Call for Papers: Special Issue on “Digital Entrepreneurship: Taking Stock and Moving Forward

We invite scholars to contribute to our Special Issue on “Digital Entrepreneurship: Taking Stock and Moving Forward,” set to be published in September 2026. This issue aims to advance the discourse on digital entrepreneurship by addressing critical yet unexplored dimensions, including its paradoxes, dark sides, and unintended consequences.
Join us in exploring themes such as ethical dilemmas, the impact on work-life balance, the digital divide, and the role of social media entrepreneurs. Submit your manuscript by February 9, 2025, and be a part of shaping the future narrative of digital entrepreneurship.
Maura McAdam, Kathleen Randerson, Cyrine Ben Hafaiedh

Appel à contributions Revue VSE – Prise de décision et comportement des entreprises familiales

Appel à contributions – Revue Vie et Sciences de l’Entreprise

Date limite de soumission : 30/11/2024

 

Prise de décision et comportement des entreprises familiales

Les entreprises familiales se distinguent des entreprises non familiales par leur complexité et leur comportement (Chrisman et al., 2012). Les systèmes de gouvernance familiale sont essentiellement des structures pilotées par la famille afin de faciliter l’alignement de la famille sur l’entreprise (Thakur et Sinha, 2023). En effet, ces entreprises éprouvent le besoin d’un système de gouvernance efficace pour traiter les questions relatives à la famille et à l’entreprise afin d’assurer leur pérennité (Hirigoyen, 2009). La littérature sur la gouvernance d’entreprise couvre la gouvernance du système de propriété et d’entreprise tandis que la littérature sur la gouvernance familiale porte sur le système familial. Les aspects de gouvernance de l’entreprise familiale, qui renvoient à la gestion de l’entreprise par le conseil d’administration et le contrôle familial de l’entreprise, sont largement discutés dans la littérature. Cependant, la gouvernance familiale, qui s’intéresse aux relations entre les membres de la famille et les relations de la famille avec l’entreprise, demeure encore un domaine émergent dans la recherche sur les entreprises familiales (Thakur et Sinha, 2023).

La recherche sur la gouvernance familiale s’appuie sur des théories explicatives de la dynamique familiale. Une perspective importante pour différencier les entreprises familiales des entreprises non familiales est la richesse socio-émotionnelle (Gomez-Mejia et al., 2007). Celle-ci propose que les motivations des individus au sein d’une entreprise vont au-delà des objectifs purement économiques tels que la maximisation de la valeur actionnariale. Les propriétaires familiaux peuvent utiliser les gains ou les pertes de leur richesse socio-émotionnelle comme principal cadre de référence lorsqu’ils prennent des décisions stratégiques (Hirigoyen, 2014). Il peut donc être essentiel de prendre en compte ces éléments spécifiques à l’entreprise familiale lors de l’étude de leurs décisions stratégiques. Les structures de gouvernance familiale influencent, préservent et augmentent les dotations affectives de la famille dans une entreprise familiale (Jiang et al., 2018). En outre, les entreprises familiales sont hétérogènes en termes d’implication de la famille dans la propriété et la gestion de l’entreprise (Chua et al., 2012). Des travaux de recherche ont également identifié des sources d’hétérogénéité des entreprises familiales en termes d’objectifs familiaux, de ressources et de capacités, de génération au contrôle et de valeurs familiales (Daspit et al., 2021) ou encore de structure familiale (Hirigoyen et Villéger, 2018).

Par ailleurs, la prise de décision stratégique dans les entreprises familiales implique généralement les dirigeants familiaux, les membres de la famille ainsi que les dirigeants non familiaux (De Massis et al., 2015). Elle peut être de nature individuelle ou collective et se fonde sur les attentes et les actions potentielles des principales parties prenantes (Kallmuenzer et al., 2018). En outre, les émotions sont particulièrement importantes dans les entreprises familiales (Hirigoyen, 2014). De Massis, Chua et Chrisman (2008, p. 192) affirment que « la prise de décision dans les entreprises familiales n’est pas toujours rationnelle en raison des attachements émotionnels à l’entreprise et des tendances altruistes à l’égard des membres de la famille ». Ainsi, les émotions sont un moteur principal de la prise de décision stratégique dans les entreprises familiales en raison des attachements familiaux qui ne sont pas présents dans d’autres contextes d’entreprise (Hirigoyen et Labaki, 2012). De nombreuses décisions dans une entreprise familiale sont influencées par les émotions individuelles et collectives des membres de la famille (Shepherd, 2016), qui sont particulièrement fortes en période de transmission (Bertschi-Michel et al., 2020). Néanmoins, l’altruisme est considéré comme un biais comportemental susceptible d’affecter la performance de l’entreprise (Hirigoyen, 2009).

