcome. The Editorial Board of Revue de l’Entrepreneuriat/Review of Entrepreneurship is particularly interested in proposals from editorial teams who already have experience of publications in highly ranked French and Anglo-Saxon journals. New and little studied topics concerning the entrepreneurial phenomenon, the virtual / real tension in the daily life of the entrepreneur, the new places to promote business creation, the hybrid or flexible forms of entrepreneurship, the entrepreneurial dynamics of countries from the South to the North, critical approach are particularly encouraged. In addition, innovative methodologies, cross-analyzes and interdisciplinarity are also accepted. A pragmatist posture developing a theoretical research that can be mobilized by practitioners is also welcome.
The document describing the project of Special Issues will be submitted to the Editorial Board of Revue de l’Entrepreneuriat/Review of Entrepreneurship. It has to include the presentation of the guest editors constituting the team, an international team preferably, as well as a description of the academic interests of the proposed topic and an estimation of its impact in the scientific community. The selected special issue process will be conducted during 2022 and will be published in the first half of 2023.
Instructions to Guest Editors for Special Issues
Every year, Revue de l’Entrepreneuriat/Review of Entrepreneurship launches two calls for special issue, with a submission date no later than March 15th and October 15th of each year.
Applications to submit a Special Issue include the following:
1) A summary of the subject of the special issue justifying its interest for the journal and showing a sufficiently high audience. It is completed by a description of the subject’s perspectives of study. This section should not exceed 2 pages.
2) The names and affiliations of the guest editorial team, providing details of the team’s previous experience in revision and editing tasks , and a statement concerning the expertise and experience of each member in publishing in the field of the Special Issue. However, the Special Issue is open to all teams regardless their research background, even if the diversity of Universities and Business Schools represented is an advantage. This section is limited to one page per member of the editorial team.
3) Workshops and research activities that will be associated with the Special Issue proposal are also explained.
4) A detailed timetable for the Special Issue. Although the Editorial Board of the Revue de l’Entrepreneuriat/Review of Entrepreneurship suggests to the guest editorial team a publication date once the project has been accepted, the selected team includes in its proposal a back-planning with deadlines for submissions, revisions, decision letters and final versions of accepted articles.
5) A list of thirty potential reviewers, specialists in the field.
The applications are considered and examined during an editorial meeting with the presence of the editors-in-chief, the editorial assistant, and the committee of associate editors.
1) The guest editors commit to respect the editorial policy and the journal’s ethical charter, as well as the instructions to authors and reviewers.
2) If the articles correspond to the instructions given to the authors and are consistent with the theme of the Special Issue, the guest editors submit the articles received to at least two reviewers. If the first two disagree, a third helps inform the editorial decision.
Five decisions are possible:
# Reject before submission to any reviewer,
# Reject, informed by the comments from the reviewers,
# Major revisions: the article must be improved by author and is again submitted to the same reviewers to obtain their opinions on the further process
# Minor revisions: the article must be improved by author; guest editors check that the changes are made and decide on acceptance
# Acceptance.
In cases of disagreement between reviewers, or difficulties to make an editorial decision, the guest editors may ask the Editors-in-Chief of Revue de l’Entrepreneuriat/Review of Entrepreneurship to help them.
3) If the special issue follows a conference, the papers submitted must be extensively reworked and made compliant with the journal’s standards. It is the responsibility of the guest editors to check the improvement of these articles.
4) The guest editorial team writes a short introductory article to the Special Issue. This editorial clearly presents the research perspectives and the links between the accepted articles for the Special Issue. It is the responsibility of the guest editors to ensure the balance of the Special Issue, in terms of local and international audience, and in terms of institution affiliation of authors. The editorial introduction must not exceed 5 pages and is submitted to the Editors-in-chief before publication, by e-mail.
5) In the case of a selection, guest editors commit to respect the journal’s editorial policy and ethical charter, as well as the instructions to authors and reviewers (https://entrepreneuriat.com/pole-recherche/revue_entrepreneuriat/).
Editors-in-Chief
Bérangère Deschamps & Céline Barrédy
Contact and e-mail address for Special Issue submission:
Hedi YEZZA, Editorial Assistant
ENTREPRISES FAMILIALES ET COVID : QUELLES TENDANCES POUR LE MONDE D’APRES ?
Pour perdurer et rester compétitives dans cette période COVID, comment les entreprises familiales et non familiales résistent-elles aux turbulences ? Quels sont leurs nouveaux défis en matière de RSE ? Quels enjeux pour la gouvernance de l’entreprise au fil des générations ? Comment la culture entrepreneuriale et la culture familiale cohabitent-elles en période de crise ?
Pour cette nouvelle édition de l’Observatoire national de l’entrepreneuriat familial, nous avons intégré les salariés comme nouvel échantillon, afin de confronter leur perception à celle des dirigeants et d’appréhender le rôle des familles de collaborateurs dans les entreprises familiales et non familiales. Quels sont les avantages et inconvénients de travailler en famille en tant que salarié ? Quel est leur point de vue sur l’ouverture du capital des entreprises aux salariés ?
L’observatoire a été réalisé par la Chaire Entrepreneuriat Familial et Société d’Audencia en partenariat avec le FBN
Appel à proposition d’un numéro spécial
(English version below)
La Revue de l’Entrepreneuriat/Review of Entrepreneurship est une revue académique internationale de premier rang (rang FNEGE 2) dans le domaine de la recherche en entrepreneuriat. Editée par l’Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation, elle publie des travaux relatifs au phénomène entrepreneurial, aux dynamiques entrepreneuriales, à l’entrepreneur et cela dans une perspective transversale.
Soucieuse de publier des travaux directement en lien avec les pratiques professionnelles et les enjeux d’actualités, l’équipe éditoriale propose à la communauté des sciences de gestion de soumettre des projets de numéros spéciaux portant sur des thématiques en lien avec la ligne éditoriale de la revue. La date limite est fixée au 15 mars 2022.
Les propositions de numéros spéciaux doivent démontrer leur potentiel d’impact élevé sur un domaine de recherche relatif à l’entrepreneuriat et à l’innovation, tel que défini par la ligne éditoriale de la revue (https://entrepreneuriat.com/pole-recherche/revue_entrepreneuriat/). Elles doivent également mettre en avant les enjeux actuels, et démontrer qu’une communauté de chercheurs est susceptible de répondre à l’appel.
Les propositions de toutes disciplines sont les bienvenues. L’équipe éditoriale de la Revue de l’Entrepreneuriat/Review of Entrepreneurship est particulièrement intéressée par les propositions d’équipes de rédacteurs invités qui ont déjà l’expérience de publications dans des revues francophones et anglo-saxonnes de bon niveau. Les sujets nouveaux et peu étudiés concernant le phénomène entrepreneurial, la tension virtuel/réel dans le quotidien de l’entrepreneur, les nouveaux lieux ou espaces pour entreprendre, les formes hybrides ou flexibles de l’entrepreneuriat, les apports des dynamiques entrepreneuriales des pays du Sud au pays du Nord, les approches critiques sont particulièrement encouragées. Par ailleurs, les méthodologies innovantes, les analyses croisées et l’interdisciplinarité sont également acceptées. Une posture pragmatiste développant une réflexion théorique mobilisable par les praticiens et leurs accompagnateurs est également bienvenue.
Le document décrivant le projet pour un numéro spécial sera soumis à la rédaction en chef de la Revue de l’Entrepreneuriat/Review of Entrepreneurship. Il devra présenter les éditeurs invités constituant l’équipe internationale ainsi qu’un descriptif des intérêts académiques de la thématique proposée et une estimation de son impact au sein de la communauté scientifique.
Consignes aux éditeurs invités dans le cadre de Numéros Spéciaux
Chaque année, la Revue de l’Entrepreneuriat/Review of Entrepreneurship lance deux appels à numéros spéciaux, avec une date de soumission au plus tard les 15 mars et 15 octobre.
Les candidatures pour soumettre un numéro spécial comprennent les éléments suivants :
1) Un résumé du sujet du numéro spécial justifiant de son intérêt pour Revue de l’Entrepreneuriat/Review of Entrepreneurship et montrant une audience suffisamment élevée. Il est complété d’une description de l’angle d’étude du sujet. Cette section ne doit pas dépasser 2 pages.
2) Les noms et affiliations de l’équipe éditoriale invitée, en veillant à fournir des détails sur l’expérience antérieure de l’équipe en matière de révision et d’édition, ainsi qu’une déclaration concernant l’expertise et l’expérience de chaque membre en matière de publication dans le domaine du numéro spécial. Toutefois, le numéro spécial est ouvert à toutes les équipes quels que soient leurs antécédents de recherche, même si la diversité des universités et écoles représentées constitue un plus. Cette section est limitée à une page par membre de l’équipe éditoriale.
3) Les ateliers et les activités de développement des articles qui seront associés à la proposition du numéro spécial. Les espaces de diffusion de l’appel à articles sont également précisés.
4) Un calendrier détaillé pour le numéro spécial. Même si la revue propose aux équipes de rédaction invitées une date de publication une fois le projet accepté, l’équipe sélectionnée inclut dans sa proposition un rétro-planning avec les dates d’échéance pour les soumissions, les révisions, les lettres de décision et les versions finales des articles acceptés.
5) Une liste de trente évaluateurs potentiels, spécialistes de la thématique.
La candidature est étudiée en réunion éditoriale, rassemblant les Rédactrices en Chef, le Secrétaire de Rédaction et le Comité des Rédacteurs Associés.
1) Les rédacteurs invités s’engagent à respecter la ligne éditoriale et la charte éthique de la revue, ainsi que les consignes aux auteurs et aux évaluateurs.
2) Si les articles correspondent aux consignes aux auteurs, et sont en cohérence avec le thème du numéro spécial, les rédacteurs invités soumettent les articles reçus à deux évaluateurs au moins. Si les deux premiers sont en désaccord, c’est un troisième qui permet d’éclairer la décision éditoriale.
Cinq décisions sont possibles :
# le rejet avant la soumission à tout évaluateur,
# le rejet : éclairé par les avis des évaluateurs,
# les révisions majeures : l’article doit être amélioré par l’auteur et est à nouveau soumis aux mêmes évaluateurs pour recueillir leurs avis sur la suite du processus ;
# les révisions mineures : l’article doit être amélioré par l’auteur, les éditeurs invités vérifient que les modifications sont apportées et décident de l’acceptation ;
# l’acceptation.
En cas de litige ou de difficulté à prendre une décision, les rédactrices en chef de la Revue de l’Entrepreneuriat/Review of Entrepreneurship tranchent.
3) Si le numéro spécial fait suite à une conférence, les papiers soumis doivent être considérablement retravaillés et rendus conformes aux standards de la revue. Il est de la responsabilité des éditeurs associés de vérifier l’amélioration des articles.
4) L’équipe éditoriale invitée rédige un court article introductif au numéro spécial. Cet éditorial met en perspective la thématique et met en lien les articles acceptés composant le numéro spécial. Il est de la responsabilité des éditeurs invités de veiller à l’équilibre du numéro spécial, en termes d’audience locale et internationale, et en termes d’établissement de recherche d’affiliation des auteurs. L’éditorial ne doit pas excéder 5 pages et est soumis aux rédactrices en chef avant publication, par e-mail.
5) En cas de sélection, les rédacteurs invités s’engagent à respecter la ligne éditoriale et la charte éthique de la revue, ainsi que les consignes aux auteurs et aux évaluateurs (https://entrepreneuriat.com/pole-recherche/revue_entrepreneuriat/).
Les Rédactrices en Chef
Bérangère Deschamps et Céline Barrédy
Contact et adresse de soumission des projets de numéros spéciaux :
Hedi YEZZA, Secrétaire de Rédaction
Call for Special Issue proposals.
The Revue de l’Entrepreneuriat/Review of Entrepreneurship is an academic international journal (Ranked 2 by FNEGE) in the field of entrepreneurship research. Edited by the Academy of Entrepreneurship and Innovation (AEI), it publishes research related to the entrepreneurial phenomenon, entrepreneurial dynamics, the characteristics of entrepreneur based on transversal perspective.
Aiming to publish research directly related to professional practices and current issues, the Editorial Board is pleased to invite all management science community to submit proposals for special issues on topics related to the journal’s editorial policy. The deadline is March 15th, 2022.
Proposals for special issues must demonstrate their potential for high impact on a research area related to entrepreneurship and innovation, as defined by the journal’s editorial policy. (https://entrepreneuriat.com/pole-recherche/revue_entrepreneuriat/). They must also highlight the issues and demonstrate that researcher’s community is likely to respond to this call.
Proposals from all disciplines are welcome. The Editorial Board of Revue de l’Entrepreneuriat/Review of Entrepreneurship is particularly interested in proposals from editorial teams who already have experience of publications in highly ranked French and Anglo-Saxon journals. New and little studied topics concerning the entrepreneurial phenomenon, the virtual / real tension in the daily life of the entrepreneur, the new places to promote business creation, the hybrid or flexible forms of entrepreneurship, the entrepreneurial dynamics of countries from the South to the North, critical approach are particularly encouraged. In addition, innovative methodologies, cross-analyzes and interdisciplinarity are also accepted. A pragmatist posture developing a theoretical research that can be mobilized by practitioners is also welcome.
The document describing the project of Special Issues will be submitted to the Editorial Board of Revue de l’Entrepreneuriat/Review of Entrepreneurship. It has to include the presentation of the guest editors constituting the team, an international team preferably, as well as a description of the academic interests of the proposed topic and an estimation of its impact in the scientific community. The selected special issue process will be conducted during 2022 and will be published in the first half of 2023.
Instructions to Guest Editors for Special Issues
Every year, Revue de l’Entrepreneuriat/Review of Entrepreneurship launches two calls for special issue, with a submission date no later than March 15th and October 15th of each year.
Applications to submit a Special Issue include the following:
1) A summary of the subject of the special issue justifying its interest for the journal and showing a sufficiently high audience. It is completed by a description of the subject’s perspectives of study. This section should not exceed 2 pages.
2) The names and affiliations of the guest editorial team, providing details of the team’s previous experience in revision and editing tasks , and a statement concerning the expertise and experience of each member in publishing in the field of the Special Issue. However, the Special Issue is open to all teams regardless their research background, even if the diversity of Universities and Business Schools represented is an advantage. This section is limited to one page per member of the editorial team.
3) Workshops and research activities that will be associated with the Special Issue proposal are also explained.
4) A detailed timetable for the Special Issue. Although the Editorial Board of the Revue de l’Entrepreneuriat/Review of Entrepreneurship suggests to the guest editorial team a publication date once the project has been accepted, the selected team includes in its proposal a back-planning with deadlines for submissions, revisions, decision letters and final versions of accepted articles.
5) A list of thirty potential reviewers, specialists in the field.
The applications are considered and examined during an editorial meeting with the presence of the editors-in-chief, the editorial assistant, and the committee of associate editors.
1) The guest editors commit to respect the editorial policy and the journal’s ethical charter, as well as the instructions to authors and reviewers.
2) If the articles correspond to the instructions given to the authors and are consistent with the theme of the Special Issue, the guest editors submit the articles received to at least two reviewers. If the first two disagree, a third helps inform the editorial decision.
Five decisions are possible:
# Reject before submission to any reviewer,
# Reject, informed by the comments from the reviewers,
# Major revisions: the article must be improved by author and is again submitted to the same reviewers to obtain their opinions on the further process
# Minor revisions: the article must be improved by author; guest editors check that the changes are made and decide on acceptance
# Acceptance.
In cases of disagreement between reviewers, or difficulties to make an editorial decision, the guest editors may ask the Editors-in-Chief of Revue de l’Entrepreneuriat/Review of Entrepreneurship to help them.
3) If the special issue follows a conference, the papers submitted must be extensively reworked and made compliant with the journal’s standards. It is the responsibility of the guest editors to check the improvement of these articles.
4) The guest editorial team writes a short introductory article to the Special Issue. This editorial clearly presents the research perspectives and the links between the accepted articles for the Special Issue. It is the responsibility of the guest editors to ensure the balance of the Special Issue, in terms of local and international audience, and in terms of institution affiliation of authors. The editorial introduction must not exceed 5 pages and is submitted to the Editors-in-chief before publication, by e-mail.
5) In the case of a selection, guest editors commit to respect the journal’s editorial policy and ethical charter, as well as the instructions to authors and reviewers (https://entrepreneuriat.com/pole-recherche/revue_entrepreneuriat/).
Editors-in-Chief
Bérangère Deschamps & Céline Barrédy
Contact and e-mail address for Special Issue submission:
Hedi YEZZA, Editorial Assistant
Audencia (www.audencia.com) invites applications for the position of Academic Developer in Entrepreneurship. The position is for a full-time, non-fixed term contract and is effective from immediately. Deadline for applications: March 1st, 2022.
Téléchargez l’offre d’emploi : RDAEnt22-AUD
Position requirements
We are looking for applicants specialized in Entrepreneurship with experience in entrepreneurial education or business support. Applicants must hold a Master degree and have a significant professional experience. . They should be able to demonstrate their ability to teach effectively, to create and develop new programs and courses, to create relationships and work effectively with the entrepreneurial ecosystem and to support entrepreneurs in launching their new ventures. The teaching associated with the position will be in French and English. The applicant should also demonstrate the ability to work autonomously and respect accreditation expectations. The applicant must have experience in supporting entrepreneurs in launching, obtaining funding and developing their businesses and should demonstrate ability in teaching Entrepreneurial Finance including forecasting, budgeting and funding.
Position overview
Academic Developers are versatile profiles. This role will specifically contribute to teaching activities across entrepreneurship specializations, while also supporting other school programs such as Hub for Exploration & Entrepreneurship and Business Incubator and research chairs. Activities of RDA include creating new programs, managing existing programs, supporting students in their entrepreneurial activities, and fundraising, pedagogical or supporting activities.
The new faculty member will join the Department of Entrepreneurship, Strategy & Innovation at Audencia, consisting of 21 members of permanent faculty. The research and pedagogy axes of the department are: Entrepreneuring & Strategizing, Futures & Foresight for Innovation, Diversity & Plurality – Context & Identity and Supporting, Financing & Growing. More than 2000 hours of teaching are offered in Entrepreneurship at undergraduate and graduate level. The department is a home to several entrepreneurship related programs such as Entrepreneurship Master’s degree specialization, Entrepreneurship Bachelor’s degree specialization, and Family Entrepreneurship Bachelor’s degree.
Our department closely works with Audencia supporting entities for entrepreneurs: the Hub for Exploration & Entrepreneurship, the place dedicated to supporting students with entrepreneurial aspiration and the Incubator Centrale-Audencia-Ensa, the place dedicated to supporting students, alumni and researchers with high potential new ventures.
Our department is also a home to two research chairs – Chair in Family Entrepreneurship and Society and Chair in Finance for Innovation.
There are a number of benefits attached to the contract including performance-based bonuses and family medical coverage.
The School
Audencia is triple accredited (AACSB, EQUIS and AMBA) and one of the leading European and French business schools. The school offers a wide range of programs including MS Grande Ecole, MScs, MBA, Executive MBA, European Master in Management, Doctorate and Executive Education Programmes, with 149 core faculty members representing 32 countries. The school is very dynamic, it has grown significantly in the recent years and will continue to do so with new positions opening in the future. Audencia fosters both high-quality research and high-quality pedagogy and has a workload model that allows faculty to place emphasis on either of the two.
Environment
The school has campuses in France and abroad. This position is for the Nantes campus. Nantes is just 2 hours away from Paris by train, serviced by an international airport. The eclecticism of its landscapes and architecture, its dynamism and the diversity of its cultural events, along with the quality of the environment which won it the label of European Green Capital, regularly places Nantes at the top of the best cities to live in. In addition to its pleasant environment (vineyards, royal castles, rivers, the sandy Atlantic coast…), the city also boasts a rich economic and industrial identity. As the 6th largest city in France, the metropolitan region of Nantes is number two in the country in terms of job growth. As of 2021 there are more than 55 803 companies housed in the city.
Application
Candidates should send a cover letter, a recent curriculum vitae including, evidence of teaching and supporting entrepreneurs experience, and contact information of two referees by e-mail to: Prof. Thibaut BARDON, Associate Dean for Faculty: faculty-recruitment@audencia.com. Please quote reference RDAEnt22-AUD in the subject of your email. The deadline is on March 1st, 2022.
For more information:
Entrepreneurship, Strategy & Innovation Head of Department: Prof. Vincent Lefebvre, vlefebvre@audencia.com
Entrepreneurship, Strategy & Innovation Head of Research: Prof. Natalia Vershinina, nvershinina@audencia.com
Centrale-Audencia-Ensa Incubator: https://incubateur.centrale-audencia-ensa.com/
Hub for Exploration & Entrepreneurship: https://entreprises.audencia.com/en/business/exploration-and-entrepreneurship-with-audencia/
Discover Nantes area attractiveness: https://www.youtube.com/watch?v=i8OvnohnWpo
Chers Académiciennes et Académiciens de l’Entrepreneuriat,
En ce début d’année, je vous souhaite une excellente année 2022 !
Et même si l’histoire se répète et que la situation sanitaire douloureuse est toujours présente, gardons une vision positive de la vie.
Aussi, ensemble faisons que cette nouvelle année renforce nos convictions entrepreneuriales pour porter de beaux projets collectivement, sans oublier nos vies personnelles riches et importantes pour notre équilibre.
2022 sera pour l’Académie synonyme de continuité dans ses ambitions et d’évolution pour dynamiser toujours plus notre réseau et répondre à ses demandes ; d’autant que l’entrepreneuriat reste au centre de bon nombre d’objectifs et de programmes dans l’enseignement supérieur.
Pour ce faire, l’AEI a besoin du plus grand nombre de ses membres, pour porter toutes sortes de projets, en direction des étudiants, des doctorants, pour valoriser nos actions et nos recherches, etc. Toutes vos idées sont bonnes à prendre et toute l’équipe du Bureau est prête à échanger pour toujours nous améliorer.
Nous travaillerons encore à distance dans les prochaines semaines, mais toujours avec motivation et enthousiasme, avant de nous retrouver avec plaisir au plus vite.
Avec tous les membres du Bureau, je vous souhaite à nouveau une très belle année,
Dans l’attente de vous revoir prochainement,
Très cordialement,
Catherine LEGER-JARNIOU
Présidente de l’AEI
« L’échec entrepreneurial : prévenir, guérir, rebondir »
Source: https://cide2021.sciencesconf.org/
Tout(e) entrepreneur (e) sait qu’il(elle) devra faire face à des obstacles tout au long de son parcours de créateur, mais il n’en demeure pas moins que, pour chacun, l’objectif ultime est la réussite de son projet. Malgré les efforts et l’implication, il arrive cependant que l’échec soit au rendez-vous et, dans ce cas, il faut prendre une décision : repartir en cherchant de nouvelles opportunités ou s’arrêter. Dans les deux cas, les mêmes questions se posent : pourquoi cet échec? Est-il dû à des erreurs personnelles ou fait-il partie intégrante du cycle de vie des entrepreneurs et des entreprises? Constitue-t-il une étape vers la réussite le développement et l’innovation? Comment en sortir et éventuellement rebondir?
Partout dans le monde, l’échec entrepreneurial fait partie des risques encourus par les entreprises. Une théorie sur l’échec entrepreneurial, à proprement parler, n’existe pas, mais l’ampleur du phénomène et ses conséquences sur de nombreux acteurs économiques justifient les nombreux travaux scientifiques qui lui sont dédiés. Depuis quelques années, de nombreux chercheurs ont investigué cette thématique, en soulignant son importance dans le champ de l’entrepreneuriat et la nécessité de mieux la conceptualiser (Shepherd et al., 2016 ; Jenkins et Mckelvie, 2016; Khelil, 2016 ; Corner et al., 2017; Eberhart et al., 2017; Hsu et al., 2017; Shepherd et Patzelt, 2017 ; Brédart et Levratto, 2018 ; Eklund et al. 2018).
Ce phénomène n’est plus perçu comme étant un sujet sensible dont la responsabilité serait le seul fait de l’entrepreneur. Il est plutôt vu comme une étape essentielle, voire indispensable à la réussite, et qui mérite d’être étudiée en profondeur. Une citation attribuée à Winston Churchill « le succès, c’est d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme » illustre parfaitement le processus de l’échec entrepreneurial. Les entrepreneurs peuvent parler de leur échec librement pour dire qu’il fait partie du processus d’apprentissage. Des activités mises en place pour donner la parole aux entrepreneurs afin de communiquer leur expérience, comme l’initiative Camp Fail au Québec, des conférences spécifiques en échec entrepreneurial en France et d’autres initiatives en attestent.
Les travaux de De Hoe et al. (2018), Nielsen et Sarasvathy (2011) montrent que les entrepreneurs qui ont vécu l’échec entrepreneurial sont plus susceptibles de recréer une entreprise. Cette dynamique entrepreneuriale peut être liée à une dynamique territoriale permettant aux entrepreneurs de profiter des opportunités afin de repartir sur une nouvelle aventure entrepreneuriale. A ce jour, peu d’études examinent le contexte de la réintégration entrepreneuriale après l’échec. Beaucoup reste donc à faire pour identifier et analyser les facteurs contextuels qui peuvent faciliter ou empêcher la réintégration. Ils concernent les écosystèmes (Simmons et al., 2019), les structures sociales préexistantes (Giddens, 1984), l’environnement dynamique et concurrentiel (Raisch et Birkinshaw, 2008) et les contraintes institutionnelles (Amankwah-Amoah et al., 2019). En général, les obstacles et barrières qui prévalent sur un territoire nuisent aux activités entrepreneuriales (Agarwal et al., 2007; Acs et al., 2013). C’est pourquoi, il est pertinent d’examiner les effets des facteurs contextuels sur les entrepreneurs en échec qui souhaitent recommencer leur aventure et, suivant Guerrero et Pena-Legazkue (2019), repérer les contextes spatiaux favorables au déclenchement d’une activité entrepreneuriale répétée et accélérée.
D’où l’importance de la dimension territoriale dans le renouvellement des activités entrepreneuriales notamment après un cas d’échec. L’écosystème entrepreneurial d’un territoire donné aura pour mission de prévenir, d’apporter de l’aide afin de guérir et enfin, d’aider les entrepreneurs à rebondir. C’est dans ce cadre que s’inscrit le 5ème Colloque Interdisciplinaire sur la défaillance d’Entreprise (CIDE).
Les sujets antérieurs du colloque ont été articulés autour de trois grandes thématiques : CIDE 1 a abordé la défaillance de l’entreprise sous l’angle juridique, CIDE 2 a été consacré à la relation entre la PME et l’échec, CIDE 3 a été dédié à l’analyse de l’échec comme processus multidimensionnel et CIDE 4 a mis l’accent sur les processus d’échec.
Le prochain CIDE placera la relation entreprise/entrepreneur-territoire au cœur de la réflexion sur l’échec entrepreneurial. Comment repenser cette relation pour aider les entreprises à faire face au risque d’échec, et cela à des échelles différentes (locale, régionale, nationale) ? Comment amener les « parties prenantes » à prendre conscience de la nécessité de concilier l’échec et le rebondissement dans leurs stratégies territoriales ? L’entrepreneur vit cette expérience d’échec, il développe un processus d’apprentissage et c’est lui encore qui est en mesure de rebondir sur une nouvelle aventure. Mais la notion de territoire est représentée de multiples manières. Géographique, bien sûr, mais aussi par les acteurs qui y opèrent, donnant ainsi une dimension plus complexe à cette notion comme dans le cas des écosystèmes entrepreneuriaux où interviennent des acteurs publics et privés, qui combinent des niveaux de gouvernance différents (municipalités, provinces, etc.) et qui accueillent des producteurs, des décideurs publics et des acteurs de la recherche et de l’enseignement supérieur.
Toutes les contributions à dimension empirique ou théorique, quantitatives ou qualitatives, sur le thème de l’échec entrepreneurial (petites, moyennes ou grandes) et/ou des acteurs ayant connu l’échec, sont les bienvenues. Il sera apprécié les communications portant plus particulièrement sur les expériences des entrepreneurs en échec entrepreneurial, les expériences des acteurs publics, privés, associations, municipalités et villes formant un territoire précis pour prévenir, mais aussi pour rattraper l’échec entrepreneurial et donner l’opportunité aux entrepreneurs de rebondir.
On peut citer les thèmes suivants (liste non exhaustive)
Calendrier
20 décembre 2021 (date limite) : envoi des propositions de communication sous la forme d’un résumé d’environ 500 mots accompagné de trois à cinq mots clés et de(s) code(s) JEL.
10 janvier 2022 : décision d’acceptation ou de refus
31 mars 2022 : envoi de la version finale
20 avril 2022 : fin des inscriptions
Inscription
Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 20 avril 2022. Les frais d’inscription comprennent la mallette des conférenciers, les pause-café ainsi que les déjeuners. Ils s’appliquent à l’ensemble des participants qu’ils présentent ou non un article.
Montant des frais d’inscription :
Avant le 1er avril 2022 : 250 dollars canadiens (environ 160 euros)
Entre le 2 avril et le 20 avril 2022 : 320 dollars canadiens (environ 205 euros)
L’inscription en ligne (paiement en ligne, bon de commande) sera prochainement disponible sur le site du colloque.
Instructions aux auteurs
Les textes ne dépasseront pas 15 pages (8 000 mots), hors annexes et liste de références, en format A4 (210 mm x 297 mm), interligne simple et marges de 2,5cm partout. Les pages composant le texte seront numérotées en bas au centre à partir du numéro 1. Le corps de texte utilisera une police Times New Roman de taille 12, alors que les tableaux, les graphiques et la liste de références seront rédigés en taille de 10. La première page présentera le titre, les noms des auteurs et leurs coordonnées, le résumé et les mots-clés ; ces éléments à l’exception de ceux qui concernent les auteurs seront repris à la deuxième page. Les textes seront soumis en version Word (.docx où .doc).
Les meilleurs articles présentés se verront proposer une publication dans le numéro spécial de la Revue Canadienne des Sciences de l’Administration (http://cjas-rcsa.ca/?lang=fr ) en français ou en anglais
Comité d’organisation
Maarouf Ramadan (université de Sherbrooke), Xavier Brédart (humanOrg, université de Mons) et Éric Severin (université Lille). Pour toute information complémentaire, veuillez-vous adresser à :
maarouf.ramadan@usherbrooke.ca ; xavier.bredart@umons.ac.be ; eric.severin@univ-lille.fr
Chers Académiciennes et Académiciens de l’Entrepreneuriat
Notre Congrès vient de se terminer, et ce fut un beau moment malgré le fait qu’il s’est déroulé en distanciel, ce qui autorise moins de convivialité.
On a remarqué une belle présence en ligne (270 collègues issus de 17 pays), des innovations remarquées comme l’Atelier « Innovations pédagogiques » et la journée consacrée à nos doctorants. Des invités de prestige, inspirant et parfois surprenants, une session « Meet the editors » instructive, sans oublier l’ensemble des papiers présentés ont contribué à une belle cuvée 2021 qui s’est terminée par la remise de Prix bien mérités. Félicitations aux lauréats ! Retrouvez prochainement toutes ces informations sur notre site www.entrepreneuriat.com.
Un grand merci aux organisateurs Didier Chabaud et Adnane Maalaoui, ainsi que toute leur équipe.
Et une date à retenir : le prochain Congrès 2023 se déroulera à Strasbourg, sous la présidence de notre collègue Anaïs Hamelin.
L’année 2021 commence à se terminer, aussi j’ai le plaisir de vous inviter à nous retrouver tous, en présentiel, pour notre prochaine AG, le 29 novembre, à la Sorbonne. L’AG sera également l’occasion d’organiser un workshop autour des travaux de nos groupes thématiques. Réservez votre journée, plus d’informations précises seront communiquées très bientôt.
A bientôt pour un grand moment de convivialité !
Catherine Léger-Jarniou,
Présidente
Webinaire du Groupe Thématique Genre et Entrepreneuriat de l’AEI
L’écoféminisme, quelle promesse pour les études de genre en entrepreneuriat ?
Vendredi 22 octobre, 14h00 – 15h00 France
L’écoféminisme est considéré comme suspect par la théorie féministe parce qu’il est accusé de vouloir réintroduire une identité entre les femmes et la nature. Au contraire, l’écoféminisme rappelle combien la domination patriarcale, fondement du capitalisme, vise l’exploitation tout aussi bien de la nature que des femmes. Il est intéressant d’observer que l’écoféminisme est absent des débats sur le genre en entrepreneuriat, même si certains travaux examinent les pratiques RSE des entrepreneures ou leur rapport à la durabilité. Or, des personnalités comme Vandana Shiva ou Françoise d’Eaubonne ont été pleinement engagées dans une aventure entrepreneuriale politique en explorant les promesses de l’écoféminisme. Dans ce webinaire, Renaud Redien-Collot dressera d’abord un état des lieux critique des recherches sur le genre et l’entrepreneuriat afin de mieux positionner l’écoféminisme dans le champ. Il montrera ensuite que le concept d’écoféminisme permettrait de mieux comprendre l’articulation entre émancipation, changement, révolution et mutation à travers l’entrepreneuriat.
Renaud Redien-Collot est directeur de Laboratoire de Recherche à l’ISC Paris. Après une carrière internationale dans le domaine de l’investissement (Rothschild, New York) puis au sein de l’ONG Eleanor Roosevelt Foundation, il a soutenu sa thèse de doctorat à Columbia University (New York). En tant qu’enseignant-chercheur, il a occupé différents postes de responsabilité de 2004 à 2016 pour rejoindre en tant qu’analyste senior l’Institut Friedland (Paris), Think Tank de la CCIP. De 2010 à 2017, il a présidé le comité scientifique du fonds d’investissement Women Equity dédié aux PME entrepreneuriales de fortes croissance dirigées par des femmes. Depuis 2016, il est également expert auprès de la Commission Européenne dans les domaines de l’égalité et de l’inclusion. Renaud Redien-Collot a soutenu son Habilitation à diriger des recherches doctorales en sciences de gestion en 2017 au sein du laboratoire REGARDS (CNRS EA 6292) au sein de l’Université Reims-Champagne Ardenne (URCA).
Chers Académiciens et Académiciennes de l’Entrepreneuriat
L’heure de la rentrée à sonnée, après un été qui vous a permis de vous ressourcer et de faire une vraie pause, je l’espère !
Pour l’AEI, la rentrée s’annonce chargée et enthousiasmante ….
Le lancement du prix de l’Innovation Pédagogique a connu un vrai succès pour une première, avec 11 projets reçus. L’évaluation est en cours et le Prix sera décerné pendant le Congrès.
Le 12 ème Congrès, qui se tiendra en distanciel pour assurer la sécurité de toute la communauté, sera riche en belles rencontres, moments de discussion et plein d’autres choses …. Les 13, 14 et 15 octobre prochain. A découvrir. Sans oublier les ateliers qui précèderont le Congrès. Les inscriptions sont ouvertes et le programme sera dévoilé d’ici peu. A suivre sur le site www.aei2021.com
De nouvelles vidéos seront disponibles, des webinars se préparent et la Revue de l’Entrepreneuriat publie et prépare de beaux articles.
J’ai hâte de vous retrouver lors du Congrès notamment, à bientôt et bonne rentrée !
Catherine Léger-Jarniou
Présidente de l’AEI
3rd International Conference on Digital, Innovation, Entrepreneurship & Financing will be organized in Hybrid Mode, 20-22 Dec. 2021 Lyon.
The DIF-2021, organized by the INSEEC Business School (FR), John Molson School of Business, (Concordia University, CA), University of Jilin (CN) in collaboration with AIMS and AEI, will be an excellent networking opportunity for academics, doctoral students and practitioners to present new research results, and discuss current and challenging issues in their disciplines.
Keynote Speaker: Prof. David B. Audretsch, Indiana University
Interested contributors should submit preferably full papers in PDF files (in English or French), but extended abstracts (1,000 to 1,500 words) may also be considered if they show considerable promise, no later than October 10, 2021 through the conference website.
Please visit our website for detailed information: https://dif2021.sciencesconf.org/
Associated journals for special issues:
– International Journal of Information Management (SSCI & Scopus, Fnege cat. 2)
– Journal of Business Research (SSCI & Scopus, Fnege cat. 2)
– Management international / International Management / Gestiòn Internacional (Fnege cat. 2)
– Critical perspectives on Accounting (SSCI & Scopus, Fnege cat. 2)
– Canadian Journal of Administrative Sciences (SSCI & Scopus, Fnege cat. 3)
– Gestion 2000 (Scopus, Fnege cat. 4)
– International Journal of Entrepreneurship and Small Business (Scopus, Fnege cat. 4)
– Scientific Papers of the University of Pardubice – Series D (Scopus)
– French Journal For Media Research (ISSN : 2264-4733)
Découvrez le regard des deux lauréates du prix de la thèse AEI 2021.
Qu’est-ce que pour elle une thèse en entrepreneuriat?
Chers Académiciennes et Académiciens de l’entrepreneuriat
L’année universitaire se termine … et fort heureusement !
Cette année a été encore longue et perturbée avec la Covid-19 et vous avez été bien débordés.es.
l’AEI a continué ses activités et le Bureau a bien travaillé avec des réunions à distance. La Revue de l’entrepreneuriat a publié ses premiers numéros sous la direction de la nouvelle équipe de rédaction, et d’autres activités et décisions ont été prises. On peut citer le travail des groupes thématiques, la création et diffusion de vidéos, l’organisation de webinars, la publication de notre premier travail collectif de recherche sur l’entrepreneuriat post-Covid dans RFG ainsi qu’une vidéo pour le présenter, l’amélioration de notre site, notre nouvelle tarification, etc.
Sans oublier l’organisation de notre futur Congrès en octobre 2021, qui malheureusement se tiendra en distanciel vue la situation sanitaire. Mais il tiendra ses promesses et ce sera un moment fort de partage pour notre communauté.
Avant cela, je vous souhaite de bienfaisantes vacances épanouissantes et heureuses et espère vous retrouver dynamiques et toujours prêt.es s à œuvrer pour la cause entrepreneuriale.
Bel été à tous.tes !
Catherine Léger-Jarniou
Au sommaire du premier numéro 2021/2, premier numéro qui paraît sous la direction de Bérangère Deschamps et Céline Barrédy.
Numéro en français: https://www.cairn.info/revue-de-l-entrepreneuriat.htm
Numéro en anglais: https://www.cairn-int.info/journal-revue-de-l-entrepreneuriat-2021-2.htm
Description du poste
Avec 23 500 étudiants et plus de 100 000 anciens élèves, le groupe INSEEC U. confirme, année après année, sa place parmi les tout premiers groupes d’enseignement supérieur français. Doté d’un laboratoire de recherche fédérant l’ensemble des activités de recherche du groupe, INSEEC U. poursuit sa politique de développement et recrute, pour l’INSEEC Grande Ecole, sur le campus de Paris un doctorant en Entreprenariat.
Le dossier scientifique doit comprendre :
– Le projet et l’avancement de thèse (de 5 à 10 pages)
– Un curriculum vitæ détaillé (parcours universitaire et expériences de recherche)
– Les relevés de notes/ classements obtenus au cours du M1 et M2
– Une lettre de motivation
– Les résumés des travaux réalisés en master (sauf clause de confidentialité)
Merci d’adresser vos candidatures (CV actualisé, lettre de motivation et programme de publication à horizon trois ans) à Yasmina ABDELJEBAR (administration Centre de Recherche) : yabdeljebar@inseec.com.
L’Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation lance le Prix de l’Innovation Pédagogique en Entrepreneuriat.
Une dotation de 1 000€ est adossée au prix.
Date limite de participation 16 août 2021
Sustaining trust to cross the Valley of Death: A retrospective study of business angels ’ investment and reinvestment decisions
Vincent Lefebvre , Gilles Certhoux , Miruna Radu-Lefebvre
Technovation,
L’article de Vincent Lefebvre, Gilles Certhoux et Miranda Radu-Lefebvre publié dans Technovation porte sur le rôle des Business Angels (BA) dans cette phase particulière dite de « la Vallée de la mort » propre aux premières années de vie de la start-up, lorsque celle-ci manque de ressources financières (funding gap).
Après avoir rappelé le rôle essentiel joué par les BA dans le financement précoce des start-ups, l’article propose de déployer le concept de confiance non seulement au moment t de l’investissement, mais plus globalement autour de la période qui entoure cet investissement. La confiance, sur laquelle reposerait l’essentiel de la décision d’investissement des BA, est fournie par l’entrepreneur lui- même, son réseau social, et ses capacités communicationnelles. En revanche, les potentiels de croissance du secteur dans lequel évolue la start-up n’interviendrait que dans un second temps et concernerait davantage les investissements par venture capital (VC).
Basée sur une analyse qualitative de deux cas de start-ups dans le domaine des technologies de l’information, l’article parvient à montrer comment et pourquoi la confiance accordée ou non par les BA affectent leur décision d’investissement (investir, réinvestir, ou se retirer). L’approche processuelle adoptée décortique les mécanismes de la confiance du BA, leurs évolutions, leurs transformations au cours de la relation qu’il entretient avec la start-up, notamment entre la phase de recherche et la phase de commercialisation.
L’étude est rétrospective et longitudinale, l’expérience d’un des auteurs en tant qu’ancien BA couplée à l’exploitation massive des documents de travail utilisés par les BA, permettent de reconstituer finement la manière dont la confiance se construit et évolue. Les notions d’honnêteté, d’ouverture d’esprit, et de qualité de jugement viennent compléter d’autres notions déjà mis en avant dans littérature sur la confiance comme les compétences techniques, managériales mais aussi communicationnelles de l’entrepreneur. Enfin, outre la relation dyadique entre le BA et la start-up, l’article souligne l’importance des réseaux de BA et l’effet « boule de neige » de la confiance en leur sein. Ainsi, la confiance d’un BA envers une start-up aura un effet positif sur la décision de réinvestir, mais aussi sur la décision d’investir d’un autre BA ou d’un VC. A l’inverse, si la confiance disparait, l’impact sera négatif sur les décisions d’investissement des autres BA.
Enfin, notons que les auteurs proposent un modèle aux entrepreneurs pour construire et maintenir la confiance avec les BA, condition indispensable pour traverser la Vallée de la mort. Ce modèle ne demande qu’à être testé auprès de populations d’entreprises plus larges et plus diversifiées en termes d’origine géographique ou de secteur d’activité.
Ecoutez l’échange entre Valérie François et Vincent Lefebvre
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0166497218306199
L’Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation lance le Prix de l’Innovation Pédagogique en Entrepreneuriat.
Une dotation de 1 000€ est adossée au prix.
Date limite de participation 16 août 2021
Editeurs: Jérémie Renouf, Fernanda Arreola, David Halabisky, Simon Darcy, Jock
Collins
Handicap et entrepreneuriat : nouvelles perspectives d’emploi
Call for papers Entrepreneurship and Disability for E&I
L’intégration des personnes en situation de handicap ou en perte d’autonomie est promue en France depuis la première guerre mondiale, et notamment depuis les grandes lois sur le handicap de 1975 et 2005 . Auxquelles nous pouvons ajouter celle (20) (21) de 2015(22) relative à l’adaptation de la société à la perte d’autonomie, et celle de 2018 portant sur la liberté de choisir son avenir professionnel. Pourtant les personnes en situation de handicap continuent de souffrir d’une double marginalité dans le monde du travail : face à l’emploi et dans l’emploi(23). Leur taux de chômage est deux fois plus élevé que celui de la population active en général(24). Et pour celles qui travaillent, elles le sont plus souvent à temps partiel, ont des postes moins qualifiés et moins bien payés. Les entreprises de plus de 20 salariés ont pourtant l’obligation d’employer au moins 6% de personnes handicapées. Mais elles sont loin d’atteindre ce chiffre puisque le taux d’emploi direct est de seulement 3,5%, chiffre stable depuis plusieurs années (Insee, (20)2025).
L’entrepreneuriat est-il à la hauteur des enjeux d’inclusion des personnes en situation de handicap dans notre société ?
Face à ce constat d’échec des politiques publiques, plusieurs comportements émergent. Tout d’abord, de plus en plus de personnes en situation de handicap se détournent du travail salarié pour devenir entrepreneurs, qu’il s’agisse d’un entrepreneuriat d’opportunité ou de nécessité. Ainsi, dans le monde, nous observons ces dernières années, un intérêt croissant pour l’entrepreneuriat en tant que solution d’insertion des personnes en situation de handicap pour échapper au chômage, à la dépendance, à la pauvreté . Au sein de (26) l’Union Européenne, le risque de pauvreté est nettement plus élevé pour les personnes handicapées que pour celles qui ne le sont pas puisque 21,1% des personnes handicapées sont confrontées à ce risque, contre 14,9% des personnes non handicapées(27). La principale raison de cette disparité réside dans le faible taux d’emploi des personnes handicapées, qui constitue une cause et/ou une conséquence de leur exclusion sociale (28).
Les personnes en situation de handicap peuvent être perçues comme des entrepreneurs atypiques.
Déjà stigmatisées au quotidien lorsqu’elles sont salariées, elles sont contraintes de prouver leur efficacité et leur légitimité au poste de dirigeant (29). A cela s’ajoute les difficultés inhérentes au lancement d’un projet qui prennent des proportions encore plus grandes lorsque l’on est en situation de handicap en raison d’obstacles plus élevés ou ou uniquement en raison de leur handicap (accès aux financement, difficultés administratives, contraintes de santé, déplacements limités, problèmes de communication…)(30). Alors que de nombreuses recherches se focalisent sur les barrières liées au handicap, encore peu étudient leur potentiel créatif et leur impact social pour les personnes, les organisations et la communauté (31).
La recherche constate aussi le besoin de mettre en place un accompagnement adapté au profil du bénéficiaire , par exemple avec des réseaux de pairs . D’autant (32) (33) que la personne en situation de handicap est souvent dans une situation antinomique. D’un côté le handicap renvoie au monde de la contrainte. De l’autre côté l’entrepreneuriat renvoie au mythe du super héros. Ce paradoxe peut les conduire à faire taire leurs propres souffrances face au regard que les autres portent sur eux et les obliger à faire le va-et-vient entre leur héritage et leur destin(34). La posture hybride entre salariat et entrepreneuriat peut apparaître comme une solution intermédiaire intéressante associant la sécurité d’une part, et la liberté d’autre part(35).
Par ailleurs, de plus en plus d’entrepreneurs conscients de la nécessité de changer les modèles d’entreprises et de management, s’engagent dans des pratiques d’inclusion dans l’emploi. Ce concept d’inclusion, présenté comme un enjeu sociétal, dépasse le traitement du handicap sous l’angle médico-social et le place dans le champ de l’entreprise et du management (36). Dans cette optique, l’emploi n’est plus conçu comme un service rendu aux personnes handicapées – qui se concrétise par des établissements de soutien et d’aide par le travail (ESAT) par exemple – mais comme un domaine de l’existence où elles ont droit à l’égalité avec les personnes non handicapées, qui apporte progression et épanouissement professionnel (37). Cela suppose d’interroger la posture de l’entrepreneur, ce qu’il vise et ce qu’il recherche à travers son action entrepreneuriale dans sa pratique (38). Cela conduit aussi à étudier l’impact de ces initiatives dans les territoires et explorer les évolutions possibles des structures d’accueil existantes (39).
Finalement, cela renvoie au besoin de comprendre la nature de ces entreprises, leur caractère innovant et les pratiques managériales mobilisés au sein de ces entreprises.
(20) https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000000333976/
(21) https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000809647
(22) https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000030972663
(23) Revillard A. (2019), Handicap et travail, Presses de Sciences Po, 120 pages
(24) https://www.insee.fr/fr/statistiques/4501621?sommaire=4504425&q=handicap+ch%C3%B4mage#consulter
(25) Insee Références, « Emploi, chômage, revenus du travail », TEF, 2020
(26) Maritz A., Laferriere R. (2016), « Entrepreneurship and self-employment for people with disabilities », Australian Journal of Career Development, 25(2), 45-54 ; Castillo Y.A., Fischer J.M. (2019), « Self-employment as a career choice for people with disabilities: personal factors that predict entrepreneurial intention », Journal of Rehabilitation, 85(1), 35:43 ; Caldwell K., Parker Harris S., Renko M. (2020), « Inclusive management for social entrepreneurs with intellectual disabilities: ‘‘how they act’’ », Journal of Applied Research in Intellectual Disabilities, (33) 204-218
(27) Halabisky D., Potter J. (2014), « Policy brief on entrepreneurship for people with disabilities: entrepreneurial activities in Europe », LEED of the OECD, European report, 3:5
(28) Hauben H., Coucheir M., Spooren J. McAnaney D., Delfosse C. (2012), « Assessing the impact of European governments’ austerity plans on the rights of people with disabilities », dans European Foundation Centre (éd.), European report, 19:24 ; Halabisky D., Potter J. (2014), « Policy brief on entrepreneurship for people with disabilities: entrepreneurial activities in Europe », LEED of the OECD, European report, 3:5
(29) Gardien E. (2006), « Travailleur en situation de handicap : de qui parle-t-on ? Pour une analyse des situations partagées », Reliance, 19, 50:59
(30) Raffin M. (2017), « L’entrepreneuriabilité des personnes en situation de handicap », in La santé du dirigeant. De la souffrance patronale à l’entrepreneuriat salutaire, (dir. Torrès O.), 181:197 ; Raffin M. (2018), L’impact sur la santé de la transition entrepreneuriale des dirigeants de PME en situation de handicap, Thèse pour le doctorat en sciences de gestion, Université de Montpellier, 361 pages
(31) Darcy S., Maxwell H., Grabowski S., Onyx J. (2019), « Artistic impact: From casual and serious leisure to professional career development in disability art », Leisure Sciences
(32) Chabaud D., Messeghem K., Sammut S. (2010), « Vers de nouvelles formes d’accompagnement ? », Revue de l’entrepreneuriat, 2(9), 1:5 ; Darcy, S., Collins, J., & Stronach, M. (2020). « Australia’s Disability Entrepreneurial Ecosystem: Experiences of People with Disability with microenterprises, self-employment and entrepreneurship », University of Technology Sydney, Sydney.
(33) Roche D. (2014), « Les gens différents développent d’extraordinaires compétences », Entreprendre & Innover, 20(1), 78:86
(34) Alter N. (2014), « Un entrepreneur est nécessairement dans la position de l’étranger », Entreprendre & Innover, 20(1), 66:70
(35) Renouf J. (2019), Accompagner la transition professionnelle du salariat à l’entrepreneuriat, Thèse pour le doctorat en sciences de gestion, Université de Reims Champagne-Ardenne, 318 pages
(36) Tisserant G. (2012), Le handicap en entreprise : contrainte ou opportunité ?, Pearson, collection Village mondial, 234 pages
(37) Revillard A. (2019), Handicap et travail, Presses de Sciences Po, 120 pages
(38) Csanyi-Virag V. (2019), « Entrepreneuriat inclusif et handicap : une exploration critique de la littérature internationale », Question(s) de management, 2(24), 129:149
(39) Combes M. (2020), « ESAT de DEMAIN. Vers des organisations capacitantes », Rapport de recherche 2017-2020, Chaire ESS de l’URCA, laboratoire REGARDS, 64 pages
Les communications pourront notamment porter sur les thèmes suivants :
– L’entrepreneuriat est-il une solution d’inclusion des personnes en situation de handicap dans la société ?
– Face à la baisse du taux de natalité l’entrepreneuriat facilitera-t-il l’accès à une main d’oeuvre qualifiée de travailleurs en situation de handicap ?
Les soumissions sont acceptées en anglais et en français.
Les dates principales à retenir sont :
Ligne éditoriale
La revue Entreprendre et Innover est une revue de vulgarisation de haut niveau dans le domaine de l’entrepreneuriat et de l’innovation édité par DeBoeck Université. Son ambition est de mettre à la portée d’un lectorat de cadres, entrepreneurs, professionnels des réseaux de création d’entreprises et dirigeants d’entreprises, des articles originaux, solides sur le plan scientifique ou innovants sur le plan des idées exprimées. La revue est ouverte à TOUTES les disciplines et à TOUS les points de vue qui s’intéressent à l’entrepreneuriat et à l’innovation.
Dans la mesure où cette revue s’adresse en priorité à des praticiens, nous restons attentifs à ce que les contributions aient une préoccupation d’applications pratiques, d’implications entrepreneuriales et/ou de recommandations en matière politique.
Dans cet esprit, les contributions devront :
– avoir une section faisant explicitement référence à ces préoccupations : le lecteur doit toujours pouvoir se dire en fin de lecture : et alors ? en quoi cet article m’aide à agir ou à mieux réfléchir pour mon action future ?
– adopter un langage plus concret et opérationnel qu’il n’est d’usage dans les revues académiques : la théorie ne doit pas être absente mais vulgarisée, c’est-à-dire traduite en termes simples. Les concepts abstraits doivent être explicités et/ou illustrés par des exemples pratiques.
– ne pas accumuler les références scientifiques : le but est de choisir quelques auteurs de référence utiles pour comprendre le propos, non de montrer l’exhaustivité de la littérature académique sur le sujet. Les références scientifiques doivent être exclusivement citées grâce aux notes de bas de page.
Le détail des consignes aux auteurs est disponible sur le site de la revue dans la rubrique « Comment contribuer ». Il est impératif de les respecter lorsque vous envoyez votre soumission.
Merci d’envoyer votre soumission sur la plateforme de soumission de la revue :
Numéro thématique # 53
L’Entrepreneuriat au service de la Durabilité :
Les nouveaux modèles d’affaires comme leviers d’action pour atteindre ses objectifs sociaux et environnementaux
Éditeurs : Robert Sheldon, Florian Lüdeke-Freund, Sophie Reboud, Xavier Lesage
Appel à Contributions EI #53_Entrepreneuriat pour la Durabilité & Modèles d’Affaires
Call for papers EI #53_Sustainability Entrepreneurship & Business Models
L’objectif de ce numéro spécial est de faire avancer la réflexion sur une forme d’entrepreneuriat de plus en plus courante, dans laquelle de nouvelles entreprises et activités commerciales sont expressément créées afin d’atteindre un objectif environnemental ou social, ou plus largement un objectif de durabilité (Gast et al., 2017 ; Schaltegger & Wagner, 2011 ; Shepherd & Patzelt, 2010). Cette forme d’entrepreneuriat est apparue au cours des deux dernières décennies d’exploration des liens entre entrepreneuriat et durabilité, avec par exemple les concepts d’écopreneuriat, d’entrepreneuriat social, d’entrepreneuriat durable (Dean & McMullen, 2007) et les organisations hybrides (Haigh et al., 2015 ; Santos et al., 2015). Notre objectif est ici de l’identifier en tant que phénomène afin de mieux l’étudier. Nous suggérons la définition suivante comme point de départ de la réflexion :
L’entrepreneuriat pour la durabilité (sustainability entrepreneurship) vise à conserver, restaurer et / ou distribuer de manière plus juste une ressource naturelle ou sociale via la commercialisation de nouveaux produits ou services et par extension via la création d’organisations génératrices de revenus.
Bien qu’il soit facilement identifiable, l’entrepreneuriat pour la durabilité en tant que tel manque de conceptualisation et, par extension, d’opérationnalisation, avec en particulier le détail des modèles d’affaires développés avec cet objectif. Cette absence de clarté rend le transfert des meilleures pratiques difficile pour les entrepreneurs actuels ou potentiels et les managers qui veulent entreprendre dans ce domaine.
En effet, l’innovation de modèles d’affaires (Business Model Innovation) est sans doute au coeur de ce que font les entrepreneurs pour la durabilité et se trouve donc au coeur de cet appel à contributions. Bien que ces entrepreneurs puissent s’efforcer d’atteindre la durabilité dans
l’ensemble de leur Business Model, leur talent réside dans le fait qu’ils sont capables de le concevoir de manière à atteindre précisément l’objectif environnemental ou social qu’ils s’étaient fixé (Lüdeke-Freund & Dembek, 2017 ; Schaltegger et al., 2016 ; Schaltegger et al., 2016). La manière dont ils sélectionnent, sécurisent et développent des ressources et des compétences capables de nourrir le caractère durable de leur modèle d’affaires – nouveau ou renouvelé – est particulièrement intéressante à cet égard (Ballereau & Reboud, 2020). La quête de durabilité peut donc jouer le rôle d’antécédent d’un processus d’innovation de Business Model (Boons & Lüdeke-Freund, 2013 ; Foss & Saebi, 2017, 2018), ce qui peut avoir un impact fort et différenciant sur la manière dont entreprises, les petites en particulier, doivent adapter leurs ressources et compétences (Reboud et al., 2020).
Les exemples d’entrepreneuriat pour la durabilité abondent : Earthwatch vise à faire progresser la recherche dans le domaine des sciences de la vie en vendant des forfaits vacances aux personnes qui souhaitent faire du bénévolat pour des missions de recherche ; la société de bière, Trappist Westvletern, est dirigée par, et soutient, un ordre de moines trappistes ; les peintures Algo et les chaussures Veja tirent parti de leurs chaînes d’approvisionnement pour atteindre leurs objectifs non pécuniaires… D’autres le font en vendant des produits et services qui, lorsqu’ils sont utilisés, atteignent l’objectif souhaité. Blueland, Tesla ou Blabla Car entrent dans cette catégorie. Dans tous les cas, l’objectif non pécuniaire est spécifique et constitue un pilier de la raison d’être de l’entreprise.
L’objectif de ce numéro spécial est, premièrement, de développer la notion d’entrepreneuriat pour la durabilité d’un point de vue à la fois théorique et empirique et, deuxièmement, d’en savoir plus sur la manière dont ces entrepreneurs conçoivent et exploitent les modèles d’affaires pour atteindre leurs objectifs environnementaux et sociaux.
Un objectif environnemental peut être atteint en créant une entreprise afin de s’approvisionner ou de produire de manière à contribuer positivement au système climatique mondial, ou d’aider à conserver ou à restaurer un écosystème ou une espèce spécifique (souvent appelé écopreneuriat). Un objectif social peut impliquer la création d’une entreprise afin de soutenir un groupe de parties prenantes spécifique, par exemple en s’approvisionnant auprès d’artisans spécialisés dont le métier est en train de disparaître, ou pour préserver quelque chose d’importance sociale et culturelle (cela serait généralement appelé entreprise sociale ou entrepreneuriat social).
Ces entreprises sont créées par des individus passionnés qui auraient pu choisir d’atteindre leur objectif par des moyens non commerciaux, comme par la création d’une fondation, d’une organisation à but non lucratif ou non gouvernementale (ONG). Beaucoup de ces personnes utilisent des modèles d’affaires nouveaux ou adaptés et des logiques d’affaires diverses et hybrides (Laasch, 2018, 2019) pour atteindre leurs objectifs de développement durable.
Les formes ou les configurations que prennent ces modèles d’affaires, leurs origines et leurs effets, positifs et négatifs, voulus ou non, constituent des domaines clés d’exploration. Parmi ces domaines, le processus d’innovation est particulièrement prometteur, c’est-à-dire la manière dont les entrepreneurs de la durabilité créent, fournissent et capturent de la valeur en innovant dans leurs chaînes d’approvisionnement, leurs processus de production, leurs produits et leurs services. Qu’y a-t-il de différent dans les modèles économiques lorsque les acteurs en question cherchent non seulement à appliquer leurs idées commercialement, mais à le faire d’une manière qui leur permette d’atteindre un objectif non lucratif ? Comment la dualité apparemment complexe de l’action entrepreneuriale dans ce contexte affecte-t-elle la forme et les composantes des modèles d’affaires (Lüdeke-Freund et al., 2018) ?
Ces questions et d’autres – voir ci-dessous pour une liste non exhaustive – peuvent être explorées par les contributeurs potentiels à ce numéro spécial.
Nous invitons les articles complets à respecter les consignes de soumission de la Revue Entreprendre & Innover. Les contributions qui traitent des domaines suivants sont les bienvenues :
Liste des sujets invités supplémentaires :
Les dates principales à retenir sont :
Références
Ballereau, V., & Reboud, S. (2020). Quand la durabilité change les priorités stratégiques des entrepreneurs et des dirigeants de PME. Entreprendre & Innover, 45(2), 33-41.
Boons, F., & Lüdeke-Freund, F. (2013). Business models for sustainable innovation: state-of-the-art and steps towards a research agenda. Journal of Cleaner production, 45, 9-19.
Dean, T. J., & McMullen, J. S. (2007). Toward a theory of sustainable entrepreneurship: Reducing environmental degradation through entrepreneurial action. Journal of business venturing, 22(1), 50-76.
Foss, N. J., & Saebi, T. (2017). Fifteen Years of Research on Business Model Innovation: How Far Have We Come, and Where Should We Go? Journal of Management, 43(1), 200-227.
Foss, N. J., & Saebi, T. (2018). Business models and business model innovation: Between wicked and paradigmatic problems. Long Range Planning, 51(1), 9-21.
Gast, J., Gundolf, K., & Cesinger, B. (2017). Doing business in a green way: a systematic review of the ecological sustainability entrepreneurship literature and future research directions. Journal of Cleaner Production, 147, 44-56.
Haigh, N., Walker, J., Bacq, S., & Kickul, J. (2015). Hybrid organizations: origins, strategies, impacts, and implications. California Management Review, 57(3), 5-12.
Laasch, O. (2018). Beyond the purely commercial business model: Organizational value logics and the heterogeneity of sustainability business models. Long Range Planning, 51(1), 158-183.
Laasch, O. (2019). An actor-network perspective on business models: How ‘Being Responsible’ led to incremental but pervasive change. Long Range Planning, 52(3), 406-426.
Lüdeke-Freund, F., & Dembek, K. (2017). Sustainable business model research and practice: Emerging field or passing fancy?. Journal of Cleaner Production, 168, 1668-1678.
Lüdeke-Freund, F., Carroux, S., Joyce, A., Massa, L., & Breuer, H. (2018). The sustainable business model pattern taxonomy—45 patterns to support sustainability-oriented business model innovation. Sustainable Production and Consumption, 15, 145-162.
Reboud, S. Lequin, S., & Tanguy, C. (2020). Digitalisation des PME de l’agroalimentaire: vers une évolution des modèles d’affaires et des processus d’innovation. Innovations, 119-51.
Santos, F., Pache, A. C., & Birkholz, C. (2015). Making hybrids work: Aligning business models and organizational design for social enterprises. California Management Review, 57(3), 36-58.
Schaltegger, S., & Wagner, M. (2011). Sustainable entrepreneurship and sustainability innovation: categories and interactions. Business strategy and the environment, 20(4), 222-237.
Schaltegger, S., Hansen, E. G., & Lüdeke-Freund, F. (2016). Business models for sustainability: Origins, present research, and future avenues. Organization & Environment, 29(1), 3-10.
Schaltegger, S., Lüdeke-Freund, F., & Hansen, E. G. (2016). Business models for sustainability: A co-evolutionary analysis of sustainable entrepreneurship, innovation, and transformation. Organization & Environment, 29(3), 264-289.
Shepherd, D. A., & Patzelt, H. (2011). The new field of sustainable entrepreneurship: Studying entrepreneurial action linking “what is to be sustained” with “what is to be developed”. Entrepreneurship theory and practice, 35(1), 137-163.
Ligne éditoriale
La revue Entreprendre et Innover est une revue de vulgarisation de haut niveau dans le domaine de l’entrepreneuriat et de l’innovation éditée par DeBoeck Université. Son ambition est de mettre à la portée d’un lectorat de cadres, entrepreneurs, professionnels des réseaux de création d’entreprises et dirigeants d’entreprises, des articles originaux, solides sur le plan scientifique
ou innovants sur le plan des idées exprimées. La revue est ouverte à TOUTES les disciplines et à TOUS les points de vue qui s’intéressent à l’entrepreneuriat et à l’innovation.
Dans la mesure où cette revue s’adresse en priorité à des praticiens, nous restons attentifs à ce que les contributions aient une préoccupation d’applications pratiques, d’implications entrepreneuriales et/ou de recommandations en matière politique. Dans cet esprit, les contributions devront :
– avoir une section faisant explicitement référence à ces préoccupations : le lecteur doit toujours pouvoir se dire en fin de lecture : et alors ? en quoi cet article m’aide à agir ou à mieux réfléchir pour mon action future ?
– adopter un langage plus concret et opérationnel qu’il n’est d’usage dans les revues académiques : la théorie ne doit pas être absente mais vulgarisée, c’est-à-dire traduite en termes simples. Les concepts abstraits doivent être explicités et/ou illustrés par des exemples pratiques.
– ne pas accumuler les références scientifiques : le but est de choisir quelques auteurs de référence utiles pour comprendre le propos, non de montrer l’exhaustivité de la littérature académique sur le sujet. Les références scientifiques doivent être exclusivement citées grâce aux notes de bas de page.
Le détail des consignes aux auteurs est disponible sur le site de la revue dans la rubrique « Comment contribuer ». Il est impératif de les respecter lorsque vous envoyez votre soumission.
Merci d’envoyer votre soumission sur la plateforme de soumission de la revue :
FACULTY OF AGRICULTURAL AND ENVIRONMENTAL SCIENCES
Call for Applications
(French below)
Specialists and Researchers (PhD and Master)
Organisation : Université Quisqueya (UniQ)
Department : Faculty of Agricultural and Environmental Sciences (FSAE)
Number of job positions : 2 (1 PostDoc with PhD and 1 research specialist with a MSc)
FACULTY OF AGRICULTURAL AND ENVIRONMENTAL SCIENCES
Call for Applications
Specialists and Researchers (PhD and Master)
Organisation : Université Quisqueya (UniQ)
Department : Faculty of Agricultural and Environmental Sciences (FSAE)
Number of job positions : 2 (1 PostDoc with PhD and 1 research specialist with a MSc)
Location: Campus of Quisqueya University, 128 avenue Jean-Paul 2, Haut de Turgeau, Port-au-Prince (Haiti), with frequent trips to the field
Source of funding: Various projects
Presentation of the University
Quisqueya University (UniQ) is a non-profit private higher education institution recognized as being of public utility. It was founded in 1988 and started its activities in October 1990. It is composed of six faculties and totals 16 bachelor’s programs, 5 short cycle programs, 5 master’s programs and a doctoral school (PhD). Motivated by one of the aspects of its mission, scientific research, UniQ, through its Faculty of Agricultural and Environmental Sciences (FSAE), in association with the Chibas Foundation, has been carrying out for several years a new agricultural research dynamic in Haiti. This research dynamic is increasingly recognized by various national and international organizations and entities, including the Haitian State, in particular. As a result, several research projects to which the FSAE has applied have been granted to it for execution.
Among these research projects, there are some that are financed by the Inter-American Development Bank (IDB) via the Ministry of Agriculture, Natural Resources and Rural Development (MARNDR), carried out in partnership with CIRAD (France) , CIAT (Colombia), CIP (USA), Cornell University (USA), Laval University (Canada), etc. Within the framework of these projects, one of the objectives is to complete the staff of researchers (senior and junior).
The aim of this call for applications is to recruit 2 researchers and specialists in the Entrepreneurship field (regardless of the country) to complement, but above all strengthen the current research team.
For further information: decanat.fsae@uniq.edu
Entrepreneurship (post doctoral and research specialist positions open)
Nota bene :
(1) The Post doc is likely to bé transformed into a permanent position at the faculty (associate researcher and/or full time professor)
(2) The Master specialist can start his PhD while working at the faculty, under joint supervision with our academic partners.
Time: Full-time
Responsibilities: Day to day management of the Entrepreneurship Chair and its academic but scientific activities
● Co-Lead UniQ Entrepreneurship Chair
● Develop innovative ag Business Models
● Provide scientific leadership and creativity in designing and testing new business models in different agribusinesses
● Develop courses, trainings and innovative tools to coach entrepreneurs and business creators, both students and farmers
● Collect data and develop database in support of research and best practices
● Develop a close collaboration with our public and private sector partners
● Write scientific publications, reports, and presentations as required
● Organize and supervise the work of research support staff
● Develop new fundable research projects to keep the Chair financially sustainable.
Qualifications: PhD or Master degree, with training in entrepreneurship and agribusiness
● PhD or Master degree in entrepreneurship, management, agribusiness, food production
● Demonstrated experience in agricultural research, in particular with a commitment to conducting research to benefit smallholder farmers and agro entrepreneurs
● Experience in a coaching and mentoring entrepreneurs
● Experience in designing and running survey and field-based research program
● Experience with different types of agricultural innovative business
● Modelization, statistical and econometric skills; knowledge of computer applications and software for data collection, management and analysis
● Demonstrated ability to work collaboratively in diverse partnerships with a wide range of stakeholders, and interest in working on an interdisciplinary research team
● Good track record in project reporting, proposal development, and scientific publication;
● Willingness to travel extensively in Haiti
● Fluency in French with excellent written/oral communication and presentation skills; working knowledge of Haitian Creole or English is highly desirable.
Quisqueya University (UniQ) is a private non-for-profit Haitian higher education institution located in Port-au-Prince, which was founded in 1988, and is regarded as Haiti’s leading private university. UniQ trains new Haitian professionals at the B.Sc. and M.Sc. levels, leaders in the areas of Agriculture and Environment, Management and Economics, Engineering and Architecture, Law and Political Science, Education, and Health Sciences.
This position will be part of a multidisciplinary team that is involved in the development, testing and dissemination of tools, technologies and methods that will allow Haiti’s agriculture and agro-industrials sectors to grow in the coming years.
UniQ has ongoing projects with CIRAD (France), INTA (Costa Rica), Cornell University (USA), Colorado State University (USA), and Laval University (Canada). We are also a center of innovation of the Innovation Lab for Crop Improvement (USAID-ILCI).
For further information: decanat.fsae@uniq.edu
FACULTÉ DES SCIENCES DE l’AGRICULTURE ET DE ENVIRONNEMENT
Appel à candidature
Spécialistes et Chercheurs (Doctorat et Master)
Organisation : Université Quisqueya (UniQ)
Faculté : Faculté des Sciences de l’Agriculture et de l’Environnement (FSAE)
Nombre de postes à pourvoir : 2 (1 Post Doctorat avec un PhD and 1 spécialiste chercheur avec un MSc)
Nota bene :
(1) Les Post doctorats peuvent devenir des postes permanents au sein de la faculté (enseignants-chercheurs)
(2) Les postes ouverts à des candidats de niveau Master peuvent faire l’objet de la réalisation simultanée d’un doctorat
Financement: plusieurs bailleurs à travers différents projets
Présentation de l’Université
L’Université Quisqueya (UniQ) est un établissement d’enseignement supérieur privé à but non lucratif et reconnu d’utilité publique. Fondée en 1988, elle a commencé ses activités en octobre 1990. Elle est composée de six facultés et totalise 16 programmes de licence, 5 programmes de cycle court, 5 programmes de master et une école doctorale (PhD). Motivée par l’un des aspects de sa mission, la recherche scientifique, l’UniQ, à travers sa Faculté des Sciences de l’Agriculture et de l’Environnement (FSAE), en association avec le Chibas, développe depuis quelques années une nouvelle dynamique de recherche agronomique en Haïti. Cette dynamique est de plus en plus reconnue par différentes entités nationales et internationales, dont l’Etat Haïtien, en particulier. De ce fait, plusieurs projets de recherche auxquels la FSAE a candidaté lui ont été octroyés pour exécution.
Source de financement : Différents projets: InnovAgri-WKKF, MARNDR-PITAG, MARNDR-PMDN
Pour plus d’information: decanat.fsae@uniq.edu
Entrepreneuriat (offre d’emploi spécialiste recherche post doctorat)
Type de contrat : Temps plein
Responsabilités : co-responsable de la chaire entrepreneuriat et de ses activités académiques et scientifiques
● Etre co-responsable la chaire entrepreneuriat de l’UniQ
● Pouvoir développer des plans d’affaires
● Fournir une direction scientifique, une conception créative et tester de nouveaux modèles économiques
● Développer des cours formation, et outils innovants pour encadrer les jeunes agro-entrepreneurs (cible : étudiants de l’option entrepreneuriat et jeunes entrepreneurs)
● Collecter des données et développement d’une base de données en appui à la recherche sur les meilleures pratiques
● Développer une étroite collaboration avec nos partenaires publics et privés
● Produire des publications scientifiques, rapports, et présentations lorsque nécessaire
● Organiser et superviser le travail de l’équipe de soutien de la recherche
● Développer de nouveaux projets de recherche à financer pour rendre cette chaire pérenne.
Diplômes : PhD or Master, avec une formation en agro-entrepreneuriat ou entreprenariat
● PhD or Master en entrepreneuriat, gestion, agro-économie
● Expérience démontrée en recherche en entrepreneuriat et/ou agro-économie effectuer des recherches, au bénéfice des petits exploitants et agro entrepreneurs
● Expérience en encadrement et suivi des entrepreneurs
● Expérience en conception et enquêtes, ainsi à que des recherches sur le terrain
● Expérience avec différent s types d’innovations agroalimentaires
● Modélisation, aptitudes en statistiques et en économie; connaissance des applications informatiques et logiciels de collecte de données, gestion et analyse
● Capacités démontrées à travailler en collaboration avec divers partenariats avec un large éventail de bailleurs de fonds et intérêt à travailler avec une équipe de recherche pluridisciplinaire
● Antécédents en rapport de projets, proposition de développement et publication scientifique;
● Volonté de beaucoup voyager en Haiti
● Français courant avec d’excellentes aptitudes de communications et de présentations écrites et orales; connaissance opérationnelle en Créole et en Anglais serait un plus.
L’Université Quisqueya (UniQ) est un établissement d’enseignement supérieur haïtien privé à but non lucratif situé à Port-au-Prince, qui a été fondé en 1988 et est considéré comme la principale université privée d’Haïti. L’UniQ forme de nouveaux professionnels haïtiens en licence et master afin de former une nouvelle génération d’agent du changement dans les domaines de l’agriculture et de l’environnement, de la gestion et de l’économie, de l’ingénierie et de l’architecture, du droit et des sciences politiques, de l’éducation et des sciences de la santé.
Ce poste fait partie d’une équipe multidisciplinaire impliquée dans le développement, l’expérimentation et la diffusion d’outils, de technologies et de méthodes qui permettront aux secteurs agricole et agro-industriel d’Haïti de se développer dans les années à venir.
UniQ a des projets en cours avec le Cirad (France), l’INTA (Costa Rica), l’Université Cornell (États-Unis), la Colorado State University (États-Unis) et l’Université Laval (Canada). Nous sommes également un centre d’innovation de l’Innovation Lab for Crop Improvement (USAID-ILCI).
Pour plus d’information: decanat.fsae@uniq.edu
Notre prochain séminaire du Groupe thématique Entrepreneuriat culturel et créatif de l’AEI approche.
Pour rappel, il aura lieu en visioconférence le mardi 11 mai de 16h à 18h (heure française).
Philippe Henry animera un débat autour de l’ouvrage collectif co-dirigé par Isabelle Horvath et Gaelle Dechamp : « L’entrepreneuriat dans les secteurs de l’art et de la culture. Comment concilier ambition créatrice et logique économique ? ».
POur en savoir plus, vous pouvez découvrir l’ouvrage sur le site de l’éditeur EMS :https://www.editions-ems.fr/livres-2/collections/gestion-en-liberte/ouvrage/613-l-entrepreneuriat-dans-les-secteurs-de-l-art-et-de-la-culture.html
Cette discussion sera suivie d’un échange sur le projet de collaboration entre des agences culturelles et notre Groupe Thématique AEI Entrepreneuriat Créatif et Culturel, suite aux présentations et discussions de notre précédente rencontre.
Ci-dessous les liens pour y participer.
Au plaisir de vous revoir prochainement
Bien à vous
Sandrine Emin et Nathalie Schieb-Bienfait
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Participer à la réunion Zoom
https://univ-nantes-fr.zoom.us/j/99165935248?pwd=Z3FmM0Y5dXBLbkdHYjUwQmZWTmdZUT09
Sur le thème Du jamais su, l’Université de Sherbrooke en partenariat avec l’Université Bishops invitent la communauté universitaire et le grand public à prendre part au plus important rassemblement multidisciplinaire du savoir et de la recherche de la Francophonie.
À l’occasion de ce 88e Congrès annuel de l’Association francophone pour le savoir (ACFAS), l’Institut de recherche sur les PME (InRPME) organise un colloque sur les Écosystèmes entrepreneuriaux le mardi 4 mai et le mercredi 5 mai 2021.
Qu’est-ce qu’un écosystème entrepreneurial ? Quels sont les apports et les rôles des villes/municipalités et de leurs représentants dans les écosystèmes entrepreneuriaux ? Quels sont les apports et les rôles des arts et de la culture? Quels sont les apports et les rôles distincts des maisons d’enseignements régionales (commissions scolaires, collèges, universités)? Voilà quelques-unes des questions auxquelles chercheurs, praticiens, décideurs et acteurs de terrain répondront en partageant leurs savoirs, leurs réflexions et leurs expériences.
Initié en conférence d’ouverture par M. Michel Angers, maire de la Ville de Shawinigan, notre colloque propose des communications scientifiques de chercheurs de différentes disciplines, et des conférences jumelées praticien-chercheur impliquant la Communauté Entrepreneuriale de Shawinigan, le Musée POP de Trois-Rivières, le Digihub de Shawinigan, et le Centre d’étude en responsabilité sociale et écocitoyenneté.
Les écosystèmes entrepreneuriaux de la Mauricie, de l’Estrie et de l’Abitibi-Temiscamingue seront bien représentés, avec le dynamisme que peuvent avoir des villes moyennes. Montréal ainsi que d’autres expériences du monde donneront un éclairage complémentaire.
Des tables rondes ainsi que l’activité finale Des égosystèmes aux écosystèmes viseront à susciter réflexion et discussion.
Pour en savoir davantage nous vous invitions à consulter le lien suivant :
Et pour vous y inscrire :
Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation
Groupe Thématique : Entrepreneuriat Rural et Innovations Agricoles
Programme Webinaire GT ERIA 23 avril 2021
13h-14h : Réunion restreinte aux membres du GT
14h-16h30 : Travaux de recherche des membres du GT ERIA
Informations sur le GT ERIA : https://entrepreneuriat.com/pole-recherche/groupes_de_travail/gt-entrepreneuriat-rural/
Le lien zoom sera envoyé le 20 avril2021. Inscriptions et informations : foued.cheriet@supagro.fr
Découvrez la vidéo de présentation du groupe thématique Entrepreneuriat & International.
Coordinateurs :
Véronique Favre-Bonté, PR, IAE Savoie Mont Blanc
Alexis Catanzaro, MCF HDR, IAE Saint Etienne
Laurice Alexandre, MCF HDR, Univ. Paris Descartes
Contact :
Véronique Favre-Bonté, PR IAE Savoie Mont Blanc, veronique.favre-bonte@univ-smb.fr
Objectif :
Ce groupe a vu le jour en 2019. Une première réunion a eu lieu, à Paris, en octobre 2019. L’objectif est de regrouper des chercheurs qui s’intéressent au processus d’internationalisation (rapide ou graduel) des jeunes entreprises ou PME.
Chers Académiciens et Académiciennes de l’Entrepreneuriat et de l’innovation,
A nouveau confinés mais porteurs de projets et d’espoir, les membres de l’AEI continuent à porter de belles avancées !
Tout d’abord, notre communauté peut être fière d’avoir porté un projet d’écriture collaborative qui vient d’être publié « La résilience entrepreneuriale, un nouvel enjeu de formation ? » sous la signature de l’AEI. Un grand merci à tous ceux qui ont participé avec une mention spéciale à Jean-François Sattin.
Revue française de gestion 2020/8 (N° 293), pages 219 à 231
Auteurs : J-F. Sattin, C. Léger-Jarniou, D. Chabaud, S. Sammut, A. Maus, N. Schieb-Bienfait, A. Hamelin, M. Pfiffelmann, A. Marin, P. Brenet, V. François, S. Foliard, S. Loup, H. Yezza, F. Pratlong, V. Favre-Bonté, M. Bernasconi, C. Verzat, B. Deschamps, J. De Freyman, C. Poroli, S. Emin, L. Alexandre, N. Lameta, J. Renouf, E. Krieger, C. Loué
Le Prix de thèse AEI a été décernée à deux lauréates, ex-aequo, pour leur thèse de grande qualité. Félicitations à :
&
Le prochain Congrès, en distanciel pour des raisons sanitaires évidentes, nous prépare de beaux échanges et quelques innovations. Toutes les informations sont disponibles sur le site du Congrès.
D’autres projets sont en préparation et notamment l’organisation de webinars et la création de vidéos pour valoriser les travaux des membres de l’AEI. Si vous souhaitez y contribuer, n’hésitez pas à me contacter.
Bon courage à tous et toutes dans cette période difficile et surtout prenez soin de vous,
Catherine Léger-Jarniou,
Présidente de l’AEI
Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation
Groupe Thématique : Entrepreneuriat Rural et Innovations Agricoles
Programme Webinaire GT ERIA 23 avril 2021
13h-14h : Réunion restreinte aux membres du GT
14h-16h30 : Travaux de recherche des membres du GT ERIA
Informations sur le GT ERIA : https://entrepreneuriat.com/pole-recherche/groupes_de_travail/gt-entrepreneuriat-rural/
Le lien zoom sera envoyé le 20 avril2021. Inscriptions et informations : foued.cheriet@supagro.fr
A l’occasion du congrès l’Académie de l’entrepreneuriat et de l’innovation qui se tiendra du 12 au 14 octobre 2021, nous tenions à ouvrir deux tracks permettant à chacun de trouver l’occasion de proposer une communication au congrès.
Nous invitons donc les auteurs qui ont une proposition de communication qui ne coïnciderait avec les tracks proposés (voir ci-dessous) à soumettre leur communication dans le cadre d’un track dit “varia”.
Il est également proposé la soumission de posters dans un track dédié.
Soumettre une communication: https://www.aei2021.com/soumission.php
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Tracks proposés:
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24 | Propositions pour sessions varia |
25 | Propositions de poster |
LABORATOIRE LIEUX IDENTITÉS, ESPACES ET ACTIVITÉS
UNIVERSITÀ DI CORSICA PASQUALE PAOLI
COMPRENDRE ET ACCOMPAGNER LES RELATIONS INTER-ORGANISATIONNELLES AU SEIN DES TERRITOIRES
5 ÈMES JOURNÉES DE RECHERCHE “PME ET TERRITOIRES”
appel à communication PME et Territoires Corte
Organisation hybride : présentiel / distanciel
Organisées conjointement par le Laboratoire Lieux, Identités, eSpace et Activités (UMR CNRS -Université de Corse 6240 LISA) et le LabEx Entreprendre – Université de Montpellier, ces journées de recherche visent à mieux comprendre, du point de vue des acteurs (dirigeants, salariés, consommateurs, etc.), les enjeux, les particularités et les effets des dynamiques collectives développées au sein des territoires.
Face à des défis économiques, écologiques, sociétaux, technologiques, qui dépassent largement le champ d’action des organisations considérées isolément (ONU 2015, France Stratégie 2018), le développement de relations inter-organisationnelles suscite un intérêt croissant, tant au niveau des pratiques professionnelles, que des recherches académiques (Dorn, Schweuger & Albers, 2016).
De nombreuses études ont ainsi interrogé les stratégies collectives (Dyer & Singh, 1998, Jacobides, Cennamo & Gawer, 2018), voyant à travers elles la possibilité de développer une stratégie sociale et environnementale (Manzhynski & Figge, 2019), d’accéder à des ressources stratégiques (Adner 2017), de renforcer l’efficience des processus de production (Phelps, et al.2012), de favoriser l’innovation (Teece et Leih, 2016) ou encore d’augmenter la valeur de l’offre perçue par les clients (Jacobides et al. 2018).
Dans le même temps, les dispositifs destinés à structurer ces dynamiques (clusters, pôles de compétitivité, écosystèmes, technopoles, etc…) se sont multipliés. Or, pour l’essentiel, ceux-ci reposent sur des conceptions fonctionnalistes (coûts de transaction, théorie de l’agence, industry perspective view, resources based view, i.e) (Forgues, Fréchet et Josserant 2006). Aussi, se fixant pour objectif de définir ce que devraient être la forme et les règles régissant le « réseau idéal », ces approches ignorent bien souvent les dimensions psychologiques et sociologiques inhérentes aux activités collectives organisées, se heurtant alors à la réalité vécue par les acteurs.
Face à ces limites, ces journées interrogeront les contextes historiques, socio-culturels, territoriaux, organisationnels, dans lesquels naissent et se développent les relations inter-organisationnelles. Il s’agira ainsi pour les chercheurs de questionner les voies et moyens permettant de penser et de mettre en oeuvre une approche compréhensive des relations inter-organisationnelles au sein de territoires.
Les communications seront réalisées sous un format court :
Une sélection de communications présentées à l’occasion de ces journées fera l’objet d’une publication dans un ouvrage collectif.
Les communications s’attacheront plus particulièrement à :
Les contributions interrogeant les dynamiques inter-organisationnelles au regard des enjeux du développement durable seront particulièrement appréciées.
Les communications pourront être présentées en physique ou à distance
Comité scientifique
Les journées “PME et territoires” s’inscrivent dans le cadre du projet de recherche RéSO TPE/PME
Université de Corse – Chambre de Commerce et d’Industrie de Corse
Le projet RéSO TPE/PME bénéficie du soutien financier de la Collectivité de Corse et du soutien opérationnel de l’Agence de Développement Economique de la Corse
Informations et envoi des communications
Andréa Mattei
Ingénieure d’études
UMR CNRS Université de Corse 6240 LISA
MATTEI_AN@univ-corse.fr
Partenaires
Prix de thèse AEI 2021
Le prix de thèse de l’AEI 2021 a été décerné à deux lauréates ex aequo:
&
Elles recevront chacune un prix de 1000 € et une inscription au Congrès de l’AEI (13-15 octobre 2021, distanciel).
La remise des prix aura lieu lors du Congrès.
Ont été nominés comme finalistes :
Le jury se réjouit de l’intérêt porté par d’autres spécialités des Sciences de Gestion et du Management à l’Entrepreneuriat et à l’Innovation tout en soulignant l’importance d’ancrer les contributions dans ces disciplines.
Le jury adresse ses félicitations aux lauréates et aux finalistes, et remercie tous les collègues dont la mobilisation a permis le bon déroulement du processus d’attribution du prix de thèse 2021 de l’AEI.
APPEL A CANDIDATURE CONTRAT DOCTORAL EN SCIENCES DE GESTION ET DU MANAGEMENT UNIVERSITE DE LIMOGES
Sujet : La transformation numérique des PME comme catalyseur du développement économique territorial
Mots clefs : PME, transition numérique, création de valeur, écosystèmes digitaux
Contexte
L’accélération du rythme des innovations digitales, les éléments de contrainte imposés par la crise sanitaire de la Covid-19, impliquent, de fait et de façon contrainte, un changement de paradigme de développement des PME, nécessitant de repenser la gestion du changement et des leviers pour y parvenir (Higón, 2012). En effet, pour réussir un processus de transformation numérique et demeurer compétitive dans des environnements socio-économiques instables, ces entreprises doivent mobiliser des ressources spécifiques tout en renouvelant leurs pratiques numériques, mais elles doivent également opérer un changement de paradigme organisationnel qui ne se résume pas seulement à l’usage d’outils numériques (Scozzi et al., 2005 ; Carrier, 2005). Pour se développer, les PME doivent mettre en oeuvre un changement organisationnel, serviciel ainsi qu’un cycle d’innovation continu, pour améliorer leur productivité, la qualité de leur offre et préempter de nouveaux territoires. A ce titre, de récents travaux ont pointé l’importance, pour les PME, de saisir l’opportunité offerte par le numérique à travers l’usage des technologies numériques les plus récentes dont le fonctionnement en réseau, l’usage des données et sa médiation algorithmique, la dématérialisation, non seulement des produits et services au travers d’un site marchand, mais aussi des processus de production et de livraison. La digitalisation et la servicisation sont autant de leviers de création de valeur (Deltour et Lethiais, 2014 ; Bouwman et al., 2019). Or, si 80% des entreprises territoriales considèrent que le numérique est un outil de développement, il est à noter que 50% d’entre-elles n’ont pas un site web correspondant aux standards ergonomiques actuels ; 55% ne proposent pas d’e-commerce et ce nonobstant le fait que leur activité le permettrait ; deux entreprises sur trois ne disposent pas d’un logiciel de gestion et de pilotage de l’activité ; seulement un tiers des entreprises ont implémenté une solution de gestion de la relation client dédiée ; la production manque de digitalisation sur les aspects planification, gestion des ressources, suivi en production. Enfin, les données dont disposent les entreprises représentent des gisements de valeur et d’innovativité sous-exploités (source CCI Nouvelle Aquitaine). C’est pourquoi, ce projet
consiste à analyser spécifiquement les enjeux et impacts de la transition numérique des PME. Cela implique de replacer le numérique dans une perspective stratégique globale pour ne plus le penser essentiellement comme un outil opérationnel, mais bien comme levier du changement organisationnel et corrélativement du développement territorial. Ainsi, les cadres théoriques recouvrant, la création de valeur, la gestion du changement et les logiques écosystémiques seront mobilisés par le doctorant par répondre à une problématique s’articulant autour des facteurs clefs de succès de la transition numérique des PME.
Références
Bouwman, H., Nikou, S., & de Reuver, M. (2019). “Digitalization, business models, and SMEs: How do business model innovation practices improve performance of digitalizing SMEs? ” Telecommunications Policy, 43(9), 101828
Carrier, C., & Julien, P. A. (2005). “Innovation et PME. : Bilan et perspectives”, Cap Rouge, presse inter universitaires
Deltour, F., Lethiais V., (2014). “L’innovation en PME et son accompagnement pas les TIC : quels effets sur la performance ? “Systèmes d’Information et Management, 19(2), 45- 73.
Higon, D. (2012). “The impact of ICT on innovation activities: Evidence for UK SMEs “
International Small Business Journal, 30(6), 684-699
Scozzi, B., Garavelli, C., et Crowston, K. (2005). “Methods for modelling and supporting innovation processes in SMEs”. European Journal of Innovation Management, 8(1), 120-137
Directeurs de thèse :
Mme Martine Hlady-Rispal, Professeur des Universités, IAE Limoges – Université de Limoges. CREOP EA 4332. martine.hlady-rispal@unilim.fr
M. François Acquatella, Maître de Conférences, IAE Limoges – Université de Limoges. CREOP EA 4332. francois.acquatella@unilim.fr
Partenaires : Limoges Métropole-Région Nouvelle Aquitaine
Informations pratiques :
La/e doctorant/e sera inscrit à l’école doctorale de l’Université de Limoges. Au sein du laboratoire CREOP EA 4332. Le contrat doctoral aura une durée limitée à 3 ans avec un début prévu en septembre 2020.
La thèse prendra place dans un projet de recherche associant des acteurs socio-économiques et des chercheurs du laboratoire.
Moyens à disposition
La/e doctorant/e disposera d’un bureau, de ressources informatiques fournis par le CREOP et l’IAE Limoges.
La présence sur le territoire de la Nouvelle Aquitaine est requise.
Enseignements : La/e doctorant/e sous contrat pourra se voir proposer des interventions et des enseignements dans les différents diplômes de l’Université de Limoges, notamment l’IAE Limoges à partir de sa deuxième année de thèse.
La rémunération mensuelle du (e) la doctorant/e à l’Université de Limoges sera de 24000€/annuel
Modalités de candidature
Le dépôt des candidatures devra être effectué avant le 01 juin 2021.
Les dossiers de candidature doivent impérativement comprendre :
Les candidatures seront à transmettre à francois.acquatella@unilim.fr et martine.hlady-rispal@unilim.fr
L’objet du mail doit être : Appel à candidature pour doctorat
Valérie François, maître de conférences-HDR à l’université de Lille, a interviewé Roland Condor, professeur associé à l’EM Normandie, qui nous présente le groupe Entrepreneuriat Rural et Innovation en Agriculture.
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Chers Académiciennes et Académiciens de l’Entrepreneuriat,
En ce début d’année, je vous souhaite une excellente année 2021
Favorable à vos projets et réussites collectives et individuelles,
Riche en bons moments personnels, amicaux et avec vos étudiants.
2021 est synonyme pour notre Académie d’année de Congrès et vous êtes déjà nombreux à avoir répondu présents, mais aussi de projets nouveaux ou à renforcer.
C’est décidé ! Notre Congrès sera innovant, interactif et … à distance !
La décision a été prise ce matin en réunion de bureau et c’est avec tristesse que nous abandonnons l’idée de nous rendre à Sousse mais aussi avec le sens des responsabilités, vue la situation sanitaire européenne et mondiale. La communication va être modifiée dans ce sens. Vous allez d’ailleurs recevoir des informations très prochainement et vous pouvez en trouver également sur le site du Congrès. Des rencontres humaines seront organisées dès que possible et nous serons très heureux de nous retrouver pour échanger…
Avec motivation et enthousiasme, même à distance, tous les membres du Bureau ainsi que les membres du CA contribuent à mes côtés à faire vivre notre communauté et je les remercie vivement.
Dans l’attente de vous revoir prochainement,
Très cordialement,
Catherine LEGER-JARNIOU
Présidente de l’AEI
L’Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation (AEI) délivre un prix de thèse dans le champ de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation.
Les thèses éligibles doivent avoir été soutenues entre janvier 2020 et décembre 2020, dans un établissement français. Le prix est ouvert aux thèses de doctorat (hors DBA) rédigées en français et anglais, ainsi qu’aux thèses monographiques ou sur articles.
Les docteurs souhaitant soumettre leurs travaux pour l’attribution d’un prix dans cette catégorie doivent adresser à sylvie.sammut@umontpellier.fr en format PDF, pour le 28 janvier 2021 au plus tard :
– l’exemplaire électronique de leur thèse,
– les deux pré-rapports
– le rapport de soutenance,
– un résumé de la thèse, d’une quinzaine de pages,
– une lettre de recommandation du directeur de recherche,
– un curriculum-vitae.
L’objet du mail devra mentionner « Prix de thèse AEI 2021 ».
Un envoi via We Transfer (ou assimilé) est également possible mais il doit être précédé par un mail annonciateur à l’adresse sylvie.sammut@umontpellier.fr afin qu’il soit repéré en amont et éventuellement recherché dans les spams.
Tout dossier incomplet ne sera pas évalué.
Un Comité Scientifique ad hoc indépendant sélectionnera la meilleure thèse.
Le vainqueur du prix de thèse AEI 2021 se verra attribuer le prix de 1000€ ainsi qu’une inscription gratuite au Congrès de l’AEI 2021.
N.B. :
1/Le candidat peut également candidater au Prix FNEGE de la thèse transdisciplinaire en management avant le 28 janvier 2021, cérémonie de remise des prix en mai 2021
2/ Le vainqueur du prix AEI 2021 présentera sa thèse en 180 secondes lors de la manifestation de remise des Prix de thèse FNEGE et du Prix des Meilleurs Ouvrages de Management (dans le cadre de la Semaine du Management), à la Cité Internationale Universitaire de Paris, courant Mai 2021
Pour ces 2 informations, plus d’éléments sur :
Entreprendre, histoire d’une servitude volontaire
Michel Marchesnay, édition EMS 2020
Cet ouvrage, issu de la collection « Les grands auteurs francophones » (Editions EMS ), nous offre une vision riche et revigorante de l’acte d’entreprendre et de son acteur principal : l’entrepreneur. En situant l’entrepreneur dans la grande Histoire ainsi que dans de nombreux débats philosophiques (l’individualisme, le pragmatisme, l’indéterminisme…), la lecture de cet ouvrage redonne du sens au phénomène entrepreneurial en général et aux pratiques de recherche en entrepreneuriat en particulier.
Si le terme entrepreneur se révèle « d’une redoutable complexité », l’ouvrage nous rappelle la longue absence de l’entrepreneur comme objet de recherche en économie. Il retrace les raisons (notamment sociétales, d’individualisation) pour lesquelles il est finalement sorti de l’anonymat au point de devenir un objet de recherche important et convoité, accompagnant ainsi la légitimité croissante de l’entrepreneuriat.
L’ancrage de ce travail dans de nombreuses références philosophiques et sociologiques combinée à une excellente connaissance des organisations (qu’elles soient grandes ou petites, publiques ou privées) fournissent des clés de compréhension de l’économie, des organisations et plus globalement du fonctionnement de l’humain-entreprenant et de la place de l’homme à la fois agissant et subissant ces transformations.
Les modifications, les ruptures, et « les chamboulements » que l’économie et la société ont connu, sont remis en perspective, et nous permettent de mieux comprendre les trajectoires historique, sociologique, philosophique que la question de l’entrepreneur soulève. L’auteur nous montre, à cet égard, à quel point les grands auteurs (Tocqueville, Say, Cantillon…) étaient visionnaires et à quel point leurs analyses résonnent avec ce que chacun peut expérimenter en tant que chercheur mais plus globalement en tant qu’individu. A titre d’exemple, le chapitre consacré à Richard Cantillon (chapitre 9, p121 à 137), met en avant toute l’actualité de cet auteur notamment dans sa conception de qui est l’entrepreneur (celui qui accepte le risque lié à l’incertitude sur le prix et les quantités tant du côté producteur que consommateur), et la manière dont cette conception a finalement innervé la nécessaire approche pragmatique de l’entrepreneuriat.
Ainsi, Michel Marchesnay démontre en quoi l’approche pragmatique remet au centre la figure de l’entrepreneur -et plus globalement la petite entreprise- et s’est imposée à l’analyse économique en raison notamment de la remise en cause de la grande entreprise, symbole du capitalisme à bout de souffle. Pourtant, la question de la légitimité de l’entrepreneur et de la PME reste très présente tout au long de l’ouvrage, et ce questionnement se poursuit aujourd’hui lorsque Michel Marchenay rappelle le tiraillement et le procès en légitimité porté par l’esprit d’entreprise (p.82) : « Dans cette période critique, voire de rupture du système capitaliste, la question du rôle attribué respectivement à l’esprit d’entreprise et au respect des Biens communs constitue donc un enjeu crucial. »
En replaçant tout au long de l’ouvrage le rôle de l’entrepreneur et de la petite entreprise dans les mouvements qui travaillent la société et les forces en présence dans l’économie depuis la première révolution industrielle, Michel Marchesnay nous livre un double message très lucide. Premièrement, et malgré les nombreuses avancées, la recherche en entrepreneuriat est loin d’avoir cernée toutes les dimensions de ce phénomène. Deuxièmement, en raison de la prégnance de l’humain dans l’acte d’entreprendre, celui-ci doit s’analyser sous de multiples facettes qui privilégient les perceptions et les interprétations subjectives. Comment faire entendre cette voix (voie ?) face aux canons quantitatifs de plus en plus exigés dans les publications internationales ?
Lecture indispensable à tout chercheur en entrepreneuriat !
Valérie François, pour le comité de lecture et de valorisation de l’AEI
L’Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation (AEI) délivre un prix de thèse dans le champ de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation.
Les thèses éligibles doivent avoir été soutenues entre janvier 2020 et décembre 2020, dans un établissement français. Le prix est ouvert aux thèses de doctorat (hors DBA) rédigées en français et anglais, ainsi qu’aux thèses monographiques ou sur articles.
Les docteurs souhaitant soumettre leurs travaux pour l’attribution d’un prix dans cette catégorie doivent adresser à sylvie.sammut@umontpellier.fr en format PDF, pour le 28 janvier 2021 au plus tard :
– l’exemplaire électronique de leur thèse,
– les deux pré-rapports
– le rapport de soutenance,
– un résumé de la thèse, d’une quinzaine de pages,
– une lettre de recommandation du directeur de recherche,
– un curriculum-vitae.
L’objet du mail devra mentionner « Prix de thèse AEI 2021 ».
Un envoi via We Transfer (ou assimilé) est également possible mais il doit être précédé par un mail annonciateur à l’adresse sylvie.sammut@umontpellier.fr afin qu’il soit repéré en amont et éventuellement recherché dans les spams.
Tout dossier incomplet ne sera pas évalué.
Un Comité Scientifique ad hoc indépendant sélectionnera la meilleure thèse.
Le vainqueur du prix de thèse AEI 2021 se verra attribuer le prix de 1000€ ainsi qu’une inscription gratuite au Congrès de l’AEI 2021.
N.B. :
1/Le candidat peut également candidater au Prix FNEGE de la thèse transdisciplinaire en management avant le 28 janvier 2021, cérémonie de remise des prix en mai 2021
2/ Le vainqueur du prix AEI 2021 présentera sa thèse en 180 secondes lors de la manifestation de remise des Prix de thèse FNEGE et du Prix des Meilleurs Ouvrages de Management (dans le cadre de la Semaine du Management), à la Cité Internationale Universitaire de Paris, courant Mai 2021
Pour ces 2 informations, plus d’éléments sur :
Digitalisation de la société, montée des valeurs existentielles, diffusion d’une nouvelle culture entrepreneuriale… Les acteurs de l’écosystème entrepreneurial doivent plus que jamais répondre aux nouveaux profils et nouvelles attentes des entrepreneurs.
A l’occasion des 10 ans du Master, les étudiants du Master 2 Accompagnement entrepreneurial de Montpellier Management ont été invités par le Professeur Karim Messeghem, co-directeur avec la Professeure Sylvie Sammut du Master, à participer à l’Entrepreneurial Support Challenge. Ce grand défi consiste à concevoir une structure d’accompagnement, spécialisée et innovante, dans le domaine de l’entrepreneuriat.
Ce webinaire est l’occasion de débattre avec des experts de l’accompagnement à propos des nouvelles méthodes et des nouveaux business models et de découvrir des projets d’incubateurs disruptifs répondant aux nouveaux besoins des entrepreneurs.
Animateur : Karim Messeghem – Montpellier Management – Chaire Jacques Cœur Labex Entreprendre
Intervenants :
– Pierre Alzingre – Visionari
– Marie-Hélène Girbau-Grimoin – I.D.E.E.
– Klara Peyre – La Boussole
– Sylvie Sammut – Montpellier Management – Chaires Jacques Coeur Labex Entreprendre
– Les équipes de NÉOSTART, HYBRID-E et IN’FLUENT
Vous voulez contribuer à réinventer l’accompagnement entrepreneurial ?
Rendez-vous le 19 novembre prochain de 14h30 à 15h30
Inscription obligatoire en cliquant ici
Nous avons le plaisir de vous inviter à un « Webinaire INRPME », le 12 novembre prochain de 11 h 30 – 13 h 30 sur « Les impacts d’acteurs socio-économiques sur le développement durable au Québec », voir fichier ci-joint pour plus de détails.
Veuillez s.v.p. vous inscrire en suivant le lien suivant : https://uqtr.zoom.us/meeting/register/tZYqdOipqj4qHdDB_Uo1SUWZQgqJrGdq_ZYt
ID de réunion : 827 3114 5074
Après votre inscription, vous recevrez un courriel de confirmation contenant les instructions pour rejoindre la réunion.
Attention : cette activité peut être enregistrée, merci de ne pas y accéder si vous ne voulez pas être enregistré.
Ne ratez plus une information relayée par l’AEI en nous suivant sur notre page Linkedin:
https://www.linkedin.com/company/académie-de-l-entrepreneuriat-et-de-l-innovation
Editeurs: Nathalie Carré, Saulo Dubard-Barbosa, Alain Fayolle et Fabienne Bornard
Appel à com Utilité des Outils à la Mode en Entrepreneuriat
Dès la fin du XVIIIe siècle, la question “comment diriger des entreprises” s’est posée aux premiers dirigeants d’entreprises. Des méthodes, outils, concepts ont alors vu le jour et se sont développés au fil du développement économique des pays et des révolutions industrielles.
Aujourd’hui, des outils inventés dans les années 1960-1970 comme la matrice SWOT, la pyramide des besoins de MASLOW ou encore les 5 forces de PORTER et la matrice PESTEL sont encore utilisés dans les entreprises mais sont également proposés en entrepreneuriat.
De nouveaux outils, tels que le “Business Model Canvas” ou le “Lean Canvas” sont apparus ces quinze dernières années pour aider à organiser et structurer des données ou pour faciliter la cohérence des informations.
A côté de ces outils de nouvelles approches sont apparues, associées à certains concepts et tout un vocabulaire souvent issu de la révolution numérique : la“start-up” et les gazelles, le Lean Start up, l’approche « effectuale », l’agilité, le leadership, la scalabilité, la disruption, le growth-hacking, les hackatons, le pitch, … et ont infusé le monde de l’entreprise et l’entrepreneuriat. Parfois issus d’autres domaines, ils semblent aujourd’hui être devenus le Saint Graal de l’entrepreneuriat et du management d’entreprise.
Cette profusion d’outils, de concepts, de méthodes, d’injonctions (“il faut être agile”, “il faut pivoter”, “il faut scaler”…) est à la fois une ressource utile et une source de simplification importante pour les acteurs de l’écosystème entrepreneurial (incubateurs, accompagnateurs, entrepreneurs…). Mais ces simplifications, voire formes de conditionnement, peuvent parfois entraîner de mauvaises décisions lorsque ces outils et méthodes sont mal utilisés. Par exemple, un accompagnateur peut se sentir obligé d’utiliser ces outils et méthodes pour être considéré comme « compétent », ne laissant pas l’expérience et l’expérimentation le guider. De plus, le choix du « bon outil » et son utilisation adéquate peuvent également générer du stress pour les entrepreneurs qui s’interrogent sur quoi utiliser, quand, comment et pour quoi faire ! Un stress inutile qui peut amplifier le sentiment des entrepreneurs de « devoir faire » non pas pour eux-mêmes, mais pour répondre aux attentes de financeurs par exemple. Cette forme d’injonction participe de cette manière à entretenir l’impression de faire le grand écart entre l’envie d’avancer dans son projet et le devoir de répondre aux attentes des accompagnateurs. Pire encore, cela peut conduire des entrepreneurs à limiter leur participation -voire à ne pas répondre du tout- aux dispositifs d’accompagnement et de financement proposés par des acteurs de l’écosystème local afin de conserver leur liberté d’agir…
Or, on pourrait se demander « qu’est-ce qui a véritablement changé depuis que le commerce existe ? ». Est-ce que les ressorts pour créer et faire du business, et pour développer les différentes formes d’entrepreneuriat (création, reprise, intrapreneuriat, entrepreneuriat social, etc.), ont vraiment évolué ?
Alors, que signifie véritablement cette propension à mettre systématiquement en avant tel ou tel outil/concept, à développer un langage techniciste et véhiculant largement des mots et des notions d’une autre culture et d’un continent différent ? Le roi est-il nu à ce point qu’il se réfugie dans un univers fermé mais aussi protecteur ?
Dans ce numéro de la revue, nous souhaiterions avoir une approche distanciée, voire résolument critique, de ces pratiques en adoptant un triple regard, celui de la recherche, de l’enseignement et de la pratique.
Cet appel à contribution vise, en conséquence, à stimuler réflexions et échanges autour des questions liées à l’utilisation des outils, techniques et méthodes de gestion et de management dans le champ de l’entrepreneuriat. En particulier, les contributeurs potentiels peuvent s’intéresser, sans que la liste en soit ni exhaustive ni restrictive, à l’un des questionnements ci-après :
Enseignement des outils, concepts, méthodes1 utilisés dans la formation et l’accompagnement
des entrepreneurs
Outils, pratiques et situations d’entrepreneuriat
– créer une entreprise relève-t-il de l’art, de la science ou du pragmatisme ?
– comment les entrepreneurs et les accompagnateurs ressentent-ils ces outil (contrainte, opportunité, injonction…) ?
Fondements théoriques des outils, concepts, méthodes utilisés en entrepreneuriat
Ce numéro se veut spécialement ouvert aux praticiens, aux duos « praticiens – chercheurs » ou « entrepreneurs – chercheurs ».
Échéancier :
Ligne éditoriale
La revue Entreprendre et Innover est une revue de vulgarisation de haut niveau dans le domaine de l’entrepreneuriat et de l’innovation édité par DeBoeck Université. Son ambition est de mettre à la portée d’un lectorat de cadres, entrepreneurs, professionnels des réseaux de création d’entreprises et dirigeants d’entreprises, des articles originaux, solides sur le plan scientifique ou innovants sur le plan des idées exprimées, sans s’accaparer des oripeaux des publications académiques. La revue est ouverte à TOUTES les disciplines et à TOUS les points de vue qui s’intéressent à l’entrepreneuriat et à l’innovation.
Dans la mesure où cette revue s’adresse en priorité à des praticiens, nous restons attentifs à ce que les contributions aient une préoccupation d’applications pratiques, d’implications entrepreneuriales et/ou de recommandations en matière politique. Dans cet esprit, les contributions devront :
Le détail des consignes aux auteurs est disponible sur le site de la revue dans la rubrique « Comment contribuer ». Il est impératif de les respecter lorsque vous envoyez votre soumission. Merci d’envoyer votre soumission sur la plateforme de soumission de la revue : https://www.editorialmanager.com/entreprendinnove/default.aspx
1 Nous utiliserons dans la suite du texte le terme ‘outils’ pour désigner également des concepts, techniques et méthodes de gestion propres à l’entrepreneuriat
Votre projet est-il pertinent ? Serez-vous capable de vous faire une place sur le marché actuel ? Et face aux concurrents déjà installés ? Pour répondre à ces questions, une seule méthode : réaliser une étude de
marché.
Souvent ignorée, l’étude de marché est pourtant essentielle à la création d’entreprise. Elle permet de construire son Business Model, lui-même pierre angulaire du Business Plan, et de répondre à des questions telles que : comment concrétiser au plus vite son offre par un MVP, définir son périmètre d’activité, déterminer sa cible, estimer son chiffre d’affaires prévisionnel, s’adapter à une clientèle BtoC ou BtoB, créer de la valeur…
En seulement 4 étapes, découvrez tous les éléments-clés de l’étude de marché et mettez toutes les chances de votre côté pour un Business Model efficace.
Avec cette 6e édition, plus courte, plus centrée et plus opérationnelle, visualisez comment préparer votre étude de marché, la réaliser et l’exploiter pour que votre idée de départ conduise à un véritable projet
de création.
Catherine Léger-Jarniou est professeur émérite de l’université Paris-Dauphine PSL. Elle est présidente de l’Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation, également conseillère auprès de jeunes entreprises et conférencière.
3ème Journée des 3 F – Appel à communications
Journée des 3 F*
*Finance organisationnelle – Finance comportementale – Finance entrepreneuriale
L’axe FARGO (Finances, architecture et gouvernance des organisations), un des axes de recherche du CREGO (Centre de REcherche en Gestion des Organisations), organise une journée consacrée à ses trois thématiques, le 11 juin 2021, dans les locaux de la MSH à Dijon.
Cette journée est l’opportunité d’échanges supplémentaires qui s’ajoutent aux traditionnels séminaires organisés par cet axe et réservés à ses membres, en permettant aux enseignants-chercheurs ou doctorants travaillant sur ces thématiques de présenter leurs travaux.
A cette occasion, un maximum de dix articles seront retenus par un comité scientifique. Les modélisations mathématiques sans déclinaison ou tests empiriques ne seront pas prioritaires. Les articles aboutis seront en revanche privilégiés. Les articles seront prioritairement soumis en français mais les communications en anglais pourront être acceptées également.
A l’issue de cette journée, les auteurs qui le souhaitent, pourront soumettre leurs articles à la revue Finance Contrôle Stratégie. Un numéro spécial de la revue sera consacré à la journée des 3 F si un nombre suffisant d’articles a été retenu.
Les travaux sélectionnés par le comité scientifique devront être en lien avec les trois thématiques de l’axe du laboratoire.
Calendrier :
Modalités de soumission :
Normes de présentation :
VF_SI_Call for papers – Consignes aux éditeurs invités dans le cadre de Numéros Spéciaux
La Revue de l’Entrepreneuriat est une revue internationale de premier rang (rang FNEGE 2) dans le domaine de la recherche en entrepreneuriat. Editée par l’Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation, elle publie des travaux relatifs au phénomène entrepreneurial, aux dynamiques entrepreneuriales, à l’entrepreneur et cela dans une perspective transversale pouvant allier finance, stratégie, marketing à l’entrepreneuriat.
Soucieuse de publier des travaux directement en lien avec les pratiques professionnelles et les enjeux d’actualités, nous sommes heureux de proposer à la communauté des sciences de gestion de soumettre des projets de numéros spéciaux portant sur des thématiques en lien avec la ligne éditoriale de la revue.
La date limite est fixée au 15 décembre 2020. Les propositions de numéros spéciaux doivent démontrer leur potentiel d’impact élevé sur un domaine de recherche relatif à l’entrepreneuriat et à l’innovation, tel que défini par la ligne éditoriale de la revue (http://revue-entrepreneuriat.com). Elles doivent également mettre en avant les enjeux, et démontrer qu’une communauté de chercheurs est susceptible de répondre à l’appel. Les propositions de toutes disciplines sont les bienvenues.
L’équipe éditoriale de la Revue de l’Entrepreneuriat est particulièrement intéressée par les propositions d’équipes éditoriales qui ont déjà l’expérience de publications dans des revues francophones et anglo-saxonnes de bon niveau. Les sujets nouveaux et peu étudiés concernant le phénomène entrepreneurial, les écosystèmes entrepreneuriaux, la tension virtuel/réel dans le quotidien de l’entrepreneur, les nouveaux lieux pour entreprendre, les formes hybrides ou flexibles de l’entrepreneuriat, les apports des dynamiques entrepreneuriales des pays du Sud au pays du Nord, les questions critiques, les questions de santé des entrepreneurs sont particulièrement encouragés. Par ailleurs, les méthodologies innovantes, les analyses croisées et l’interdisciplinarité sont également acceptés. Une posture pragmatiste développant une réflexion théorique mobilisable par les praticiens et leurs accompagnateurs est également bienvenue.
Le document décrivant le projet de numéros spéciaux qui sera soumis à la rédaction en chef de la Revue de l’Entrepreneuriat devra présenter les éditeurs invités constituant l’équipe, ainsi qu’un descriptif des intérêts académiques de la thématique proposée et une estimation de son impact au sein de la communauté scientifique. La publication du numéro spécial sélectionné pour être mené au cours de 2021, fera l’objet d’une publication au premier semestre 2022.
Chers Académiciennes et Académiciens de l’Entrepreneuriat
Après un été un peu particulier mais qui a été, j’espère, bénéfique et agréable et vous espère toutes et tous en bonne santé,
Nous voici à la rentrée !
Nouvelle rentrée, elle-aussi, particulière ; avec des règles de plus en plus strictes et avec encore beaucoup de travail et d’enseignement à distance.
Je formule tous mes vœux pour que nous puissions nous retrouver, à différentes occasions et dans une même salle ! mais toutes les occasions de réunion à distance seront aussi les bienvenues.
Je vous souhaite une bonne rentrée et de belles occasions entrepreneuriales.
Ne manquez pas d’aller fréquemment sur le site pour découvrir les avancées de la Revue de l’entrepreneuriat (complètement en format électronique), du prochain Congrès, des actions de valorisation des membres de l’AEI et de toutes les missions en cours pour toujours porter haut les couleurs de l’entrepreneuriat et de l’innovation !
Bonne rentrée à tous et n’hésitez pas à me contacter si vous avez de nouvelles idées pour l’AEI.
Très cordialement,
Catherine Léger-Jarniou,
Présidente
Nouvelles perspectives en entrepreneuriat
C’est tout l’enjeu de ce livre, qui s’emploie à renouveler notre façon de penser l’entrepreneuriat tant au niveau de la recherche que de la pratique. À travers l’étude de deux grands modèles issus de la théorie de la communication, il propose un cadre de référence innovant basé sur les pratiques quotidiennes de l’entrepreneur et des autres acteurs de l’écosystème. Le modèle du télégraphe éclaire les deux logiques, causale et effectuale, qui occupent en grande partie la recherche dans ce domaine. Le modèle de l’orchestre, lui, introduit une nouvelle perspective pour comprendre l’entrepreneuriat : la logique de la complexité. Il est essentiel aujourd’hui de remettre les entrepreneurs au coeur de la réflexion et de les accompagner dans leur parcours. Chercheurs et étudiants trouveront dans cet ouvrage les éléments pour ce faire. Un nouveau regard porté sur l’entrepreneuriat, à travers l’expérience terrain de plus de 15 ans de l’auteur.
Christophe Schmitt, professeur des universités, est titulaire de la Chaire Entreprendre à l’IAE de Metz et membre du CEREFIGE. Il est à l’initiative de la création du dispositif d’accompagnement d’étudiants-entrepreneurs PeeL, en Lorraine. Son expertise dans l’accompagnement entrepreneurial est d’envergure internationale. Ses articles et ouvrages sont pour la plupart étayés par les notions de conception de la valeur en entrepreneuriat et de construction de savoirs pour l’action, ainsi que par celle de fabrique de l’entrepreneuriat, ferment des bonnes pratiques entrepreneuriales. Et si, pour comprendre l’entrepreneuriat, il convenait d’aborder le sujet d’une autre façon ?
Un poste de professeure, professeur en entrepreneuriat à pourvoir au sein de l’Université Téluq.
Ce poste est affiché jusqu’au 10 octobre 2020 pour une entrée en fonction le plus tôt possible.
Chers Académiciennes et Académiciens de l’entrepreneuriat
L’année universitaire se termine … et fort heureusement !
Car cette année a été longue et lourde en rebondissements et adaptations, après les grèves et la Covid-19, qui nous ont entraîné dans d’innombrables réunions à distance, la construction de cours et d’examens eux-aussi à distance ….
La trêve et le repos sont donc de mise et ce sera de ce fait ma dernière newsletter avant la rentrée.
Pendant cette période chargée, l’AEI et le nouveau Bureau n’ont pas été en reste et de nombreux dossiers ont avancé parmi lesquels : le passage de la Revue de l’entrepreneuriat en format électronique avec notre nouveau rôle d’éditeur en relation avec Cairn, la valorisation des recherches des membres de l’AEI, l’organisation du prochain Congrès en octobre 2021 organisé par l’IAE de Paris et l’Ipag avec un partenaire tunisien à Sousse, un travail collectif de recherche sur l’entrepreneuriat post-Covid, l’amélioration de notre site et la hiérarchisation des chantiers à venir …. Merci à tous.
Bien évidemment, je ne peux qu’en notre nom à tous faire un dernier signe à notre ami et collègue Dominique Frugier, fidèle parmi les fidèles, qui nous a quitté fin juin. Si vous le souhaitez, vous pouvez encore lui rendre hommage sur le livre que nous avons ouvert sur Inmemori. Sa disparition laisse un grand vide à notre communauté mais gardons tous les bons souvenirs partagés avec lui.
Et comme on dit dans le spectacle, the show must go on ! alors je vous souhaite à tous d’excellentes vacances épanouissantes et heureuses et espère vous retrouver dynamiques et toujours prêts à œuvrer pour la cause entrepreneuriale.
Bel été !
Catherine Léger-Jarniou
Download the CfP in English – Call for paper E&I n°49 Gender and Entrepreneurship_en
Télécharger le CfP en français – Call for paper E&I 49_vf
English below
Appel à contribution
Numéro spécial n° 49
Secouer la question du genre dans l’entrepreneuriat.
Editeurs :
Le féminisme entrepreneurial – une réponse consciente et délibérée pour remédier au manque historique d’accès des femmes aux leviers de l’entreprise et de la création d’entreprise. En tirant partie du capital féminin, les féministes entrepreneures innovent dans la création de richesses et le changement social.
Barbara Orser et Catherine Elliott, “Feminine Capital”, 2015
Le traitement de la question du genre, que ce soit dans le monde des affaires, dans le domaine de l’éducation ou encore dans la société civile, tend à générer une foule de sentiments contradictoires, d’autant plus qu’elle est souvent considérée comme une source de pratiques de discrimination et d’inégalité. Les sentiments se situent dans un continuum allant de “l’indifférence” à la frustration et à la colère pure et simple, un sentiment de malaise mal défini imprégnant l’ensemble de la question. Ce sentiment est particulièrement répandu dans le domaine de l’entrepreneuriat, domaine dans lequel le désir ou le besoin de créer et de développer une entreprise, qui est en soi une entreprise risquée, est rendu plus difficile lorsque le genre de l’entrepreneur se met en travers de la route. En effet, l’esprit d’entreprise, en tant que profession, continu d’être géré et réglementé par un ensemble de normes générales axées sur les hommes. Au risque de simplifier à l’extrême, les personnes qui ne se sentent pas concernées ou qui sont simplement curieuses de la question sont des personnes – généralement des hommes blancs et hétérosexuels – qui n’ont jamais eu à remettre en question leur appartenance sexuelle masculine ou à se sentir menacées par celle-ci dans la construction de leur carrière d’entrepreneur. D’autre part, les hommes et les femmes de tous âges, de toutes classes et croyances, de couleur ou blancs, handicapés ou non, avec des préférences homosexuelles, queer, lesbiennes, bisexuelles et transsexuelles, éprouvent ces sentiments de frustration et de colère face aux barrières créée par la discrimination sexuelle, entravant la construction de leur carrière d’entrepreneur. Pourquoi en est-il ainsi et que peut-on faire pour y remédier ?
Cet état de fait permanent et profondément injuste motive cet appel à contributions, nourri par deux considérations primordiales. Premièrement, nous sommes tous concernés par la question du genre dans l’entrepreneuriat, ce qui implique de comprendre, avec le plus d’authenticité possible, ce que signifie le genre dans le champ de l’entrepreneuriat. Deuxièmement, le genre ne doit pas être simplement assimilé au sexe avec lequel nous sommes nés. Bien que nous ayons des attributs biologiques masculins ou féminins à la naissance, nos conceptions et représentations de notre genre ne se limitent pas à cela.
Cet appel à contribution est axé sur les femmes entrepreneures. Nous revendiquons dans celui-ci l’émergence d’un point de vue féministe, non genré et inclusif sur l’entrepreneuriat afin d’enrichir et de revigorer ce domaine et de donner une voix à la façon dont elles pratiquent et/ou envisagent leurs conceptions de ce que signifie être entrepreneure. Cela nous oblige à faire un certain nombre de choses. Premièrement, nous devons nous éloigner de la tendance traditionnelle visant à comparer simplement les entrepreneurs masculins aux entrepreneures féminines qui a prévalu jusqu’à présent dans les études sur le genre dans l’entrepreneuriat, en traitant ainsi les femmes comme une unité homogène. Nous devons voir les femmes entrepreneures dans toutes leur diversité pour refléter les pratiques réelles, entrepreneuriales et féministes telles qu’elles existent aujourd’hui. Ensuite, en tant qu’universitaires et praticien(ne)s, nous devons nous positionner de manière à mieux comprendre comment les acteurs de l’écosystème entrepreneurial pourraient intégrer et mettre davantage en action les principes féministes dans leur travail, rendant ainsi l’écosystème entrepreneurial plus juste et plus équitable. Nous pouvons étudier, modéliser, documenter et théoriser la manière dont les pratiques féministes actuellement en vigueur ont été inventées, mises en œuvre, pratiquées et institutionnalisées – même si elles sont imparfaites. Nous pouvons également imaginer de nouvelles approches de l’entrepreneuriat (les féministes privilégient l’abondance plutôt que la rareté et mobilisent la coopération plutôt que les stratégies de concurrence pour s’assurer que chacun obtienne une part équitable), des normes (reconnaître les flux de valeurs, mesurer et gérer les différents flux de valeurs, pas seulement monétaires) et des principes (pratiques de travail équitables et équité salariale au sein du personnel). Cela exigera probablement que nous regardions en dehors du monde conceptuel de l’entrepreneuriat actuel pour voir ce qui est frais et utile à mobiliser depuis les domaines adjacents.
Dans cet appel, nous aspirons à reconnaître comment les changements dans le monde, de #metoo à des crises de santé publique, le vieillissement de la population et des changements politiques majeurs incitent l’esprit d’entreprise à innover et comment les gens de l’écosystème réagissent aujourd’hui. Cette exploration nécessite de s’engager dans l’intersectionnalité en tant que concept de genre, c’est-à-dire la manière dont le sexe et le genre sont intimement liés à d’autres caractéristiques identitaires conçues socialement et biologiquement, notamment l’ethnicité, l’âge, etc. et donc la manière dont les communautés professionnelles et civiles sont affectées de manière différenciée.
Au cours des 30 dernières années, les articles de recherche sur le traitement de la question du genre dans l’entrepreneuriat ont produit des résultats encourageants, même si de nombreux progrès doivent encore être réalisés pour générer davantage d’égalité entre les sexes. La question du genre est maintenant largement conçue comme les “pratiques et représentations sociales associées à la féminité ou à la masculinité” (Ahl, 2007 : 544). Cela implique que les gens de certaines catégories alignent leurs attitudes et leurs comportements sur différentes constructions de genre ; et les impacts de ces constructions peuvent être vus dans les types de structures que ces entrepreneurs choisissent de créer et de développer. Les activités de recherche présentées dans le livre “Feminine Capital : Libérer le pouvoir des femmes entrepreneures” présente et examine les impacts de l’entrepreneuriat sur la façon dont les femmes font des affaires et contribuent à changer le paysage actuel dominé par les hommes. Elles observent, par exemple, l’émergence d’un langage différent utilisé par les femmes pour décrire leurs entreprises et leurs styles de leadership, qui positionne la création d’entreprise comme un processus “coopératif”, visant un gain mutuel. Les interactions en matière de gestion ont tendance à être plus pratiques et orientées vers l’action, tandis que la structure des entreprises est beaucoup moins hiérarchisée. On peut également noter un changement dans les stratégies de gouvernance des femmes, avec un accent beaucoup plus net sur l’inclusion et la participation. La notion de “performance” a également évolué pour englober bien plus que le simple gain économique, la création d’entreprises offrant aux femmes la possibilité d’investir dans les changements sociaux et culturels pour faire avancer le débat sur l’égalité du genre. De plus, le développement de constructions féministes pour expliquer ce que signifie lancer et développer une entreprise peut conduire à un ensemble de mesures féminines dégagées de toute considération de genre pour évaluer les performances. Cela pourrait permettre de donner une image plus réaliste du monde des femmes entrepreneures et de la manière dont elles gèrent réellement les différentes phases du processus entrepreneurial. Enfin, la validation et la reconnaissance d’une perspective féministe de l’entrepreneuriat élargit et enrichit la connaissance et la compréhension du genre tant pour les chercheurs que pour les praticiens sur le terrain, conduisant à une vision plus équilibrée et plus réaliste des différences et des similitudes entre les entrepreneurs et les entreprises. Les chercheurs qui soutiennent cette évolution positive pour continuer à construire une perspective féministe dans le domaine du genre et de l’entrepreneuriat invitent à l’usage de méthodes de collecte et d’analyse de données plus appropriées. Le petit nombre d’études qualitatives existantes sur l’entrepreneuriat féminin montre la nécessité d’adopter des méthodes plus innovantes pour saisir et contextualiser le phénomène socialement ancré que constitue le genre. Dans ce sens, les projets de recherche qui peuvent positionner l’entrepreneuriat comme non genré et inclusif et qui peuvent rendre compte des pratiques innovantes qui contribuent à ce changement sont particulièrement encouragés. Ainsi, ces orientations et changements peuvent potentiellement générer une foule de nouvelles pratiques pour caractériser l’entrepreneuriat vu d’un point de vue féministe. L’existence de modèles plus authentiques et plus réalistes peut influencer et avoir un impact sur les décisions de choix de carrière dans l’entrepreneuriat, en offrant des critères plus contextuels aux candidats à tous les niveaux d’éducation. Les pratiques de coaching, de mentorat et de conseil seront étendues pour inclure des pratiques relationnelles, privilégiées par celles et ceux qui aspirent à devenir entrepreneur(e)s ou qui font actuellement des affaires. Ces approches plus contextualisées ouvrent ainsi vers d’autres manières d’évaluer la performance, en s’appuyant davantage sur les trajectoires entrepreneuriales dans la création et la gestion des entreprises.
Par cet appel, nous espérons stimuler le dialogue entre les chercheur(e)s, les entrepreneu(re)s et les praticien(ne)s sur la manière dont l’entrepreneuriat, en tant que discipline et pratique, peut tirer profit de son caractère non genré et inclusif. Le large éventail de parties prenantes (dans les domaines de l’éducation, de la formation et de l’accompagnement, les organismes de financement et les spécialistes, les acteurs institutionnels, les décideurs politiques…) qui naviguent dans l’écosystème entrepreneurial font également partie de ce tableau et leurs contributions seront très appréciées.
Les propositions qui abordent (sans s’y limiter) les sujets suivants sont les bienvenues :
Echéances :
Première soumission : 15 octobre 2020
Publication du numéro : octobre 2021
***
Editorial line
The Entreprendre et Innover review is a high-level popularization journal in the field of entrepreneurship and innovation published by DeBoeck University. Its ambition is to provide a readership of executives, entrepreneurs, professionals in business creation networks and business leaders with original articles that are scientifically sound or innovative in terms of the ideas expressed, without taking up the time of academic publications. The journal is open to ALL disciplines and ALL perspectives that are interested in entrepreneurship and innovation.
As this review is primarily addressed to practitioners, we remain attentive to ensure that the contributions have a concern for practical applications, entrepreneurial implications and/or policy recommendations. In this spirit, the contributions should:
– have a section explicitly referring to these concerns: the reader should always be able to say to her/himself at the end of the reading: and then? how does this article help me to act or to think better for my future actions?
– adopt a more concrete and operational language than that used in academic journals: theory should not be absent but popularized, i.e. translated into simple terms. Abstract concepts must be explained and/or illustrated with practical examples.
– not accumulate scientific references: the aim is to choose a few useful reference authors to understand the subject, not to show the exhaustiveness of the academic literature on the subject. Scientific references should be cited exclusively through footnotes.
Details of the instructions to authors are available on the journal’s website: Instructions to E&I authors. It is imperative to respect them when you send your submission.
Please send your submission to: https://www.editorialmanager.com/entreprendinnove/default.aspx
Call for paper
special issue n° 49
Shaking up the gender issue in entrepreneurship.
Editors:
Entrepreneurial feminism – a conscious and deliberate response to address women’s relative lack of historical access to the levers of business and venture creation. By leveraging feminine capital, entrepreneurial feminists are breaking new ground in creating wealth and social change. Barbara Orser and Catherine Elliott, “Feminine Capital”, (2015).
The treatment of the gender issue, whether it be in the business world, the field of education or indeed in civil society, tends to generate a host of contradictory feelings, particularly as it is often seen as a source for practices of discrimination and inequality. Feelings can be situated along a continuum of ‘unconcerned’ to downright frustration and anger, with an ill-defined feeling of malaise permeating the whole issue. Nowhere is this more prevalent than in the field of entrepreneurship, where the desire or need to create and grow a business, in itself a risky endeavour, is made more difficult when gender gets in the way. This is because entrepreneurship, as a profession, continues to be managed and regulated with a set of mainstream, male-oriented norms. Risking over-simplification, those who are unconcerned or simply curious about the issue are people – usually white, heterosexual males – who have never had to question or feel threatened by their gender in constructing their entrepreneurial career. On the other hand, men and women of all ages, classes and creeds, coloured or white, disabled or not, who may also have gay, queer, lesbian, bisexual and transgender preferences experience those feelings of frustration and anger at the barriers that gender creates, obstructing the construction of their entrepreneurial careers. Why is this so and what can be done about it?
This ongoing and profoundly unfair state of affairs is the motivation behind this call and is fuelled by two overriding considerations. Firstly, we are all concerned about the gender issue in entrepreneurship, and those of us involved here need to develop a more authentic mindset about what gender means. Secondly, gender is not simply to be equated with the sex we were born with and although we have biologically based male or female attributes at birth, our conceptions and representations of our gender is not limited to this. This call is focused on women entrepreneurs and we are making a claim for the emergence of a feminist, non-gendered, inclusive lens on entrepreneurship to enrich and invigorate this field and to give a voice to how they practice and/or envisage their conceptions of what it means to be an entrepreneur. This requires us to do a number of things. Firstly, we need to shift our focus away from the traditional tendency to simply compare male entrepreneurs with women entrepreneurs that has prevailed in studies on gender in entrepreneurship up to now, treating women as a homogeneous unit. We need to see women entrepreneurs in all of the diversities that they represent to reflect real, entrepreneurial, feminist practices as they exist today[1]. Then, as academics and practitioners, we need to position ourselves so that we can better understand how stakeholders in the entrepreneurial ecosystem could and do integrate and practice feminist principles in their work, thereby making the ecosystem more just and fairer. We can study, model, document and theorize how feminist practices now in operation have been innovated, implemented, practiced and institutionalized – however imperfectly. We can also imagine new approaches to entrepreneurship (feminists privilege abundance rather than scarcity and mobilize cooperation rather than competition strategies to ensure everyone gets a fair share), norms (recognize that value streams, measure and manage different value streams, not just monetary ones) and principles (fair labour practices and pay equity among staff). This will likely require that we look outside of the entrepreneurship conceptual world to see what is fresh and useful in adjacent fields.
In this call, we aspire to recognize how changes in the world from #metoo to public health crises, aging demographics and major political shifts are pushing entrepreneurship to innovate and how people in the ecosystem are now responding. This exploration requires engaging with intersectionality[2] as a gender concept, meaning how sex and gender are intimately tied with other socially and biologically conceived identity characteristics, including ethnicity, age etc. and therefore how professional and civil communities are affected differentially.
Over the last 30 years, research articles on the treatment of the gender issue in entrepreneurship have produced some encouraging results, even though a lot of progress still needs to be made to generate gender equality[3]. The question of gender is now widely conceived of as the “social practices and representations associated with femininity or masculinity” (Ahl, 2007:544). This implies that people across some distributions align their attitudes and behaviour with different gender constructs and the impacts of such constructions can be seen in the types of structures that these entrepreneurs choose to create and develop. Research activities presented in the book, ‘Feminine Capital: Unlocking the power of women entrepreneurs’[4] presents and discusses the impacts of entrepreneurship on how women do business and contribute to changing the present male-dominated landscape. They observe, for example, the emergence of a different language used by women to describe their firms and their leadership styles that position venture creation as a ‘cooperative’ process, aiming at mutual gain. Management interactions tend to be more practical and action-oriented, while company structure is much less hierarchically based. A change in governance strategies by women can also be noted, with a much clearer focus on inclusion and participation. The notion of ‘performance’ has also evolved to encompass much more than just economic gain, with venture creation itself offering women opportunities to also invest in changes on social and cultural levels to progress the debate on gender equality.
Moreover, the development of feminist constructions that can explain what it means for people to launch and grow a business can lead to a set of feminine de-gendered measures to evaluate performance, providing a more realistic picture of the world of women entrepreneurs and others and how they actually deal with the different phases of the entrepreneurial process. Finally, the validation and recognition of a feminist perspective on entrepreneurship can broaden and enrich knowledge and understanding of gender for both researchers and practitioners in the field, leading to a more balanced, realistic view of the differences and similarities among entrepreneurs and entrepreneurial endeavours.
Researchers supporting this positive shift to continue constructing a feminist perspective in gender and entrepreneurship propose matching it with more appropriate data collection and analysis methods[5]. Building on the small number of existing, qualitatively based studies on women entrepreneurship[6], researchers are encouraged to adopt more innovative methods to capture and contextualize the socially embedded phenomenon that constitutes gender. Research designs that can position entrepreneurship as non-gendered and inclusive and that can account for the innovative practices that contribute to this change are particularly encouraged.
We believe that changes discussed here can potentially generate a host of new practices that will characterize entrepreneurship, viewed from a feminist perspective. The existence of more authentic and realistic role models can influence and impact decisions on choosing entrepreneurship as a career, offering more contextually based criteria to candidates at all levels of education. Coaching, mentoring and advisory practices will expand to include relational practices, favoured by those aspiring to be entrepreneurs or actually doing business. Human resource management strategies will take on board new practices of performance evaluation that account for entrepreneurial trajectories in creating and managing firms.
Through this call, we hope to stimulate dialogue between researchers and entrepreneurs on how entrepreneurship, as a discipline and a practice, can benefit from being non-gendered and inclusive. The wide ranges of stakeholders (in education, training and coaching domains, funding bodies and specialists, institutional actors, policymakers…) that navigate within the entrepreneurial eco-system are also part of this picture and their contributions will be highly appreciated.
Proposals that address (but are not limited to) the following topics are welcome:
Deadlines:
Submission: 15th October 2020
Publication: October 2021
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Editorial line
The Entreprendre et Innover review is a high-level popularization journal in the field of entrepreneurship and innovation published by DeBoeck University. Its ambition is to provide a readership of executives, entrepreneurs, professionals in business creation networks and business leaders with original articles that are scientifically sound or innovative in terms of the ideas expressed, without taking up the time of academic publications. The journal is open to ALL disciplines and ALL perspectives that are interested in entrepreneurship and innovation.
As this review is primarily addressed to practitioners, we remain attentive to ensure that the contributions have a concern for practical applications, entrepreneurial implications and/or policy recommendations. In this spirit, the contributions should:
– have a section explicitly referring to these concerns: the reader should always be able to say to her/himself at the end of the reading: and then? how does this article help me to act or to think better for my future actions?
– adopt a more concrete and operational language than that used in academic journals: theory should not be absent but popularized, i.e. translated into simple terms. Abstract concepts must be explained and/or illustrated with practical examples.
– not accumulate scientific references: the aim is to choose a few useful reference authors to understand the subject, not to show the exhaustiveness of the academic literature on the subject. Scientific references should be cited exclusively through footnotes.
Details of the instructions to authors are available on the journal’s website: Instructions to E&I authors. It is imperative to respect them when you send your submission.
Please send your submission to: https://www.editorialmanager.com/entreprendinnove/default.aspx
[1] Here are some examples : https://sheeo.world/, https://www.liisbeth.com/
[2] The interconnected nature of social categorizations such as race, class, and gender as they apply to a given individual or group, regarded as creating overlapping and interdependent systems of discrimination or disadvantage.
[3] Clark Muntean, S. & Ozkazanac-Pan, B. (2015). A gendered integrative theory of entrepreneurship. New England Journal of Entrepreneurship : Vol.18. N°1, Article 3.
[4] Orser, B. & Elliott, C. (2015). Feminine Capital: Unlocking the power of women entrepreneurs. Stanford University Press, Stanford: California.
[5] Henry, C., Foss, L., Ahl, H. (2016). Gender and entrepreneurship research: A review of methodological approaches. International Small Business Journal, 34(3): 217-241.
[6] Ahl, H., Marlow, S. (2012). Exploring the dynamics of gender, feminism and entrepreneurship: advancing debate to escape a dead end? Organization, 19(5): 543-562.
Cher.e collègue,
La rédaction en chef de la Revue de l’Entrepreneuriat est assurée depuis début avril par Bérangère Deschamps (Université Grenoble Alpes) et Céline Barrédy (Université de Paris Nanterre). Elles sont étroitement accompagnées par Hedi Yezza (EDC Paris) au rôle de secrétaire de rédaction.
Ce trio est épaulé par une équipe de rédacteurs associés : Andrea Calabro (IPAG), Benoit Demil (Université Lille), Cécile Fonrouge (Université du Québec à Trois-Rivières), Anaïs Hamelin (Université Strasbourg), Martine Hlady-Rispal (Université de Limoges), Vincent Lefebvre (AUDENCIA), Nathalie Schieb-Bienfait (Université de Nantes).
Le mandat (2020-2023) s’articule autour de projets que l’équipe de rédaction a pour ambition de mettre en œuvre.
# Le premier d’entre eux concerne l’informatisation des processus. Les soumissions et évaluations s’effectuent désormais en ligne : https://www.editorialmanager.com/entrepreneuriat/
# Nous souhaitons que la revue devienne intégralement bilingue. Les articles en anglais sont les bienvenus. Pour tout article accepté, il sera demandé aux auteurs de prévoir une traduction en anglais ou en français, selon le cas, afin d’augmenter la visibilité de la recherche en entrepreneuriat. Dans ces perspectives, les consignes aux auteurs et aux évaluateurs ont évolué pour se rapprocher des standards internationaux. Elles sont disponibles sur la plateforme, en français et en anglais.
# Le troisième concerne la durée du processus d’évaluation, que nous souhaitons courte, une année au plus, après la soumission d’un article.
# A cela s’ajoute la reconnaissance que nous ambitionnons d’apporter aux évaluateurs qui contribuent au bon fonctionnement de la revue, par diverses actions en leur faveur (prix du meilleur évaluateur, nomination des évaluateurs de l’année sur le site de la Revue). Ces démarches s’inscrivent dans le souhait de poursuivre le travail de valorisation de la revue dans les classements nationaux et internationaux.
# Parmi les actions nouvelles, l’équipe de rédaction prévoit le lancement d’un appel à numéros spéciaux, annuel, diffusé au 15 septembre avec pour date limite de soumission le 15 décembre de chaque année, dont la vocation est de sélectionner les numéros spéciaux qui seront soutenus et produits l’année suivante dans la Revue de l’Entrepreneuriat.
# Enfin, nous souhaitons constituer un lieu d’échange autour de la revue par la rédaction d’une « newsletter » trimestrielle dont la vocation est de tenir la communauté informée de nos actions au titre de la revue, mais également des liens qui peuvent se développer avec les autres lieux de production scientifique dédiés à l’entrepreneuriat, en particulier l’AEI.
Par avance nous vous remercions pour votre contribution à la Revue de l’Entrepreneuriat en tant qu’auteurs et / ou évaluateurs.
Les rédactrices en chef,
Bérangère Deschamps & Céline Barrédy
Pour toutes les informations relatives au congrès 2021 de l’Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation qui se tiendra à Sousse en Tunisie du 13 au 15 octobre 2021, RDV sur le site officiel:
Pensez à vous abonner à la page facebook de l’événement:
https://www.facebook.com/AEI-2021-Sousse-111100127320945/
Le site officiel de l’AEI relaiera dans sa newsletter les dernières informations relatives au congrès.
La chaire lance la première édition de l’Observatoire National de l’Entrepreneuriat Familial, en partenariat avec le FBN France.
Son objectif ?
Mieux comprendre les leviers entrepreneuriaux des entreprises familiales qui savent conjuguer, sur plusieurs générations, pérennité et compétitivité, en prenant le parti pris de comparer les entreprises familiales et non familiales.
Télécharger la synthèse illustrée
Télécharger la version intégrable
Source: https://entrepreneuriat-familial.audencia.com/recherches-et-etudes/etudes/
La chaire Entrepreneuriat Territoire et Innovation de l’IAE de Paris est heureuse de partager l’invitation et le programme de la conférence « REPENSER LA VILLE ET LE TERRITOIRE », qui se tiendra online le Mardi 26 MAI 2020 à partir de 16H30.
16H30 : ALLOCUTION D’OUVERTURE
animé par Didier CHABAUD, Professeur IAE PARIS, Directeur Général Chaire ETI
16H30 : PAROLES D’ELUS PARTENAIRES
animé par Carlos MORENO, Professeur Associé IAE PARIS, Directeur Scientifique Chaire ETI
– 16H30 : Anne HIDALGO, Maire Ville de PARIS
– 16H45 : Jean ROTTNER, Président de la Région GRAND EST
– 17H00 : François REBSAMEN, Président Métropole et Maire de DIJON
– 17H15 : Johanna ROLLAND, Présidente Métropole et Maire de NANTES
17H30 : PANEL 1 _ REPENSER LA VILLE ET LE TERRITOIRE
animé par Catherine GALL, Experte en Innovation
– Francky TRICHET, Maire-Adjoint Ville de NANTES
– Vincent ROUAIX, Président Directeur Général GFI
– Olivier LANDEL, Délégué Général France URBAINE
– Saskia SASSEN, Sociologue, Professor COLUMBIA University
18H10 : MESSAGE VIDEO
animé par Jean-Luc PERRON, Vice-Président YUNUS CENTER PARIS, Vice-Président de CONVERGENCES
– Muhammad YUNUS, Prix NOBEL de la Paix en 2006
18H15 : PANEL 2 _ PENSER LA VILLE HUMAINE
animé par Jean-Christophe TORTORA, Président de LA TRIBUNE
– Carmen MUNOZ, Directrice Générale CITELUM
– Olivier WIGNIOLLE, Directeur Général ICADE
– Denis HAMEAU, Vice-Président Région BOURGOGNE FRANCHE COMTÉ, Délégué DIJON Métropole
– Elisa YAVCHITZ, Directrice Générale Les Canaux, Maison des Economies Solidaires et Innovantes
– Jean-Louis QUESTAT, Directeur Régional SNEF ILE-DE-FRANCE
19H00 : TÉMOINS INTERNATIONAUX
animé par Lucas SAGEOT-CHOMEL, Secrétaire Exécutif Chaire ETI
– Isabella ANNESI, Directrice de Recherche INSERM
– Elkin VELASQUEZ, Représentant LATAM UNITED NATIONS HABITAT
– Éric CAMPOS, Délégué Général Fondation GRAMEEN, CREDIT AGRICOLE
19H25 : MOTS DE CLOTURE
animé par Florent PRATLONG, MCF PARIS 1, Directeur Adjoint Chaire ETI
– Guy LACROIX, Président Fond de Dotation IAE PARIS
– Éric LAMARQUE, Directeur IAE PARIS
LES INFOS :
📅 Le Mardi 26 MAI à partir de 16H30
🎟 Entrée gratuite et sur inscription ici : https://www.eventbrite.fr/e/billets-repenser-la-ville-et-le-territoire-104437635780
📍 on line sur ZOOM et sur FACEBOOK LIFE https://fr-fr.facebook.com/chaireETI/
Le numéro Spécial Entreprendre & Innover – Entreprises familiales et successions : défis et solutions est sorti.
Ci-dessous, le menu:
Retrouvez la revue l’ensemble des numéros :
https://www-cairn-info.audenciagroup.idm.oclc.org/revue-entreprendre-et-innover.htm
Pages 5 à 7
Dossier
Pages 8 à 15
Pages 16 à 26
Pages 27 à 38
Pages 39 à 47
Pages 48 à 58
Pages 59 à 63
Pages 64 à 66
Pages 67 à 73
Pages 74 à 77
Pages 78 à 80
La Revue d’Économie Régionale et Urbaine publie un numéro spécial très attendu intitulé “Articuler stratégies organisationnelles et territoriales. Analyses managériales” (RERU, 2020/2). Les éditeurs invités sont Jean Bonnet (Université de Caen Normandie), Marcus Dejardin (Université de Namur et Université catholique de Louvain), Nabil Khelil (Université de Caen Normandie).
Même si elle demeure encore relativement discrète, une dynamique de recherche sur les stratégies organisationnelles et territoriales se met en place. Elle conduit à des perspectives de pensée multiples et à l’éclosion d’approches théoriques et méthodologiques novatrices susceptibles de contribuer à l’enrichissement des connaissances.
Prix de thèse AEI 2020
Le prix de thèse 2020 de l’AEI a été décerné à Amandine MAUS pour sa thèse intitulée : “Évolution des business models d’incubateurs. Contribution de la théorie des capacités dynamiques” dirigée par Sylvie SAMMUT à l’université de Montpellier.
Ont été nominés comme finalistes :
Jérémie RENOUF pour sa thèse « Accompagner la transition professionnelle du salariat à l’entrepreneuriat », dirigée par Caroline VERZAT (ECSP) et Emile-Michel HERNANDEZ (URCA) à l’université Reims Champagne Ardennes,
Hedi YEZZA pour sa thèse « La succession dans les entreprises familiales : Le rôle des compétences sociales du successeur », dirigée par Didier CHABAUD à l’IAE Paris Sorbonne Business School.
L’AEI adresse ses félicitations à la lauréate et aux finalistes, et remercie tous les collègues dont la mobilisation a permis le bon déroulement du prix de thèse AEI.
Anticipating or living (high) growth and scalability of new ventures or new organizations is one of the least studied elements of the entrepreneurial process, especially if you focus on: how do new ventures grow? (Gilbert, McDougall, and Audretsch 2006). Taking this element into account adopting a CSR and/or sustainable development perspective would however be crucial. Indeed, it is by developing and implementing that sustainability and responsibility are practiced within the new venture/organization. If at a startup level, taking CSR into account is a real creative catalyst in the design of an entrepreneurial project (Lefebvre and Radu-Lefebvre 2012), what about the growth stage? How do entrepreneurs deal with it?
The literature on entrepreneurship offers different trends. When it comes to taking into account corporate social responsibility or sustainable development in the field of entrepreneurship, the outcome of the new venture/organization used to prevail on taking into account the whole dimensions of CSR or Sustainable Development in the overall entrepreneurial process. Social entrepreneurship is thus defined more in opposition to traditional entrepreneurship, the economic outcome vs the social one (Peredo and McLean 2006). For its part, “sustainable entrepreneurship is focused on the preservation of nature, life support, and community in the pursuit of perceived opportunities to bring into existence future products, processes, and services for gain, where gain is broadly construed to include economic and non-economic gains to individuals, the economy, and society” (Shepherd and Patzelt 2011, 137). However, the concept is still emerging, but it received more interest from the sustainability community that from the entrepreneurship one (Sarango-Lalangui, Santos, and Hormiga 2018).
We suggest to authors wishing to fully engage in the theoretical integration of CSR and sustainable development in entrepreneurship to take it into account across the entire entrepreneurial or intrapreneurial process by focusing on the most counter-intuitive level: growth and scalability with a sustainable vocation (Bergin 2001).
3 main questions can be addressed for this session:
– What is (high) sustainable growth / scalability in entrepreneurship?
– Are ecosystems adapted to (high) sustainable growth / scalability carried by entrepreneurs?
– What is / are the processes and specific practices involved? And, how can these processes and practices be supported?
Le projet ou la phase de (forte) croissance et de scalabilité des nouvelles entreprises ou nouvelles organisations est une des phases du processus entrepreneurial les moins étudiées, en particulier si l’on s’intéresse à la question : comment la croissance s’est mise en place (Gilbert, McDougall, and Audretsch 2006). Prendre cette phase en compte dans une perspective RSE et développement durable serait pourtant crucial car c’est dans le développement et l’implémentation que la durabilité et la responsabilité sont engagées et trouvent leurs ancrages. Si dans les phases amont la prise en compte de la RSE est un vrai catalyseur créatif dans la conception d’un projet entrepreneurial (Lefebvre and Radu-Lefebvre 2012), qu’en est-il en phase de croissance et comment l’entrepreneur s’en empare-t-il ?
La littérature en entrepreneuriat offre différents courants. Dès qu’il s’agit de prendre en considération la responsabilité sociale des entreprises ou le développement durable dans le champ de l’entrepreneuriat, c’est la finalité de l’organisation créée qui prédomine en lieu et place d’une prise en considération systématique des dimensions de la RSE ou du Développement Durable dans le processus entrepreneurial dans sa globalité. L’entrepreneuriat social se définit ainsi davantage en opposition à l’entrepreneuriat traditionnel, la finalité lucrative s’opposant à la finalité sociale (Peredo and McLean 2006). De son côté, l’entrepreneuriat durable se « focalise sur la préservation de la nature, le soutien à la vie, et la communauté en poursuivant des opportunités susceptibles d’amener la création de nouveaux produits, processus et services générant des gains (…) économiques et non-économiques, des gains individuels, pour l’économie et la société » (Shepherd and Patzelt 2011, 137). Cependant, le concept reste émergent et a reçu davantage d’intérêt par la dimension durable que la dimension entrepreneuriat (Sarango-Lalangui, Santos, and Hormiga 2018).
Nous proposons aux auteurs désireux d’assumer pleinement l’intégration théorique de la RSE et du développement durable à l’entrepreneuriat de le prendre en compte au travers du processus entrepreneurial ou intrapreneurial dans sa globalité en se focalisant sur la phase la plus contre-intuitive : celle de croissance et la scalabilité à vocation durable (Bergin 2001).
3 grandes questions peuvent-être adressées pour cette session :
Vincent Lefebvre Audencia Businenss School Associate Professor Entrepreneurship vlefebvre(at)audencia.com
Natalia Vershinina
Audencia Business School
Professor
Entrepreneurship
nvershinina(at)audencia.com
Sebastien Ronteau Audencia Business School Associate Professor Entrepreneurship sronteau(at)audencia.com
Karen Delchet-Cochet
Professor
ISC Paris Business School
CSR
karen.delchet-cochet(at)
iscparis.com
Bergin, Richard Jeffrey. 2001. “Venture Design, Scalability and Sustained Performance.” Academy of Management Proceedings 2001 (1): A1–A5. doi:10.5465/apbpp.2001.6133855.
Gilbert, Brett Anitra, Patricia P. McDougall, and David B. Audretsch. 2006. “New Venture Growth: A Review and Extension.” Journal of Management 32 (6): 926–950. doi:10.1177/0149206306293860.
Lefebvre, Vincent, and Miruna Radu-Lefebvre. 2012. “Integrating Corporate Social Responsibility at the Start-up Level: Constraint or Catalyst for Opportunity Identification?” International Business Research 5 (7). doi:10.5539/ibr.v5n7p17.
Peredo, Ana María, and Murdith McLean. 2006. “Social Entrepreneurship: A Critical Review of the Concept.” Journal of World Business 41 (1): 56–65. doi:10.1016/j.jwb.2005.10.007.
Sarango-Lalangui, Paul, Jane Santos, and Esther Hormiga. 2018. “The Development of Sustainable Entrepreneurship Research Field.” Sustainability 10 (6): 2005. doi:10.3390/su10062005.
Shepherd, Dean A., and Holger Patzelt. 2011. “The New Field of Sustainable Entrepreneurship: Studying Entrepreneurial Action Linking ‘What Is to Be Sustained’ With ‘What Is to Be Developed.’” Entrepreneurship Theory and Practice 35 (1): 137–163. doi:10.1111/j.1540-6520.2010.00426.x.
Types of submissions accepted:
long papers (full papers)
short papers (3000 words max., compulsory sub-headings: Introduction / Objectives (500 words max.); Literature review (500 words max.); Approach / methodology (500 words max.); Results (500 words max. ); Discussion (500 words max.); Implications and limits (500 words max.).
Papers must be original (unpublished, not under review in a journal or conference). An anti-plagiarism check of the papers will be carried out.
The papers must comply with the following presentation guidelines:
In Microsoft Word A4 format;
Line spacing 1.5 including bibliographic notes (single line space);
Font: Times New Roman, 12 point body;
Titles and subtitles in bold type, numbered as 1, 1.1 and 1.1.1. ;
Numbering of the pages in the center and at the bottom of the page;
2.5 cm high, low, right and left margins;
Bibliographic references mentioned at the end of the document;
Names of the authors referenced in the body of the text in parentheses and followed by the year of publication. Articles that do not meet these layout requirements will be returned to their authors.
The communication proposal will be structured as follows:
Title (in French and English)
Authors (First name, NAME, establishment, laboratory, email)
Summary (French or English – 300 words max)
Text of the communication (short or long paper)
Types de soumissions acceptées :
Les papiers doivent être originaux (non publiés, non en processus d’évaluation dans une revue ou un colloque). Un contrôle anti-plagiat des papiers sera effectué.
Les papiers doivent respecter les consignes de présentation suivantes :
En Microsoft Word format A4 ;
Interligne 1,5 incluant les notes bibliographiques (en interligne simple) ;
Police : Times New Roman, corps 12 points ;
Titres et sous-titres en caractères gras, numérotés sous la forme 1, 1.1 et 1.1.1. ;
Numérotation des pages au centre et en bas de page ;
Marges haute, basse, droite et gauche de 2,5 cm ;
Références bibliographiques rappelées en fin de document ;
Noms des auteurs référencés dans le corps du texte entre parenthèses et suivis de l’année d’édition. Les articles non conformes à ces exigences de mise en page seront renvoyés à leurs auteurs.
La proposition de communication sera structurée comme suit :
Parution du “Portrait de l’artiste en entrepreneur : entre passion et précarité” par Sandrine Emin (Université d’Angers, GRANEM) et Nathalie Schieb-Bienfait (Université de Nantes, LEMNA et Labex Entreprendre) dans l’ouvrage Les faces cachées de l’entrepreneuriat, codirigé par Olivier Torrès et Eric Fimbel, avec le soutien de la Fondation d’Entreprises MMA des entrepreneurs du futur, aux éditions EMS
Chers Académiciens et Académiciennes de l’entrepreneuriat
Vendredi dernier 27 mars, une AG et un CA virtuels ont été organisés, et vous étiez nombreux en ligne malgré la période chaotique, ce dont je vous remercie.
Les deux se sont extrêmement bien déroulés et nous avons pu voter en ligne avec présentation des résultats en direct. Je tiens tout particulièrement à remercier Jean-François Sattin pour son aide à leur préparation et Alain Bosetti président du SME qui a mis à notre disposition à titre gracieux sa plateforme clickmeeting et une équipe technique.
Le rapport annuel 2019 ainsi que le rapport financier 2019 ont été approuvés. L’activité en 2019 a été intense et je remercie à nouveau ici tous ceux qui ont œuvré pour notre association.
Le CA a été renouvelé et il comporte à ce jour 44 membres, ce qui témoigne du dynamisme de notre association et de la volonté des collègues de s’engager pour défendre l’entrepreneuriat. Nous avons toujours privilégié un CA large pour répondre et encourager toutes les initiatives et ce nouveau conseil d’administration y répond en tous points (institutions diverses, thématiques différentes, localisation géographique variée,…).
Bienvenue aux nouveaux membres et félicitations à tous. Nous allons bien travailler tous ensemble.
Le CA a procédé au vote pour la présidence du CA et le nouveau Bureau. Seule candidate, j’ai été réelue à ce poste, et je vous remercie pour votre confiance.
Le Bureau a été renouvelé pour répondre aux deux objectifs majeurs pour ces prochaines années, qui sont :
Collectivement, nous produisons de la connaissance et nos recherches restent encore trop peu connues, notamment au-delà de notre communauté. Nous devons faire plus pour apporter une valeur ajoutée à nos membres et à la société :
Apporter de la valeur aux enseignants-chercheurs et à l’écosystème entrepreneurial nous permettra de pérenniser notre communauté mais aussi de la développer. Deux pistes sont à explorer : les enseignants-chercheurs francophones en entrepreneuriat et les enseignants-chercheurs internationaux. Chaque membre a un rôle à jouer pour impliquer de nouveaux collègues.
Tout cela s’accompagnera d’une campagne d’adhésion de soutien des institutions à lancer au plus vite en 2020 pour pérenniser notre bonne santé financière.
Le bureau est le suivant :
Secrétaire : Jean-François Sattin
Trésorier : Jérémie Renouf
VP Recherche : Sylvie Sammut
VP Communication digitale : Vincent Lefebvre
VP International : Adnane Malaaoui
CM Congrès 2021 : Adnane Maalaoui et Didier Chabaud
CM Animation des Groupes thématiques : Nathalie Schieb-Bienfait et Sandrine Emin
CM Valorisation : Valérie François
CM Innovation pédagogique : Stéphane Foliard
CM Adhésions : Laurice Alexandre
CM Education : Pascale Brenet
Rédactrices Revue de l’entrepreneuriat : Bérangère Deschamps et Céline Barredy
Le travail en réseau, à distance souvent ainsi qu’un maillage régional seront les grands principes de fonctionnement. Bien entendu, nous maintiendrons un minimum de deux CA par an.
Nous avons les moyens de nos ambitions et de beaux défis nous attendent. Merci à tous ceux qui m’ont apporté leur soutien, merci à tous les membres et à toutes les bonnes volontés et initiatives qui souhaitent nous rejoindre pour atteindre ces objectifs. Vous savez que vous pouvez compter sur moi pour le développement de notre communauté.
A très bientôt,
Bon vent à l’AEI !
Catherine Léger-Jarniou
Nous avons tous glissé vers le distanciel.
L’occasion pour certains de créer de nouveaux contenus, pour d’autres d’en remettre au goût du jour.
En cliquant sur le lien ci-dessous, vous pouvez partager un contenu qui sera relayé dans la newsletter le lundi suivant sa publication.
N’hésitez pas à partager des réflexions, des articles inédits, des liens, des exercices, des articles…
Merci de vous assurer que vous disposez bien des droits pour le partage.
Chers collègues,
Après vous avoir invité à partager des contenus, j’ouvre le bal.
J’ai enregistré 5 podcasts qui reprennent 5 temps forts du processus entrepreneurial.
Je propose pour chacun de ces temps mes réflexions et quelques exercices qui peuvent être faits à la maison.
Cela fait maintenant 20 ans que je travaille au plus proche des entrepreneurs et ces 5 podcasts sont le reflet de mon top 5 de ce qui devrait être fait de manière méticuleuse mais qui ne l’ai presque jamais.
En espérant, que cela vous soit utile et vous intéresse.
N’hésitez pas à partager vos contenus sur: https://entrepreneuriat.com/partagez-vos-actus/
Dans le cadre du groupe thématique Entrepreneuriat et Genre, nous vous annonçons la parution de l’ouvrage intitulé Parcours de Femmes Entrepreneures (édition EMS) coordonné par Typhaine Lebègue, Stéphanie Chasserio et Sophie Gay Anger.
Vous retrouverez l’ouvrage sur le site EMS : https://bit.ly/3akYMbL
Le groupe se nomme BeT et a adopté un tout nouveau logo.
Dans le cadre du groupe, Bérangère Deschamps vous annonce la parution prochaine de l’ouvrage de cas sur Transmission-reprise d’entreprise (édition EMS) coordonné par Audrey Missonnier et Catherine Thévenard-Puthod sera mis en vente le 9 avril.
Le lien de l’ouvrage sur le site EMS se trouve ici
Pour retrouver tous les groupes thématiques:
How do SMEs use support services during their internationalisation process: A comparative study of French traditional SMEs and INVs in Asia
Nathalie Belhoste, Rachel Bocquet, Véronique Favre-Bonté and Frédéric Bally
International Small Business Journal: Researching Entrepreneurship, 2019, Vol. 37(8) 804–830
L’article porte sur la comparaison entre les PME ayant adopté un mode dit « traditionnel » d’internationalisation et celles dites « précoces » dans le cas spécifique de l’entrée sur un marché asiatique. Il met au centre de l’analyse les organismes d’aide et d’accompagnement, considérés ici comme une ressource clé pour les entreprises en phase d’internationalisation. Comment les PME s’appuient sur ces organismes, quand et comment font-elles pour s’en saisir ? Si les précédentes recherches portent essentiellement sur les organismes publics d’aide à l’internationalisation ou encore sur le rôle informel joué par les réseaux dans lesquels sont insérées les PME, elles considèrent rarement le rôle joué par les organismes privés œuvrant dans ce domaine. Or, le recours aux unes ou aux autres n’ont pas les mêmes ressorts et n’interviennent pas au même moment dans le processus d’internationalisation. Ainsi, l’article contribue de manière significative à alimenter le débat sur le rôle des structures d’aide à l’internationalisation et propose à cet égard un tableau intéressant récapitulant les recherches portant sur les services d’aide à l’internationalisation qu’ils soient publics ou privés (p.809).
Le design de recherche choisi (méthode des cas) est particulièrement approprié et constitue un réel apport pour comprendre le processus d’internationalisation qui par nature évolue dans le temps. Il mobilise une étude qualitative portant sur 32 cas de PME de la région Auvergne-Rhône –Alpes entrées sur le marché asiatique.
La recherche présente plusieurs résultats. Premièrement, le recours aux organismes d’aide. Avant 2001, les PME n’avaient que peu de choix car le nombre d’organismes d’accompagnement était relativement faible. Depuis 2001, leur nombre s’est considérablement accru au point que l’offre apparait désormais pléthorique voir confuse aux yeux des entrepreneurs. Aujourd’hui, les entrepreneurs recourent en moyenne à plus de 6 structures d’aide, en se centrant essentiellement sur un petit groupe d’entre elles qu’elles soient publiques (CCI, Coface…) ou privées (banques, conseillers juridiques). Ces dernières années, les comportements des PME tendent à se rapprocher. Si les PME « précoces » recouraient peu aux organismes d’aide, elles tendent aujourd’hui à le faire de la même façon que les PME « traditionnelles ».
Deuxièmement, le moment de mobilisation des organismes d’aide. Les PME « traditionnelles » utilisent beaucoup les aident publiques, notamment au démarrage de leur internationalisation. Ensuite, elles se tournent davantage vers les organisations privées qui leur paraissent plus réactives et mieux à même de répondre à la spécificité de leurs besoins. A l’inverse, les PME « précoces » s’appuient davantage sur les organismes d’aide lors de l’intensification de leur internationalisation, et avec l’aide des organismes publics car ils sont le plus souvent gratuits ou peu couteux. Notons également que les entreprises « traditionnelles » perçoivent davantage de barrières avant d’entrer sur un marché asiatique, alors que les entreprises « précoces » affrontent les problèmes une fois sur place (barrières légales notamment). Les organismes d’aide jouent donc un rôle différent pour les unes et pour les autres.
Troisièmement, le lien entre organismes d’aide et réseaux. Les réseaux informels dans lesquels sont insérées les PME jouent le plus souvent un rôle de conseil préalable à la décision d’entrer sur un marché étranger, notamment avant de s’adjoindre les conseils des organismes d’aides. C’est en particulier le cas pour les PME « traditionnelles » lorsqu’elles ont l’intention d’entrer sur un marché Asiatique. Pour les PME « précoces », les réseaux se construisent au cours de leur processus d’internationalisation et viennent en complément des services rendus par les organismes d’aide.
Outre les compléments importants apportés à la littérature sur l’internationalisation des PME, notamment sur le processus et le rôle de l’accompagnement, l’article propose également des résultats pratiques, utiles pour les entrepreneurs. Ainsi, il illustre l’entrée sur les marchés asiatiques, considérés comme très attractifs mais aussi source d’opacité et de déconvenue. Ainsi le tableau 4 reprend un certain nombre de verbatim illustrant des situations concrètes vécues par les entrepreneurs en fonction du profil de leur entreprise (traditionnelle ou précoce) et du stade de leur internationalisation. Si ces témoignages sont indispensables à la validation scientifique, ils peuvent aussi servir d’exemple aux entrepreneurs ou être mobilisés dans le cadre d’un cours de management international.
Entretien avec Véronique Favre-Bonté, Professeure des Universités, IAE Savoie Mont Blanc
Dans quel cadre a été réalisée la recherche ?
La recherche s’inscrit au départ dans un projet Interreg. Mon laboratoire, l’IREGE (Institut de Recherche en Gestion et Economie), a une longue tradition de travail avec l’éco-système local et le montage de projets de recherche financés type ANR, Interreg ou même de gré à gré avec les entreprises locales. Cette recherche a été menée en partenariat avec Grenoble Ecole de Management (GEM), Haute école d’ingénierie et de Gestion de Vaud, Haute école de Gestion – Genève et le Cabinet Export’ease, avec un focus sur l’Asie, et a obtenu un financement pour l’ensemble des partenaires de plusieurs centaines de milliers d’euros. Nous travaillons également, régulièrement, avec Auvergne Rhône Alpes Entreprises et son réseau d’entreprises. En contrepartie, nous organisons des workshops de vulgarisation pour restituer nos résultats de recherche auprès d’un public de PME.
Comment s’est déroulé le process de publication ?
L’article a été présenté à EURAM Conference où nous avons reçu des commentaires utiles des évaluateurs. Nous avions initialement ciblé la revue Journal of International Business Studies (R2 CNRS), mais l’article a été rejeté (desk reject) entre autres sur des points méthodologiques liés à la mobilisation d’une méthode qualitative mais aussi à cause d’une contribution théorique pas assez mise en avant. Ensuite, l’article a passé 3 tours avant d’être accepté dans International Small Business Journal (R2 CNRS). Avant d’envoyer à cette nouvelle revue, nous avions pris le temps de réécrire et de renforcer l’article. A la suite du premier tour, nous avons clarifié le cadre théorique en le reliant aux conversations scientifiques actuelles, clarifié nos analyses et les résultats. Entre le 2ème et le 3ème tour, il fallait toujours convaincre les évaluateurs en améliorant la discussion, en ancrant mieux notre contribution et en précisant les implications managériales. C’est très compliqué de convaincre de la validité de la recherche lorsque l’on adopte un design de recherche basé sur des méthodes qualitatives. La subjectivité des résultats nous est souvent opposée. Le protocole doit souvent être retravaillé en cherchant des articles supplémentaires pour attester de la rigueur des résultats trouvés. Une bonne dizaine de pages est souvent nécessaire pour convaincre.
Où en sont tes recherches aujourd’hui ?
Nous sommes quelques un dans le laboratoire à travailler sur la question de l’international et des PME ; aujourd’hui l’internationalisation des jeunes entreprises constitue le cœur de mes recherches. Une thèse est d’ailleurs en cours pour mieux comprendre les antécédents du processus d’internationalisation des Entreprises à Internationalisation Rapide et Précoce (EIRP), en s’intéressant plus particulièrement au rôle de la diversité dans ce processus d’internationalisation rapide. Une autre thèse devrait débuter autour de la thématique des EIRP à la rentrée prochaine.
Propos recueillis par Valérie François le 10 mars 2020
Anticipating or living (high) growth and scalability of new ventures or new organizations is one of the least studied elements of the entrepreneurial process, especially if you focus on: how do new ventures grow? (Gilbert, McDougall, and Audretsch 2006). Taking this element into account adopting a CSR and/or sustainable development perspective would however be crucial. Indeed, it is by developing and implementing that sustainability and responsibility are practiced within the new venture/organization. If at a startup level, taking CSR into account is a real creative catalyst in the design of an entrepreneurial project (Lefebvre and Radu-Lefebvre 2012), what about the growth stage? How do entrepreneurs deal with it?
The literature on entrepreneurship offers different trends. When it comes to taking into account corporate social responsibility or sustainable development in the field of entrepreneurship, the outcome of the new venture/organization used to prevail on taking into account the whole dimensions of CSR or Sustainable Development in the overall entrepreneurial process. Social entrepreneurship is thus defined more in opposition to traditional entrepreneurship, the economic outcome vs the social one (Peredo and McLean 2006). For its part, “sustainable entrepreneurship is focused on the preservation of nature, life support, and community in the pursuit of perceived opportunities to bring into existence future products, processes, and services for gain, where gain is broadly construed to include economic and non-economic gains to individuals, the economy, and society” (Shepherd and Patzelt 2011, 137). However, the concept is still emerging, but it received more interest from the sustainability community that from the entrepreneurship one (Sarango-Lalangui, Santos, and Hormiga 2018).
We suggest to authors wishing to fully engage in the theoretical integration of CSR and sustainable development in entrepreneurship to take it into account across the entire entrepreneurial or intrapreneurial process by focusing on the most counter-intuitive level: growth and scalability with a sustainable vocation (Bergin 2001).
3 main questions can be addressed for this session:
– What is (high) sustainable growth / scalability in entrepreneurship?
– Are ecosystems adapted to (high) sustainable growth / scalability carried by entrepreneurs?
– What is / are the processes and specific practices involved? And, how can these processes and practices be supported?
Le projet ou la phase de (forte) croissance et de scalabilité des nouvelles entreprises ou nouvelles organisations est une des phases du processus entrepreneurial les moins étudiées, en particulier si l’on s’intéresse à la question : comment la croissance s’est mise en place (Gilbert, McDougall, and Audretsch 2006). Prendre cette phase en compte dans une perspective RSE et développement durable serait pourtant crucial car c’est dans le développement et l’implémentation que la durabilité et la responsabilité sont engagées et trouvent leurs ancrages. Si dans les phases amont la prise en compte de la RSE est un vrai catalyseur créatif dans la conception d’un projet entrepreneurial (Lefebvre and Radu-Lefebvre 2012), qu’en est-il en phase de croissance et comment l’entrepreneur s’en empare-t-il ?
La littérature en entrepreneuriat offre différents courants. Dès qu’il s’agit de prendre en considération la responsabilité sociale des entreprises ou le développement durable dans le champ de l’entrepreneuriat, c’est la finalité de l’organisation créée qui prédomine en lieu et place d’une prise en considération systématique des dimensions de la RSE ou du Développement Durable dans le processus entrepreneurial dans sa globalité. L’entrepreneuriat social se définit ainsi davantage en opposition à l’entrepreneuriat traditionnel, la finalité lucrative s’opposant à la finalité sociale (Peredo and McLean 2006). De son côté, l’entrepreneuriat durable se « focalise sur la préservation de la nature, le soutien à la vie, et la communauté en poursuivant des opportunités susceptibles d’amener la création de nouveaux produits, processus et services générant des gains (…) économiques et non-économiques, des gains individuels, pour l’économie et la société » (Shepherd and Patzelt 2011, 137). Cependant, le concept reste émergent et a reçu davantage d’intérêt par la dimension durable que la dimension entrepreneuriat (Sarango-Lalangui, Santos, and Hormiga 2018).
Nous proposons aux auteurs désireux d’assumer pleinement l’intégration théorique de la RSE et du développement durable à l’entrepreneuriat de le prendre en compte au travers du processus entrepreneurial ou intrapreneurial dans sa globalité en se focalisant sur la phase la plus contre-intuitive : celle de croissance et la scalabilité à vocation durable (Bergin 2001).
3 grandes questions peuvent-être adressées pour cette session :
Vincent Lefebvre Audencia Businenss School Associate Professor Entrepreneurship vlefebvre(at)audencia.com
Natalia Vershinina
Audencia Business School
Professor
Entrepreneurship
nvershinina(at)audencia.com
Sebastien Ronteau Audencia Business School Associate Professor Entrepreneurship sronteau(at)audencia.com
Karen Delchet-Cochet
Professor
ISC Paris Business School
CSR
karen.delchet-cochet(at)
iscparis.com
Bergin, Richard Jeffrey. 2001. “Venture Design, Scalability and Sustained Performance.” Academy of Management Proceedings 2001 (1): A1–A5. doi:10.5465/apbpp.2001.6133855.
Gilbert, Brett Anitra, Patricia P. McDougall, and David B. Audretsch. 2006. “New Venture Growth: A Review and Extension.” Journal of Management 32 (6): 926–950. doi:10.1177/0149206306293860.
Lefebvre, Vincent, and Miruna Radu-Lefebvre. 2012. “Integrating Corporate Social Responsibility at the Start-up Level: Constraint or Catalyst for Opportunity Identification?” International Business Research 5 (7). doi:10.5539/ibr.v5n7p17.
Peredo, Ana María, and Murdith McLean. 2006. “Social Entrepreneurship: A Critical Review of the Concept.” Journal of World Business 41 (1): 56–65. doi:10.1016/j.jwb.2005.10.007.
Sarango-Lalangui, Paul, Jane Santos, and Esther Hormiga. 2018. “The Development of Sustainable Entrepreneurship Research Field.” Sustainability 10 (6): 2005. doi:10.3390/su10062005.
Shepherd, Dean A., and Holger Patzelt. 2011. “The New Field of Sustainable Entrepreneurship: Studying Entrepreneurial Action Linking ‘What Is to Be Sustained’ With ‘What Is to Be Developed.’” Entrepreneurship Theory and Practice 35 (1): 137–163. doi:10.1111/j.1540-6520.2010.00426.x.
Types of submissions accepted:
long papers (full papers)
short papers (3000 words max., compulsory sub-headings: Introduction / Objectives (500 words max.); Literature review (500 words max.); Approach / methodology (500 words max.); Results (500 words max. ); Discussion (500 words max.); Implications and limits (500 words max.).
Papers must be original (unpublished, not under review in a journal or conference). An anti-plagiarism check of the papers will be carried out.
The papers must comply with the following presentation guidelines:
In Microsoft Word A4 format;
Line spacing 1.5 including bibliographic notes (single line space);
Font: Times New Roman, 12 point body;
Titles and subtitles in bold type, numbered as 1, 1.1 and 1.1.1. ;
Numbering of the pages in the center and at the bottom of the page;
2.5 cm high, low, right and left margins;
Bibliographic references mentioned at the end of the document;
Names of the authors referenced in the body of the text in parentheses and followed by the year of publication. Articles that do not meet these layout requirements will be returned to their authors.
The communication proposal will be structured as follows:
Title (in French and English)
Authors (First name, NAME, establishment, laboratory, email)
Summary (French or English – 300 words max)
Text of the communication (short or long paper)
Types de soumissions acceptées :
Les papiers doivent être originaux (non publiés, non en processus d’évaluation dans une revue ou un colloque). Un contrôle anti-plagiat des papiers sera effectué.
Les papiers doivent respecter les consignes de présentation suivantes :
En Microsoft Word format A4 ;
Interligne 1,5 incluant les notes bibliographiques (en interligne simple) ;
Police : Times New Roman, corps 12 points ;
Titres et sous-titres en caractères gras, numérotés sous la forme 1, 1.1 et 1.1.1. ;
Numérotation des pages au centre et en bas de page ;
Marges haute, basse, droite et gauche de 2,5 cm ;
Références bibliographiques rappelées en fin de document ;
Noms des auteurs référencés dans le corps du texte entre parenthèses et suivis de l’année d’édition. Les articles non conformes à ces exigences de mise en page seront renvoyés à leurs auteurs.
La proposition de communication sera structurée comme suit :
Chers Académiciennes et Académiciens de l’Entrepreneuriat,
Cette seconde newsletter de l’année concerne essentiellement les futures élections pour la prochaine mandature 2020-2023.
Vous êtes invité/es à l’AG puis au CA de l’AEI le 27 mars 2020, à
Université Paris 1 – Centre Sorbonne – 17 rue de la Sorbonne
Amphithéâtre Descartes
[RER Saint-Michel / Métro Cluny la Sorbonne]
Le programme de la matinée (9-13h) est le suivant :
– Présentation et vote sur le rapport moral
– Présentation et vote sur le rapport financier
– Détermination du nombre de membres du conseil d’administration
– Allocution du (des) candidat(s) à la présidence et présentation du bureau
– Election du président/ de la présidente de l’AEI
– Vote sur la composition du bureau
Vous recevrez une invitation par mail cette semaine.
Si vous ne recevez rien, merci de contacter Jean-François à jean-francois.sattin(at)univ-paris1.fr.
Dans le même mail, vous trouverez tous les documents pour indiquer votre volonté de faire partie du CA. Si vous ne pouvez pas venir, vous trouverez une procuration à retourner.
N’hésitez pas à faire remonter dès à présent à Jean-François toutes les idées et tous les projets que vous aimeriez porter au sein de notre communauté.
L’action de chacun renforce collectivement la communauté.
J’espère vous retrouver nombreux le 27 mars prochain,
Bien cordialement.
Catherine Léger-Jarniou
Nous vous rappelons que les dossiers pour candidater au prix de la thèse AEI 2020 sont à déposer avant le 15 mars 2020.
Toutes les informations:
Avec le soutien officiel de l’Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation
Appel à communication: Colloque mai 2020 Eduquer à l’esprit d’entreprendre
Le développement de l’entrepreneuriat par l’éducation, la formation répond aujourd’hui à des questions sociales, éthiques, économiques, politiques et éducatives. Les champs de l’éducation et de la formation se trouvent directement interpellés par la place grandissante qu’occupe l’entrepreneuriat dans la société contemporaine. L’évolution des politiques et des pratiques éducatives qui sont associées à l’entrepreneuriat est encore sous-étudiée, méconnue ou mal compris, particulièrement dans les travaux scientifiques de langue française portant sur les questions éducatives. Il est donc temps de réunir des chercheurs de différents pays pour les faire dialoguer et contribuer à la construction d’un champ de recherche spécifique en la matière.
Rendre intelligible d’un point de vue scientifique l’évolution des pratiques d’éducation et de formation visant le développement de l’entrepreneuriat et de l’esprit d’entreprendre nécessite de disposer d’éclairages multiples, l’objet étant à la croisée de points de vue disciplinaires pluriels (économie, gestion, sciences de l’éducation et de la formation, sciences politiques, psychologie, sociologie, histoire, philosophie, etc.). De même, cette mise en intelligibilité mérite par ailleurs de se nourrir et s’enrichir de la rencontre et du dialogue entre les chercheurs et les acteurs professionnels de l’entrepreneuriat.
Les pratiques éducatives entendent développer l’entrepreneuriat en visant un certain nombre d’objectifs à au moins deux niveaux :
Eduquer à l’esprit d’entreprendre, former à l’entreprenariat ? Enjeux, questions, transformations
Colloque
International
13-14-15 mai 2020 / Entrepreneurship Education 2020 – Lille, France
Dans un monde caractérisé par des transformations permanentes et accélérées, le rapport entre l’éducation et l’esprit d’entreprendre apparaît comme une question de première importance. C’est la raison pour laquelle, les attentes et les enjeux sociaux sont forts. L’entrepreneuriat est une question de plus en plus médiatisée et inscrite dans des urgences sociales et les agendas des politiques régionales, nationales, internationales et supranationales, et traduite dans les socles communs de compétences-clefs.
Il est indéniable que les pouvoirs politiques s’entendent au plan local, national et international sur le fait que le développement d’une culture susceptible de favoriser les initiatives entrepreneuriales dans la population est principalement l’affaire des systèmes éducatifs. On peut parler d’un quasi consensus. Le postulat que le développement des pratiques, politiques et dispositifs est une question d’éducation est toutefois interrogeable du point de vue scientifique. L’état d’esprit et les compétences susceptibles de rendre possible l’initiative entrepreneuriale ne s’apprennent peut-être pas complètement ou uniquement dans le système formel de formation. Ils relèvent d’un processus de socialisation, d’un processus éducatif plus complexe qu’il s’agit de mieux comprendre. Par ailleurs les moyens ne suivent pas forcément les incitations politiques. Enfin les effets de ces efforts éducatifs ne sont pas nécessairement toujours connus. Le regard scientifique peut dès lors et se doit d’apporter un éclairage critique et en surplomb sur des politiques et activités qui recèlent un potentiel de transformation sociale qu’on peut supposer fort.
Ce colloque est à l’initiative du Centre Interuniversitaire de Recherche en Education de Lille (CIREL), équipe de recherche française en Sciences de l’éducation et de la formation qui a développé des travaux sur les politiques, pratiques, acteurs et dispositifs qui visent le développement de l’esprit d’entreprendre. Le CIREL (65 chercheurs titulaires, 70 doctorants) est porteur d’une expertise dans ce domaine et conduit un ensemble de travaux portant plus largement sur la relation formation/emploi, la relation école/entreprises, l’insertion et l’orientation professionnelle.
Le colloque Eduquer à l’esprit d’entreprendre, former à l’entrepreneuriat ?
Enjeux, questions, transformations se donne ainsi pour ambition de susciter :
L’ambition à partir de là est double : instaurer un dialogue entre acteurs de ce champ en émergence et en évolution forte ; croiser les regards, réponses et questions que les chercheurs peuvent y apporter en vue de construire les bases d’un projet scientifique à poursuivre.
Le colloque se déroulera à Lille dans la région Hauts de France, première région française à avoir été labellisée Région Européenne Entreprenante en 2013. A proximité de Paris, Bruxelles et Londres, Lille est la ville matrice de l’Euro métropole « Lille-Kortrijk-Tournai » L’Université de Lille est une des plus grandes universités française (70 000 étudiants, 7 000 personnels, 70 laboratoires de recherche…).
Des conférences plénières sont déjà prévues :
Cinq axes thématiques
Pour favoriser un débat interdisciplinaire autour de la question du développement actuel de l’entrepreneuriat par l’éducation et la formation, plusieurs thématiques sont envisagées dans l’appel à contribution. Le colloque est par ailleurs ouvert à tout autre angle d’analyse dans la mesure où il s’inscrit bien dans un questionnement sur les moyens éducatifs destinés à stimuler l’esprit d’entreprendre et les initiatives entrepreneuriales. Dans ce cas, il est conseillé de formuler clairement en une ligne la thématique que vous proposez.
Transformations actuelles des formes d’activité et d’emploi dans notre société.
Appel à contribution
Les chercheurs et doctorants souhaitant proposer une contribution à l’occasion de cet événement scientifique pourront le faire selon trois modalités (posters, communications orales, symposiums). Ce colloque est porté par l’ambition de favoriser un dialogue à caractère international. L’organisation prévoit dans ce sens la possibilité de communiquer dans trois langues de travail (français, anglais, espagnol). Les chercheurs intéressés sont invités à envoyer leur proposition selon les modalités suivantes :
publications) devront envoyer un premier texte de 5000 signes maximum pour le 30 janvier 2020.
Par ailleurs, les communicants souhaitant publier leur communication dans les actes du colloque pourront faire parvenir leur texte en amont du colloque. Merci de nous faire parvenir votre appel à contribution en utilisant le lien suivant sur le site du colloque :
https://entrepreneurship-education2020.univ-lille.fr/
Comité scientifique
Corinne Baujard, Professeure en Sciences de l’éducation, Université de Lille (France). Raquel Becerril-Ortega, Maître de Conférences en Sciences de l’éducation, Université de Lille et INRIA, Santiago (Chili). Véronique Bedin, Maître de Conférences en Sciences de l’éducation, Université de Toulouse (France). Dominique Broussal, Maître de conférences HDR en Sciences de l’éducation, UMR EFTS, Université Toulouse – Jean Jaurès (France). Jean-Charles Cailliez, Professeur de Biologie cellulaire et moléculaire, Directeur d’HEMiSF4iRE, Design School et Vice-Président Innovation de l’Université Catholique de Lille (France). Francis Danvers, Professeur émérite en Sciences de l’éducation, Université de Lille (France). Marcus Dejardin, Professeur d’Economie, Directeur de la Chaire d’Excellence pour la Recherche et l’Expertise en Entrepreneuriat (CHEREE), Université de Namur et Université Catholique de Louvain (Belgique). Gérard Dokou, Maître de conférences en Sciences de gestion, Université du Littoral (France). Jérôme Eneau, Professeur en Sciences de l’Education, Université Rennes 2 (France). Alain Fayolle, Professeur en Sciences de Gestion, EM Lyon Business School (France). Cédric Frétigné, Professeur en Sciences de l’éducation, Université Paris-Est Créteil, co-président de l’AECSE (France). Jean-François Giret, Professeur en Sciences de l’éducation, Université de Bourgogne, directeur de l’IREDU et de la revue Formation/emploi (France). Maribel Guerrero, Associate professor en Entrepreneuriat, Newcastle Business School, Northumbria University (Royaume-Uni). Marie-Hélène Jacques, Maître de conférences HDR en Sciences de l’éducation, Chercheur au GRESCOESPE de Niort (France). Catherine Léger-Jarniou, Professeure des Universités émérite, Université Paris Dauphine, Présidente de l’Académie de l’Entrepreneuriat & de l’Innovation (France). Alexandre Léné, Maître de conférences en Sociologie, Université de Lille, CLERSE, IMT Lille Douai (France). Sergio Martinic, Professeur d’Anthropologie, Directeur académique, Université d’Aysen, Patagonie (Chili). Maria Pagoni, Professeure en Sciences de l’éducation, Université de Lille (France). Mathias Pepin, Professeur adjoint, Faculté des sciences d’administration Laval, Québec (Canada). Luke Pittaway, Professeur en Entrepreneuriat, Université d’Ohio (USA). Emmanuel Quenson, Professeur en Sociologie, Université Evry Val d’Essone (France). José Carlos Sanchez Garcia, Professeur de Psychologie, Université de Salamanque (Espagne). Christophe Schmitt, Professeur des Universités en Gestion, Vice-président Université de Lorraine. Titulaire de la Chaire Entreprendre. Université de Lorraine, (France). Etienne St-Jean Etienne, Professeur titulaire, Institut de recherche sur les PME, Université du Québec à Trois-Rivières, Québec (Canada). Sylvain Starck, Maître de conférences en Sciences de l’éducation, Université de Lorraine (France). Joris Thievenaz, Professeur en Sciences de l’éducation, Université Paris-Est Créteil (France). Michel Villette, Professeur de Sociologie, AGROPARISTECH, Chercheur au Centre Maurice Halbwachs ENS/EHESS/CNRS (France). Abdelkarim Zaïd, Professeur en Sciences de l’éducation, INSPE Nord-de-France, CIREL, Lille
(France).
Responsable scientifique du colloque
Pr Patricia Champy-Remoussenard, CIREL, Université de Lille, France. Professeure en Sciences de l’éducation, Chargée de Mission Entrepreneuriat de l’Université de Lille, expert rapport européen Eurydice, responsable du Master 2 AERTEF (département Sciences de l’éducation).
Comité d’organisation
Mohamed Ait M’bark, Doctorant, Université de Lille. Carole Baeza, Maître de Conférences, Université de Lille. Michael Bailleul, Maître de Conférences, INSPE Lille-Nord-de-France. Katell Bellegarde, Maître de Conférences, INSPE Lille- Nord-de-France. Sabrina Boussadi, Chef de Projet Hubhouse, Université de Lille. Rémi Casanova, Maître de Conférences, Université de Lille. Patricia Champy- Remoussenard, Professeure des Universités, Université de Lille. Julien de Miribel, Maître de Conférences, Université de Lille. Julie Deville, Maître de Conférences, Université de Lille. Innocent Kienou, doctorant, Université de Lille. Eléonore Lepers, doctorante, Université de Lille. Maria Pagoni, Professeure des Universités, Université de Lille. Xavier Sido, Maître de Conférences, Université de Lille. Sylvain Starck, Maître de Conférences, Université de Lorraine.
Site du colloque LILLIAD – Learning innovation center
Cité scientifique – Avenur Raymond Poincaré
59650 Villeneuve d’Ascq, France
Métro : Cité scientifique – Professeur Gabillard
https://entrepreneurship-education2020.univ-lille.fr/
TERRITOIRES, ENGAGEMENT RESPONSABLE & DYNAMIQUES COLLECTIVES
JOURNÉE DE RECHERCHE APPEL À COMMUNICATION
LUNDI 25 MAI 2020
UNIVERSITÉ DE CORSE CORTE
Territoires, engagement responsable & dynamiques collectives
Appel à communication: territoires_engagement_responsable_dynamiques_collectives_corte_2020
Organisée conjointement par le laboratoire Lieux, Identités, eSpace et Activités (UMR CNRS – Université de Corse 6240 LISA) et le LabEx Entreprendre, cette journée de recherche vise à mieux comprendre les spécificités, les modalités et les effets de l’engagement des acteurs socio-économiques (entreprises, coopératives, associations, etc.) dans des actions responsables au sein des territoires.
Acteurs centraux du tissu économique, les petites entreprises feront l’objet d’une attention particulière. En effet, ces organisations sont désormais confrontées quotidiennement à des défis majeurs tant au niveau environnemental (accès aux ressources, gestion des déchets, gestion de l’eau, lutte contre le changement climatique, etc.) que social (travail décent, consommation et production responsable, égalité femmes – hommes, etc.) (ONU 2015, INSEE 2016, France Stratégie 2018). La capacité de ces entreprises à gérer les risques et à saisir les opportunités associées à ces défis s’impose ainsi comme un facteur stratégique, susceptible d’affecter leur compétitivité et leur pérennité (France Stratégie 2014).
Dans cette perspective, la mise en oeuvre de stratégies collectives (Dyer & Singh, 1998, Jacobides, Cennamo & Gawer, 2018), suscite, ces dernières années, un intérêt croissant, tant au niveau opérationnel, qu’académique. Ces stratégies offrent en effet l’opportunité à des organisations autonomes de relever collectivement les défis environnementaux et sociaux (Manzhynski & Figge, 2019), en leur permettant d’accéder à des ressources (Pfeffer& Salancik, 1978, Adner 2017), de renforcer l’efficience de leur processus de production (Phelps, et al.2012), de favoriser l’innovation (Teece et Leih, 2016 ; Messeghem & Paradas, 2009) ou encore de tirer profit des actions développées afin de se différencier et d’augmenter la valeur de l’offre perçue par les clients (Jacobides et al. 2018).
Conscients de l’importance que revêt l’émergence de synergies entre les acteurs des territoires, les pouvoirs publics ont régulièrement promu des modes de coopération (clusters, technopoles, systèmes productifs locaux, etc.) (Torre & Zimmermann, 2015). Or, la duplication de solutions génériques, en ignorant le contexte socio-culturel, territorial, historique et organisationnel, dans lequel elles ont vocation à être appliquées, se heurte à la réalité sociale (Giddens, 1984, Weick 1979) des petites entreprises et de leurs dirigeants (Marchesnay, 2015, Torrès, 2003, Paradas, 2009, Plane, 2012, Courrent, 2012).
Face aux limites des approches prescriptives, cette journée de recherche aura pour objectif de contribuer à une meilleure compréhension des dynamiques collectives portées au sein des territoires.
Apprécier les spécificités des enjeux de l’engagement responsable pour les petites entreprises et les territoires
Interroger les méthodologies d’analyse des dynamiques collectives
Apprécier l’apport des dynamiques collectives sur les organisations et les territoires
Comprendre les conditions de développement de dynamiques collectives
Questionner les modalités d’accompagnement des dynamiques collectives au sein des territoires.
Les communications s’attacheront plus particulièrement à :
Date limite de réception des résumés de communication lundi 20 avril 2020
« Les meilleures contributions à cette journée de recherche seront intégrées dans le processus de publication de la revue Question(s) de Management ».
3 pages maximum, times new roman, interligne 1.5, police 12, marge 2.5, références bibliographies et annexes non incluses
Comité scientifique
Thérèse Albertini, Maître de conférences HDR, Université de Corse UMR CNRS 6240 LISA, co-responsable scientifique du projet de Recherche RéSO TPE-PME
Jean-Marie Courrent, Professeur des Universités, Université de Montpellier, Directeur du LabEx Entreprendre.
Caroline Debray, Maître de conférences, Université de Montpellier, Montpellier Recherche en Management, LabEx Entreprendre.
Colette Fourcade, Maître de conférences HDR, Université de Montpellier, Secrétaire Générale de l’Association Internationale de recherche en entrepreneuriat et PME (AIREPME)
Nathalie Lameta, Maître de conférences, Université de Corse UMR CNRS 6240 LISA
Catherine Léger-Jarniou, Professeur des Universités émérite, Université Paris-Dauphine, Présidente de l’Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation (AEI)
Agnès Paradas, Maître de conférences HDR, Université d’Avignon, LabEx Entreprendre, Université de Montpellier.
Jean-Marie Peretti, Professeur des Universités émérite, Université de Corse – Essec Business School
Patrice Terramorsi, Maître de conférences, Université de Corse – UMR CNRS 6240 LISA, coresponsable scientifique du projet de Recherche RéSO TPE-PME
Cette journée de recherche s’inscrit dans le cadre du projet de recherche RéSO TPE/PME Université de Corse – Chambre de Commerce et d’Industrie de Corse
Le projet RéSO TPE/PME bénéficie du soutien financier de la Collectivité de Corse et du soutien opérationnel de l’Agence de Développement Economique de la Corse
Partenaires institutionnels
Contact et envoi des résumés
Andréa Mattei
Ingénieure d’études
UMR CNRS Université de Corse 6240 LISA
MATTEI_AN@univ-corse.fr
1ère Conférence Mutations Urbaines et territoriales (MUTe)
Appel à contributions
Deadline des soumissions : 15 Mars 2020
Paris, les 26 & 27 Mai 2020
https://mute.sciencesconf.org/
Villes et territoires connaissent des mutations sans précédent, et cristallisent les enjeux de notre monde. L’urbanisation constitue l’un des marqueurs puissants du développement économique (Bairoch, 1985, Braudel, 1979), mais nous vivons désormais un tournant territorial et urbain (spatial and territorial turn), qui nécessite une nouvelle donne (new deal).
Villes globales (Sassen, 1991), avantages régionaux (Saxenian, 1996) et classes créatives (Florida, 1995, 2005) peuvent constituer des vecteurs de progrès, alors même que l’arrivée de la ville intelligente (Smart city) peut ouvrir de nouvelles opportunités.
Mais si les promesses sont grandes, les interrogations sont majeures : villes et territoires sont-ils (seront-ils) à la hauteur des enjeux de la création de valeur économique, sociale et environnementale de notre monde ?
Les interrogations se multiplient :
La conférence Mutations urbaines et territoriales de la chaire eTi veut constituer en Sorbonne un lieu de dialogue et d’échange entre les chercheurs, les acteurs des collectivités, les praticiens et citoyens pour traiter des enjeux de la mutation urbaine et territoriale.
Parce que ces acteurs ne peuvent rester muets sur ces enjeux de la création de valeur économique sociale et environnementale !
La Conférence MUTe est soucieuse de mettre en valeur notamment :
A cette fin des contributions sont attendues en provenance des chercheurs, mais aussi des praticiens et acteurs des villes et territoires. Ceux-ci donneront lieu à des sessions plénières, des tables-rondes, ainsi qu’à des sessions parallèles et ateliers de travail et d’expérimentation.
Format des contributions
Contributions académiques :
Nous invitons les communautés des sciences de gestion et des sciences sociales à présenter autour de cette question :
Sont acceptées les soumissions de :
Contributions des praticiens, acteurs des villes et territoires :
Nous invitons les acteurs des villes et des territoires à faire état de leurs expérimentations, pratiques de passage à l’échelle, et à témoigner des démarches et réalisations entreprises pour développer leur territoire. Sont particulièrement visés les expériences qui permettent de mieux comprendre à la fois les dynamiques vertueuses, mais aussi les difficultés à recréer du sens et de la valeur sur les territoires.
Sont acceptées les soumissions de :
Pour plus d’informations : https://mute.sciencesconf.org/
et pour toute question concernant l’événement : mute@sciencesconf.org
Les travaux conduits dans le cadre de la conférence MUTe seront valorisés dans le cadre :
Les travaux donneront lieu également à une valorisation au sein de matériaux permettant le dialogue public (Cahiers de la Chaire eTi, articles au sein de supports de presse, captation web), afin de donner une exposition maximale aux débats et travaux réalisés.
sous la direction du Professeur Muhammad Yunus
International :
France :
Paula Berdugo (IAE Paris Sorbonne), Didier Chabaud (IAE Paris Sorbonne Business School), Raphaël Haget (IAE Paris Sorbonne), Carlos Moreno (IAE Paris-Sorbonne), Florent Pratlong (U. Paris I Panthéon-Sorbonne), Lucas Sageot-Chomel (IAE Paris Sorbonne), Jean-François Sattin (U. Paris I Panthéon-Sorbonne)mations : SciencesConf : MUTE 2020
Site internet : https://mute.sciencesconf.org/
Contact : mute@sciencesconf.org
Les participants doivent être préalablement inscrits et la présence d’au moins un des auteurs est requise par communication. L’inscription inclut l’accès aux différentes sessions du Congrès + la documentation de la Conférence MUTe ainsi que la restauration + les pauses-café + le repas de gala.
Inscription avant : le 15 Mai 2020
Frais d’inscription :
Informations : SciencesConf : MUTE 2020
Site internet : https://mute.sciencesconf.org/
Contact : mute@sciencesconf.org
Appel à communications, numéro spécial
L’entrepreneuriat et l’innovation dans l’enseignement supérieur – défis et bonnes pratiques
Rédacteurs: Marcos Lima et Joëlle Forest
Si près d’un Français sur trois est au courant des opportunités entrepreneuriales, seulement 5% d’entre eux créent/se lancent dans un projet d’entrepreneuriat. (GEM, 2014). Ce rapport n’est pas beaucoup mieux ailleurs en Europe. Parmi les raisons invoquées pour expliquer cet écart figurent des menaces perçues telles que : les crises économiques, un environnement hostile, la peur de l’échec et le manque de vocation et de compétences entrepreneuriales (Fayolle, 2012). Plusieurs auteurs (Degeorge et Fayolle, 2011; Mueller, 2011) établissent une corrélation entre la qualité de la formation à l’entrepreneuriat et l’intention de créer une nouvelle entreprise parmi les jeunes adultes. La dynamique d’innovation et programmes de formation dédiés à l’innovation font face à des challenges similaires. .
Les questions relatives à l’efficience et à l’efficacité de ces programmes restent nombreuses (Rideout et Gray, 2013). Quel est le rôle de l’apprentissage par projet par rapport à l’enseignement purement théorique dans les programmes d’entrepreneuriat et d’innovation (Mojab et al., 2011) ? Quelles sont les limites de la conception statique des business plans dans un environnement entrepreneurial de plus en plus dynamique (Tounés, Lassas-Clerc et Fayolle, 2014) ? Quel est l’impact réel des programmes d’enseignement existants sur l’esprit d’entreprise et l’esprit d’innovation (Villette, 2011) ? L’entrepreneuriat et l’innovation peuvent-ils vraiment être enseignés ou s’agit-il en grande partie d’une capacité innée (Lautenschläger et Haase, 2011) ? Quelles méthodes pédagogiques peuvent aider à développer l’intention entrepreneuriale (Fayolle et Verzat, 2009) et d’innovation ?
Par ailleurs, il semble exister une confusion ambiante entre entrepreneuriat et innovation. Cette dernière est particulièrement perceptible dans la façon dont a été pensée la mise en place du suivi obligatoire d’un cours dédié à l’innovation et à l’entrepreneuriat dans toutes les formations de l’enseignement supérieur (MESR, 2012). Quelles sont donc les spécificités de ces deux domaines de l’enseignement supérieur?
Malgré ces controverses, il semble exister un consensus autour des trois objectifs de l’éducation à l’entrepreneuriat et à l’innovation: a) sensibiliser les étudiants ; b) développer les compétences et c) soutenir les étudiants souhaitant développer un esprit d’entreprise innovant (Albertini et al., 2019; Fayolle, 2012).
Cependant, ces initiatives sont souvent confinées au sein de l’université, fragmentées et mal connectées à l’écosystème de l’innovation (Raucent et al., 2010). La résistance à l’innovation et au changement peut provenir à la fois des enseignants et des étudiants. Les vieilles habitudes, l’inertie, la peur de l’inconnu, les barrières financières et le manque de temps pour restructurer les programmes sont souvent cités comme des freins à l’innovation pédagogique par les parties prenantes (Fayolle, 2012).
Parmi les autres facteurs cités dans la littérature qui pourraient influer le développement de l’intention entrepreneuriale, citons : le moment choisi (les étudiants qui se rapprochent le plus de l’obtention du diplôme semblent être plus soucieux d’obtenir un emploi stable que de créer leur propre activité); le niveau initial d’intention entrepreneuriale avant de s’engager dans un programme d’enseignement supérieur et de se rendre dans un lieu (la proximité de clusters d’innovation peut favoriser les attitudes entrepreneuriales).
L’objectif de ce numéro est d’élargir le débat sur l’enseignement de l’entrepreneuriat dans l’enseignement supérieur, ses limites, ses opportunités, ses défis et ses meilleures pratiques. Les contributions peuvent inclure, sans toutefois s’y limiter, les sujets suivants :
Cet appel à communications est ouvert à toute contribution (en anglais ou en français) sur (mais pas exclusivement sur) les sujets susmentionnés. Le nombre de mots doit être inférieur à 8 000. Les articles seront sélectionnés en fonction de leur qualité et de leur originalité, ainsi que leur pertinence pour les universitaires et les praticiens.
Références bibliographiques
Albertini, T., Fabiani, T., Lameta, N., & Lima, M. (2019). A framework for evaluating the effectiveness of entrepreneurial teaching in higher education. Marché et organisations, (1), 159-186.
Aouni, Z. (2011), “Démystification d’une pédagogie émergente : l’approche par les compétences“, Entreprendre & Innover, vol 3, n° 11-12, p. 120-126
Chené, E., Schieb-Bienfait, N., Lavergne, A., Tregret-Bouche, I. (2011), “Une démarche de conception d’un dispositif de sensibilisation à l’entrepreneuriat”, Annales des Mines – Gérer et comprendre, n° 103, p. 60-70.
Christensen, C., Dyer, J., Gregersen, H. (2013). Le gène de l’innovateur : Cinq compétences qui font la différence, Pearson France, Montreuil sous Bois.
Degeorge, J. M., Fayolle, A. (2011), “Les étudiants français ont-ils la fibre entrepreneuriale ?”, Entreprendre et Innover, vol. 1, n° 9-10, p. 21-28.
Fayolle, A. (2012), Entrepreneuriat, Apprendre à Entreprendre, 2ème Ed. Dunod, Paris.
Fayolle, A., Gailly B. (2009), “Évaluation d’une formation en entrepreneuriat : prédisposition et impact sur l’intention d’entreprendre”, M@n@gement, vol. 12, n° 3, p. 176-203.
Fayolle, A., Toutain, O. (2013), “Four Educational Principles to Rethink Ethically Entrepreneurship Education”, Revista de Economia Mundial, n°35, p. 21-45.
Fayolle, A., Verzat C. (2009), “Pédagogies actives et entrepreneuriat : Quelle place dans nos enseignements ?”, Revue de l’entrepreneuriat, vol. 8, n° 2, p. 1-16.
GEM (2014). Global Entrepreneurship Monitor survey. Available at http://www.gemconsortium.org/report
Laperche, B., Lima, M., Seulliet, E., Trousse, B. (2019) Les Écosystèmes D’innovation : Regards croisés des acteurs clés. L’Harmattan.
Lautenschläger, A.., Haase H. (2011), “The myth of entrepreneurship education: seven arguments against teaching business creation at universities”, Journal of Entrepreneurship Education, vol.14, p.147-161.
Loué, C., Laviolette E.M., Bonnafous-Boucher M. (2008), “L’entrepreneur à l’épreuve de ses compétences : Eléments de construction d’un référentiel en situation d’incubation”, Revue de l’Entrepreneuriat, vol. 7, p.63-83
MESR (2012). 15 mesures pour augmenter l’impact économique de la recherche, 2 novembre 2012.
Mojab, F. Zaefarian, R., Dazian Azizi, A.H. (2011), “Applying competency based approach for entrepreneurship education”, Procedia Social and Behavioral Sciences, n° 12, p. 436-447.
Mueller S. (2011), “Increasing entrepreneurial intention: effective entrepreneurship course characteristics”, International Journal of Entrepreneurship and Small Business, Vol.13, No.1, p.55-74
Noailles-Siméon, P. (2013). “De l’entrepreneur à l’innovateur dans une économie dynamique”, in Boutiller S., Djellal F., Uzunidis D. (eds), L’innovation : Analyser, anticiper, agir, Peter Lang éditions, p. 85-110.
Raucent, B., Verzat, C., Villeneuve, L. (2010) Accompagner les étudiants, Bruxelles : De Boeck, Chapitre 19, L’accompagnement dans les institutions d’enseignement supérieur, p. 501-540.
Rideout, E. C., Gray, D.O. (2013), “Does entrepreneurship education really work? A review and methodological critique of the empirical literature on the effects of university‐based entrepreneurship education”, Journal of Small Business Management, vol. 51, n°3, p.329-351.
Tounés A., Lassas-Clerc N., Fayolle A. (2015), “Effets comparés de deux pédagogies de plans d’affaires sur l’apprentissage entrepreneurial des étudiants, Une approche par les compétences”, La Revue des Sciences de Gestion, n° 275-276, p.13-21.
Villette, M., (2011), “Comment répondre à la demande institutionnelle d’enseignement de l’entrepreneuriat ? Compte rendu ethnographique d’une expérience d’enseignement”, Revue Française de Socio-Économie, vol.1 n° 7, p. 83-101.
Calendrier
– 30/06/2020 – date limite de soumission des résumés
– 31/08/2020 – réactions des évaluateurs
– 30/11/2020 – date limite pour la soumission du projet final
– 31/12/2020 – acceptation finale
– printemps 2021 – publication
Les textes doivent être obligatoirement être soumis à
Marcos Lima (marcos.lima@skema.edu) ou Joëlle Forest (joelle.forest@insa-lyon.fr)
Plus d’informations sur notre site:
https://www.cairn.info/revue-marche-et-organisations.htm
Do not forget to submit your abstract for the PDW “From Family Entrepreneurship to Family Entrepreneuring” before the 15th of February.
The PDW is also an opportunity to meet the editors of the special issue in International Journal of Entrepreneurial Behavior and Research.
https://entrepreneuriat.com/from-family-entrepreneurship-to-family-entrepreneuring-montreal-4-5-may-2020/
L’Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation (AEI) délivre un prix de thèse dans le champ de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation.
Les thèses éligibles doivent avoir été soutenues entre janvier 2019 et décembre 2019, dans un établissement français. Le prix est ouvert aux thèses rédigées en français et anglais, ainsi qu’aux thèses monographiques ou sur articles.
Les docteurs souhaitant soumettre leurs travaux pour l’attribution d’un prix dans cette catégorie doivent adresser à chabaud.iae(at)univ-paris1.com en format PDF, pour le 15 mars 2020 au plus tard :
– 1 exemplaire électronique de leur thèse,
– les deux pré-rapports et le rapport de soutenance,
– un résumé de la thèse, d’une quinzaine de pages,
– une lettre de recommandation du directeur de recherche,
– un curriculum-vitae.
L’objet du mail devra mentionner « Prix de thèse AEI 2020 ».
Un Comité Scientifique indépendant procédera à la sélection de la meilleure thèse.
N.B. : le lauréat pourra candidater au « Prix FNEGE des Meilleures Thèses en Management – Thèse en 180 secondes », qui aura lieu le 28 Mai 2020 à Paris (cf. https://www.fnege.org/nos-prix/prix-de-these)
L’Institut de recherche sur les PME (INRPME) – UQTR (www.inrpme.ca) organise un colloque dans le cadre du congrès de l’ACFAS (du 4 au 8 mai 2020) qui se tiendra à l’Université de Sherbrooke et à l’Université Bishop’s.
Titre du colloque « Écosystèmes entrepreneuriaux : acteurs et interactions ».
Ce colloque de l’INRPME qui se tiendra les 5 et 6 mai 2020 vise à rassembler chercheurs, acteurs de terrain et utilisateurs des connaissances liées au sujet des écosystèmes entrepreneuriaux pour partager leurs savoirs, leurs réflexions et leurs expériences.
https://www.acfas.ca/evenements/congres/programme-preliminaire/400/441
Le GT a été lancé, le 24 octobre 2019 à l’IAE de Paris, lors de la réunion constitutive qui a réuni 15 chercheurs.
Colloques et publications à venir
– Revue entreprendre et innover, un numéro thématique entrepreneuriat et territoire va être annoncé en 2020 et publié en
2021.
– Chaire ETI – Conférence Mutations urbaines et territoriales les 26 et 27 mai 2020 à la Sorbonne, sous le parrainage de
Muhammad Yunus. La deuxième journée sera consacrée à la présentation de papiers, il y aura prochainement un appel à
communication.
– Colloque AIRMAP 2020 : « L’Entrepreneuriat: Quels défis pour le Management Public? , », 28-29 mai 2020, Montpellier. Les
intentions de communications doivent être envoyées avant le 31 janvier 2020 , sous forme d’un résumé de 4 500 caractères
au maximum. Appel à communication : http://www.airmap.fr/wp-content/uploads/2019/11/20200528_AIRMAP_fr.pdf
– CIFPME 2020 , du 20 au 23 octobre 2020. Le congrès propose un sous thème sur l’écosystème entrepreneurial. Soumission des
résumés étendus jusqu’au 15 février 2020.
– Conférence AIMS 2020 à Toulouse les 2, 3, 4 et 5 juin. « La stratégie inclusive : pluralité, diversité, durabilité ». Soumission des
communications jusqu’au 27 janvier 2020. Appel à communication sur ce lien : https://www.strategie-aims.com/events/conferences/31-xxixeme-conference-de-l-aims/paper_call
Chers Académiciennes et Académiciens de l’Entrepreneuriat
C’est avec grand plaisir que je vous adresse tous mes vœux pour ce nouveau millésime 2020 pour qu’il vous apporte sérénité, succès, bonheur et plaisir tout au long de l’année.
2020 sera une grande année pour notre Académie : une nouvelle équipe de rédaction pour notre Revue de l’Entrepreneuriat, plus de communication via notre site, une vraie dynamique de nos groupes thématiques … et aussi l’élection au CA et à la présidence le 27 mars à Paris !
L’Académie a besoin de toutes les forces vives et toutes les sensibilités que vous représentez, aussi n’hésitez pas à me faire part de vos idées ou projets que vous aimeriez porter pour notre communauté ; il reste encore beaucoup de chantiers à mener pour assoir notre réputation et notre notoriété !
Je compte sur votre engagement et vous en remercie au nom de tous les membres de l’Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation
Je lance une série de podcasts sur des parcours de chercheurs et chercheuses en entrepreneuriat.
Si vous souhaitez programmer une interview me contacter: vlefebvre([at])audencia.com
Découvrir les premiers épisodes:
Ottawa, Canada
May 28-29 2020
The Telfer School of Management (University of Ottawa) and emlyon business school are proud to announce the 1st Conference of Research in Entrepreneurship, Education and Technology (#CREET) that will take place on 28-29 May 2020 in Ottawa, the beautiful Canadian capital. This will be the first annual gathering of the conference which will rotate between Telfer School of Management – University of Ottawa (Canada), and emlyon business school (France). This global conference aims to promote worldwide scholarly collaborations across regions, continents and academic communities. The first keynote addresses will be made by Benson Honig, Professor and Endowed Chair Teresa Cascioli in Entrepreneurial Leadership, DeGroote School of Business, McMaster University, Sarfraz Mian, Professor of Strategic Management and Entrepreneurship at State University of New York at Oswego and Associate Editor of Journal of Small Business Management, and Fred Phillips, Professor of Management of Technology at University of New Mexico, Editor-in-Chief of Technological Forecasting & Social Change journal.
Comment réaliser et construire un business plan? Comment définir un business model pertinent? Quelle stratégie adopter pour atteindre son marché-cible? Comment se protéger et quand? Quelle est l’organisation optimale pour atteindre ses objectifs? Sous quel statut juridique commencer? Avec quelles aides? Comment établir le budget prévisionnel et construire les outils financiers? Comment démarrer en pensant déjà au développement?
Découvrez 64 outils indispensables à la création d’une nouvelle activité ou d’une nouvelle entreprise.
Chaque outil est traité de façon visuelle sur 2 ou 4 pages par un schéma de synthèse, l’essentiel, les objectifs, le contexte d’utilisation, des conseils méthodologiques, les avantages et les précautions à prendre.
Cette édition 2020, actualisée, tient compte des dernières réformes législatives et fiscales et intègre toutes les nouveautés en matière de création d’entreprise. Cette édition intègre également des éléments sur la créativité et sur le pitch.
https://www.dunod.com/boite-outils-creation-d-entreprise-edition-2020
Chers collègues,
Nous souhaitons attirer votre attention sur la date limite de soumission des communications pour la Conférence « Connaissances Communes et Innovations » qui aura lieu à Strasbourg du 24 au 26 juin 2020.
Cette conférence aborde de manière transversale les thématiques liées à l’économie et au management de l’innovation.
La date limite d’envoi pour les résumés étendus (1500 mots) est mi-février 2020.
Les meilleurs articles de la conférence pourront être soumis à 3 numéros spéciaux de revues classées CNRS / FNEGE (FCS, Innovations et Journal of Innovation Economics and Management).
Les conférenciers invités sont : Catherine Beaudry (Polytechnique Montréal), Keld Laursen (Copenhagen Business School), Ben Spigel (Université d’Edimbourg).
Vous trouverez l’appel à communication sur notre site Web où vous pourrez soumettre à l’une des 10 sessions thématiques de la conférence.
https://strasbourg2020.sciencesconf.org/
1. Economie et Management de l’innovation
2. Innovations numériques et connaissances au service des smart cities
3. Industrie 4.0 et nouveaux écosystèmes
4. Intelligence artificielle et économie de l’innovation
5. Innovation ouverte et PME : antécédents, conséquences et trajectoires
6. Gestion des connaissances et challenges de l’innovation collaborative
7. Le « commun » du partage de la connaissance commune
8. Gestion des connaissances et résilience organisationnelle
9. Frontière de l’entreprise et innovation collaborative
10. Coordination et innovation : Ré-évaluer le rôle des connaissances communes
N’hésitez pas à transmettre cet appel à vos collègues et notamment aux doctorants.
Cordialement
Dans le cadre des Journées Georges Doriot organisées à Paris les 28 et 29 mai 2020, nous sommes ravis de vous annoncer l’accord formel des rédacteurs en chef pour la réalisation de deux numéros/dossiers thématiques dans Management international et dans la Revue Internationale PME (RIPME).
En ce sens, nous avons décidé de reporter les dates limites de réception des résumés étendus au 15 janvier 2020. Vous trouverez ci-joint l’appel à communication. N’hésitez pas à le diffuser dans vos réseaux respectifs.
Nous vous souhaitons une excellente fin d’année et de joyeuses fêtes avec vos proches !
L’équipe Doriot
Deux numéros/dossiers thématiques sont prévus à l’issue de cette 8ème édition des Journées G. Doriot.
Un numéro thématique de la Revue Internationale PME (RIPME) sera publié en lien avec le thème exclusif de l’atelier 6 (L’entrepreneuriat des femmes en contextes de crises) et sera concomitant à cet appel à contributions. Les auteurs des communications de cet atelier seront donc invités à soumettre leurs contributions à ce numéro thématique (Dir : Christina Constantinidis, ESG UQAM, Typhaine Lebègue, Université de Tours et Corinne Poroli, Skema Business School). Les évaluations se feront, classiquement, selon les règles de l’anonymat double.
La revue Management international est également partenaire des journées Georges Doriot 2020.
Les meilleures communications, issues de ces journées sur le thème ” L’entrepreneuriat à l’heure d’un effondrement sociétal ? Rôles, responsabilités et défis”, en dehors de l’atelier 6 et ayant notamment une dimension internationale, pourront être soumises à un numéro ou dossier thématique de la Revue Management international (Dir : Alain Bloch, HEC Paris, Christina Constantinidis, ESG UQAM et Nazik Fadil, EM Normandie). Les évaluations se feront, classiquement, selon les règles de l’anonymat double.
Suite à l’accord formel des rédacteurs en chef pour la réalisation de deux numéros/dossiers thématiques dans les revues Management international et Revue Internationale PME, les délais d’envoi et de retour des résumés étendus ont été prolongés.
– Date limite d’envoi des résumés étendus (3 000 mots hors références) :
Reporté au 15 janvier 2020.
Chers Académiciens et Académiciennes de l’Entrepreneuriat
La fin de l’année approche !
Elle a été riche en belles réussites comme notre dernier Congrès …
et pleine de promesses pour des réalisations à venir comme notamment le passage au numérique de notre Revue de l’Entrepreneuriat et le passage de relais d’une équipe très méritante à une nouvelle équipe qui,
elle aussi, aura à cœur de porter haut nos couleurs
et sans oublier les élections pour le renouvellement de l’équipe de direction de l’AEI fixées au 27 mars 2020
et plein d’autres projets ….
Mais avant cela, une période de repos bien méritée arrive à grands pas
Aussi, je vous souhaite d’excellentes fêtes de fin d’année
synonymes de ressourcement, bien-être et convivialité sans oublier la joie et le bonheur !
Merci à tous pour votre engagement,
Joyeuses Fêtes et au plaisir de vous retrouver en janvier
Très cordialement
Catherine
Appel à candidature pour le(s) poste(s) de rédacteur(rice) en chef de la Revue de l’entrepreneuriat
La Revue de l’entrepreneuriat est la revue de l’AEI, et la direction de publication est assurée par le(la) président(e) de l’AEI. Le mandat de rédacteur(rice) en chef de la revue de l’entrepreneuriat est un mandat de 3 ans renouvelable une fois. La désignation est effectuée lors d’un vote effectué par le conseil d’administration.
Le mandat de l’équipe actuelle s’est déroulé sur la période 2014-2019. Pendant ces 6 années ce sont 7 volumes annuels qui auront été édités (2013-2019), avec la constitution d’un stock de 4 volumes/numéros finalisés. La revue est désormais au rang 2 du classement FNEGE et A HCERES.
Le mandat des rédacteurs en chef de la Revue de l’entrepreneuriat arrive à son terme fin 2019.
Un appel à candidature est donc lancé pour les remplacer. Les candidatures individuelles et collectives sont bienvenues.
Il est proposé d’envoyer, sous format électronique :
A la présidente de l’AEI, Catherine Léger-Jarniou catherine.leger-jarniou@dauphine.psl.eu + candidature.revue@entrepreneuriat.com
La date limite de réception des dossiers a été fixée au 10 janvier 2020.
Les rédacteurs en chef définissent et conduisent la politique éditoriale de la revue de l’entrepreneuriat, en relation avec le(la) président(e) de l’AEI, et sont responsables devant le CA de l’AEI. Leurs activités couvrent à la fois des activités stratégiques et opérationnelles :
La Revue de l’entrepreneuriat se dotera d’une plateforme de gestion des soumissions.
Il/elle s’engage à ne pas publier d’articles de recherche dans la RE (ni ses doctorants) pendant toute la durée du mandat.
Bien évidemment cela ne concerne pas des articles soumis avant la nomination.
Small business owners and health
Olivier Torrès & Roy Thurik
Small Business Economics (2019) 53:311 – 321
https://doi.org/10.1007/s11187-018-0064-y
Retrouvez comment publier dans cette rubrique et les précédentes publications: entrepreneuriat.com/valorisation-recherche/la-publication-remarquable-du-mois/
L’article introduit le numéro spécial de la revue Small Business Economics consacré au thème de la santé et du dirigeant de PME, propriétaire de son entreprise. Il fait un inventaire de ce champ de recherche relativement nouveau en entrepreneuriat. Cette thématique est portée notamment par une équipe de chercheurs français de l’université de Montpellier et de Montpellier Business School (l’Observatoire Amarok). Elle s’élargit aujourd’hui à d’autres chercheurs dans le monde comme en témoigne ce numéro spécial.
Après avoir rappelé que les plus grandes entreprises survivent à la disparition de leur dirigeant (ex : Steve Job pour Apple), les auteurs soulignent que la donne n’est pas la même pour les PME. Ainsi, une étude norvégienne (Becker et Hvide, 2013) montre que 20 % des PME font faillite suite à la disparition de leur dirigeant. L’idée défendue dans cet article est que le capital santé du dirigeant est le capital immatériel le plus important de la petite entreprise (Torrès, 2012). Plus l’entreprise est petite, plus elle est vulnérable aux problèmes de santé physique ou mental de son dirigeant. Et pourtant, comme le rappelle de manière certes provocante mais néanmoins marquante Olivier Torres, la santé de la baleine bleue a fait l’objet de bien plus d’études que celle du dirigeant de PME.
Comment expliquer cette situation ? Les auteurs avancent deux explications. La première est historique. Les études sur la grande entreprise ont longtemps dominé la recherche en économie et en gestion. Dans ce contexte, les questions de santé au travail sont le plus souvent réservées aux plus vulnérables (ouvriers, femmes…). Pourtant, le rôle de plus en plus prépondérant de la petite entreprise pour le développement économique remet au centre la question de son dirigeant et donc de sa santé. La seconde relève de l’imaginaire collectif et de la vision schumpetérienne de l’entrepreneur. Cette vision selon laquelle l’entrepreneur est « un héros » ne laisse place ni à la souffrance, ni à aucune autre forme de faiblesse. Les auteurs rappellent que ce n’est pourtant pas la réalité et qu’il est nécessaire de revenir à la situation du dirigeant et en particulier à ses problèmes de santé. Pourquoi ? Tout d’abord, les problématiques que l’on trouve traditionnellement sur la santé au travail ne s’appliquent que très rarement à l’entrepreneur. Ensuite, il est difficile de transposer les recherches faites sur la santé des salariés en raison de l’indépendance, la satisfaction et l’identification à l’entreprise qui ne sont pas identiques dans le cas des entrepreneurs.
S’il est possible de trouver, pour chaque profession, des facteurs pathogènes (ayant une incidence négative sur la santé) et salutogènes (ayant une incidence positive sur la santé), certains peuvent être plus marqués chez les entrepreneurs. Les auteurs rappellent les résultats des recherches déjà existantes sur la question. Concernant les conséquences négatives, les recherches font apparaitre le stress, la surcharge de travail, et l’incertitude comme les principaux facteurs agissant de manière négative sur la santé de l’entrepreneur. Sur les impacts positifs, les recherches montrent que la satisfaction au travail, et dans une moindre mesure la satisfaction dans la vie, sont supérieures chez les entrepreneurs. Soulignons le rôle croissant des travaux menés sur le capital psychologique. On retrouve autour de ce concept les notions d’optimisme, d’auto-efficacité, d’espoir et de résilience.
Ce numéro spécial, composé de 5 articles, porte en grande partie sur les antécédents et les conséquences des effets pathogènes sur l’entrepreneur. Les recherches s’appuient le plus souvent sur des comparaisons avec d’autres statuts professionnels comme les salariés. Enfin, parmi les questions soulevées par l’agenda de recherche, on trouve la nécessité d’avoir une vision temporelle des facteurs pathogènes et salutogènes afin de mieux comprendre comment ils se manifestent à des moments différents de la vie de l’entrepreneur. La question du sommeil et de son corollaire, la fatigue, ou encore la question des arrêts de travail et du temps du retour à l’emploi, figurent eux aussi à cet agenda. Si globalement les recherches portent davantage sur les aspects pathogènes, et ce numéro spécial ne déroge pas à la règle, il est important de s’engager sur les facteurs dit salutogènes qui sont, à ce jour, encore sous investis.
Entretien avec les auteurs :
Propos recueillis auprès d’Olivier Torrès
Comment est né ce numéro spécial ?
C’est l’aboutissement d’un processus long, de plus de 10 ans de travail sur la thématique de la santé du dirigeant de PME que nous portons au sein de notre observatoire AMAROK dont nous mettons tout en œuvre pour qu’il soit prochainement reconnu d’intérêt général. Nous sommes partis du constat que le chef d’entreprise est la ressource centrale de la PME et que son capital santé est son premier capital immatériel. Or, étrangement, il n’y avait rien sur le sujet. Cet observatoire comporte donc deux volets : un volet scientifique et un volet sociétal. En 2012, un ouvrage sur la santé du dirigeant est paru, qui a ensuite été réédité en 2017. Par ailleurs, sur cette période j’ai encadré 8 thèses sur le sujet.
Quelles ont été les démarches entreprises pour lancer le numéro spécial de SBE ?
Grâce au réseau de Roy Thurik, nous avons eu l’opportunité de contacter les rédacteurs en chef de la revue Small Business Economics. C’était en 2015. Nous leur avons proposé d’organiser un workshop sur la question de la santé des dirigeants de PME. Celui-ci s’est tenu en 2016 à Montpellier. Ils ont observé de près le déroulement et l’intérêt que suscitait cette thématique dans la communauté scientifique. A la suite de ce workshop, nous avons donc envisagé le numéro spécial.
Quelle est la position de la recherche française sur cette thématique ?
Dans le monde, la plupart des recherches sur la question sont disséminées. Il n’y a pas à proprement parler d’équipe dédiée à cette question. A ma connaissance, nous sommes les seuls à Montpellier. Cet avantage pionnier a permis à Amarok de se développer avec des antennes en Suisse, au Japon et en Hollande et nous souhaitons poursuivre ce développement international.
Quelles sont aujourd’hui les perspectives de cette thématique ?
Notre recherche est ancrée dans des problématiques concrètes et sociétales. La recherche légitime ce que nous faisons sur le plan pratique. Avec AMAROK Assistance par exemple, nous avons lancé un numéro vert pour les chefs d’entreprise en difficulté. Au-delà de la recherche, cette thématique a montré qu’elle était porteuse de vraies questions sociétales. Plus de 300 articles de presses ont été publiés sur la question et sur ce que nous faisons avec AMAROK, sans compter les émissions télé et radio. Nous sommes aussi soutenus par des grands groupes (AG2R- La Mondiale, Harmonie Mutuelle, Garance, MMA, Malakoff Médéric…). L’Observatoire a été auditionné par la commission des affaires sociales du Sénat (Sénateurs Pascale Gruny et Stéphane Artano) dont le rapport du 3 octobre 2019 préconise d’intégrer les chefs d’entreprise dans l’effectif suivi des services de santé au travail, sans majoration de cotisation.
Quels est votre résultat de recherche le plus remarquable ?
Aujourd’hui, d’innombrables travaux ont démontré que l’on ne gère pas une PME comme une grande entreprise et surtout que la PME a des problématiques qui lui sont spécifiques, la santé de son dirigeant en est la preuve. Or la recherche reste encore très largement dominée par les modèles relevant de la grande entreprise (Fordisme, Toyotisme, Uberisation, GAFA…). Il faut donc continuer à promouvoir la recherche sur la PME. Sur le plan plus spécifique de la santé du dirigeant, il faut travailler davantage sur les facteurs dit «salutogènes », c’est-à-dire ceux qui génèrent de «la bonne santé » car les facteurs négatifs ont tendance à dominer la question. Or, nos recherches tendent à montrer qu’entreprendre peut être bon pour la santé. L’existence d’une salutogenèse entrepreneuriale est un résultat très enthousiasmant et inattendu car notre point de départ était l’étude de la souffrance patronale. En fait, en l’état actuel de nos résultats, on peut résumer nos résultats de la manière suivante : entreprendre est bon pour la santé mais c’est une santé plus risquée (des hauts très hauts et des bas très bas). Les entrepreneurs jouent avec leur santé et parfois se jouent de leur santé. Ils sont souvent dans l’excés. D’où l’importance de prévoir des filets de sécurité (prévention suicide, prévention burnout, incitation au Rebond…) en faveur des entrepreneurs. C’est pour cela qu’Amarok est à la fois scientifique (connaître pour agir) et sociétal (agir en toute connaissance).
Entretien réalisé le 26 novembre 2019 par Valérie François
Retrouvez comment publier dans cette rubrique et les précédentes publications: entrepreneuriat.com/valorisation-recherche/la-publication-remarquable-du-mois/
Les journées de l’OPPE 2019 se sont tenus les 28 et 29 novembre.
L’AEI, cofondateur de ses journées était présente.
Retour sur l’événement: https://bpifrance-creation.fr/institutionnel/journees-oppe-2019
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AU DÉPARTEMENT DE MANAGEMENT ET TECHNOLOGIE
POSTE DE PROFESSEURE, PROFESSEUR
EN ENTREPRENEURIAT
Version PDF – Offre_emploi_UQAM
L’entrée en fonction est prévue au 1er août 2020 sous réserve des autorisations budgétaires requises.
L’UQAM recherche des candidates et candidats qualifiés afin de renouveler son corps professoral et assurer un développement de qualité dans tous ses domaines d’activité.
SOMMAIRE DE LA FONCTION :
EXIGENCES :
ATOUTS :
DATE D’ENTRÉE EN FONCTION : 1er AOÛT 2020
TRAITEMENT : Selon la convention collective UQAM-SPUQ
L’Université du Québec à Montréal souscrit à un programme d’accès à l’égalité en emploi. De ce fait, elle invite les femmes, les Inuit, Métis ou les membres des Premières Nations, les membres des minorités visibles, des minorités ethniques et les personnes en situation de handicap à soumettre leur candidature. Nous encourageons les personnes qui s’identifient à l’un ou l’autre de ces groupes à remplir le Questionnaire d’identification à la présente adresse et à le joindre à leur dossier de candidature : www.rhu.uqam.ca/visiteurs/egalite/QuestionnaireAccesEgalite.pdf.
Nous encourageons toutes les candidates, tous les candidats qualifiés à postuler. Conformément aux exigences canadiennes en matière d’immigration, la priorité sera toutefois accordée aux Canadiennes, Canadiens ainsi qu’aux résidentes, résidents permanents. Ce critère n’est pas une priorité au sens des conventions collectives applicables.
Les personnes intéressées sont priées de faire parvenir une lettre de motivation, un curriculum vitae en français, détaillé, daté et signé, trois lettres de recommandation ainsi que deux exemples (articles, chapitre de livre ou autres) significatifs de leurs travaux de recherche PAR COURRIEL AVANT LE 15 JANVIER 2020, 17 h à :
Madame Anne-Laure Saives, directrice
Département de management et technologie
École des Sciences de la Gestion
Téléphone : 514 987-4225
Courriel : bigras.nicole@uqam.ca
Source: https://www.entrepreneurshipaspractice.com/5th-eap-conference-apr-2019
CFP: Final Call for Papers EAP5
Host: Vrije Universiteit Amsterdam, The Netherlands
Organizing team: Karen Verduijn (VU Amsterdam), Neil Thompson (VU Amsterdam), Orla Byrne (UC Dublin), Bill Gartner (Babson College), Bruce Teague (Eastern Washington), Inge Hill (Coventry), Thomas Cyron (Jönköping University)
Confirmed keynote speaker: Chris Steyaert (University of St. Gallen)
Important Dates:
December 16, 2019 Abstract Submission Deadline
December 20, 2019 Notification of Acceptance
February 16, 2020 Full Paper Submission Deadline
March 1, 2020 Registration Deadline
March 31 – April 2 2020 Conference Dates
March 30 – April 3 2020 PhD Symposium
ABOUT THE CONFERENCE
The 5th version of this conference aims to advance our understanding of entrepreneurship-as-practice, foster network ties, facilitate collaborative writing relationships, and build a strong community of practice scholars. To do so, we have developed a Research Conference and PhD Symposium that educates interested scholars as well as develops empirical and conceptual papers regarding the ‘practice turn’ taking place in entrepreneurship studies.
Building on the first (February 2016 at VU Amsterdam), second (February 2017 at University College Dublin Quinn School of Business), third (April 2018 at Linnaeus University) and fourth (April 2019 at Nantes Business School) Entrepreneurship-as-Practice conferences, this conference and PhD symposium bring the growing community of researchers who embrace the “practice turn” back to Amsterdam.
INTRODUCTION
The practice tradition (also known as practice-based studies, the practice approach or the practice lens) in the social sciences forefronts the notion that practices and their connections are fundamental to the ontology of all social phenomena (Rouse, 2006; T. Schatzki, Knorr-Cetina, & Savigny, 2001). Ventures, firms or startups, in this view, are not ontologically separate phenomena from the performance of everyday, materially accomplished and ordered practices (Chalmers & Shaw, 2017; Hill, 2018; Johannisson, 2011; Vincent & Pagan, 2019). This is to say that no description or explanation of features of entrepreneurial life—such as, recognizing, evaluating and exploiting opportunities—is possible without the ‘alternate’ description and explanation of how entrepreneurial life is actually lived in and through practices (Gross, Carson, & Jones, 2014; Keating, Geiger, & Mcloughlin, 2013). The term ‘practice’, therefore, does not refer to an ‘empty’ conceptual category of ‘what entrepreneurs think and do’ (Sklaveniti & Steyaert, 2019), but encompasses the meaning-making, identity-forming and order-producing interactions (Chia & Holt, 2006; Nicolini, 2009) enacted by multiple entrepreneurial practitioners and situated in specific (historical) conditions. Therefore, practice theories orient entrepreneurship scholars to take seriously the practices of entrepreneuring as they unfold and are experienced in real-time rather than as they are remembered. Simply put, practice scholars are concerned with the ‘nitty-gritty’ work of entrepreneuring—all the meetings, the talking, the selling, the form-filling and the number-crunching by which opportunities actually get enacted (Matthews, Chalmers, & Fraser, 2018; Whittington, 1996). This comes with considerable ontological, theoretical and methodological implications which will be addressed during the Conference and PhD Symposium.
For background and information on EaP literature, prior conferences, media and other pertinent materials, please go to: https://www.entrepreneurshipaspractice.com.
STRUCTURE OF THE CONFERENCE AND PhD SYMPOSIUM
The Conference will be held over three full days, March 31st- April 2nd. March 31st will be about Mapping the developing field of EaP that includes plenary sessions and an unconference event (https://en.wikipedia.org/wiki/Unconference), concluding with drinks. April 1st will be about Methodological approaches and publishing EaP research and include keynote session, parallel sessions on various methodologies, and plenary session. We will end the day with a boat ride, tour of entrepreneurial district and dinner. April 2nd will prominently feature the paper development workshop and a keynote lecture, with the conference ending around 16.30.
The PhD symposium includes 30th March (late afternoon and evening) up until 3rd April morning (until lunch). PhD candidates who want ECTS credits for their participation are required to attend. In these additional sessions, PhD students will be able to ask questions about EaP, meet and discuss ideas for research as well as generate additional work and discussion beyond what is required by other participants in the conference. Affordable hotels during entire duration are being held in Amsterdam for selected participants.
CALL FOR PAPERS
We welcome papers employing theories of practice to understand a wide array of entrepreneurship phenomena.
Potential, although not exclusive, topics that may be addressed include:
Theoretical Challenges: What are the differences between the individualism, structuralism and practice traditions of entrepreneurship research? How is the process approach to entrepreneurship (entrepreneuring) similar to and different from practice approach? How are entrepreneurial behaviour theories (discover, creation, effectuation, bricolage) similar and different than practice-based theories? How can we carve out insights and theories without the traditional aim of reification and generalization, given practice theories’ phenomenological roots? How can we theoretically cope with the enormous diversity of practices in which entrepreneurship is implicated? How can entrepreneurship studies help to theorize the reproduction and transformation of practical knowledge? How can we incorporate embodiment and sociomateriality into our understanding of practices related to entrepreneurship? How can an EaP perspective rejuvenate our thinking about traditional entrepreneurship related topics of innovating, creating opportunities, networking, venturing, strategizing, financing and organizing? What is the value of existing theoretical frameworks of practice for entrepreneurship research, and when should we employ or go beyond them? (How) are EaP contributions critical?
Methodological and Empirical Challenges: How does one begin an EaP study, such as selecting and entering a site for observation? As theories of practice guide us to study the real-time and unique instances of practices related to entrepreneurship, how can we observe, analyse and theorize about these unique instances, whilst still accounting for their relations to other practices? What are some common research questions that can be formulated and answered using an EaP perspective, and which practice theory is appropriate for which research questions in entrepreneurship? How can one catalogue and rigorously analyse large amounts of video-based ethnographic data? What can we methodologically learn from the history of the Strategy as Practice (SaP) community?
ABSTRACT / PAPER SUBMISSION
All those are interested to attend the conference should submit an abstract (of approximately 1,000 words) by December 16, 2019 to .
Abstracts should not exceed two single-spaced pages, and may not exceed the maximum limit of 1,000 words. They should present the purpose of the research, the relevance of the problem, the literature review, the methods and the main findings. Authors will be notified of acceptance or otherwise by December 20, 2019. Full working papers are due for February 16, 2020.
The manuscript should be 10-15 pages, Times New Roman 12, single spacing. Abstracts and papers should be written and presented in English.
All working papers will be assigned to discussion groups. Each group member will be responsible for providing feedback on the papers received during the working paper session on April 2nd.
Conference Fees:
Fees for Research Conference participants: 525 euros
Fees for PhD Symposium (inclusive Research Conference) for selected participants: 275 euros
Registration:
After abstract acceptance, please go to www.entrepreneurshipaspractice.com
Questions:
References
Chalmers, D. M., & Shaw, E. (2017). The endogenous construction of entrepreneurial contexts: A practice-based perspective. International Small Business Journal: Researching Entrepreneurship, 35(1), 19–39.
Chia, R., & Holt, R. (2006). Strategy as Practical Coping: A Heideggerian Perspective. Organization Studies , 27(5), 635–655.
Gross, N., Carson, D., & Jones, R. (2014). Beyond rhetoric: re-thinking entrepreneurial marketing from a practice perspective. Journal of Research in Marketing and Entrepreneurship, 16(2), 105–127.
Hill, I. (2018). How did you get up and running? Taking a Bourdieuan perspective towards a framework for negotiating strategic fit. Entrepreneurship and Regional Development, 1–35.
Johannisson, B. (2011). Towards a practice theory of entrepreneuring. Small Business Economics, 36(2), 135–150.
Keating, A., Geiger, S., & Mcloughlin, D. (2013). Riding the Practice Waves: Social Resourcing Practices During New Venture Development. Entrepreneurship: Theory and Practice, 38(5), 1–29.
Matthews, R. S., Chalmers, D. M., & Fraser, S. S. (2018). The intersection of entrepreneurship and selling: An interdisciplinary review, framework, and future research agenda. Journal of Business Venturing, In Press.
Nicolini, D. (2009). Zooming in and out: studying practices by switching theoretical lenses and trailing connections. Organization Studies, 30(12), 1391–1418.
Rouse, J. (2006). Practice theory. In D. M. Gabbay, P. Thagard, & J. Woods (Eds.), Handbook of the Philosophy of Science (Vol. 15, pp. 500–540). Elsevier.
Schatzki, T., Knorr-Cetina, K., & Savigny, E. von. (2001). The practice turn in contemporary theory. (T. R. Schatzki, K. Knorr-Cetina, & E. von Savigny, Eds.). London: Routledge.
Sklaveniti, C., & Steyaert, C. (2019). Reflecting with Pierre Bourdieu: Towards a reflexive outlook for practice-based studies of entrepreneurship. Entrepreneurship and Regional Development, (forthcoming), 1–21.
Vincent, S., & Pagan, V. (2019). Entrepreneurial agency and field relations: A Realist Bourdieusian Analysis. Human Relations, 72(2), 188–216.
Whittington, R. (1996). Strategy as practice. Long Range Planning, 29(5), 731–735.
Source: https://www.entrepreneurshipaspractice.com/5th-eap-conference-apr-2019
Concrètement, quelles sont les conditions de participation ?
Pour participer, rien de plus simple, il faut que tu aies entre 18 et 25 ans, que tu résides sur le territoire français et que tu aies un projet ou une idée. Nous avons créé deux catégories pour permettre au maximum de jeunes de participer au concours.
Dans un premier temps, du 4 au 30 Novembre, dépose ton idée ou ton projet en ligne dans l’espace dédié :
Ensuite, du 1er au 31 Décembre, fais voter un maximum de monde pour ton projet sur notre plateforme dédiée Oseentreprendre.kangae.fr.
Sur les 25 porteurs de projets et les 25 porteurs d’idées qui auront reçu le plus de votes, nous en sélectionnerons 10 par catégorie. Tu seras prévenu le 10 Janvier si tu en fais partie.
Ces 20 jeunes présenteront leur idée ou leur projet par Skype le 20 Janvier 2020. Et les 5 gagnants par catégorie seront annoncés le 21 Janvier.
Nous effectuerons la remise des prix le 5 ou le 6 Février au Salon des Entrepreneurs de Paris.
Qu’est-ce que tu as à y gagner ?
– Plus de 6’000 euros de dotation pour chaque lauréat porteur de projet.
– Plus de 4’000 euros de dotation pour chaque lauréat porteur d’idée.
Pour nous, le meilleur moyen d’accélérer l’implémentation d’un projet ou d’une idée c’est de te permettre de te confronter à des entrepreneurs aguerris, des experts de ton secteur ou encore mieux l’opinion publique.
Voici donc ce que tu peux remporter :
Porteurs de projets | Porteurs d’idées |
|
|
Quels sont les critères d’évaluation pour participer à la phase finale du concours ?
Maintenant que tu en sais plus sur la manière dont nous récompenserons les gagnants, voici la manière dont nous évaluerons les 25 projets ayant obtenu le plus de votes dans chaque catégorie.
Que tu sois porteur d’un projet ou d’une idée, tu seras jugé sur ta motivation, la définition de ton projet ou de ton idée ainsi que ton plan d’action pour les mois à venir.
Alors, passe à l’action !
Si tu souhaites plus d’informations sur le concours, tu les trouveras dans le règlement, et dans les guides du candidat “Porteur de Projet” et “Porteur d’idée” en bas de page.
Tu peux aussi nous contacter directement : Instagram @kangae_entreprendre , Facebook @KangaeFr , Twitter @Kangae_fr
On se retrouve vite pour la phase de vote du concours !
Source: https://www.kangae.fr/article/concours-ose-entreprendre-kangae
Vient de paraître:
“Entre logiques individuelles et collectives, aux fondements de la société entrepreneuriale”, numéro spécial de la revue Management International, coordonné par Marcus Dejardin, Sylvain Luc et Roy Thurik.
Pour plus d’information:
http://www.managementinternational.ca/catalog/volumes/vol-23-n-5.html
Je suis heureux de vous annoncer que le site de l’AEI a fait peau neuve cette semaine.
Il y a trois ans, nous avions assuré une migration du site et avions fait une première évolution du design du site qui avait un parti pris design : “les actus au coeur du site”.
Nous avons décidé de reprendre l’esthétique pour faciliter la navigation de chacun tout en gardant les points forts
Des changements auront encore lieu au cours des semaines à venir.
J’espère que vous apprécierez le résultat.
Vincent Lefebvre
Business model et internationalisation comme vecteur de croissance des start-ups innovantes
Offre de thèse en sciences de gestion
Mines Saint-Etienne – Université Jean-Monnet – Coactifs – Ecole Doctorale Sciences Economiques et de Gestion (ED SEG 486)
CONTRAT DOCTORAL CIFRE – Société OPTI’WAVES
APPEL A CANDIDATURE THESE CIFRE
Présentation de l’établissement
Membre de l’Institut Mines-Télécom, rattachée au Ministère en charge de l’industrie, l’École des mines de Saint-Étienne figure parmi les plus prestigieuses écoles d’ingénieurs de France.
Dédiée à la formation d’ingénieurs généralistes et de spécialités de haut niveau, déployant une recherche orientée vers l’industrie, Mines Saint-Étienne a également un rôle prépondérant dans l’accompagnement des entreprises à la transition industrielle via son programme Mines Saint-Étienne Tech.
Présentation de l’entreprise
Entreprise spin-off de Mines Saint-Etienne, Opti’Waves valorise les travaux de recherche menés par le Dr. Sébastien Saunier autour de la cuisson par micro-ondes des céramiques.
C’est en échangeant avec des prothésistes que Sébastien Saunier a pu mesurer les besoins et les contraintes liés au frittage des céramiques dentaires (contraintes de temps, besoin de flexibilité, de réactivité, concurrence forte des pays low-cost …). Il a donc mis son expertise au service de la sintérisation des zircones et a imaginé Zircoya, un four permettant de cuire les prothèses dentaires en 40 minutes seulement : une vraie révolution technologique !
Si la cuisson des céramiques par micro-ondes est aujourd’hui exploitée dans le secteur dentaire, elle peut s’étendre à un grand nombre d’activités industrielles : automobile, aéronautique, défense, luxe, joaillerie …
Description du projet
Les start-ups jouent un rôle prépondérant dans le développement des innovations. Leur croissance pourrait contribuer au développement économique et répondre ainsi à un enjeu essential au niveau national.
La croissance de ce type d’entreprise est conditionnée par le développement de leur innovation et par l’internationalisation de leurs activités. Adapter leur stratégie et leur business model correspond sans doute à un facteur clé de succès pour répondre à leur enjeu de croissance et de performance.
Au coeur d’une start-up concevant, fabriquant et distribuant une innovation de rupture par une solution de cuisson par micro-ondes de la céramique, la thèse se propose de répondre à la problématique suivante : Comment l’adoption du business model d’une start-up innovante contribue à sa croissance, et à sa performance, lors de son internationalisation ?
Une étude qualitative suivie d’une enquête quantitative permettront de mieux comprendre les business models et leur adaptation éventuelle lors de la phase d’internationalisation dans une perspective de croissance et de performance de l’organisation.
Mots clés : Start-up – Innovation – Croissance – Entrepreneur – Internationalisation
Localisation et déroulement de la thèse
L’étudiant sera rattaché à l’Ecole Doctorale ED SEG 486 de Lyon – St Etienne sous la direction de Jean-Michel Degeorge (Mines Saint-Etienne) en collaboration avec Sébastien Saunier (Opti’Waves) sous contrat doctoral CIFRE.
L’étudiant sera majoritairement en entreprise
Profil recherché
Titulaire d’un master en sciences de gestion ou d’un diplôme d’ingénieur avec équivalence du grade de master, le candidat devra disposer de bases solides en management des organisations. Des connaissances ou des appétences dans le domaine de la stratégie et du commerce seront fortement appréciées. Un intérêt pour les objets techniques et, plus généralement pour les thématiques liées à l’innovation et l’internationalisation serait un plus. Il devra être motivé et autonome afin d’interagir efficacement avec les différents partenaires du projet.
Les candidatures (CV, lettre de motivation, relevés de notes, lettres de recommandation) doivent être adressées à Jean-Michel Degeorge.
Contacts
Jean-Michel Degeorge – Mines St-Etienne jean-michel.degeorge(at)emse.fr
Sébastien Saunier – Opti’Waves s.saunier(at)opti-waves.com
Dans quelle mesure les dynamiques entrepreneuriales s’expliquent-elles par des variables culturelles ? Loin d’être nouvelle, la question taraude les sciences sociales depuis au moins la révolution industrielle qu’a connue l’Europe à la fin du XIXème siècle et le développement du commerce et des affaires qui en a découlé. Dans une analyse aujourd’hui bien connue, parue pour la première fois en 1904, Max Weber est l’un des premiers à s’être intéressé aux liens entre croyance religieuse et développement du capitalisme. Il montre ainsi comment les protestants et en particulier les calvinistes privilégient plutôt la réussite sur terre, ici et maintenant, ce qui les amène à valoriser le travail, les affaires et l’ascétisme dans le monde, alors que les catholiques sont davantage sensibles à la question du rachat de leur âme et du salut par la rédemption, ce qui tend à les situer « hors monde » et donc à les détourner de leurs accomplissements professionnels (Weber, 1991).
Dans cette perspective, le lien entre histoire et développement économique a fait l’objet de nombreuses recherches. Pour Weber, le développement économique renvoie directement et de manière causale à un fait culturel, religieux en l’occurrence. Loin d’être abandonnée, l’idée a fait florès et reste très répandue. Ainsi, pour le célèbre historien américain David Landes (2010), la richesse et la pauvreté des nations s’explique essentiellement par l’existence de systèmes culturels qui déterminent leur niveau de performance économique.
En attribuant ouvertement des traits de caractères aux pays qu’il étudie, il assume même une interprétation que l’on peut qualifier de « culturaliste », puisqu’elle tend à réduire des phénomènes politiques, institutionnels ou économiques à des questions de croyances, de représentations et de valeurs quasi-naturalisées. Pour séduisantes et stimulantes qu’elles soient, ces explications ont suscité beaucoup de critiques en raison de leur simplicité et de leur caractère systématique, en particulier lorsqu’elles prétendent expliquer les phénomènes de développement (Petiteville, 1995).
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«Le Petit Louvre» – 23, rue Saint-Agricol, 84000 Avignon
Le prochain CA de l’Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation
à 10.30
à Paris dans les locaux d’AGORANOV –
Grande Bibliothèque (2ème étage),
96 bis Bld Raspail, Paris 75006
Didier Chabaud et Bérangère Deschamps pilotent un numéro spécial dans la revue International Journal of Entrepreneuship and Small Business.
L’intitulé est “Business Transfers: An Opportunity for Dialogue between Entrepreneurship and Family Business Research ».
Echéance : Les articles sont attendus pour mi mai 2020.
Ils proposent l’organisation d’un workshop d’échanges pour préparer ce numéro spécial à l’IAE de Paris les 17 et 18 mars 2020.
Pour ce workshop, les articles sont attendus le 30 janvier 2020 au plus tard
Gouvernance et financement des firmes entrepreneuriales innovantes: nouvelles perspectives
Rédacteurs invités:
Véronique Bessière, Université de Montpellier, IAE, MRM
Eric Stéphany, Université de Montpellier, IAE, MRM
Peter Wirtz, Université de Lyon, iaelyon school of management, Magellan
Date limite de soumission : 31 janvier 2020
Présentation générale
Si aujourd’hui la population citadine avoisine 55% de la population mondiale, celle-ci devrait passer à 68% en 2050 (ONU, World Urbanization Prospect, 2018). Ce phénomène d’urbanisation rapide, que ce soit dans les pays développés ou en voie de développement, soulève des défis importants au niveau économique, social mais également environnemental.
Densément peuplée, déconcertante, et de plus en plus technophile, la ville est le champ de toutes les compétitions, les démesures et les controverses. La ville n’est pas un sujet ou un objet comme les autres, encore davantage celui de la « Smart City » dont la révolution technologique récente semble être un facteur fondateur. Elle est une thématique complexe qui invite à la rencontre peu fréquente de disciplines et de paradigmes pluridisciplinaires qu’elles soient des sciences de l’ingénieur et/ou des sciences humaines et sociales. Chacune des disciplines apporte des explications sur dimensions infra-structurelle et supra-structurelle de la ville.
La rhétorique liée à la « ville intelligente » prône un idéal urbain à travers lequel les villes se sont vues attribuer la connotation positive du terme « intelligent ». Il se veut comme une façon de se saisir de la pluridisciplinarité croissante des problématiques liées à la ville. Le concept a le vent en poupe malgré l’absence de vision universellement partagée.
Ainsi, le Centre International de Recherche et de Renforcement de Capacités (CI2RC), en collaboration avec ses partenaires, organise du 12 au 14 mars 2020, à Essaouira, la deuxième édition du congrès International des Territoires Innovants sous le thème « de l’intelligence en ville à la ville intelligente : les nouveaux paradigmes ». L’objectif du congrès est de mener une réflexion multidisciplinaire sur le concept de la ville intelligente, plus précisément sur les soubassements conceptuels et théoriques de la Smart City. Il s’agit aussi de scruter la robustesse de ce paradigme à faire face aux défis contemporains et à relever le défi du développement – social, économique, politique et environnemental.
Appel à communication du CITI_2020 VF
Modalités de participation
Calendrier
Procédure de soumission
Les intentions de communication doivent obligatoirement contenir les éléments suivants :
L’enjeu de la recherche, la problématique, le cadre théorique, la méthodologie, les principaux résultats, les éléments de discussion et les principales références bibliographiques.
Le format de soumission des communications doit respecter les instructions suivantes : 1500 mots maximum, Times New Roman 12, interligne simple :
Sur la première page figurent les noms et qualités du ou des auteurs, l’adresse électronique, le titre de la communication, et 4 à 5 mots-clés.
Les propositions sont à adresser (sous format Word) à : citi2020.congres@gmail.com
Type de présentation
Trois catégories de présentation sont prévues :
Publication des actes
Les articles retenus après évaluation anonyme seront considérés pour publication :
Frais d’inscription et de participation
Les participants doivent être préalablement inscrits et la présence d’au moins un des auteurs est requise par communication.
Avant le 20 janvier 2020:
Après le 20 Janvier 2020 :
L’inscription inclut :
Chers Académiciennes et Académiciens de l’Entrepreneuriat
Réservez le 25 octobre prochain
L’Automne est là ! la rentrée également avec tous ses projets !
La rentrée de l’AEI est riche également et je vous propose de venir nombreux au prochain CA fixé au 25 octobre à 10.30 à Paris
dans les locaux d’AGORANOV – Grande Bibliothèque (2ème étage), 96 bis Bld Raspail, Paris 75006
pour les découvrir et en discuter
Bon courage à toutes et tous et à très bientôt
Catherine Léger-Jarniou
Présidente
Organisée par l’EM Normandie, le Groupe HEC Paris et l’ESG-UQAM, la 8ème édition des journées Georges Doriot aura lieu les 28 et 29 mai 2020 sur le campus parisien de l’EM Normandie.
L’objectif de ces 8èmes journées est d’analyser et de débattre des liens entre entrepreneuriat et effondrement sociétal. Cette approche, la plus objective possible des rôles et des responsabilités de l’entrepreneur dans la société internationale actuelle, souhaite mettre en lumière une réalité souvent insuffisamment approfondie, sous cet angle, par le monde académique. Ces journées visent à alimenter et à enrichir les débats de la communauté, en encourageant les travaux transdisciplinaires et le dialogue international ouvert à des univers géopolitiques différents, avec des visions parfois contradictoires, reflétant des réalités territorialisées.
Téléchargez l’appel à communications
Pour toute question relevant des dimensions scientifiques des journées :
PhD Symposium: March 30 – April 3 2020
Conference: March 31 – April 2 2020
Host: Vrije Universiteit Amsterdam, The Netherlands
ABOUT THE CONFERENCE
The 5th version of this conference aims to advance our understanding of entrepreneurship-as-practice, foster network ties, facilitate collaborative writing relationships, and build a strong community of practice scholars. To do so, we have developed a Research Conference and PhD Symposium that educates interested scholars as well as develops empirical and conceptual papers regarding the ‘practice turn’ taking place in entrepreneurship studies.
Building on the first (February 2016 at VU Amsterdam), second (February 2017 at University College Dublin Quinn School of Business), third (April 2018 at Linnaeus University) and fourth (April 2019 at Nantes Business School) Entrepreneurship-as-Practice conferences, this conference and PhD symposium brings the growing community of researchers who embrace the “practice turn” back to Amsterdam.
INTRODUCTION
The practice tradition (also known as practice-based studies, the practice approach or the practice lens) in the social sciences forefronts the notion that practices and their connections are fundamental to the ontology of all social phenomena (Rouse, 2006; Schatzki et al., 2001). Ventures, firms or startups, in this view, are not ontologically separate phenomena from the performance of everyday, materially accomplished and ordered practices (Chalmers & Shaw, 2017; Hill, 2018; Johannisson, 2011; Vincent & Pagan, 2018). This is to say that no description or explanation of features of entrepreneurial life—such as, recognizing, evaluating and exploiting opportunities—is possible without the ‘alternate’ description and explanation of how entrepreneurial life is actually lived in and through practices (Gross et al., 2014; Keating et al., 2013). The term ‘practice’, therefore, does not refer to an ‘empty’ conceptual category of ‘what entrepreneurs think and do’ (Sklaveniti & Steyaert, forthcoming), but encompasses the meaning-making, identity-forming and order-producing interactions (Chia & Holt, 2006; Nicolini, 2009) enacted by multiple entrepreneurial practitioners and situated in specific (historical) conditions. Therefore, practice theories orient entrepreneurship scholars to take seriously the practices of entrepreneuring as they unfold and are experienced in real-time rather than as they are remembered, or interpreted. Simply put, practice scholars are concerned with the ‘nitty-gritty’ work of entrepreneuring—all the meetings, the talking, the selling, the form-filling and the number-crunching by which opportunities actually get enacted (Matthews et al., 2018; Whittington, 1996). This comes with considerable ontological, theoretical and methodological implications which will be addressed during the Conference and PhD Symposium.
For background and information on EaP literature, prior conferences, media and other pertinent materials, please go to: https://www.entrepreneurshipaspractice.com.
STRUCTURE OF THE CONFERENCE AND PhD SYMPOSIUM
The Conference will be held over three full days, March 31st- April 2nd. The conference will include keynote lectures, parallel sessions, workshops, a field trip and a working paper development session. March 31st will be about Mapping the developing field of EaP, April 1st will be about Methodological approaches and publishing EaP research, and April 2nd will prominently feature the paper development workshop and keynote lectures.
The PhD symposium includes 30th March (late afternoon and evening) up until 3rd April morning (until lunch). PhD candidates who want ECTS credits for their participation are required to attend. In these additional sessions, PhD students will be able to ask questions about EaP, meet and discuss ideas for research as well as generate additional work and discussion beyond what is required in terms of attending the conference.
CALL FOR PAPERS
We welcome papers employing theories of practice to understand a wide array of entrepreneurship phenomena.
Potential, although not exclusive, topics that may be addressed include:
Theoretical Challenges: What are the differences between the individualism, structuralism and practice traditions of entrepreneurship research? How is the process approach to entrepreneurship (entrepreneuring) similar to and different from practice approach? How are entrepreneurial behaviour theories (discover, creation, effectuation, bricolage) similar and different than practice-based theories? How can we carve out insights and theories without the traditional aim of reification and generalization, given practice theories’ phenomenological roots? How can we theoretically cope with the enormous diversity of practices in which entrepreneurship is implicated? How can entrepreneurship studies help to theorize the reproduction and transformation of practical knowledge? How can we incorporate embodiment and sociomateriality into our understanding of practices related to entrepreneurship? How can an EaP perspective rejuvenate our thinking about traditional entrepreneurship related topics of innovating, creating opportunities, networking, venturing, strategizing, financing and organizing? What is the value of existing theoretical frameworks of practice for entrepreneurship research, and when should we employ or go beyond them? (How) are EaP contributions critical?
Methodological and Empirical Challenges: How does one begin an EaP study, such as selecting and entering a site for observation? As theories of practice guide us to study the real-time and unique instances of practices related to entrepreneurship, how can we observe, analyse and theorize about these unique instances, whilst still accounting for their relations to other practices? What are some common research questions that can be formulated and answered using an EaP perspective, and which practice theory is appropriate for which research questions in entrepreneurship? How can one catalogue and rigorously analyse large amounts of video-based ethnographic data? What can we methodologically learn from the history of the Strategy as Practice (SaP) community?
ABSTRACT / PAPER SUBMISSION
All those are interested to attend the conference should submit an abstract (of approximately 1,000 words) by December 16, 2019 to eap5vu@gmail.com.
Abstracts should not exceed two single-spaced pages, and may not exceed the maximum limit of 1,000 words. They should present the purpose of the research, the relevance of the problem, the literature review, the methods and the main findings. Authors will be notified of acceptance or otherwise by December 20, 2019. Full working papers are due for February 16, 2020.
The manuscript should be 10-15 pages, Times New Roman 12, single spacing. Abstracts and papers should be written and presented in English.
All working papers will be assigned to discussion groups. Each group member will be responsible for providing feedback on the papers received during the working paper session on April 2nd.
Important Dates:
December 16, 2019 Abstract Submission Deadline
December 20, 2019 Notification of Acceptance
February 16, 2020 Full Paper Submission Deadline
March 1, 2020 Registration Deadline
March 31 – April 2 2020 Conference Dates
March 30 – April 3 2020 PhD Symposium
Conference Fees:
Fees for PhD Symposium and Research Conference attendees will be announced by October 15, 2019 (see: www.entrepreneurshipaspractice.com).
Registration:
Go to www.entrepreneurshipaspractice.com
Questions:
eap5vu@gmail.com
Special Issue Guest Editors
Martine Hlady-Rispal, University of Limoges, France
Alain Fayolle, EM Lyon, France
William B. Gartner, Babson College, U.S.
Submission deadline: January 15, 2020
Call for submissions
In 2014 JSBM call for submissions, Karastas-Ozkan, Anderson, Fayolle et al. (2014) aimed to challenge dominant entrepreneurship perspectives and theorize entrepreneurship through new post-positivist epistemologies. They invited researchers to be more explicit in their ontological, epistemological and methodological underpinnings. The special issue authors also called for more contextualized studies, interdisciplinary approaches, studies with more organizational micro-dynamics focus.
To date, a number of scholars still deplore the insufficient recourse to qualitative methods in entrepreneurship affirming their specific contribution to the development of the field (e.g. Chalmers and Shaw, 2017; Hindle, 2018). Yet, qualitative methodologies are able to address fundamental entrepreneurship questions because they rely on tools to capture and analyze open, creative, flexible and contextualized data. They are interpretative since they describe, decode, and question the meaning of facts, actions, decisions, and actors’ representations that are currently taking place or that took place in the past (Hlady-Rispal and Jouison-Laffitte, 2014). Besides, qualitative methodologies have the potential to enhance the comprehension of modern-day entrepreneurship research challenges because the related tools are well adapted to the study of entrepreneurial processes that comprises loops, ruptures, enrichments, and rejections (Bygrave, 1989; Huse and Landström, 1997; Gartner and Birley, 2002; Hindle, 2004).
Among major challenges, the uberisation of the economy, along with the rarefaction of resources, climate changes, customers’ and workers’ quality of life aspirations, etc. create new forms of ventures, operating largely on the model of entrepreneurship. This model has the advantage for organizations of discharging social contributions and suggests that autoentrepreneurs be responsible for their “profitability” and “performance”. Understanding these new concepts is complex and requires holistic protocols.
This special issue is a call for research on the postures, tools and methods used to capture modern-day entrepreneurship research challenges. We are seeking papers that are reflexive in their nature and transparent in their application of such paradigmatic qualitative designs and theoretical underpinnings. In so doing, we aim to promote qualitative studies in entrepreneurship research that develop entrepreneurship theory based on rich and credible qualitative data collected and analyzed through detailed research methods. We sense that methodological understanding of the role of qualitative methods in the study of entrepreneurial phenomena is a critical priority, because it contributes to the study of methods adapted to the field and more generally of the link between qualitative methods and theory construction (Weick, 1979; Miles and Huberman, 1994; Klag and Langley, 2013). The objective of this special issue, therefore, is to show why and how qualitative methods clearly and distinctively contribute to the understanding of modern entrepreneurship issues.
Researchers studying modern entrepreneurship challenges can deploy a specific method or combine case study approaches with observation, ethnography, phenomenology, narratives, grounded theory, interviews, questioning or action learning and use multiple sources of data such as participant application forms, written feedback, participants’ interviews, videos, figures, etc. All the same, a “full-cycle” methodology that associates inductive qualitative approaches (ethnography and interviews) and deductive experimental methods (including field, lab-in-the-field and natural experiments) could be considered (Kuruvilla and Ranganathan, 2008). The qualitative methods help to elaborate hypotheses linking novel mechanisms for identification with modern-day entrepreneurial challenges, while the quantitative methods help to causally test these hypotheses using experimental designs. Through the diversity and forms they take, qualitative methods can also capture crucial entrepreneurial processes, such as the entrepreneurial mindset, opportunity construction, work–life balance, managing emotions and learning from failure (Fayolle, 2013). Core contributions of qualitative methods in the study of entrepreneurial challenges include understanding context, theory building, sense-making and enacting action (Hlady-Rispal and Jouison-Laffitte, 2014). They may also show that creative design and scientific validation are legitimate and complementary research approaches that can impel the constant regeneration of the entrepreneurship field and reveal the potential of an inclusive body of knowledge that is both demanding and appropriate (Romme and Reymen, 2018).
We therefore invite papers that help establish the relevance and utility of different qualitative postures and methods to the study of modern-day academic and entrepreneurship challenges. We also welcome papers with novel qualitative frameworks and with empirical grounding.
Possible questions and areas to be addressed include, but are not limited to, the following:
We also welcome papers that develop innovative methodological approaches and cross-disciplinary expertise (especially in sociology, ethnography and social psychology), including the interaction between different qualitative methods or between quantitative and qualitative approaches, through real empirical examples. Papers may also tackle the problem of the replication of qualitative studies in entrepreneurship research (Arend, 2018) and should explain their nature and posture, such as realism, critical realism, pragmatism, interpretivism and social constructivism. The papers will search to extent concepts or expand a specific theory and debate the need for specific theories for the entrepreneurship field. They will study modern day entrepreneurship challenges and consider entrepreneurial contemporary contexts.
Review process and timetable
References
Arend, R. J. (2018). Why we can’t have nice things: Replications, applied external theories and accumulated knowledge. Journal of Business Venturing Insights, 10, e00098.
Bygrave, W. (1989). “The Entrepreneurship Paradigm (I): A Philosophical Look at Its Research Methodologies,” Entrepreneurship Theory and Practice 14(1), 7–26.
Byrne, J., Delmar, F., Fayolle, A., & Lamine, W. (2016). Training corporate entrepreneurs: an action learning approach. Small Business Economics, 47(2), 479-506.
Chalmers, D. M., & Shaw, E. (2017). The endogenous construction of entrepreneurial contexts: A practice-based perspective. International Small Business Journal, 35(1), 19-39.
Chandler G.N. and D.W. Lyon. 2001. “Issues of Research Design and construct Measurement in Entrepreneurship research: the past decade”, Entrepreneurship Theory and Practice 25 4: 101-113.
Fayolle, A. (2013). Personal views on the future of entrepreneurship education. Entrepreneurship & Regional Development, 25(7-8), 692-701.
Gartner, W. B., & S. Birley (2002). “Introduction to the Special Issue on Qualitative Methods in Entrepreneurship Research,” Journal of Business Venturing 17(5), 387–396.
Hlady‐Rispal, M., & Jouison-Laffitte, E. (2014). Qualitative research methods and epistemological frameworks: A review of publication trends in entrepreneurship. Journal of Small Business Management, 52(4), 594-614.
Hindle K. 2004. “Choosing qualitative methods for entrepreneurial cognition research: A canonical development approach”. Entrepreneurship Theory and Practice 28 6: 575-607.
Hindle D. (2018). PDW – “Crafting Scholar / Researcher Wisdom: Co-constructing Learning and Identity – Observations, Reflections and Futures”. Rent conference, November 14, Toledo, Spain.
Huse M., & Landström H. (1997). “European Entrepreneurship and small business research: methodological openness and contextual differences”. International Studies of Management and Organization 27 3: 3-12.
Klag, M., & Langley, A. (2013). Approaching the conceptual leap in qualitative research. International Journal of Management Reviews, 15(2), 149-166.
Miles, M. B., and A.M. Huberman. 1994. “Qualitative Data Analysis. An Expanded Sourcebook”. 2nd ed. Beverly Hills, CA: Sage.
Kuruvilla, S., & Ranganathan, A. (2008). Economic development strategies and macro-and micro-level human resource policies: The case of India’s “outsourcing” industry. ILR Review, 62(1), 39-72.
Mullen M., D.G. Budeva, and P.M. Doney. 2009. “Research Methods in the leading small business-entrepreneurship journals: a critical review with recommendations for future research”. Journal of Small Business Management 47 3: 287-307.
Neergaard, H., & Ulhøi, J. P. (Eds.). (2007). Handbook of qualitative research methods in entrepreneurship. Edward Elgar Publishing.
Patton, M. Q. (2002). Qualitative Research and Evaluation Methods, 3rd edition, Sage Publications, Thousand Oaks, CA.
Romme, A. G. L., & Reymen, I. M. (2018). Entrepreneurship at the interface of design and science: Toward an inclusive framework. Journal of Business Venturing Insights, 10, e00094.
Weick, K. E. 1979. “The Social Psychology of Organizing. Reading”. MA: Addison-Wesley.
Chers Académiciens et Académiciennes de l’Entrepreneuriat
L’heure de la détente, de la récupération et de la remise en forme approche ! et c’est bien mérité …
Avant de vous souhaiter d’excellentes vacances, je vous envoie ces quelques éléments de réflexion :
* Vous trouverez les actes et des photos du beau Congrès de Montpellier sur le site de l’AEI qui s’enrichit constamment
* Utilisez-le aussi pour communiquer sur vos événements
* Vous y trouverez également les noms des collègues responsables de thématiques, de groupes de travail, de missions, ….. pour vous rapprochez d’eux et participer
* Visitez et Inscrivez-vous sur l’annuaire, vous augmenterez votre visibilité dans votre éco-système
* Si vous avez envie de vous investir dans La Revue de l’Entrepreneuriat, faites-le savoir ….
L’académie de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation est un lieu ouvert où chacun doit trouver sa place !
D’ailleurs, je vous invite à venir en discuter lors de notre prochain CA, à Paris, le 25 octobre prochain
Merci de réserver cette date dans vos agendas
et Très bel été à tous
Catherine Léger-Jarniou
L’académie est heureuse de vous annoncer que la Revue de l’Entrepreneuriat et la revue Entreprendre & Innover confirme leurs positions respectives dans le cadre du classement des revues de la FNEGE.
La Revue de l’Entrepreneuriat est classée 2
La revue Entreprendre & Innover est classée 4
Pour consulter le classement 2019 voir ci-dessous :
Retrouvez toutes les communications et les photos de la dernière édition du congrès de l’AEI de Montpellier 2019.
Chers Académiciennes et Académiciens
Nous avons vécu ensemble un beau et intense moment scientifique mais aussi de beaux moments culturels et nos échanges ont été intenses et fructueux lors de notre dernier Congrès à Montpellier la semaine dernière.
L’AEI remercie à nouveau Sylvie Sammut, la présidente de ce Congrès, ainsi que toute l’équipe mobilisée.
L’AEI se modernise et évolue.
Aussi, n’hésitez-pas à visiter activement notre site www.entrepreneuriat.com
à faire connaître vos événements,
à vous inscrire sur notre nouvel annuaire pour augmenter votre visibilité,
à participer à nos rubriques de valorisation : “AEI Digest” et “La publication remarquable du mois”,
à rejoindre des groupes thématiques ou en proposer de nouveaux, etc.
Par ailleurs, si vous souhaitez vous engager au Bureau ou pour la direction de la Revue de l’Entrepreneuriat, sachez que je suis à votre écoute ainsi que tous les membres du Bureau.
L’AEI est notre véhicule à tous, empruntez-le le plus souvent possible !
Au nom de toute l’équipe de l’AEI, je vous souhaite une bonne fin d’année universitaire avant un bel été.
Très cordialement,
Catherine Léger-Jarniou
Professeur émérite
Présidente
www.entrepreneuriat.com
Submission deadline: July 15, 2019
You are cordially invited to submit your research papers for presentation at the International Conference on Digital, Innovation, Entrepreneurship and Financing (DIF-2019) that will take place on December 2-3, 2019 in Valencia. Valencia has a mix of old and new buildings, giving it a real special feel of its own. From medieval castles and towers to modernist and art deco architecture, from nice little shops to big shopping centres, Valencia has it all.
The DIF-2019, organized by Universitat Politècnica de València (ES), John Molson School of Business, (Concordia University, CA), University of Jilin (CN), will be an excellent networking opportunity for academics, doctoral students and practitioners to present new research results, and discuss current and challenging issues in their disciplines.
The main tracks of the conference are the following (non-exhaustive):
– Digital transformation, Strategy and Competitiveness of firms
– Digital Marketing
– Management of digital innovation and Organizational impacts
– Protection and development of digital innovations, Patents, Open innovation
– Digital Technologies
– Business model and Innovation
– Entrepreneurship / Intrapreneurship and Innovation
– Digital innovation and Knowledge management
– Dynamics and growth strategy of digital firms
– Human Resources and Digital
– E-learning, e-education and e-pedagogy
– Financing of digital innovations
– Electronic markets and Trading platforms
– FinTech and Alternative Finance (crowdfunding, P2P lending)
– Governance and Financing of High Tech firms
– Digital finance, money, banking, and insurance: Bitcoin, cryptocurrency, Blockchain, future of payments, e-banking, e-finance, AssurTech…
-Sustainability
Paper Submission Procedure
Interested contributors should submit preferably full papers in PDF files (in English or French), but extended abstracts (1,000 to 1,500 words) may also be considered if they show considerable promise, no later than July 15, 2019 through the conference website.
Important Date
Please visit our website for detailed information: https://dif2019.sciencesconf.org
Publication Opportunities
We have established agreements with several academic journals. Authors wishing to submit their articles to these journals can do under the special issues or sections related to the DIF conference:
– Technological Forecasting and Social Change, Elsevier (JCR Impact Factor (2017): 3.131; ISI, 5-Year Impact Factor: 3.226, Fnege & CNRS cat. 2)
– Journal of Organizational Behavior Management, Taylor & Francis (JCR Impact Factor (2017): 1.419, ISI 5-Year Impact Factor:0.654, Scopus, Fnege cat. 3)
– Journal of Organizational Change Management, Emerald insight (JCR Impact Factor (2017): 1.262, ISI 5-Year Impact Factor:1.491, Scopus, Fnege cat. 3)
– International Journal of Entrepreneurship and Small Business, Inderscience Publishers (Scopus, Fnege cat. 4)
– Gestion 2000 (Fnege, Cat. 4)
– A scientific book will be also published
Best paper award
The “Best Paper Award” will be given to the studies which will be selected by the committee among the papers presented in DIF 2019 and applied for the award. The “Best Paper Awards” will be send to the European Journal of International Management, Inderscience Publishers (JCR Impact Factor (2017): 0,672, ISI 5-Year Impact Factor: 0.905) for evaluation.
Further Information
For queries, please contact the organizers at mperis@doe.upv.es
Télécharger l’appel à contributions
APPEL A CONTRIBUTIONS « THESES CLUSTERS » auprès de doctorant(e)s et jeunes chercheur(euse)s
A propos de FILEX France
2019 a été qualifiée « année de l’industrie » ! Mais c’est aussi l’année-anniversaire de 20 ans de politiques publiques structurantes, nationales et territoriales, en faveur du développement des clusters territoriaux, pôles de compétitivité, grappes d’entreprises…
Cet anniversaire offre l’opportunité de l’organisation d’un évènement majeur : le forum FILEX France (https://filex-france.com), 1er forum des filières d’excellence et des écosystèmes territoriaux, les 12 et 13 septembre 2019, à Paris. Ce forum sera l’occasion de porter un regard rétrospectif sur 20 ans de clusters et prospectif sur le cluster dans 20 ans, mais également de mesurer combien les clusters participent à la recherche de solutions aux grands défis actuels rencontrés par nos entreprises et nos territoires sur les thèmes « compétences », « réindustrialisation » et « environnement ».
Un appel à contributions auprès de jeunes chercheurs
A cours de ces 20 années de clusters, de nombreux travaux de recherche et de thèses ont été menés sur les clusters et les pôles de compétitivité, leurs structurations et leurs fonctionnements, leurs stratégies de coopérations et leurs programmes d’actions, leurs réalisations et leurs impacts au bénéfice des entreprises et des territoires.
Le Forum FILEX France et ses partenaires Institut pour la Recherche de la Caisse des dépôts, Université de Strasbourg et France Clusters proposent de valoriser quelques travaux de doctorants et jeunes chercheurs, récemment menés ou en cours de réalisation, dans le cadre d’un atelier « regards croisés sur l’évolution des pôles et clusters ».
L’appel à contributions en bref
Pour qui ?
Doctorant(e)s et jeunes chercheurs(euses) ayant mené, au cours des 5 dernières années, des travaux de thèses sur les clusters et pôles de compétitivité et dont les thèmes croisent très explicitement avec les préoccupations actuelles des pôles et clusters : offres de services et modèles économiques ; liens au territoire et interconnexion avec l’écosystème territorial ; périmètres pertinents ; rôles pour accompagner les transitions économiques ; évaluation et indicateurs nouveaux de mesure de performance ; projets d’innovation sociétale menés ; actions d’appui à l’internationalisation et l’accompagnement export des entreprises ; projets d’appui à la transition numérique des filières ; ancrage territorial et vision marchés mondiaux ; innovation et commercialisation mutualisée ; structuration et efficacité des organisations de stimulation d’intelligence collective ; rapprochements, convergences et fusions interclusters, etc.
Pourquoi ?
Pour valoriser et faire connaître des travaux de recherche pertinents au plus grand nombre dans la communauté des praticiens des pôles/clusters, de leurs entreprises et de leurs partenaires territoriaux
Comment ?
Les doctorants et jeunes chercheurs concernés et intéressés sont invités à faire connaître leurs travaux en faisant acte de candidature à l’appel à contributions « thèses clusters » par le biais de la plateforme en ligne créée pour l’occasion et accessible sur le site de l’évènement FILEX France (onglet dédié).
En faisant acte de candidature, ils s’engagent à participer, s’ils sont retenus, à l’atelier « regards croisés sur l’évolution des pôles et clusters » du 13 septembre 2019 après-midi, à Paris.
La démarche est extrêmement simplifiée et sollicite des informations déjà existantes de type « abstracts », « mots clé », liens vers les travaux et publications, etc.
Explications et formulaires d’inscription sont accessibles sur le site https://filex-france.com
Date limite
L’appel à contributions est ouvert jusqu’au vendredi 28 juin 2019, 18h00
Sélection
Un comité de lecture sera réuni mi-juillet 2019 et sélectionnera, sur la base des informations transmises, 3 à 5 travaux parmi les candidatures.
Le comité de lecture et de sélection sera composé à minima : d’un représentant de l’Institut pour la recherche de la Caisse des dépôts, d’un représentant de l’Université de Strasbourg, d’un représentant de France Clusters, de représentants des cosignataires de l’évènement, de deux managers de pôles/clusters, d’un ou deux chercheurs académiques.
La sélection des candidatures sera faite sur les principaux critères suivants :
– Qualité et clarté des argumentations produites
– Intérêt des sujets traités au regard des préoccupations actuelles des pôles et clusters
Récompense
Tous les abstracts des travaux candidats feront l’objet d’une communication par France Clusters via ses outils de communication digitaux après la tenue de l’évènement FILEX France, notamment à travers une newsletter spécifique, diffusée auprès de son réseau élargi (près de 50.000 destinataires) et relayée sur les réseaux sociaux par les organisateurs et partenaires du Forum FILEX France.
Les travaux retenus par le comité de lecture seront récompensés par une tribune offerte lors d’un atelier spécifique dans le cadre du forum FILEX France, la publication des abstracts dans le bilan du forum FILEX France et sur le site internet du forum FILEX France. Une couverture presse pourra être envisagée par les partenaires média de l’évènement Le Figaro Classifieds, Le Figaro Décideurs, Le Figaro Entrepreneurs, Veille Magazine, s’ils y trouvent intérêt.
Données
Par leur acte de candidature à l’appel à contributions « Thèses clusters », les candidats acceptent sans réserve l’utilisation et la diffusion par les organisateurs des données transmises dans le cadre spécifique de l’évènement forum FILEX France, à leurs publics cibles.
Calendrier
Le comité de lecture et de sélection sera réuni avant le 15 juillet 2019
Tous les candidats seront informés du résultat de la sélection immédiatement après la réunion de sélection.
Les 3 à 5 candidats sélectionnés s’engagent à participer, le 13 septembre 2019 après-midi, à l’atelier « Regards croisés » pour partager les résultats de leurs travaux.
Pratique
L’atelier « Regards croisées » se tiendra le 13 septembre 2019, de 14h à 15h, à l’Hôtel de l’Industrie, Place Saint Germain des Prés, Paris 6ème
Les candidats retenus pourront accéder gratuitement à l’ensemble du Forum FILEX France, les 12 et 13 septembre 2019.
Les frais de déplacement des candidats retenus pourront être remboursés par France Clusters, après la manifestation, sur demande et présentation d’une note de frais à laquelle seront joints les justificatifs de déplacement. Seuls seront éligibles au remboursement les frais de transport (train de préférence, seconde classe). Repas et hébergements ne sont pas éligibles au remboursement.
Contact
Pour toute question
contact@franceclusters.fr
Xavier Roy 06 63 28 70 40
AEI Digest a pour objectif de rendre plus accessible les publications scientifiques de la communauté de l’AEI et plus largement de faciliter l’accès aux meilleures productions et connaissances internationales.
https://entrepreneuriat.com/pole-recherche/aei-digest/la-publication-remarquable-du-mois/
https://entrepreneuriat.com/pole-recherche/aei-digest/la-publication-remarquable-du-mois/toutes-les-publications-remarquables-aei-digest/
Effectiveness of Export Support Programs: Impact on the Relational Capital and International Performance of Early Internationalizing Small Businesses
Alexis Catanzaro, Karim Messeghem, et Sylvie Sammut
Journal of Small Business Management 2018 https://doi.org/10.1111/jsbm.12489
L’article d’Alexis Catanzaro, Karim Messeghem, et Sylvie Sammut a pour objectif de connaitre les impacts des politiques de supports à l’exportation pour les nouvelles entreprises que ces dernières soient considérées comme « born global » ou intéressées par une internationalisation rapide. Ces jeunes entreprises se distinguent d’autres entreprises bénéficiant de programmes de soutien à l’export parce qu’elles décident très tôt de s’internationaliser.
Dans la lignée des recherches précédentes sur le sujet, les auteurs s’appuient sur la Resource Based View (RBV) pour bâtir leur cadre d’analyse. Pour cerner l’impact de ces dispositifs de supports à l’internationalisation, les auteurs adoptent un parti pris innovant. Ils choisissent d’étudier non seulement les ressources fournies par ces programmes mais aussi le capital relationnel international qui lui est associé. Le capital relationnel international est défini comme une combinaison de respect, de réciprocité, et d’investissements que l’entreprise acquière auprès de ses partenaires internationaux. S’il apporte de la valeur à l’entreprise, alors ce capital relationnel sera considéré comme une ressource stratégique.
L’enquête par questionnaire a été réalisée à partir d’octobre 2013 et a été diffusée par l’intermédiaire de sept Chambres de commerce et d’industrie et de trois incubateurs. A cet égard, les auteurs soulignent la difficulté de travailler sur les entreprises qui s’internationalisent très tôt (au cours des six premières années) et qui reçoivent des aides à l’internationalisation. Un tel recensement n’existe pas en France.
Sur la base de 145 entreprises, 46 paramètres ont été testés. L’article fournit une description riche du profil des PME qui s’internationalisent rapidement et qui ont reçues des soutiens dans cette démarche. On voit que 57 % des entreprises de l’échantillon sont des TPE, qu’elles démarrent leur internationalisation dès leur création, 50% réalisent moins de 25% de leur chiffre d’affaires à l’export et 40% ont entre 1 et 3 marchés étrangers. La méthode par équation structurelle laisse apparaitre que les aides reçues sous forme d’information (formation, conférences, mise en relation avec les experts, information sur les pays…) augmentent le capital relationnel des entreprises et indirectement leur performance, ce qui n’est pas le cas les aides reçues sous forme de supports opérationnels (accès aux réseaux de clients, de fournisseurs). Ce dernier résultat, qui peut paraitre a priori surprenant, s’expliquerait par le nombre de marchés ciblés par les entreprises de l’échantillon. 60% d’entre elles se développent dans au moins quatre pays alors que les aides reçues en générale ne concernent qu’un ou deux pays. A cela s’ajoute une autre explication. Les entreprises de l’échantillon sont le plus souvent innovantes, ce qui suppose des aides bien spécifiques sur des marchés de niches que les acteurs publics ne connaissent pas forcement. A cet égard, les auteurs rappellent que la collecte d’information s’est faite en 2013, avant que le programme French Tech ne soit lancé. Depuis, les choses changent et les aides semblent davantage prendre en considération les besoins des entreprises innovantes. Quant aux aides financières, elles ont un impact sur le nombre de marchés internationaux visés mais pas sur leurs performances économiques à l’international.
Sur le plan théorique, l’article confirme que les supports et les aides fournies pour l’internationalisation entrent bien dans ce que la RBV nomme les ressources stratégiques. En effet, il montre le cheminement par lequel les entreprises acquièrent ces ressources pour le transformer en capital relationnel. De plus, l’accès à ces ressources, souvent gratuites, sont bien inférieures à ce qu’elles seraient si l’entreprise devaient y accéder par elle-même (sur le marché).
Les auteurs recommandent aux décideurs publics de maintenir les aides proposées aux entreprises dans leur démarche d’internationalisation car l’article confirme que ces aides sont non seulement utiles mais qu’elles accroissent globalement la performance des entreprises qui en bénéficient. Ils proposent néanmoins de mieux les adapter aux demandes en revoyant notamment ce qui est proposé pour l’accès aux différents marchés, la démarche clients et fournisseurs, et la nécessité de mieux prendre en considération les besoins des entreprises innovantes évoluant sur des marchés très spécifiques et demandant donc des connaissances très spécialisées. Cela suppose par exemple de recourir à des réseaux locaux plus spécialisés, et plus en phase avec les réalités locales.
Question aux auteurs
Propos recueillis, pour les auteurs, auprès d’Alexis Catanzaro
L’article est issu du travail de la thèse d’Alexis Catanzaro qui portait sur l’efficacité des aides à l’export, tous types d’entreprises confondues. La thèse teste un modèle plus complet mais les auteurs ont choisi de faire un focus sur les entreprises qui s’internationalisent très tôt. Le parcours de l’article illustre l’opiniâtreté nécessaire pour publier dans ce type de revue internationale (Rang 2 Fnege).
La publication s’est faite après trois tours d’évaluation. La première soumission en juin 2016 a donné lieu à une première évaluation auprès de 3 évaluateurs avec une douzaine de questions chacun. « Après la deuxième évaluation, 2 des évaluateurs semblaient convaincus, mais subsistait néanmoins une question du troisième évaluateur. Nous y avons répondu, puis plus aucune nouvelle de l’article pendant 9 mois. A l’issue de ce temps très long, un troisième tour d’évaluation nous est parvenu : 3 nouveaux évaluateurs avaient été nommés sans que nous n’en connaissions la raison ! ». Les auteurs ont entrepris un nouveau travail conséquent, et apporté de véritables améliorations à leur travail. La quatrième version était la bonne.
Pour publier dans ce type de revue, les auteurs recommandent 1) de s’imprégner des codes de la revue et s’inspirer des articles qui y sont publiés, 2) une grande rigueur méthodologique et donc de la transparence sur les données et le processus de fabrication des résultats, 3) être capable de fournir un vrai apport théorique et 4) répondre de manière détaillée et personnalisée à chacun des évaluateurs. « Notre expérience montre qu’il faut de la patience et de la persévérance. Quels que soient les remarques et le temps, il ne faut pas lâcher et aller jusqu’au bout, même si au troisième tour on a trois nouveaux évaluateurs » dit Alexis Catanzaro.
Rappelons qu’au préalable, cet article avait été soumis à deux conférences au cours desquelles il a reçu à chaque fois le prix de la meilleure communication.
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Call for Papers – Special Issue of La Revue de l’entrepreneuriat
Nascent (student) entrepreneur: from intention(s) to action
Guest Editors:
Norris Krueger, Boise School of Advanced Studies, USA
Jean-Pierre Boissin, University of Grenoble Alpes, France
Adnane Maalaoui, IPAG Business School, France
Erno Tornikoski, University of Exeter Business School, UK
Jean Michel Sahut, IDRAC Business School, France
Has there ever been greater interest in business creation? From policymakers to business communities, up to the general public person, business creation is increasingly at the top of mind. For example, business creation occupies an increasingly important place in the educational ecosystem, in particular in the higher education sector. Universities and Business Schools provide students with numerous and varied entrepreneurship courses and other promotion actions. This movement is accompanied by a greater investment in business creation supporting structures like incubators and accelerators. In France, student entrepreneurship is considered of as a national priority, particularly through the Student Plan for Innovation, Transfer and Entrepreneurship (PÉPITE) supported by French government. Its mission is to encourage students willing to create their own business within higher education institutions by granting them the National Student Entrepreneur Status (SNEE). The plan aims to facilitate and encourage the experience of business start-ups and takeovers among students and young graduates.
Despite all this, entrepreneurship in modern economies is actually shrinking; entrepreneurial density has been in a long-term decline since the late 1970’s in most Western countries, even the USA. Business dynamism shows a similar decline.
Interest and intent are rising but action is not? This call for papers (CFP) directly addresses this conundrum with a particular focus on the potential role of entrepreneurial education and training. We invite scholars and educators to help us understand how intent becomes action and how educators and policymakers can address that.
Student entrepreneurship is receiving increasing attention in the world of practitioners and research (Marchand and Hermens, 2015). The use of psycho-cognitive models in particular enables the exploration of student entrepreneurial experience’s determinants, bringing a significant change in their thinking patterns (Maalaoui et al., 2018a). Research and entrepreneurial pedagogy are closely linked (Maalaoui et al., 2018b), one feeding another in an iterative process. For this reason, teachers and researchers have examined the issue of students’ entrepreneurial intentions (Boissin et al., 2009, Boissin et al., 2017).
Intention models are predictive (Krueger, 2003). They aim at understanding individual but also collective (Shepherd and Krueger, 2002) attitudes towards business creation. Researches on entrepreneurial intentions are numerous (Krueger and Carsrud, 1993; Krueger et al., 2000; Krueger, 2017, Nabi et al., 2017; Maalaoui and Germon, 2017). They are mainly based on Ajzen’ s theory of planned behaviour (1991) along with Shapero and Sokol’s entrepreneurial event theory (1982).
While these models have proven to be extremely robust in capturing students’ representations that underpin their intention to create business, recent works call for a deeper understanding of its implementation into actual behaviour (Fayolle and Linan, 2014). Recent works have addressed the now famous intention-action gap, through notions such as implementation intention (Krueger, 2017, Van Gelderen et al., 2018), motivation (Carsrud and Brännback, 2011) or commitment (Adam and Fayolle, 2015). In a forthcoming article published in International Small Business Journal (ISBJ) (Tornikoski and Maalaoui, 2019), Icek Ajzen argues that “intentions and behaviours are based on a cognitive and affective foundation that consists of three sets of beliefs readily accessible in memory at the time of the behaviour […] the ability to act on an intention depends on the degree of control over performance of the behavior. Behavioral control can be increased by providing people with the required resources and by removing barriers”. However, so far, little empirical research integrates such constructs to extend the original model of intention.
Starting a business is a long and complex process, involving multiple activities (Carter et al., 1996, Gartner 1985, Reynolds and White, 1997) and a considerable amount of effort and time. It requires the entrepreneur to be fully engaged and focused on pursuing his or her goals. For a student at the end of his or her studies or a recent graduate, entrepreneurial experience can constitute a first brick in the construction of a professional career, but also a learning process, in continuity with the academic training they have received. Therefore, it is crucial to understand what leads these student-entrepreneurs to persevere in their efforts and to actually create their business. Studying how this subpopulation of nascent entrepreneurs translate their entrepreneurial intention into concrete action can thus help us better understand the entrepreneurial process.
The purpose of this special issue is to explore the gap between intention and action among students. The idea is to understand the students’ propensity to undertake and the singularity of these behaviours. We would like, in particular, to shed a new light on the models of cognitive psychology that would explain their enactment. The field of investigation of this file thus covers the study of student entrepreneurship in all its dimensions, but also the psychological and cognitive determinants of the latter.
Proposals to contribute to this special issue may include the following topics:
– Gap between intention and action for student entrepreneurs;
– The translation of entrepreneurial intention into entrepreneurial behaviour, including the role played by constructs like intention implementation, motivation or commitment;
– Impact of education and support structures on students’ entrepreneurial transition;
– Nature and specificity of the entrepreneurial commitment of student-entrepreneurs
This non-exhaustive list can be enriched with contributions addressing the topic through other disciplines.
The articles must comply with the requirements of the Entrepreneurship Journal. The publication of the thematic issue “Student Entrepreneurship: from intention to action” is planned for the 3rd quarter of 2020. The article proposals are to be sent to: Jean-Pierre Boissin: jean-pierre.boissin@grenoble-iae.fr and Adnane Maalaoui: a.maalaoui@ipag.fr
Calendar:
References :
Ajzen I. (1991), “The theory of planned behavior”, Organizational and Human Decision Processes, 50, 179-211.
Boissin, J. P., Chollet, B., & Emin, S. (2009). Les déterminants de l’intention de créer une entreprise chez les étudiants: un test empirique. M@ n@ gement, 12(1), 28-51.
Boissin, J. P., Favre-Bonté, V., & Falcy, S. F. (2018). Diverse Impacts Of The Determinants Of Entrepreneurial Intention. Revue de l’Entrepreneuriat.
Branchet, B., Boissin, J. P., & Hikkerova, L. (2017). Modeling entrepreneurship intentions: an essay of typology. Management International, 21(2), 109.
Krueger, N. F. (2003). The cognitive psychology of entrepreneurship. In Handbook of entrepreneurship research(pp. 105-140). Springer, Boston, MA.
Krueger, N. F. (2017). Entrepreneurial intentions are dead: Long live entrepreneurial intentions. In Revisiting the Entrepreneurial Mind (pp. 13-34). Springer, Cham.
Krueger Jr, N. F., Reilly, M. D., & Carsrud, A. L. (2000). Competing models of entrepreneurial intentions. Journal of business venturing, 15(5-6), 411-432.
Krueger, N. F., & Carsrud, A. L. (1993). Entrepreneurial intentions: applying the theory of planned behaviour. Entrepreneurship & Regional Development, 5(4), 315-330.
Tornikoski, E. , Maalaoui, A. (2019). Critical Reflections. Exploring the Theory of Planned Behavior
An Interview with Icek Ajzen and Implications for Entrepreneurship Research, International Small Business Journal, Forthcoming (Available online).
Maalaoui, A., Perez, C., Bertrand, G., & Razgallah, M. (2018). 2″ Cruel intention” or” entrepreneurial intention”: what did you expect?. A Research Agenda for Entrepreneurial Cognition and Intention, 7.
Maâlaoui, A., & Germon, R. (2017). Entrepreneurial Intention through the Cognitive Psychology Approach: Past, Present and Future Research. Revue de l’Entrepreneuriat, 17(2), 17-26.
Nabi, G., Liñán, F., Fayolle, A., Krueger, N., & Walmsley, A. (2017). The impact of entrepreneurship education in higher education: A systematic review and research agenda. Academy of Management Learning & Education, 16(2), 277-299.
Shapero, A., & Sokol, L. (1982). The social dimensions of entrepreneurship.
Shepherd, D. A., & Krueger, N. F. (2002). An intentions–based model of entrepreneurial teams’ social cognition. Entrepreneurship Theory and Practice, 27(2), 167-185.
Van Gelderen, M., Kautonen, T., Wincent, J., & Biniari, M. (2018). Implementation intentions in the entrepreneurial process: concept, empirical findings, and research agenda. Small Business Economics, 51(4), 923-941.
Entrepreneurship Education, Entrepreneurship Training?
Issues, questions, transformations
Lille – Hauts de France, France
May 13, 14, 15, 2020.
Convocatoria de contribuciones coloquio EEE Lille 2020
Appel à contribution colloque EEE 2020
Argument
Developing Entrepreneurship with education, training and different forms of support currently answers social, ethical, economic, political and educational issues. The education and training fields are directly concerned due to the growing role occupied by Entrepreneurship in our contemporary societies.
However, as Pepin and Champy-Remoussenard point out (2017, 7), the evolution of educational policies and practices associated to entrepreneurship “still remains largely understudied, unknown or misunderstood, mostly in French scientific works on educational issues“. That is why, it is time to gather researchers from different countries to give them the opportunity to discuss and participate in the creation of a specific research field in that domain.
Making understandable, from a scientific viewpoint, the evolution of educational and training practices that aim at developing Entrepreneurship and entrepreneurial spirit requires multiple perspectives, given that the object crosses several disciplinary viewpoints (Economy, Management, Education Sciences and Training, Political Sciences, Sociology, History, Philosophy, etc.). Furthermore, this enlightenment deserves to be fed and enriched by the meeting and the dialogue between entrepreneurial researchers and professionals.
The colloquium: Entrepreneurship Education, Entrepreneurship Training? Issues, questions, transformations aims to spark, on the one hand, an interdisciplinary discussion between researchers interested in educational entrepreneurship and, on the other hand, a discussion with the professional fields involved in entrepreneurship education (EE), the support and training intended for entrepreneurship’s project leaders. The ambition, on this basis, is double: to set up a dialogue between the actors of this strongly emerging and evolving field; to cross the views, answers and questions that the researchers may bring in a view to lay the foundation for a scientific project to continue.
Currently, the political recommendations, the development of practices, the sociopolitical interest for the role of education and training in developing entrepreneurship bring us to question entrepreneurship education. School entrepreneurship? Educational entrepreneurship? Entrepreneurial education? Entrepreneurship education? Entrepreneurship training? Entrepreneurial culture awareness? The miscellaneous denominations reflect a field of various, emerging and professionalizing educational practices.
The educational practices that intend to develop entrepreneurship aim at many objectives on, at least, two levels:
– some large objectives aiming at promoting the sense of initiative, entrepreneurship, creativity, autonomy, critical thinking, capacities belonging to a same base of knowledge and skills identified as useful for every citizen and that would have a lifelong development thanks to educational and training systems.
– some objectives specific to the development of entrepreneurship, to business culture, to the knowledge required to invest entrepreneurship activities, to create and keep a company active.
In a world dominated by permanent and fast change, the link between education and entrepreneurial spirit appears as a major issue. This is why the expectations and social stakes are strong (Fayolle 2011). Entrepreneurship is a subject increasingly treated by the media and enters into social emergencies and regional, national, international and supranational policy agenda. It is also a part of the European Key Competence (Champy-Remoussenard, 2012, 2018). The impact of the educational efforts made in that field is closely connected to the innovation and adaptation to societal change, vocational guidance and occupational integration, the evolution of types of employment, the pursuit of competitiveness…
There is no doubt that political powers agree at a local, national and international level to say that promoting a culture, which can encourage entrepreneurial initiatives among the population, is mainly the role of educational systems. We can talk about a virtual consensus1.
11 According to the European Eurydice Report (2016), most of the countries in the European network (composed of 33 states) have shared and accepted, in 2014/2015, a European definition of entrepreneurship training. It is based on the 2006 European parliament recommendation on the “sense of initiative and entrepreneurship”
The assumption that the development of practices, policies and measures is a point of education is, nonetheless, questionable from a scientific viewpoint. The mindset and the skills, which may make entrepreneurial initiatives possible, can be entirely or only learnt in the formal system of training. They should be part of a socialization process, of a more complex educational process that needs to be better understood. Moreover, the means do not always follow the policy incentives. Finally, the effects of these educational efforts are not necessarily always known.
Therefore, the scientific view can and must bring a critical and overhanging assessment about policies and activities that have a potential of social change that might be strong.
Organization of the colloquium
This colloquium is initiated by the Inter-University Center for Research in Education of Lille (CIREL), a French research team that has developed research on policies, practices, actors and systems aiming at developing the entrepreneurial spirit. The CIREL (65 titular members, 70 PhD students) is an expert in that field, and conducts research more largely related to the training/employment relationship, the school/company relationship, professional insertion and vocational training.
The colloquium is going to take place in Lille in the Hauts-de-France region, which is the first French area that has been certified as an ‘Enterprising European Region’ in 2013. Close to Paris, Brussels and London, Lille is the main city of the Eurometropole ‘Lille-Kortrijk-Tournai’. The University of Lille is one of the major French universities (70,000 students, a staff of 7,000 people, 70 research laboratories…).
During the colloquium, there will be a specific moment for discussion between the professional communities concerned by the development of Entrepreneurship Education and the researchers interested by it. It will aim at allowing both spheres to express themselves and to discuss the questions that can unify them. Concerning delicate aspects, issues, perspectives and systems that can require a scientific approach, the researchers will try to express their expectations, to identify what can be undertaken in terms of doctoral and postdoctoral research, multidisciplinary research, collaborative practice involving researchers and practitioners.
Professionals who wish to take part in the discussion researchers/professionals during a round table or other forms of exchanges are invited to contact Patricia Champy-Remoussenard (patricia.remoussenard@univ-lille.fr).
Thematic focuses
To encourage an interdisciplinary debate on the issue of the current entrepreneurship development by education and training, several themes are being identified in the call for papers.
Five themes will contribute to guide the discussions and the reflections during the colloquium.
The colloquium is opened to any other perspective of analysis in that it enters into a questioning on the educational means intended for stimulating the entrepreneurial spirit and entrepreneurial initiatives. In that cases, formulate clearly in a line the themes you propose.
Colloquium’s scientific officer
Professor Patricia Champy-Remoussenard, CIREL, University of Lille. Professor of Science Education, Project Manager in Entrepreneurship at the University of Lille, in charge of the ‘AERTEF’ master’s degree (second year) Science Education Department.
Organizing committee
Ait M’bark Mohamed, Ph.D. student, University of Lille
Baeza Carole, University Lecturer, University of Lille
Bailleul Michaël, University Lecturer, ESPE Lille-Nord-de-France
Boussadi Sabrina, Hubhouse Project Manager, University of Lille
Casanova Rémi, University Lecturer, University of Lille
Champy-Remoussenard Patricia, University Professor, University of Lille
De Miribel Julien, University Lecturer, University of Lille
Deville Julie, University Lecturer, University of Lille
Lepers Eléonore, Ph.D. student, University of Lille
Pagoni Maria, University Professor, University of Lille
Starck Sylvain, University Lecturer, University of Lorraine
Scientifc committee
Baujard Corinne, Professor of Science Education, University of Lille.
Bedin Véronique, University Lecturer in Science Education, University of Toulouse.
Broussal Dominique, University Lecturer HDR (the French Habilitation is a general requirement for supervising PhD students) in Science Education, UMR EFTS, University of Toulouse.
Danvers Francis, Professor emeritus of Science Education, University of Lille.
Dokou Gérard, Lecturer in Business Administration, EMR UFTS, University of Littoral.
Eneau Jérôme, Professor of Science Education, Rennes 2 University.
Fayolle Alain, Professor of Business Administration, EM Lyon Business School.
Frétigné Cédric, Professor of Science Education, co-chairman of the AECSE.
Giret Jean François, Professor of Science Education, University of Burgundy, Head of the IREDU and of the Training/Employment French review.
Guerrero Maribel, Associate Professor in Entrepreneurship, Newcastle Business School, Northumbria University, United Kingdom.
Jacques Marie Hélène, University Lecturer HDR (the French Habilitation is a general requirement for supervising PhD students) in Science Education, Researcher in the GRESCOESPE of Niort.
Léger-Jarniou Catherine, University Professor emeritus, University of Paris Dauphine, Chairwoman of the Entrepreneurship and Innovation Academy.
Léné Alexandre, Lecturer in Sociology, University of Lille – CLERSE – IMT Lille Douai.
Martinic Sergio, Professor of Anthropology, Academic Director of Aysen University, Patagonia, Chile.
Pagoni Maria, Professor of Science Education, University of Lille.
Pepin Mathias, Assistant Professor, Laval’s Faculty of Business Administration, Quebec.
Pittaway Luke, Professor of Entrepreneurship, Ohio University, United States.
Quenson Emmanuel, Professor of Sociology, Evry Val d’Essone University.
Sanchez Garcia José Carlos, Professor of Psychology, Chair of Entrepreneurship, University of Salamanca, Spain.
Schmitt Christophe, University Professor of Management, Deputy chairman of the University of Lorraine. Chair of Entrepreneurship Department. University of Lorraine,
St Jean Etienne, Full Professor, Research Institute for Small and Medium-Sized Enterprises, University of Quebec, Trois-Rivières, Quebec, Canada.
Starck Sylvain, University Lecturer in Science Education, University of Lorraine.
Thievenaz Joris, Professor of Science Education, Paris-Est Créteil University.
Villette Michel, Professor of Sociology, AGROPARISTECH, Researcher in the Center Maurice Halbwachs ENS/EHESS/CNRS.
Zaïd Abdelkarim, Professor of Science Education, ESPE Nord-de-France, CIREL, Lille.
Call for papers
Every researcher or PhD student willing to propose a paper on the occasion of this scientific event has to comply with the three following conditions: posters, oral communications, symposiums. This colloquium aims at promoting an international dialogue. The organization provides for the possibility to communicate in three working languages (French, English, Spanish).
The interested persons are invited to send their proposal according to the below requirements:
The oral communications. They last 20 minutes and will be subjected to a presentation during workshops structured around five themes previously mentioned. One or several authors (four at the most) can propose submissions. Every proposal will be composed of a title and a maximum 400-500-word abstract. Every abstract has to specify the goals of the presented research, the preferred methodology, the results and the analysis and discussion items. The proposals shall be sent on June 12, 2019, at the latest. The acceptance of the call will result in the transmission of an up to 50000-sign text for January 30, 2020. The contribution to the colloquium depends on the transmission of this final text.
The symposiums. The person who will submit the proposal of a symposium will be in charge of its coordination and its moderation during the colloquium. Each symposium will last 90 minutes and will be composed of four to five interventions. In each submission, there will be a title and an abstract (max. 500 words) of the symposium’s theme to which the presentations’ headings will be associated together with the names of the contributors. The proposals for the symposium shall be sent on June 12, 2019, at the latest. The acceptance of the symposium will result in the transmission of up to 50000-sign texts for January 30, 2020. The symposium will be held provided the final texts written by the contributors are passed on to the person in charge of the symposium.
● Important dates | |
Abstracts to be sent for oral communications and symposiums | June 12, 2019 |
Proposals acceptance | September 2019 |
Full text to be sent | January 30, 2020 |
Opening of registrations | September 2019 |
Deadline for registrations | May 1, 2020 |
Colloquium | May 13-15, 2020 |
The proposals shall be submitted on the website https://entrepreneurship-education2020.univ-lille.fr/ since May 15, 2019.
Chers Académiciens de l’Entrepreneuriat
Vous avez répondu présents pour le prochain Congrès à Montpellier et nous serons plus de 160 participants !
Beau record et belle participation pour un événement riche et plein de belles découvertes…..
En votre nom à tous, je remercie vivement toute l’équipe organisatrice et me réjouis de vous retrouver très prochainement.
A très bientôt,
Catherine
Présidente de l’AEI
CONVOCATION / INVITATION à l’AG
Vous êtes bienvenus à l’Assemblée Générale de l’Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation qui se tiendra lors du congrès de Montpellier, le 4 juin 2019 de 16h à 16h45.
Toutes informations sur le congrès : https://www.umontpellier.fr/articles/aei2019-repenser-lentrepreneuriat-des-racines-et-des-reves
Ordre du jour de l’AG : échanges ouverts sans délibérations autour de l’activité et des projets de l’AEI.
Le prix de thèse 2019 de l’AEI a été décerné à Aliaa El SHOUBAKI pour sa thèse intitulée :
“Examining outcomes of small and young firms based on available resources: Extending the focus from the individual entrepreneur to the entrepreneurial couple”
dirigée par Frank LASCH et Roy THURIK à l’université de Montpellier.
Ont été nominés comme finalistes :
Alexis LASZCZUK, pour sa thèse « Processus d’innovation de Business Model par une perspective sensemaking : le cas d’un cabinet de conseil en management », dirigée par B. de MONTMORILLON et L. GARREAU à Paris-Dauphine.
Benjamin LE PENDEVEN, pour sa thèse « Emerging approaches for financing innovation », dirigée par A. COLLOMB et G. GAREL au CNAM.
Elodie MANTHE pour sa thèse « Analyse du comportement d’investissement en equity crowdfunding : une approche par la valeur consommateur », dirigée par F. HERVE et M. FILSER à l’université de Bourgogne (IAE de Dijon).
L’AEI adresse ses félicitations à la lauréate et aux finalistes, et remercie tous les collègues dont la mobilisation a permis le bon déroulement du prix de thèse AEI.
https://isbe.org.uk/isbe-2019/tracks/business-support/
appel à contributions ISBE 2019.docx
Chairs: Professor Sylvie Sammut, University of Montpellier and Dr Nathalie Schieb Bienfait, University of Nantes
Over the years, the track has developed as a valuable and highly engaging forum for the dissemination of current research on wide ranging topics related to business support and how it relates to entrepreneurship, small business and innovation. The contemporary nature of the track is reflected in the research presented at the ISBE conference highlighting the changing nature and context of business support, the emergence of new actors and practices because of new needs.
In recent years, the track has become a platform for research and debate on evaluating business advice and support, exploring and understanding the emergence of new business support strategies, practices, new areas of supports, start-up hubs in different international contexts, as well as papers on industry-academia relationships and how they can be more successfully fostered to ensure effective policy for entrepreneurs and SMEs.
The diversity of the topics in the track is one of its strengths, and the papers in the track are of great interest to academics working in the arena of business support, as well as policy-makers and practitioners looking to learn from recent lessons of intervention.
Key areas include: https://isbe.org.uk/isbe-2019/tracks/business-support/
Parution : 2020
RSG appel à contributions Entreprise Libérée
Rédacteurs en chef invités
Pr. Annabelle JAOUEN Montpellier Business School
a.jaouen@montpellier-bs.com
Pr. Sylvie SAMMUT Université de Montpellier
sylvie.sammut@umontpellier.fr
L’entreprise libérée rencontre de plus en plus d’adeptes depuis quelques années. Ceux-ci voient en elle des innovations organisationnelles, managériales, voire sociales majeures (Getz, 2009 ; Getz & Carney, 2012 ; Jacquinot & Pellissier-Tanon, 2015 ; Vandermissen, 2015 ; Holtz, 2016). Cette démarche part du principe que d’autres formes d’organisation et de management sont nécessaires, notamment dans un contexte VUCA: l’un des postulats de ces approches, bien que différente, de l’entreprise libérée (p.ex. organisation agile, holacracy, organisation opale), est que le modèle classique d’entreprise a oublié l’homme. La Révolution Industrielle, qui a inauguré le modèle de la hiérarchie bureaucratique fondé sur la subordination et le contrôle, a été suivie de plusieurs évolutions, le taylorisme, le fordisme, la direction par objectifs ou encore la financiarisation de l’entreprise (Gomez, 2014). Toutes ont visé l’optimisation économique en traitant les salariés comme une ressource — la ressource humaine (Dupuis, 2015).
Mesurée par l’augmentation du niveau de vie, cette optimisation a triomphé comme jamais encore aucune organisation de travail dans l’histoire (Maddison, 1991, 2004). Toutefois, au début du milieu des années 2000, l’adéquation du modèle classique au monde VUCA, aux attentes de jeunes générations ainsi que de la société en générale est mise en question (Halévy, 2013), tandis que les entreprises cherchent des approches organisationnelles et managériales différentes (Jaouen & Le Roy, 2013 ; Aigouy & Granata, 2017) et la société questionne les pratiques des entreprises qui laissent peu de place à l’homme et au sens (voir l’émergence des entreprises à mission, celles de « conscious capitalism », etc).
Une entreprise libérée est définie comme « une forme d’organisation dans laquelle les salariés sont totalement libres et responsables dans les actions qu’ils jugent bon d’entreprendre » (Getz, 2009, p. 35). Elle est donc un concept philosophique défini à partir de la fonction de l’entreprise (permettre la liberté et la responsabilité d’initiative) et non un modèle (ensemble de caractéristiques structurelles et organisationnelles) (Getz, ibid.). Le rôle d’un leader libérateur consiste justement à articuler la philosophie de l’entreprise libérée pour coconstruire avec les salariés le mode d’organisation libérée unique de leur établissement (Getz, 2012, 2017 ; Holtz, 2016). Ces entreprises font confiance à l’intelligence des salariés, reconnaissent la richesse et les dons de chacun et permettent que chacun puisse s’auto-diriger (Getz, 2009 ; Vanhée, 2013 ; Trouvé, 2014 ; Jacquinot & Pellissier-Tanon, 2015).
Dans le passé, un grand nombre d’approches organisationnelles alternatives au modèle classique ont été avancées sur le plan théorique (p.ex., sociocracy, empowerment, équipes semi-autonomes). Toutefois, la mise en place de ces approches ne se faisait que marginalement jusqu’au milieu des années 2000. La misee n place de l’entreprise libérée, bien que non-conceptualisée à l’époque, restait aussi marginale (Getz, 2009). C’est à partir du milieu des années 2000que la mise en place massive de l’entreprise libérée a vu le jour. L’entreprise libérée est aujourd’hui déployée à différents degrés dans des centaines d’entreprises et organisations, y compris de grandes institutions comme Airbus, Décathlon, Michelin ou la Sécurité Sociale, et surtout en France (Getz, 2017). En 2016, elle était jugée par un échantillon de 1600 managers français comme le sujet de management le plus important en France (Kalika et al., 2016). L’adoption de l’entreprise libérée exige une transformation majeure des pratiques traditionnelles de l’entreprise, celles-ci étant initiées et défendues par la direction (Holtz, 2016), la co-construction de l’organisation libérée se faisant avec les salariés (Breu, et al., 2001 ; Dyer & Shafer, 1999 ; Goldman & Nagel, 1993 ; Shafer, 1997 ; Shafer, et al., 2001 ; Van Oyen, Gel & Hopp, 2001), ainsi que le travail du dirigeant sur son lâcher prise et sa posture (Davids, Carney & Getz, 2018 ; Vanhee, 2013). Mais l’entreprise libérée fait également l’objet de débats, tant sur les modalités que sur le concept lui-même.
Ce numéro spécial vise à avancer l’état de l’art sur le sujet de la libération des entreprises. Il privilégiera les articles fondés sur une forte connaissance du terrain des entreprises libérées et/ou de leurs dirigeants (données primaires), mais n’écartera pas des articles susceptibles de mettre la philosophie de l’entreprise libérée dans une plus large perspective théorique. Plusieurs thématiques pourront être abordées :
Malgré le caractère massif de l’adoption du concept d’entreprise libérée par les praticiens de l’entreprise,
ces processus d’adoption sont à l’origine de nombreux défis (Getz, 2012, 2017 ; Gilbert et al., 2017).
Quelques démarches de libération se sont, par exemple, arrêtées malgré des succès économiques et sociaux reconnus (Henry et al., 2017). Ces défis constituent également autant de thématiques qui pourront être abordées dans ce numéro spécial :
Des études de cas, ainsi que des avis d’experts (sous forme de papier court de 4500 signes maximum) seront également bienvenus.
Calendrier
Consignes aux auteurs
Les propositions devront être conformes à la politique éditoriale de la revue, ainsi qu’aux normes de présentation. Les consignes de mise en forme sont accessibles sur le site internet de la revue ou sur le lien suivant : http://www.larsg.fr/mise-en-page-des-articles/#.XAd8z-KNxPY
Les propositions à envoyer à : Pr. Annabelle JAOUEN, Montpellier Business School, a.jaouen@montpellier-bs.com
Les propositions feront l’objet d’une évaluation en double aveugle. Les rédacteurs en chef invités s’engagent à respecter un délai rapide d’évaluation.
Bibliographie
Aigouy C. & Granata J. (2017). L’implémentation de la simplification en tant qu’innovation organisationnelle et première étape d’un processus de libération : le cas de Volkswagen Groupe France, Revue Internationale de Psychologie et Comportements Organisationnels, vol. 23, n°56, p. 63-85.
Breu, K., Hemingway, C. J., Strathern, M., & Bridger, D. (2001). Workforce agility: The new employee strategy for the knowledge economy. Journal of Information Technology, vol.17, n°1, p. 21-31.
Dupuy, F. (2015). La faillite de la pensée managériale. Paris : Seuil.
Dyer, L., & Shafer, R. A. (1999). From human resource strategy to organizational effectiveness: Lessons from research on organizational agility. In M. A. Wright, L. Dyer, J. Boudreau & G. Milkovich, Strategic human resource management in the 21st century, Research in Personnel and Human Resource Management, Supplement 4 (p. 145-174). Greenwich, CT: JAI Press.
Getz, I., (2009), Liberating leadership: how the initiative-freeing radical organizational form has been successfully adopted. California Management Review, vol. 51, n° 4 (traduit dans Getz, I. (2017),
L’entreprise libérée : Comment devenir un leader libérateur et se désintoxiquer des vieux modèles, Fayard, p. 24-88).
Getz I. (2012), La liberté d’action des salariés : une simple théorie ou un inéluctable destin ?, Gérer et comprendre, n° 108, p. 27-38.
Getz I. (2017), L’entreprise libérée, Paris : Fayard.
Getz, I., Carney, B., (2012). Liberté & Cie : Quand la liberté des salariés fait le succès des entreprises. Paris :Fayard.
Gilbert, P., Teglborg, A. C., & Raulet-Croset, N. (2017). L’entreprise libérée, innovation radicale ou simple avatar du management participatif ? Gérer et comprendre, n° 1, p. 38-49.
Goldman, S. L., Nagel, R. N. (1993). Management, technology and agility: The emergence of a new era in manufacturing, International Journal of Technology Management, Vol. 8, n° 1-2, p. 18-38.
Halévy, M. (2013), Prospective 2015-2025, L’après-modernité, Paris : Éditions Dangles, Hamel G. (2008), La fin du management, Paris : Vuibert.
Henry, B., Godart, F., Berrada, M. (2017). Biscuits Poult SAS: Can Alternative Organizational Designs be Successful? INSEAD Case Study.
Holtz, T. (2016), Les pratiques managériales dans les entreprises libérées. Quelles singularités ? Quels impacts sur la qualité de vie au travail ? Le cahier des RPS, vol. 27, p. 27-38.
Éditeur·trice·s : Valérie Ballereau, Matthias Pepin, Olivier Toutain, Maripier Tremblay
Thématique du numéro spécial
Les enjeux du développement durable sont aujourd’hui une réalité dans le quotidien des enseignant·e·s-chercheur·e·s en entrepreneuriat. En dépit d’une volonté de plus en plus largement partagée de tendre vers un entrepreneuriat dit responsable[1], c’est-à-dire s’inscrivant dans la perspective du développement durable (DD), les formateur·trice·s en entrepreneuriat se retrouvent souvent à bricoler des animations, insérant par-ci par-là une réflexion ou un exercice touchant aux enjeux du DD ou aux pratiques permettant d’y contribuer, sans réelle intégration au sein d’un programme de formation cohérent et structuré autour du cadre de la responsabilité. En effet, l’entrepreneuriat responsable demeure un sujet essentiellement émergent. Les référents théoriques, tout comme les outils pratiques pouvant être utilisés concrètement dans le cadre de formations à l’entrepreneuriat, restent de ce fait relativement peu nombreux[2], tandis que les programmes en entrepreneuriat directement axés sur la responsabilité sont encore peu répandus[3].
C’est le caractère émergent du sujet de l’entrepreneuriat responsable, et à plus forte raison la question contemporaine de son intégration aux formations à l’entrepreneuriat, qui fondent la pertinence de proposer un numéro spécial sur le sujet. En effet, au-delà d’une conscientisation relative au DD, ce sujet demeure encore souvent un objet de réflexion périphérique dans le quotidien des enseignant·e·s-chercheur·e·s, dans le sens où plusieurs souhaiteraient tendre vers cette orientation responsable de l’entrepreneuriat, sans savoir concrètement comment s’y prendre ou avoir le temps de s’informer sérieusement sur le sujet[4]. De ce fait, peu de chercheur(e)s orientent encore leurs recherches en ce sens. Les formateurs et formatrices en entrepreneuriat n’ont par ailleurs eux elles-mêmes qu’une formation limitée, sinon aucune formation, relative au DD. Dans cet esprit, on peut penser que la question de l’intégration de la responsabilité aux formations à l’entrepreneuriat appelle des collaborations multidisciplinaires permettant d’aborder en profondeur les enjeux relatifs au DD, objet touchant par définition de multiples dimensions (environnementale bien sûr, mais également sociale, économique, culturelle, et autres).
Dans la continuité de nos propres réflexions et questionnements sur le sujet[5], ce numéro spécial se donne pour triple objectif : 1) de mettre en débat le concept d’entrepreneuriat responsable dans un contexte de formation ; 2) de montrer, de manière pragmatique, comment les formateurs entrepreneuriat peuvent mobiliser cette dimension et 3) d’esquisser les enjeux relatifs à l’intégration de la responsabilité aux formations à l’entrepreneuriat.
En toile de fond, les propositions articuleront leurs questionnements à la formation à l’entrepreneuriat :
Les propositions, sous la forme d’un résumé étendu, traiteront, entre autres, des sujets suivants :
Deux types de contributions sont attendues :
Echéances : – Soumission des résumés étendus (2 à 3 pages, références incluses) : au plus tard le 30 juin 2019 – Retour aux auteurs : 15 juillet 2019 – Soumission des textes complets : 1er novembre 2019 – Processus d’arbitrage et d’édition : décembre 2019 à mai 2020 – Parution : Juin 2020 |
Ligne éditoriale
La revue Entreprendre et Innover est une revue de vulgarisation de haut niveau dans le domaine de l’entrepreneuriat et de l’innovation éditée par de Boeck Université. Son ambition est de mettre à la portée d’un lectorat de cadres, entrepreneurs, professionnels des réseaux de création d’entreprises et dirigeants d’entreprises, des articles originaux, solides sur le plan scientifique ou innovants sur le plan des idées exprimées, dans un format plus accessible que celui des publications académiques classiques. La revue est ouverte à TOUTES les disciplines et à TOUS les points de vue qui s’intéressent à l’entrepreneuriat et à l’innovation.
Dans la mesure où cette revue s’adresse en priorité à des praticiens, nous restons attentifs à ce que les contributions aient une préoccupation d’applications pratiques, d’implications entrepreneuriales et/ou de recommandations en matière politique. Dans cet esprit, les contributions devront :
Le détail des consignes aux auteurs est disponible sur le site de la revue : Consignes aux auteurs E&I . Il est impératif de les respecter lorsque vous envoyez votre soumission. Dans le cas contraire, celle-ci ne sera pas intégrée dans le processus d’évaluation.
Toute soumission d’article doit être accompagnée des deux documents suivants :
Merci d’envoyer votre soumission ainsi que la fiche correspondante à : Elisabeth GELAS (EMLYON) gelas@em-lyon.com
[1] Vallaster, C., Kraus, S., Kailer, N., & Baldwin, B. (2018). Responsible entrepreneurship: outlining the contingencies. International Journal of Entrepreneurial Behavior & Research. Early Cite.
[2] Lourenço, F., Jones, O., & Jayawarna, D. (2012). Promoting sustainable development: The role of entrepreneurship education. International Small Business Journal, 31(8), 841-865.
Obrecht, J.-J. (2016). Sustainable entrepreneurship education: A new field for research in step with the ‘effectual entrepreneur’. International Journal of Entrepreneurship and Small Business, 29(1), 83-102.
[3] Marzi, G., & Caputo, A. (2019). Responsible Entrepreneurship Education. Emerging Research and Opportunities. Hershey : IGI Global.
[4] Thomas, M. T. (2018). Developing a capstone course on ecological and social sustainability in business education. Business Horizons, 61(6), 949-958.
[5] Ballereau, V., & Reboud, S. (2016). Entrepreneuriat durable : qu’apprend-t-on du modèle d’affaire des PME de tourisme durable ? 13e CIFEPME, 26-28 octobre 2016, Université du Québec à Trois-Rivières.
Pepin, M., Tremblay, M., & Audebrand, L.K. (2017). L’entrepreneuriat responsable : proposition d’un cadre conceptuel et implications pour la formation. Document de travail 2017-008. Université Laval, Québec : Faculté des sciences de l’administration.
[6] Biberhofer, P., Lintner, C., Bernhardt, J., & Rieckmann, M. (2018). Facilitating work performance of sustainability-driven entrepreneurs through higher education: The relevance of competencies, values, worldviews and opportunities. The International Journal of Entrepreneurship and Innovation. Online First, February, 8, 2018.
Van Der Yeught, C. (2017). Les compétences de l’entrepreneur responsable : proposition d’un cadre conceptuel. Revue de l’organisation responsable, 12(1), 5-16.
[7] Hall, J. K., Daneke, G. A., & Lenox, M. J. (2010). Sustainable development and entrepreneurship: Past contributions and future directions. Journal of Business Venturing, 25(5), 439-448.
Patzelt, H., & Shepherd, D. A. (2011). Recognizing Opportunities for Sustainable Development. Entrepreneurship Theory and Practice, 35(4), 631-652.
[8] Haertle, J., Parkes, C., Murray, A., & Hayes, R. (2017). PRME: Building a global movement on responsible management education. International Journal of Management Education, 15(2), 66-72.
Storey, M., Killian, S., & O’Regan, P. (2017). Responsible management education: Mapping the field in the context of the SDGs. International Journal of Management Education, 15(2), 93-103.
Tiba, S., van Rijnsoever, F.J., & Hekkert, M.P. (2018). Firms with benefits: A systematic review of responsible entrepreneurship and corporate social responsibility literature. Corporate Social Responsibility and Environmental Management. Early View.
[9] Bocken, N.M.P., Short, S.W., Rana, P., & Evans, S. (2014). A literature and practice review to develop sustainable business model archetypes. Journal of Cleaner Production, 65, 42-56.
Hoveskog, M., Halila, F., Mattsson, M., Upward, A., & Karlsson, N. (2018). Education for sustainable development: Business modelling for flourishing. Journal of Cleaner Production, 172, 4383-4396.
Upward, A., & Jones, P. (2016). An ontology for strongly sustainable business models: Defining an enterprise framework compatible with natural and social science. Organization & Environment, 29(1), 97-123.
[10] Lupova-Henry, E., & Dotti, N. F. (2019). Governance of sustainable innovation: Moving beyond the hierarchy-market-network trichotomy? A systematic literature review using the ‘who-how-what’ framework. Journal of Cleaner Production, 210, 738-748.
L’Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation (AEI) délivre un prix de thèse dans le champ de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation.
Les thèses éligibles doivent avoir été soutenues entre janvier 2018 et décembre 2018, dans un établissement français. Le prix est ouvert aux thèses rédigées en français et anglais, ainsi qu’aux thèses monographiques ou sur articles.
Les docteurs souhaitant soumettre leurs travaux pour l’attribution d’un prix dans cette catégorie doivent adresser à chabaud.iae@univ-paris1.com en format PDF, pour le 15 avril 2019 au plus tard :
– 1 exemplaire électronique de leur thèse,
– les deux pré-rapports et le rapport de soutenance,
– un résumé de la thèse, d’une quinzaine de pages,
– une lettre de recommandation du directeur de recherche,
– un curriculum-vitae.
L’objet du mail devra mentionner « Prix de thèse AEI 2019 ».
Un Comité Scientifique indépendant procédera à la sélection de la meilleure thèse.
R G A E GROUPE DE RECHERCHE SUR L’ENTREPRENEURIAT EN AFRIQUE
Colloque international
Thème
« Entre bricolage et survie, quels modèles économiques pour l’entrepreneuriat féminin au Maghreb et au Sahel : Bilans, enjeux et perspectives »
11-12 et 13 avril Nouakchott-Mauritanie
Durée : 3 journées
Lieu : Université de Nouakchott Al Aasriya ou Chambre de Commerce et d’Industrie de la Mauritanie-Nouakchott-Mauritanie
Appel à communication au Maghreb et Sahel-converted
Contexte
Il semble difficile à partir de l’analyse de la littérature existante de parler d’entrepreneuriat féminin en contexte africain lorsqu’on se réfère aux femmes propriétaires de toutes petites entreprises de commerce ou de service populaire (vendeuse de poisson, de salade, de persil, restaurants, ateliers de couture, salons de coiffure, épiceries, etc.), tant leurs pratiques entrepreneuriales semblent incompatibles avec la rationalité capitaliste (Hugon et al. 1977 ; Hugon 1995 ; Lachaud 1985). Cette littérature révèle qu’une contrainte majeure pèse sur leurs pratiques professionnelles hypothéquant largement les possibilités de création de richesses et donc de valeur.
Certes il existe depuis longtemps une littérature abondante et bien documentée qui décrit les pratiques des femmes entrepreneures. Elles créent des petites structures, généralement informelles. Elles sont selon Lalouche (1998) entreprenants sans pour autant accéder au statut d’entrepreneur.
Les secteurs dans lesquels opèrent les femmes entrepreneures sont considérés comme étant plus risqués et n’offrant qu’une perspective de croissance très limitée. La forme juridique des entreprises féminines semble souvent inexistante ou au mieux prenant la forme d’une entreprise individuelle. Il va s’en dire que les difficultés d’accès au financement et le taux élevé d’analphabétisme constituent autant d’handicaps à la création d’entreprises, et par ricochet, au développement de l’entrepreneuriat féminin en général. Par ailleurs, les femmes entrepreneures éprouvent encore beaucoup de difficultés à se libérer de certaines contraintes sociales (persistance de pesanteurs sociologiques, de certaines pratiques et coutumes, ignorance des lois, dépendance économique, manque de ressources…).
Il est aujourd’hui communément admis que l’entrepreneuriat féminin, en particulier dans les pays du Sud, est un atout économique important. Les études empiriques effectuées ici et là ont cherché à repérer les facteurs qui pouvaient limiter ou favoriser cet entrepreneuriat féminin. Il faut dire que la difficulté première à la création d’entreprise par les femmes résulte du fait qu’elles doivent avoir l’autorisation de leur mari ou de leur père (25%). Ensuite, un facteur plus universel est souligné, lié au fait qu’il n’y a pas partage des tâches domestiques avec le conjoint et que l’éducation des enfants incombent essentiellement aux femmes (21%). En revanche ce qui peut favoriser l’entrepreneuriat féminin c’est l’accès à l’éducation certes généralement possible comme pour les hommes mais qu’il convient d’encourager dans les familles (29%). L’existence de structures spécifiques pour encourager et accompagner l’entrepreneuriat féminin semble aussi nécessaire (15%). Enfin, le soutien du conjoint et de la famille (10%) de même que l’autonomie financière de la femme (12%) apparaissent comme des facteurs favorables à l’entrepreneuriat féminin. Cependant les opinions varient sensiblement entre les hommes et les femmes : ces derniers sont plus favorables au soutien familial (12% contre 7% pour les femmes) mais considèrent que l’autonomie financière de la femme est moins nécessaire au succès de leur entreprise (10% contre 19% chez les femmes).
En définitive les différences rencontrées et les difficultés relevées ne sont pas nécessairement spécifiques à l’entrepreneuriat et renvoie de manière plus générale à la place de la femme dans la société. L’accès à l’entrepreneuriat est cependant un bon révélateur de ces difficultés. La mixité scolaire apparaît comme un moyen pour réduire les inégalités homme femme dans la société. Certains proposent de promouvoir l’approche genre en faveur des femmes.
En fait, dans un contexte de globalisation, l’entrepreneuriat féminin s’assimile de plus en plus quasi automatiquement à un entrepreneuriat de nécessité motivé par l’obligation de créer son entreprise pour sortir de la précarité et de la pauvreté. Ainsi, l’entrepreneuriat de survie occupe une place centrale dans toutes les sociétés africaines. Il suffit de se promener dans les marchés et espaces publics africains pour s’en convaincre. Cette dichotomie pauvreté /entrepreneuriat concentre toutes les réflexions. Il s’avère difficile de quantifier du point de vue statistique, l’importance de l’entrepreneuriat de survie à travers le monde. En particulier, l’Afrique et l’Asie échappe à toute réelle statistique. Toutefois, selon la Banque Africaine de développement, l’entrepreneuriat de survie représenterait près de 55 % du produit intérieur brut (PIB) cumulé de l’Afrique subsaharienne.
De manière plus détaillée, l’Agence française de développement a relevé en 2006, après enquête sur le terrain, que 90 % des personnes actives exercent dans l’économie informelle au Cameroun et au Sénégal, contre 80 % en Afrique du Sud, 50 % en Ethiopie et moins de 40 % au Maroc.
L’ensemble des éléments de l’environnement socioculturel énumérés ci-dessus incitent, d’une part à la plus grande prudence dans l’analyse de la situation des femmes propriétaires de TPE sous le rapport de leurs incapacités à entreprendre comme leurs consoeurs occidentales. Par ailleurs le lien entrepreneur capitalisme n’est pas évident et semble dépassé dans l’entrepreneuriat collaboratif et solidaire du point de vue de Pascal Labazee, qui était largement partagé dans les années 90 qui disait que l’entrepreneur africain est «un bricoleur qui n’a (…) nul pouvoir de faire le capitalisme à la manière de ses pairs occidentaux qui purent révolutionner les routines sociales, techniques et politiques de la production quand ils ne les trouvèrent pas d’emblée transformées » (1994, p. 4).
De fait, l’accomplissement des pratiques entrepreneuriales par les femmes se forme à partir de leur environnement familial, religieux, économique, mais aussi politique. Comme le montre une multitude de travaux de recherche. Il semble toutefois utile de questionner ces travaux dans le contexte maghrébin et sahélien afin d’explorer des voies nouvelles pour relancer l’entrepreneuriat féminin dans cet espace régional.
Thèmes du colloque sans être exhaustif
Objectifs généraux du colloque
Objectifs spécifiques
L’objectif aussi du colloque est d’apporter un éclairage sur les enjeux des pratiques des femmes entrepreneures maghrébines et sahéliennes ainsi que les défis à relever pour l’avenir des femmes entrepreneures.
Format du colloque
Le colloque se déroulera sur 3 jours à
L’Université de Nouakchott Al Aasriya ou Chambre de Commerce et d’Industrie de la Mauritanie, Nouakchott-Mauritanie.
Participants
Il verra la participation :
Présentation des propositions
Les communications au colloque pourront porter sur des réflexions théoriques, des travaux pratiques ou des études empiriques. Nous vous invitons à soumettre votre proposition de communication intégrale dans un document au format Word, au plus tard le mercredi 20 mars 2019 à l’adresse : nenekane2002@yahoo.fr copie à ntep_f@yahoo.fr ; salemabeidna@gmail.com; et chroqui@yahoo.fr
Les propositions de communications devraient inclure l’information suivante :
—————————————–
Calendrier 20 mars 2019 | Date limite d’envoi de votre communication intégrale |
31 mars 2019 | Communication de la décision d’acceptation ou du refus de la proposition à l’auteur(e) principal (e) |
02 avril 2019 | Présentation de la programmation finale du colloque |
05 avril 2019 | Date limite pour s’inscrire au colloque |
11 au 13 avril 2019 | Tenue du colloque |
30 juin 2019 | Date limite de soumission d’un texte de 6 500 à 12 000 mots sur le site web du GREA et du Journal of Small Business & Entrepreneurship pour publication d’un numéro spécial |
CONVOCATION DES ASSOCIÉS
L’assemblée générale se tiendra le vendredi 22 mars 2019 de 10h à 11h grande bibliothèque d’AGORANOV, 96bis Boulevard Raspail, 75006 Paris.
L’ordre du jour prévoit :
– Rapport moral.
– Rapport financier de l’exercice 2018.
– Questions diverses.
Pour se mettre à jour de sa cotisation : a) s’inscrire par la même occasion au Congrès de Montpellier avant la date de l’assemblée générale ou b) s’inscrire dans les conditions habituelles : rendez-vous sur https://entrepreneuriat.com/devenir-membre/
Signaler sa présence à l’AG ou se faire excuser en cliquant absent : cliquer sur le doodle ICI
Donner un pouvoir :
Envoyer un mail à dominique.frugier[at]wanadoo.fr avec ce texte : Je soussigné prénom nom donne pouvoir à prénom nom pour me représenter à l’AG de l’AEI du 22 mars 2019.
Pour information, l’assemblée générale sera suivie de 11h à 12h30 d’un conseil d’administration de l’AEI réservé aux membres administrateurs élus (qui recevront une convocation par ailleurs).
Le déjeuner sera libre. L’après-midi, la salle d’AGRONOV nous est réservée et pourra accueillir les groupes de travail qui souhaiteront se réunir : les animateurs prendront contact avec catherine.leger-jarniou[at]dauphine.psl.eu pour réserver.
Chers membres de l’AEI,
La prochaine AG de l’AEI se tiendra à Paris le 22 mars à 10h.
Les détails de cette rencontre seront partagés prochainement.
Pensez à préparer votre venue.
Call for Papers – Digital Two-Sided Platforms
Unveiling Research and Business Opportunities
Special Issue Guest Editors
Tommaso BUGANZA | Laurent MUZELLEC | Sébastien RONTEAU | Daniel TRABUCCHI |
Politecnico di Milano School of Management Milan, Italy | Trinity College Dublin Trinity Business School Dublin, Ireland | Audencia Business School Nantes, France | Politecnico di Milano School of Management Milan, Italy |
tommaso.buganza@polimi.it | laurent.muzellec@tcd.ie | sronteau@audencia.com | daniel.trabucchi@polimi.it |
Purpose
This special issue calls for the submission of conceptual and empirical studies that tackle the specificities presented by digital platforms. We seek contributions that offer insights into process, organizational, individual, network or technological level on how platform-based digital businesses transform the theories, models and managerial practices.
Aim
“How can a major business segment be invaded and conquered in a matter of months by an upstart with none of the resources traditionally deemed essential for survival, let alone market dominance? And why is this happening today in one industry after another? The answer is the power of the platform—a new business model that uses technology to connect people, organizations, and resources in an interactive ecosystem in which amazing amounts of value can be created and exchanged.”
(Parker, Van Alstyne and Choudary, Platform Revolution, 2016)
This quote refers to companies such as Uber, AirBnb, BlaBlaCar that over the last years had a significant impact on the market. Those digital platforms are challenging established companies and approach a market with different business models, marketing philosophy, and supply chain configuration, all of which challenges decades of management research.
Yet, the business configuration behind these companies has a long history in the economic literature known as two-sided platforms. A two-sided platform (or formerly a two-sided market) is a business “in which one or several platforms enable interactions between end-users, and try to get the two (or multiple) sides ‘on board’ by appropriately charging each side” (Rochet and Tirole, 2006, p. 645). In other words, these businesses act as match-makers between two (or more) different but interconnected groups of customers: travelers and hosts for Airbnb or riders and drivers for Uber, creating indirect network effects (Katz and Shapiro, 1985).
The peculiarities of this market structure have been investigated over the last two decades in the economic literature. In particular, specific attention has been devoted to the pricing mechanisms and the role of the network externalities (Rochet and Tirole, 2006; Parker and Van Alstyne, 2005). The more recent literature highlights how the resource configuration behind these businesses is significantly different from the companies based on linear value chains (Amit and Zott, 2015) or how the development process can be particularly challenging (Perks et al., 2017). Furthermore, these companies need to design and manage complex business models based on a double value proposition (Muzellec et al., 2015), requiring to bring on board different kinds of customers at the same time to avoid the chicken-and-egg paradox (Strummer et al., 2018).
Two-sided platforms have also been used to describe a wide array of situations, being flexible to numerous configurations (Tauscher and Laudien, 2018) – for example having end users on both sides, or having consumers on one side and businesses on the other. The same structure has also been used to unveil the opportunities of digital services, opening new avenues to foster business model innovation (Trabucchi et al., 2017, 2018).
Innovation scholars leveraged this concept mainly to deal with users’ community and open innovation projects (e.g., Parmentier and Gandia, 2013; Wang et al., 2018) or dealing with the sharing economy phenomenon (Richter et al., 2017).
In particular, this call for papers aims to explore and exploit the opportunities related to multi-sided platforms, which are being boosted by digital technologies (such as mobile apps or the blockchain) and cultural trends (such as sharing or gig economy). Indeed, there is the need for rigorous and theoretically relevant research, being also practice based, in order to enhance the knowledge for all the players (scholars, practitioners, policy makers) involved in this innovative business models. Therefore, this call for papers aims to enlarge the discussion on the topic from a managerial perspective, embracing mainly an innovation perspective, to dig into the distinctiveness of multi-sided digital platforms.
Focus
In this special issue, we welcome both conceptual and empirical studies, using a wide variety of methods. Possible topics include, but are not limited to:
Process level
Organizational level
Individual level
Network level
Technological level
Submission Deadline and Review Process
The deadline for the submission of full papers is 31st August 2019.
All submissions should follow the author guidelines for CIM as published on the Journal website, see https://onlinelibrary.wiley.com/journal/14678691. For any further information, please visit the Journal website or contact the special issue guest editors.
References
Amit, R., & Zott, C. (2015). Crafting business architecture: The antecedents of business model design. Strategic Entrepreneurship Journal, 9(4), 331-350.
Katz, M. L., & Shapiro, C. (1985). Network externalities, competition, and compatibility. The American Economic Review, 75(3), 424-440.
Muzellec, L., Ronteau, S., & Lambkin, M. (2015). Two-sided internet platforms: A business model lifecycle perspective. Industrial Marketing Management, 45, 139-150.
Parker, G. G., & Van Alstyne, M. W. (2005). Two-sided network effects: A theory of information product design. Management Science, 51(10), 1494-1504.
Parker, G. G., Alstyne, M. W., & Choudary, S. P. (2016). Platform revolution: How networked markets are transforming the economy and how to make them work for you. WW Norton.
Parmentier, G., & Gandia, R. (2013). Managing sustainable innovation with a user community toolkit: The case of the video game Trackmania. Creativity and Innovation Management, 22(2), 195-208.
Perks, H., Kowalkowski, C., Witell, L., & Gustafsson, A. (2017). Network orchestration for value platform development. Industrial Marketing Management, 67, 106-121.
Richter, C., Kraus, S., Brem, A., Durst, S., & Giselbrecht, C. (2017). Digital entrepreneurship: Innovative business models for the sharing economy. Creativity and Innovation Management, 26(3), 300-310.
Rochet, J. C., & Tirole, J. (2006). Two‐sided markets: a progress report. The RAND Journal of Economics, 37(3), 645-667.
Rysman, M. (2009). The economics of two-sided markets. Journal of Economic Perspectives, 23(3), 125-43.
Stummer, C., Kundisch, D., & Decker, R. (2018). Platform launch strategies. Business & Information Systems Engineering, 60(2), 167-173.
Täuscher, K., & Laudien, S. M. (2018). Understanding platform business models: A mixed methods study of marketplaces. European Management Journal, 36(3), 319-329.
Trabucchi, D., Buganza, T., & Pellizzoni, E. (2017). Give away your digital services: Leveraging big data to capture value. Research-Technology Management, 60(2), 43-52.
Trabucchi, D., Buganza, T., Dell’Era, C., & Pellizzoni, E. (2018). Exploring the inbound and outbound strategies enabled by user generated big data: Evidence from leading smartphone applications. Creativity and Innovation Management, 27(1), 42-55.
Wang, K., Nickerson, J., & Sakamoto, Y. (2018). Crowdsourced idea generation: The effect of exposure to an original idea. Creativity and Innovation Management, 27(2), 196-208.
Tommaso BUGANZA, Prof., Politecnico di Milano
Laurent MUZELLEC, Prof., Trinity College Dublin
Sébastien RONTEAU, Prof, Audencia Business School
Daniel TRABUCCHI, Politecnico di Milano
Track’s Contacts :
tommaso.buganza[AT]polimi.it
laurent.muzellec[AT]tcd.ie
sronteau[AT]audencia.com
daniel.trabucchi[AT]polimi.it
Over the last years, digital platforms gained significant momentum in the business environment, having a significant impact on the market (e.g., Libert et al., 2016; Choudary et al., 2016).
Companies like AirBnb, Uber and so on challenged existing businesses and the status-quo of their industries, challenging the rules of the game.
Those companies operate according two(or multi)-sided business models, known as “Two-Sided Market” in Economics, where “one or several platforms enable interactions between end-users, and try to get the two (or multiple) sides ‘on board’ by appropriately charging each side” (Rochet and Tirole, 2006, p. 645). In other words, these businesses act as match-makers between two different groups of customers: travelers and hosts for Airbnb or riders and drivers for Uber, creating indirect network effects (Katz and Shapiro, 1985).
This concept gained initial attention in the economic literature (Rochet and Tirole, 2006; Parker and Van Alstyne, 2005; Rysman, 2009), while similar phenomena – such as business ecosystems and industry-wide platforms (Iansiti and Levien, 2004; Gawer and Cusuman, 2014) – were being studied in the management field. Recently, also management scholars started digging in the specificities of these Two or Multi-Sided Platforms (e.g., Muzellec et al., 2015; Trabucchi et al., 2017; 2018; Perks et al., 2017; Täuscher and Laudien, 2018).
These platforms have several peculiarities: starting from interconnecting two different (or more) groups of customers that need to be both on board to perform the service itself (Stummer et al., 2018); they need to design a double value proposition (Muzellec et al., 2015) and they need to orchestrate complex networks where value is created and captured by many players at the same time (Perks et al., 2017).
Business models based on this structure are being boosted by digital technologies (such as mobile apps or the blockchain) and cultural trends (such as sharing or gig economy). Furthermore, there is still the need for rigorous and theoretically relevant research, being also practice based, in order to enhance the knowledge for all the players (scholars, practitioners, policy makers). Therefore, this track aims to enlarge the discussion on the topic, welcoming submissions which take different perspectives on this phenomenon enclosed in a digital context. On the one hand, these platforms are challenging traditional models in the management literature (Amit and Zott, 2015), getting on board different kinds of customers at the same time, and relying on peculiar kinds of network externalities. On the other, they offer important challenges to entrepreneurs and managers that work on this structure, having, for example, different barriers regarding the launch phase, but also different opportunities to be exploited, such as a lean scale-up and technology standards behind business ecosystems. Furthermore, from the society perspective, these models may enable different forms of consumption (e.g., sharing economy) or even of work (e.g., gig economy). This track aims to get together fresh contributions in these three perspectives, in order to enlarge the knowledge on how the Two or Multi-Sided Business Model can unveil opportunities and overcome challenges for research, practices, and society.
References
Amit, R., & Zott, C. (2015). Crafting business architecture: The antecedents of business model design. Strategic Entrepreneurship Journal, 9(4), 331-350.
Choudary, S. P., Parker, G. G., & Van Alstyne, M. W. (2016). Platform Revolution: How Networked Markets Are Transforming the Economy and How to Make Them Work for You. WW Norton & Company.
Gawer, A., & Cusumano, M. A. (2014). Industry platforms and ecosystem innovation. Journal of Product Innovation Management, 31(3), 417-433.
Iansiti, M., & Levien, R. (2004). The keystone advantage: what the new dynamics of business ecosystems mean for strategy, innovation, and sustainability. Harvard Business Press.
Katz, M. L., & Shapiro, C. (1985). Network externalities, competition, and compatibility. The American economic review, 75(3), 424-440.
Libert, B., Beck, M., & Wind, J. (2016). The network imperative: how to survive and grow in the age of digital business models. Harvard Business Review Press.
Muzellec, L., Ronteau, S., & Lambkin, M. (2015). Two-sided Internet platforms: A business model lifecycle perspective. Industrial Marketing Management, 45, 139-150.
Parker, G. G., & Van Alstyne, M. W. (2005). Two-sided network effects: A theory of information product design. Management Science, 51(10), 1494-1504.
Perks, H., Kowalkowski, C., Witell, L., & Gustafsson, A. (2017). Network orchestration for value platform development. Industrial marketing management, 67, 106-121.
Rochet, J. C., & Tirole, J. (2006). Two‐sided markets: a progress report. The RAND journal of economics, 37(3), 645-667.
Rysman, M. (2009). The economics of two-sided markets. Journal of economic perspectives, 23(3), 125-43.
Stummer, C., Kundisch, D., & Decker, R. (2018). Platform launch strategies. Business & Information Systems Engineering, 60(2), 167-173.
Täuscher, K., & Laudien, S. M. (2018). Understanding platform business models: A mixed methods study of marketplaces. European Management Journal, 36(3), 319-329.
Trabucchi, D., Buganza, T., & Pellizzoni, E. (2017). Give Away Your Digital Services: Leveraging Big Data to Capture Value. Research-Technology Management, 60(2), 43-52.
Trabucchi, D., & Buganza, T. (2018). Data-driven innovation: switching the perspective on Big Data. European Journal of Innovation Management. https://doi.org/10.1108/EJIM-01-2018-0017
Chers Académiciens et Académiciennes de l’Entrepreneuriat
Je vous adresse mes vœux les plus chaleureux et les plus dynamiques pour faire de 2019 une année totalement entrepreneuriale !
Mais je n’oublie pas que pour être pleinement opérationnel et performant, nous devons d’abord être heureux personnellement et en plein santé ; ce que je vous souhaite
J’imagine cette année placée sous le signe du dynamisme, de l’action, de l’innovation mais aussi de la bienveillance.
A titre personnel, j’y veillerai pour que l’AEI se développe et soit encore plus reconnue dans notre écosystème.
De nombreux chantiers nous attendent en termes de valorisation, de recherche mais aussi d’éducation et de formation de formateurs, ce qui me permet de vous inviter tous à participer à toutes nos actions et à en initier d’autres. Tous vos apports seront les bienvenus pour alimenter notre action. Et bien évidemment, je ne peux terminer ces quelques lignes sans vous inviter à participer à notre prochain Congrès qui se tiendra dans la belle ville de Montpellier du 3 au 5 juin prochain.
A très bientôt lors de notre AG du 22 mars 2019 !
Très cordialement
Catherine Léger-Jarniou
Présidente de l’AEI
Xerfi Canal a reçu Bérangère Deschamps, professeure des Universités, IUT2, Université Grenoble Alpes et chercheuse au CERAG, pour parler de la reprise d’entreprise.
Une interview menée par Jean-Philippe Denis.
https://www.acfas.ca/evenements/congres/programme-preliminaire/400/459
Appel à communications Acfas – no. 459
Présentation
Ce colloque d’une durée de deux journées organisé par l’Institut de recherche sur les PME (INRPME; www.inrpme.ca) vise à rassembler chercheurs, acteurs de terrain et utilisateurs des connaissances liées au sujet des écosystèmes entrepreneuriaux innovants pour partager leurs savoirs, leurs réflexions et leurs expériences.
Sujet du colloque
La combinaison des effets de la mondialisation, de la tertiarisation de l’économie, de l’accélération et de la complexification de l’innovation, de l’apparition de nouvelles technologies et du développement de nouveaux modèles de production replace le fait territorial au coeur du champ d’analyse portant sur le développement socio-économique et sur l’un de ses moteurs, l’entrepreneuriat. Qu’il s’agisse des modèles de la nouvelle économie géographique, des études sur les concepts de systèmes productifs locaux, de milieux novateurs, de clusters industriels et pôles de compétitivité ou de spécialisation intelligente, ces développements favorisent l’émergence d’une diversité d’initiatives territoriales ayant pour objectif de stimuler ou de soutenir l’entrepreneuriat (Stam et Spigel, 2016-1).
Le concept d’écosystème entrepreneurial offre un cadre d’analyse holistique qui contribue à structurer cette réflexion en intégrant les choix, les agissements et l’influence de plusieurs acteurs liés au phénomène entrepreneurial sur un territoire (Borissenko et Boshma, 2017-2). L’écosystème entrepreneurial est notamment constitué des entrepreneurs émergents et des entrepreneurs seniors, des institutions d’enseignement et de recherche, des instances gouvernementales locales, des mentors, des investisseurs et institutions de financement, des fournisseurs de services professionnels, des consommateurs d’un territoire donné (Stam and Spigel, 2016; Stam et Van de Ven, 2018-3; Scaringella et Radziwon, 2018-4). La présence d’un écosystème entrepreneurial renvoie aussi à la question de la culture entrepreneuriale locale qui peut la renforcer ou contribuer à l’initier (Davidsson, 1995-5).
Depuis une dizaine d’années, on voit apparaître de multiples initiatives qui émergent à la fois des institutions publiques et des acteurs visant à favoriser le développement entrepreneurial dans un espace territorialement délimité. On pense notamment aux FabLabs et Livinglabs, aux Hubs innovants, aux espaces de Coworking qui, au-delà de leur diversité, s’appuient tous sur la même idée voulant que les interactions entre les acteurs encastrés sur un territoire, dans un espace physique ou virtuel, vont contribuer à cultiver l’entrepreneuriat (Germain, 20166). Ainsi, ces initiatives contribuent au renforcement ou à l’amorce d’écosystèmes régionaux. Depuis quelques années, nous assistons à une multiplication d’initiatives de cette nature. Par exemple, entre 2014 et 2015, le nombre de Fablabs a presque doublé dans le monde, passant de 266 à près de 500 (Rampa, 2015-7; Ferchaud et Dumont, 2017-8; Fonrouge, 2018-9). Au Québec, nous observons également cette effervescence. Un manifeste signé par 19 signataires pour la « Création de Réseaux régionaux de Hubs innovants pour promouvoir et soutenir l’entrepreneuriat au sein de chacune des régions du Québec – 10» en témoigne. Ces initiatives s’ajoutent aux activités déjà en place sur un territoire, tels les incubateurs, les clusters et les grappes industrielles. Ainsi se côtoient dans un même écosystème des initiatives de type déterministe, mises en place par les instances publiques (top-down), et volontaire (bottom-up), émanant des initiatives d’acteurs de terrain, dans un espace circonscrit, mais virtuellement non limité.
Bien que les particularités des diverses initiatives puissent être distinguées, ce qu’il conviendra de faire en début de colloque, elles contribuent à une même mission, soit celle de favoriser la construction d’une économie collaborative et interconnectée entre de multiples acteurs, centrée sur le développement territorial de l’entrepreneuriat. Cela dit, cette profusion d’initiatives favorise-t-elle véritablement l’entrepreneuriat territorialisé?
Sème-t-elle davantage de confusion et de tensions chez les acteurs ?
Ces initiatives sont-elles agencées de manière cohérente pour maximiser les retombées?
Pour mieux appréhender ce phénomène de multiplication des initiatives qui participent au dynamisme des écosystèmes entrepreneuriaux, gouvernance, pertinence, soutien et retombées liées à ces nouveaux projets constituent les sujets principaux de ce colloque.
Références
1 Stam, E. et Spigel, B. (2016). « Entrepreneurial Ecosystem ». Discussion Paper Series 16-13. Utrecht School of Economics Tjalling C. Koopmans Research Institute.
2 Borissenko, J. et Boshma, R. (2017). « A critical review of entrepreneurial ecosystems research: Towards a future research agenda ». Papers in Innovation Studies Paper no. 2017/03. Centre for Innovation, Research and Competence in the Learning Economy.
3 Stam, A. et Van de Ven, A. (2018) « Entrepreneurial Ecosystem: A Systems Perspective ». Working Paper Series 18-06. Utrecht University School of Economics Research Institute.
4 Scaringella, L. et Radziwon, A. (2018). « Innovation, entrepreneurial, knowledge, and business ecosystems: old wine in new bottles?” Technological Forescating et Social Change, (136) 59-87.
5 Davidsson, Per. 1995. “Culture, Structure and Regional Levels of Entrepreneurship.” Entrepreneurship & Regional Development, 7(1), 41-62.
6 Germain, O., 2017. « Les théories en entrepreneuriat : pour que les fruits passent la promesse des fleurs », pp.17-58, dans St-Pierre, J. et F. Labelle. (2017). Les PME d’hier à demain : Bilan et perspectives. Presses de l’Université du Québec, Collection Entrepreneuriat & PME, 685 p.
7 Rampa, R. (2015) « FabLabs: Les dynamiques de connaissances globales et locales des nouveaux tiers lieux du faire. Mémoire de maîtrise, HEC Montréal, 136 p. (http://biblos.hec.ca/biblio/memoires/2015NO20.PDF).
8 Ferchaud, F. et Dumont, M. (2017) « Les espaces de fabrication et d’expérimentation numérique sont-ils des tiers-lieux? Une analyse du cas des Fablabs à Rennes et Toulouse ». Territoire en mouvement, Revue de géographie et aménagement [En ligne], 34 |. URL : http://tem.revues.org/4203 ; DOI : 10.4000/tem.4203.
9 Fonrouge, C. (2018). Les fablabs et l’émergence de figures alternatives de l’entrepreneur. Projectics / Proyectica / Projectique, (1), 41-55.
10 5e Forum des Idées pour le Québec, De l’ambition pour nos régions, Saint-Hyacinthe, 8-9-10 septembre 2017.
Propositions de communication :
Dans ce contexte, le portrait d’ensemble des écosystèmes régionaux innovants devient difficile étant donné la prolifération et la diversité des initiatives, qu’elles soient volontaires ou « forcées ».
C’est pour réfléchir à ce phénomène que nous lançons un appel à communications aux chercheurs, étudiants et acteurs de terrain sur les deux thèmes suivants* :
* Il est à noter que ces deux thèmes feront également l’objet de discussion lors de deux tables rondes qui se tiendront pendant le colloque
Contenu de l’intention de communication
L’intention de communication comprend une page titre et une page pour le résumé.
Format des présentations lors du colloque :
Communication orale (de préférence avec support visuel) d’une durée de 15-20 minutes (selon le nombre de participants) + 5 minutes de questions et discussion
Calendrier
Les propositions de communication doivent être envoyées à l’adresse courriel suivante, en indiquant dans l’objet « ACFAS 2019 – INRPME » : Lucette.Marcotte.Beebe@uqtr.ca
Critères d’évaluation :
Le comité organisateur du colloque agit également à titre de comité scientifique et a le mandat d’évaluer les propositions de communication reçues en fonction des critères suivants :
Entrepreneurship is the ability to combine creativity and innovation as it relates to the economy. A strong and sustainable economy should seek to bring out the talents of individuals and institutions in society. The challenge, however, is how do policymakers work within their respective government systems to put in place practical measures that will be embraced and understood by the people, especially those individuals and groups who may feel stuck on the margins of their society.
To continue this dialog and progress made, ICSB recognizes that Entrepreneurship is not a one-size fit all policy or viewpoint.
ICSB supports the work that the Organisation of Economic Co-operation and Development (OECD) which promotes “policies that improve the economic and social well-being of people around the world.” This is done through ICSB’s association as a member of the Working Party for Small and Medium Enterprises (WPSME).
ICSB in collaboration with OECD and ICSB Global Gateway Partners, IPAG and ESSCA, will be holding a high-level meeting on April 8 and 9, 2019 in Paris, France. This two-day conference in Paris will bring together global experts for this timely discussion on what is the future of entrepreneurship and what should be research has shown to advocate for effective policy.
Policy, research, and practice are on the table for discussion with the goal of building a common narrative to help entrepreneurs and small business owners in Europe that face unique challenges. The format for this meeting will allow for a dynamic debate with those presenting and those who plan on attending the sessions. ICSB, IPAG, and ESSCA are pleased that the OECD April meeting will take place following this conference. We expect that many of the OECD delegates will also join us as invited guests and some as participants in the discussions.
Topics on entrepreneurship policy and the role of the state will address government attempts to shape the climate for small business starts and their growth. Access to capital financing, which is a cornerstone of every small business, will be a focus of discussion. Representatives from financial institutions will share their views and processes that entrepreneurs should consider when seeking access to capital.
ICSB brings the perspective of working with partners at the World Bank, International Finance Corporation, The United Nations, The United States Small Business Administration, and the European Union. The convening of this major conference in Europe will enable ICSB to partner with IPAG’s Business School and ESSCA School of Management.
Policy, research, and practice are on the table for discussion with the goal of building a common narrative to help entrepreneurs and small business owners in Europe that face unique challenges. The format for this meeting will allow for a dynamic debate with those presenting and those who plan on attending the sessions.
What are the lessons that can be learned from this? Where should Policymakers focus their attention to create a sustainable entrepreneurial ecosystem? What collaborations to give hope to those in the margins of society? These are many other topics are welcomed for discussion.
Following this point of view, we invite authors to submit abstracts reflecting the multiple aspects, actors, levels, and complexity on what can be done to get a more accurate view of entrepreneurship. What should be the Future of Entrepreneurship: Policy and Practice?
We invite researchers to submit an abstract for discussion (except for entrepreneurs who should provide a letter stating why they would like to attend). The first page of an academic submission must contain the title, author(s) and contact information of the corresponding author. The organizers expect extended abstracts of no more than 3-pages 1, 5-space, maximum 1500-words. All submissions must be written in English. An abstract should inform explicitly about the following five issues: Research objective/question; Conceptual development; Methodology; Results (if not a conceptual paper); and Contribution. Please exclude tables, figures and references.
Submission of extended abstract (main workshop): February 15, 2019
Acceptance Notification: February 22, 2019
Conference: April 8th, 2019 – IPAG Business School– Day 1
Conference: April 9th, 2019 – OECD – Day 2
Please feel free to contact Professor Adnane Maalaoui, a.maalaoui@ipag.fr and Professor Inés Gabarret , ines.gabarret@essca.fr if you have any queries about the workshop.
References:
DePillis, Lydia, “The are fewer gig jobs than you think. Economists walk back study that showed huge increase”, CNN Business, January 10, 2019.
Sherman, Erik, “The Gig Economy Never Really Happened, Say the Economists Who Predicted it”, Fortune.com, January 7, 2019
Rédacteurs en chef invités
Pr. Annabelle JAOUEN
Montpellier Business School
a.jaouen@montpellier-bs.com
Pr. Sylvie SAMMUT
Université de Montpellier
sylvie.sammut@umontpellier.fr
Pr. Isaac GETZ
ESCP Europe Business School
getz@escp.fr
L’entreprise libérée rencontre de plus en plus d’adeptes depuis quelques années. Ceux-ci voient en elle des innovations organisationnelles, managériales, voire sociales majeures (Getz, 2009 ; Getz & Carney, 2012 ; Jacquinot & Pellissier-Tanon, 2015 ; Vandermissen, 2015 ; Holtz, 2016). Cette démarche part du principe que d’autres formes d’organisation et de management sont nécessaires, notamment dans un contexte VUCA: l’un des postulats de ces approches, bien que différente, de l’entreprise libérée (p.ex. organisation agile, holacracy, organisation opale), est que le modèle classique d’entreprise a oublié l’homme. La Révolution Industrielle, qui a inauguré le modèle de la hiérarchie bureaucratique fondé sur la subordination et le contrôle, a été suivie de plusieurs évolutions, le taylorisme, le fordisme, la direction par objectifs ou encore la financiarisation de l’entreprise (Gomez, 2014). Toutes ont visé l’optimisation économique en traitant les salariés comme une ressource — la ressource humaine (Dupuis, 2015). Mesurée par l’augmentation du niveau de vie, cette optimisation a triomphé comme jamais encore aucune organisation de travail dans l’histoire (Maddison, 1991, 2004). Toutefois, au début du milieu des années 2000, l’adéquation du modèle classique au monde VUCA, aux attentes de jeunes générations ainsi que de la société en générale est mise en question (Halévy, 2013), tandis que les entreprises cherchent des approches organisationnelles et managériales différentes (Jaouen & Le Roy, 2013 ; Aigouy & Granata, 2017) et la société questionne les pratiques des entreprises qui laissent peu de place à l’homme et au sens (voir l’émergence des entreprises à mission, celles de « conscious capitalism », etc).
Une entreprise libérée est définie comme « une forme d’organisation dans laquelle les salariés sont totalement libres et responsables dans les actions qu’ils jugent bon d’entreprendre » (Getz, 2009, p. 35). Elle est donc un concept philosophique défini à partir de la fonction de l’entreprise (permettre la liberté et la responsabilité d’initiative) et non un modèle (ensemble de caractéristiques structurelles et organisationnelles) (Getz, ibid.). Le rôle d’un leader libérateur consiste justement à articuler la philosophie de l’entreprise libérée pour coconstruire avec les salariés le mode d’organisation libérée unique de leur établissement (Getz, 2012, 2017 ; Holtz, 2016). Ces entreprises font confiance à l’intelligence des salariés, reconnaissent la richesse et les dons de chacun et permettent que chacun puisse s’auto-diriger (Getz, 2009 ; Vanhée, 2013 ; Trouvé, 2014 ; Jacquinot & Pellissier-Tanon, 2015). Par conséquent–et non pas à cause d’un modèle quelconque imposé—ces entreprises possèdent moins de structures hiérarchiques et de pratiques de contrôle.
Dans le passé, un grand nombre d’approches organisationnelles alternatives au modèle classique ont été avancées sur le plan théorique (p.ex., sociocracy, empowerment, équipes semi-autonomes). Toutefois, la mise en place de ces approches ne se faisait que marginalement jusqu’au milieu des années 2000. La mise en place de l’entreprise libérée, bien que non-conceptualisée à l’époque, restait aussi marginale (Getz, 2009). C’est à partir du milieu des années 2000que la mise en place massive de l’entreprise libérée a vu le jour. L’entreprise libérée est aujourd’hui déployée à différents degrés dans des centaines d’entreprises et organisations, y compris de grandes institutions comme Airbus, Décathlon, Michelin ou la Sécurité Sociale, et surtout en France (Getz, 2017). En 2016, elle était jugée par un échantillon de 1600 managers français comme le sujet de management le plus important en France (Kalika et al., 2016). L’adoption de l’entreprise libérée exige une transformation majeure des pratiques traditionnelles de l’entreprise, celles-ci étant initiées et défendues par la direction (Holtz, 2016), la co-construction de l’organisation libérée se faisant avec les salariés (Breu, et al., 2001 ; Dyer & Shafer, 1999 ; Goldman & Nagel, 1993 ; Shafer, 1997 ; Shafer, et al., 2001 ; Van Oyen, Gel & Hopp, 2001), ainsi que le travail du dirigeant sur son lâcher prise et sa posture (Davids, Carney & Getz, 2018 ; Vanhee, 2013).
Ce numéro spécial vise à avancer l’état de l’art sur le sujet de la libération des entreprises. Il privilégiera les articles fondés sur une forte connaissance du terrain des entreprises libérées et/ou de leurs dirigeants (données primaires), mais n’écartera pas des articles susceptibles de mettre la philosophie de l’entreprise libérée dans une plus large perspective théorique. Au-delà de sa popularité, cette philosophie d’entreprise pose nombreuses questions. Plusieurs thématiques pourront être abordées :
Au plan pratique, le processus d’adoption des concepts de l’entreprise suscite également un certain
nombre de questions :
Malgré le caractère massif de l’adoption du concept d’entreprise libérée par les praticiens de l’entreprise, ces processus d’adoption sont à l’origine de nombreux défis (Getz, 2012, 2017 ; Gilbert et al., 2017). Quelques démarches de libération se sont, par exemple, arrêtées malgré des succès économiques et sociaux reconnus (Henry et al., 2017). Ces défis constituent également autant de thématiques qui pourront être abordées dans ce numéro spécial :
Calendrier
Consignes aux auteurs
Les propositions devront être conformes à la politique éditoriale de la revue, ainsi qu’aux normes de présentation. Les consignes de mise en forme sont accessibles sur le site internet de la revue ou sur le lien suivant : http://www.larsg.fr/mise-en-page-des-articles/#.XAd8z-KNxPY
Les propositions à envoyer à : Pr. Annabelle JAOUEN, Montpellier Business School, a.jaouen@montpellier-bs.com
Les propositions feront l’objet d’une évaluation en double aveugle. Les rédacteurs en chef invités s’engagent à respecter un délai rapide d’évaluation.
Bibliographie
Aigouy C. & Granata J. (2017). L’implémentation de la simplification en tant qu’innovation organisationnelle et première étape d’un processus de libération : le cas de Volkswagen Groupe France, Revue Internationale de Psychologie et Comportements Organisationnels, vol. 23, n°56, p. 63-85.
Breu, K., Hemingway, C. J., Strathern, M., & Bridger, D. (2001). Workforce agility: The new employee strategy for the knowledge economy. Journal of Information Technology, vol.17, n°1, p. 21-31. Dupuy, F. (2015). La faillite de la pensée managériale. Paris : Seuil.
Dyer, L., & Shafer, R. A. (1999). From human resource strategy to organizational effectiveness: Lessons from research on organizational agility. In M. A. Wright, L. Dyer, J. Boudreau & G. Milkovich Strategic human resource management in the 21st century, Research in Personnel and Human Resource Management, Supplement 4 (p. 145-174). Greenwich, CT: JAI Press.
Getz, I., (2009), Liberating leadership: how the initiative-freeing radical organizational form has been successfully adopted. California Management Review, vol. 51, n° 4 (traduit dans Getz, I. (2017), L’entreprise libérée : Comment devenir un leader libérateur et se désintoxiquer des vieux modèles, Fayard, p. 24-88).
Getz I. (2012), La liberté d’action des salariés : une simple théorie ou un inéluctable destin ?, Gérer et comprendre, n° 108, p. 27-38.
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Jaouen, A., Le Roy, F. (Dirs.) (2013), L’innovation managériale, Paris : Dunod.
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Ecole d’ingénieurs en Sciences de la Terre, du Vivant et de l’Environnement, en pleine croissance (2800 élèves – 390 salariés), UniLaSalle rassemble tous les équipements propices à l’enseignement et à la recherche sur trois sites : un campus situé à Beauvais (moins d’une heure de Paris), un campus à Rouen ainsi qu’un campus à Rennes.
Outre ses activités de formation, UniLasalle Beauvais conduit de nombreux travaux de recherche et d’étude en partenariats avec des organismes de recherche publics ou privés, des instituts techniques et des organismes de R&D.
Votre poste se décompose sur deux grands axes :
1) Enseignement
Concevoir et animer des cours en lien avec vos domaines de compétences.
Participer activement aux réflexions et travaux engagés en matière d’innovation pédagogique (classe inversée, supports numériques, etc.).
Voici des exemples de modules sur lequel interviendra la personne:
2) Encadrement
Vous assurez du tuteurage sur des équipes projets de 4ème et 5ème année, accompagner les élèves sur des évènements (salons, chantier créatif, Bootcamp, Créa’Day etc.).
Vous participerez également aux mémoires de fin d’études de nos élèves.
Vous devrez participer activement à la formalisation de l’accompagnement en participant à plusieurs projets Erasmus et à la constitution d’un “EntrepreneuriatLab”.
Profil :
Vous possédez idéalement un bac+5 dans l’entreprenariat, gestion ou équivalent.
Au-delà du diplôme, nous recherchons une expérience terrain intéressante pour aborder les différents sujets liés à l’entrepreneuriat, vous avez vécu l’expérience de la création et l’avait analysé (ou accompagné des créateurs).
Connaitre les écosystèmes de l’incubation et de l’accompagnement à la création est plus.
En vue de l’internationalisation de la formation, disposer d’un bon niveau d’anglais pour pouvoir enseigner en anglais serait appréciable.
Nous recherchons quelqu’un qui souhaite partager son expérience et qui désire acquérir des responsabilités pédagogiques.
Poste à pouvoir sur le campus de Beauvais, en CDI, date de prise de poste : au plus vite.
La rémunération est selon le profil.
Chers Académiciennes et Académiciens de l’Entrepreneuriat
En cette fin d’année, je vous souhaite d’excellentes fêtes de fin d’année
Et un repos bien mérité pour vous ressourcer et attaquer la nouvelle année avec un dynamisme renouvelé pour mener à bien tous nos chantiers : valorisation, partenariats, recherche et bien entendu le prochain Congrès !
Je vous glisse simplement 2 dates avant de boucler vos valises :
Joyeuses fêtes à tous
Catherine Léger-Jarniou
présidente
appel à com E&I n° 42 Entrepreneuriat Familial FINAL
Éditeurs : Miruna Radu-Lefebvre, Céline Barrédy, Alain Fayolle
Thématique du numéro spécial
Les entreprises familiales représentent la grande majorité des entreprises au niveau mondial que ce soit dans les pays développés ou émergents1. Selon Fanny Letier, directrice de l’activité PME à la banque publique Bpifrance2, 83% des entreprises françaises en font partie, toute taille et secteur confondus. Pourtant, ce n’est que depuis quelques décennies que le champ disciplinaire du « family business » a vu le jour et démarré son développement, en parallèle et souvent de manière étanche par rapport au champ disciplinaire connexe, celui de l’entrepreneuriat. Ces deux champs se sont structurés et développés séparément, avec leurs propres spécialistes et leurs propres terrains, leurs modèles théoriques, leurs journaux et leurs conférences dédiées. Pourtant, leur proximité est réelle3 et leur dialogue nécessaire en raison du rôle reconnu joué par la famille dans la genèse et la transmission de l’esprit entrepreneurial et des compétences entrepreneuriales, également de l’intention entrepreneuriale ou encore des comportements entrepreneuriaux4. C’est ce qui explique l’émergence, lors des dernières années, d’un nouveau champ de recherche, « l’entrepreneuriat familial », situé à l’intersection de l’entrepreneuriat, du family business, de la sociologie et de la psychologie de la famille.
Si le champ du family business s’intéresse aux entreprises familiales caractérisées comme des entreprises dont la propriété et/ou le contrôle reviennent majoritairement à une ou des famille(s) dont l’intention est de transmettre l’entreprise de génération en génération5, l’entrepreneuriat familial englobe ce champ tout en le dépassant. Il pose comme objet d’étude central le phénomène entrepreneurial au sein des familles en affaires et des entreprises familiales. Le focus de l’entrepreneuriat familial relève ainsi de l’étude des pratiques et des comportements entrepreneuriaux des individus, des familles, et des entreprises6. Pourquoi s’intéresser au phénomène entrepreneurial dans ce cadre précis de la famille et des entreprises familiales ? En effet, il a été montré que la pérennité et la croissance des entreprises familiales multigénérationnelles dépendent étroitement de la présence et de l’importance des pratiques et des comportements entrepreneuriaux chez les membres de la famille, comme chez les employés et les managers externes7.
L’environnement sociodémographique, légal, économique et culturel des familles en affaires évolue rapidement au travers du monde. Ces évolutions influencent à la fois le comportement des membres des familles en affaires mais également celui des entreprises familiales elles-mêmes. Des enjeux de définition de la famille, des questions liées au genre et aux nouvelles ambitions et revendications des femmes, l’intérêt croissant à la fois de la sphère économique et de la sphère politique pour les impacts sociaux et environnementaux des entreprises transforment en profondeur le paysage dans lequel les entreprises familiales opèrent aujourd’hui. Les contours légaux de la famille au premier rang desquels les familles recomposées, l’adoption ainsi que leurs évolutions récentes comme le mariage homosexuel ou encore la procréation médicalement assistée pour toutes les femmes, interrogent les dynamiques entrepreneuriales et leur évolutions consécutives dans le cadre de l’entreprise familiale. Pour bien comprendre les dynasties familiales, il faut prendre en compte le droit de la famille88. Les dispositifs institutionnels de soutien de l’entrepreneuriat et du repreneuriat, ainsi que le cadre institutionnel relatif à la transmission intergénérationnelle de la propriété de l’entreprise familiale affectent les choix relatifs à la création et à la transmission de ces entreprises dans le cadre de la famille ou à un tiers9.
Les propositions traiteront, entre autres, des sujets suivants :
Échéancier :
Ligne éditoriale
La revue Entreprendre et Innover est une revue de vulgarisation de haut niveau dans le domaine de l’entrepreneuriat et de l’innovation édité par DeBoeck Université. Son ambition est de mettre à la portée d’un lectorat de cadres, entrepreneurs, professionnels des réseaux de création d’entreprises et dirigeants d’entreprises, des articles originaux, solides sur le plan scientifique ou innovants sur le plan des idées exprimées, sans s’accaparer des oripeaux des publications académiques. La revue est ouverte à TOUTES les disciplines et à TOUS les points de vue qui s’intéressent à l’entrepreneuriat et à l’innovation.
Dans la mesure où cette revue s’adresse en priorité à des praticiens, nous restons attentifs à ce que les contributions aient une préoccupation d’applications pratiques, d’implications entrepreneuriales et/ou de recommandations en matière politique. Dans cet esprit, les contributions devront :
Le détail des consignes aux auteurs est disponible sur le site de la revue : Consignes aux auteurs E&I – janvier 2014. Il est impératif de les respecter lorsque vous envoyez votre soumission.
Toute soumission d’article doit être accompagnée des deux documents suivants:
Merci d’envoyer votre soumission ainsi que la fiche correspondante à : Elisabeth GELAS (EMLYON) gelas@em-lyon.com
1 Gedajlovic, E., Carney, M., Chrisman, J. J., & Kellermanns, F. W. (2012). The adolescence of family firm research taking stock and planning for the future. Journal of Management, 38 (4): 1010–1037.
2 Arriver, D., & Jacquot, B. (2016). Les entreprises familiales toujours au coeur de l’économie, Le Figaro, 14 décembre.
3 Sharma, P., Hoy, F., Astrachan, J. H., & Koiranen, M. (2007). The practice-driven evolution of family business education. Journal of Business Research, 60(10), 1012-1021
4 Aldrich, H. E., & Cliff, J. E. (2003). The pervasive effects of family on entrepreneurship: Toward a family embeddedness perspective. Journal of business venturing, 18(5), 573-596.
Fayolle, A., & Bégin, L. (2009). Entrepreneuriat familial: croisement de deux champs ou nouveau champ issu d’un double croisement?. Management international, 14(1), 11-23
5 Chua, J. H., Chrisman, J. J., & Sharma, P. (1999). Defining the family business by behavior. Entrepreneurship theory and practice, 23(4), 19-39.
6 Bégin, L., Chabaud, D., & Richomme-Huet, K. (2010). Vers une approche contingente des entreprises familiales. Revue française de gestion, (1), 79-86.
Bettinelli, C., Sciascia, S., Randerson, K., & Fayolle, A. (2017). Researching Entrepreneurship in Family Firms. Journal of Small Business Management, 55(4), 506-529.
Chabaud, D. (2013). Les entreprises familiales au coeur de l’entrepreneuriat?. Le grand livre de l’entrepreneuriat. Paris, Dunod,157-172.
Chabaud, D., & Sammut, S. (2014). Entrepreneuriat et entreprises familiales, de la proximité à un champ de recherche spécifique. Revue de l’entrepreneuriat, 13(3), 7-10.
Radu-Lefebvre, M.., & Lefebvre, V. (2016). Anticipating intergenerational management transfer of family firms: A typology of next generation’s future leadership projections. Futures, 75, 66-82.
7 Randerson, K., Bettinelli, C., Fayolle, A., & Anderson, A. (2015). Family entrepreneurship as a field of research: Exploring its contours and contents. Journal of Family Business Strategy, 6(3), 143-154.
Randerson, K., Dossena, G., & Fayolle, A. (2016). The futures of family business: family entrepreneurship. Futures, (75), 36-43.
8 Marcus, G. E. (1991). Law in the development of dynastic families among American business elites: The domestication of capital and the capitalization of family. Family Business Review, 4(1), 75-111.
9 Barrédy, C. (2016). In search of future alternatives for family business: Family law contributions through Civil and Common Law comparison. Futures, 75, 44-53.
Jaskiewicz, P., Combs, J. G., & Rau, S. B. (2015). Entrepreneurial legacy: Toward a theory of how some family firms nurture transgenerational entrepreneurship. Journal of Business Venturing, 30(1), 29-49.
Guest Editors: Kerstin Ettl, University of Siegen, Germany Siegrun Brink, Institut für Mittelstandsforschung Bonn, Germany Silke Tegtmeier, University of Southern Denmark, Denmark Monder Ram, Aston University, UK
If you think about entrepreneurship, which picture comes to your mind? Whom would you call an entrepreneur? What characterizes that person? What characterizes the company? The variety of answers on that might be as multifaceted as the number of people wondering about it. Why? More than 30 years ago, Gartner (1985: 696) spotted that “differences among entrepreneurs and among their ventures are as great as the variation between entrepreneurs and non-entrepreneurs and between new firms and established firms.” This statement is still true: It is impossible to universalize entrepreneurship – entrepreneurship is about variation and it varies in different dimensions (Welter et al., 2016).
Not only in relation to entrepreneurship, but also in relation to various other societal and political contexts, the buzzword ‘diversity’ is in the spotlight. Interestingly, in scholarly as well as political discussion, one question often remains unanswered: what exactly is meant when we talk about ‘diversity’? The roots of the term ‘diversity’, as it is used in current political and societal discussions, are in sociological research. Here the term diversity is not just a synonym for heterogeneity, variety or multiplicity. Within the framing of ‘diversity’, sociological researchers analyse and value the heterogeneity of individuals in relation to specific characteristics – so-called diversity categories or diversity dimensions. They address largely stable demographic dimensions such as gender, age, migration and physical ability; external, changeable dimensions such as income, work experience and personal habits; and organisational dimensions such as work location, management status and seniority (Gardenswartz and Rowe 2002). Based on these and other diversity categories, researchers investigate teams, companies, institutions and all kinds of other groups.
Following Bögenhold and Fachinger (2011), entrepreneurial diversity addresses different facets of the social and occupational variety. Many of these facets, especially demographic dimensions, have been investigated in recent research, for instance gender (Frigotto and Della Nives, 2018; Kanze et al., 2018; Marlow and Martinez Dy, 2018; Spiegler and Halberstadt, 2018; Tegtmeier and Kurczewska, 2017) and migration (Etemad, 2018; Ram et al., 2017) and disability (Antshel, 2018; Wiklund et al., 2018). Surprisingly, entrepreneurship research has not yet tried to explore facets of entrepreneurial diversity in a holistic conceptual way. Existing sociological diversity concepts have not (yet) been adapted to the entrepreneurship research context, and diversity-related levels of analysis are not (yet) defined clearly in this regard. In order to capture the uniqueness of each entrepreneurial situation, we agree with Welter et al. (2017), who emphasised entrepreneurial diversity and claimed that future research must try to indicate the variety in the phenomenon of entrepreneurship more adequately.
Against this background, this special issue will address the aforementioned research gap, and aims to look at conceptual framings as well as different facets of entrepreneurial diversity. In doing so, it aims to serve as a basis of discussion for future research into entrepreneurial diversity. Furthermore, it will help in making research concerning entrepreneurial diversity relevant to other scientific, political and societal diversity discussions.
We welcome high-quality manuscripts looking at entrepreneurial diversity from different perspectives – either globally or in different facets of diversity. Manuscripts can be international in scope or can look at domestic issues with global relevance. Conceptual and empirical papers, from different analytical and methodological perspectives can be submitted. We welcome theoretical, qualitative, quantitative and mixed-method papers. Together, the papers should build a body of high-quality, cumulative research that recapitulates and extends our current knowledge concerning entrepreneurial diversity.
Suitable topics include, but are not limited, to the following:
Conceptual framings of entrepreneurial diversity: What is meant when we talk about entrepreneurial diversity? What aspects do we need to consider when we talk about entrepreneurial diversity? How does conceptualising entrepreneurial diversity bring our research field forward? How can we better connect entrepreneurship research to current societal and political debates about diversity? Are there frameworks within other disciplines (for example human resource management) we can build on? Does, and if so how, does taking sociological diversity concepts into account help to understand and explain entrepreneurial diversity? How can we adequately investigate and measure entrepreneurial diversity?
Facets of entrepreneurial diversity: What do we know about single diversity categories such as (but not limited to) age, race, gender, sexual orientation, physical ability, income, work experiences, personal habits, work location, management status and seniority? How are single categories positioned within the framing of diversity? How is research about entrepreneurial diversity influenced through the internationality of our research community? How does the relevance of different diversity categories differ between contexts?
Intersectionality of diversity dimensions: How do different dimensions relevant to drawing a picture of entrepreneurial diversity intersect? How does research about intersectionality feed into entrepreneurship research?
Tensions related to entrepreneurial diversity in different contexts: Which tensions does diversity create in different contexts? How can an acceptance of difference be reached in different diversity categories? Which role does the specific context play?
Notes for Prospective Authors
Submitted papers should not have been previously published nor be currently under consideration for publication elsewhere. (N.B. Conference papers may only be submitted if the paper has been completely re-written and if appropriate written permissions have been obtained from any copyright holders of the original paper).
Voluntary submission to the RENT Conference 2019
Important Dates
References
Antshel KM (2018) Attention Deficit/Hyperactivity Disorder (ADHD) and Entrepreneurship. Academy of Management Perspectives 32(2): 243–265.
Bögenhold D and Fachinger U (2011) Entrepreneurial Diversity: Theoretische und empirische Beleuchtungen der Heterogenität beruflicher Selbständigkeit in Deutschland. Zeitschrift für KMU und Entrepreneurship 59(4): 251–272.
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Frigotto ML and Della Nives V (2018) Gender and the structuring of the entrepreneurial venture: an effectuation approach. International Journal of Entrepreneurial Venturing 10(4): 412–434.
Gartner WB (1985) A Conceptual Framework for Describing the Phenomenon of New Venture Creation. Academy of Management Review 10(4): 696–706.
Kanze D, Huang L, Conley MA, et al. (2018) We Ask Men to Win and Women Not to Lose: Closing the Gender Gap in Startup Funding. Academy of Management Journal 61(2): 586–614.
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Ram M, Jones T and Villares-Varela M (2017) Migrant entrepreneurship: Reflections on research and practice. International Small Business Journal 35(1): 3–18.
Spiegler AB and Halberstadt J (2018) SHEstainability: how relationship networks influence the idea generation in opportunity recognition process by female social entrepreneurs. International Journal of Entrepreneurial Venturing 10(2): 202–235.
Tegtmeier S and Kurczewska A (2017) Business entry and window of opportunity – empirical results for women entrepreneurs with graduate degree. International Journal of Entrepreneurial Venturing 9(1): 41–59.
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Wiklund J, Hatak I, Patzelt H, et al. (2018) Mental Disorders in the Entrepreneurship Context: When Being Different Can Be An Advantage. Academy of Management Perspectives 32(2): 182–206.
Link to the Call on IJEV Webpage: https://www.inderscience.com/mobile/inauthors/cfp.php?id=4481
ISSN Print: 1742-5360
Indexed in Scopus and the Emerging Sources Citation Index
Listed in Chartered Association of Business Schools (CABS) Academic Journal Guide
VHB-JOURQUAL 3 Ranking: B
The 1st International Symposium on Entrepreneurship, Blockchain and Crypto-Finance is jointly organized by the Telfer School of Management of the University of Ottawa; IPAG Center for Energy Economics and Environment; IPAG Institute for Entrepreneurship, Digital innovation and Performance; University of Paris 8; ESSCA School of Management; and the University of Tunis Carthage. It will take place on 24 and 25 of April 2019 at the University Tunis Carthage. The event aims to provide academics, policymakers and practitioners with a valuable forum for discussion and critical analysis of the major issues and challenges interrelating Entrepreneurship, Crypto- Finance and Blockchain.
The rapid advancement in encryption and network computing gave birth to new tools and products that have influenced the local and global economy alike. One recent and notable example is the emergence of virtual currencies, also known as cryptocurrencies or digital currencies. Virtual currencies introduced a fundamental transformation that affected the way goods, services, and assets are exchanged. As a result of its distributed ledgers based on blockchain, cryptocurrencies not only offer some unique advantages to the economy, investors, and consumers, but also pose considerable risks to users and challenges for regulators when fitting the new technology into the old legal framework. This conference discusses the evidence on financial asset capabilities of virtual currencies, risk management, and risk-averse investors in anticipation of negative shocks to the market. Virtual currencies are experiencing an increasing popularity in the financial markets and in portfolio management as can be classified as financial asset or commodities on a scale from pure medium of exchange advantages to pure store of value advantages.
TOPICS
The conference organizers invite submission of both theoretical and empirical papers (in PDF files)
relating, but not limited, to:
Finance
Entrepreneurship
Management
Operational and Applications
KEYNOTE SPEAKERS
SCIENTIFIC COMMITEE
PAPER SUBMISSION PROCEDURE
Interested authors can submit their research papers (in PDF files), no later than January 31st, 2019 via the Symposium website isebc2019.sciencesconf.org.
SPECIAL ISSUES
A selection of high-quality papers submitted to the conference will be considered to be published in top international Journals such as Finance Research Letters, Journal of International Financial Markets, Institutions & Money, and International Journal Of entrepreneurship and Small Business.
CONFERENCES FEES
The fee includes conference materials, coffee breaks, lunch buffets, and the gala dinner.
IMPORTANT DATES
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CONFERENCE VENUE
The conference will be held at the campus of The University of Tunis Carthage, located in the Avenue Fattouma Bourguiba, Tunis 2036, Tunisia.
Guest Editors:
Adnane Maalaoui (IPAG Business School, France)
Mustafa Ozbilgin (Brunel University, UK)
Tania Saba (University of Montreal, Canada)
Erhan Aydin (Usak University, Turkey)
This SI aims at better understand the elderly through the theory of aging and by considering different areas of research, such as gerontology, economic, entrepreneurship, HRM and psycho-sociology.
The aging process and how people experienced it, is one of the main topics of medical science, as it can have a direct effect on people’s life expectancy. The importance of aging process in maintaining life satisfaction and well-being during the lifespan made it a subject of interest for individuals and different actors such as companies and public services. According to Austad (1997), the aging process refers to “the different developments and changes in the body’s functions over time, the losses, the gains, and the perceptions resulting from these changes”. The mentioned process differs from one individual to another and is associated with both objective (physical degradation, the decline in perceptual and memory performance) and subjective (a person perception of his own aging) factors (Fontaine, 1999). Hence, in the senior segmentation, considering objective variables such as age or income is as important as considering subjective variables such as the perceived aging experience (Guiot, 2006).
As individuals become older, they face social, physical and cognitive difficulties that may affect their attitudes and behaviors (Greco, 1987, Schewe, 1989, Ostroff, 1989). Social changes in the elderly, like becoming grandparents, losing some social roles and trying to find the new ones, are particularly important as older individuals have to adapt them (Tamaro-Hans, 1999). Especially, retirement stands as one of the most significant events in one’s life and is mainly associated with the loss of social roles that individuals have to cope with.
Physical disorders which include the loss of sensorial abilities (Vanhamme, 2001) are also some other consequences of becoming old. Cognitive disorders cause decreasing intellectual capabilities (Mishara and Riedel, 1985; De Ladoucette, 1997), concentration or attention problems (Van der Linden, 1994; Boujon, 1995) as well as memorizing and retrieval information problems (Mishara and Riedel, 1985). These changes may have a great impact on information processing, such as the way the older individuals process any environmental stimulus (Moschis, 1994).
One of the major concerns caused by an aging population is the question of whether the working population will be productive enough to maintain economic growth as well as the serious impacts on workplaces. While striving to maintain a skilled and productive workforce, organizations and governments must face the challenges posed by an ageing generation, find diversified and innovative solutions (Wisse et al., 2015). Developing an active ageing strategy requires considering employers’ attitudes regarding older people, individuals’ perceptions of their end of career (Rabl & del Carmen Triana, 2014) and efforts made by governments in favour of active ageing (Saba, 2014). The end-of-career trajectories of both men and women remain unpredictable, often uncertain and deserve attention.
Entrepreneurship literature suggests that the more aged people are, the less motivated they are in setting up a new business. Seniors have less appetite to engage in entrepreneurial activities (Curran and Blackburn, 2001; Hart et al., 2004; Levesque and Minniti, 2006) since the cost of the time factor increases with age and thus discourage seniors’ venture for entrepreneurship (Kautonen, Tornikoski and Kibler, 2011).
Moreover, whether consciously or unconsciously, aging is mainly associated with the perspective of death (Routledge and Arndt, 2005). As the people grow older, the time is shrinking for them and is perceived as being limited. This aspect of the aging experience may lead to different motivations and behaviors which the older individuals imply in the rest of their life.
Aging theories and topics of interest
Several theories have been developed by the psychology and gerontology to explain the motivations and behaviors of elderly. The “psychosocial development” theory suggests how death consciousness in the older individuals is associated with the acceptance of one’s destiny (Erikson, 1963). The “socio-emotional selectivity” (TSS) theory suggests time perception influences goals and motivations (Carstensen, Fung and Charles, 2003). The “Selection, optimization, compensation” (SOC) theory introduces three regulation strategies which contribute in successful aging (Baltes and Freund, 2003).
Some other discussed theories are the “theory of disengagement”, the “theory of activity”, the “theory of socialization” (Smith and Moschis, 1984) as well as “the theory of continuity” (Atchley, 1989). As it is suggested by these theories, the older individuals stand as an interesting target for the researcher as they use specific resources and strategies that enable them to maintain well-being and meaning in one’s life. In this perspective, entrepreneurship can be seen as a means to overcome social, cognitive and physical changes.
This SI aims at better understand the elderly through the theory of aging by considering different areas of research, such as entrepreneurship, gerontology and psycho-sociology…etc.
The topics of interests for this special issue include, but are not limited to:
• Cognitive aging and decision making
• Aging and resistance to change
• Successful aging
• Aging and employment
• Aging and health
• Aging and its effect on consumption behavior
• The intergenerational relationships and their role in successful aging
• The role of innovations and new technologies in subjective aging
• The perspective of death and its effect on the elderly motivations
• Creating or maintaining social acceptance for the eldery
• Entrepreneurship as an opportunity for successful aging
We aim to propose with this SI a meaningful value to researchers on aging, practitioners and policy-makers.
Atchley, R. C. (1989). A Continuity Theory of Normal Aging, Gerontologist, 29 (2), 183-190.
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Carstensen, L. L., Fung, H. H., & Charles, S. T. (2003). Socioemotional selectivity theory and the regulation of emotion in the second half of life. Motivation and emotion, 27(2), 103-123.
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Deadline for submissions is October 1st, 2019. For more information, please feel free to contact: Adnane Maalaoui (a.maalaoui@ipag.fr). Manuscripts must be submitted through the JOCM ScholarOne page https://mc.manuscriptcentral.com/jocm
and author guidelines must be followed, see here.