Quoique que certaines recherches aient abordé la problématique de la prise de décision dans les entreprises familiales, la plupart d’entre elles se sont concentrées sur des décisions spécifiques telles que la structure du capital (Matthews et al., 1994), les successions intergénérationnelles (Bjuggren et Sund, 2001), le lien entre la gouvernance de l’entreprise familiale et le changement stratégique (Sievinen et al., 2020), le changement du business model (Ouiakoub & Poulain-Rehm, 2022), l’évolution et le renouvellement du BM dans une perspective inter-générationnelle (Ouiakoub, 2022), l’innovation du BM (Ouiakoub et al., 2023) ou encore la fabrique de la stratégie (Nassiri et Ouiakoub, 2023). Il existe donc encore des lacunes dans la littérature en ce qui concerne les recherches qui mobilisent une approche plus large pour explorer les processus de prise de décision dans le domaine de l’entreprise familiale (Yu et al., 2023). Une dichotomie ancienne, et récemment réactivée, dans le domaine de la prise de décision est celle qui oppose les styles de pensée “intuitif” et “délibératif” (Kahneman, 2003). Cette dichotomie peut servir pour fournir une description générale des styles de prise de décision dans les entreprises familiales. Ainsi, il serait intéressant comprendre la manière dont la participation active des membres de la famille dans l’entreprise se reflète dans les styles de prise de décision ainsi que la manière dont ces derniers diffèrent de ceux des entreprises non familiales.

Ce numéro spécial de la revue Vie & Sciences de l’Entreprise s’adresse en premier lieu aux chercheurs dont les travaux théoriques et empiriques s’intéressent aux processus de prise de décision stratégique dans les entreprises familiales. Il vise en deuxième lieu à améliorer la compréhension des déterminants, des résultats et des mécanismes qui affectent les décisions et le comportement des entreprises familiales. Enfin, il invite les auteurs à soumettre des articles théoriques et empiriques dans les domaines suivants (liste non exhaustive) :

Emotions et prise de décision stratégique dans les entreprises familiales
La décision financière dans les entreprises familiales
Les styles de prise de décision dans les PME familiales
Décision éthique dans les entreprises familiales
Valeurs familiales et décisions stratégiques
Antécédents psychologiques de la prise de décision en entreprise familiale
Prise de décision et hétérogénéité des entreprises familiales
Structures de gouvernance familiale et prise de décision
Prise de décision en période de transmission
L’influence des parties prenantes sur la prise de décision dans les entreprises familiales

 

REDACTEURS EN CHEF INVITES :

Gérard Hirigoyen, IRGO, Université de Bordeaux

Mohamed Ouiakoub, CEREFIGE, Université de Lorraine

Les articles sont à soumettre au plus tard le 30 novembre 2024 aux adresses mails suivantes:

gerard.hirigoyen@u-bordeaux.fr

mohamed.ouiakoub@univ-lorraine.fr

COMITE EDITORIAL :

Daniel Bretones, Président de l’Andese

Thibault Cuenoud, Excelia Business School, Poitiers

Catherine Deffains-Crapsky, Université d’Angers.

Anne Goujon-Belghit, IAE de Bordeaux.

Jocelyn Husser, IAE Aix-Marseille.

Jean-Jacques Pluchart, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

COMITE SCIENTIFIQUE :

https://vse.andese.org/presentation-editoriale/comite-scientifique.html

Vie et Sciences de l’Entreprise (VSE) (http://www.vse.andese.org/) est une revue publiée par l’ANDESE depuis 1960. VSE est classée « revue fnege 4 » dans le dernier classement FNEGE (juillet 2022). VSE est aujourd’hui référencée par ProQuest, ainsi que par les deux principales bases francophones : CAIRN et Vente et Gestion.

REFERENCES

Bertschi-Michel, A., Kammerlander, N., & Strike, V. M. (2020). Unearthing and alleviating emotions in family business successions. Entrepreneurship Theory and Practice, 44(1), 81–108.

Bjuggren, P.O. and Sund, L.G. (2001). Strategic decision making in intergenerational successions of small-and medium-size family-owned businesses, Family Business Review, Vol. 14 No. 1, pp. 11-24.

Chrisman, J. J., Chua, J. H., Pearson, A. W., & Barnett, T. (2012). Family involvement, family influence, and family-centered non-economic goals in small firms. Entrepreneurship Theory and Practice, 36(2), 267–293.

Chua, J. H., Chrisman, J. J., Steier, L. P., & Rau, S. B. (2012). Sources of heterogeneity in family firms: An introduction. Entrepreneurship Theory and Practice, 36(6), 1103–1113.

Daspit, J. J., J. J. Chrisman, T. Ashton and N. Evangelopoulos (2021). ‘Family firm heterogeneity: a definition, common themes, scholarly progress, and directions forward’, Family Business Review, 34, pp. 296–322.

De Massis, A., Chua, J. H., & Chrisman, J. J. (2008). Factors preventing intra-family succession. Family business review, 21(2), 183–199.

Hirigoyen, G., & Labaki, R. (2012). The role of regret in the owner-manager decision-making in the family business: A conceptual approach. Journal of Family Business Strategy, 3(2), 118–126.

Hirigoyen G. (2008). Biais comportementaux dans l’entreprise familiale : antécédents et impacts, Économies et Sociétés, octobre, p. 1901-1930.

Hirigoyen G. (2009). Concilier finance et management dans les entreprises familiales, Revue Française de Gestion, vol. 8-9, n° 198-199, p. 393-411.

Hirigoyen G. (2014). Valeur et évaluation des entreprises familiales, Revue Française de Gestion, vol. 5, n° 242, p. 119-134.

Hirigoyen G. & Villéger A., (2018). L’apport de la pensée d’Émile Durkheim à la connaissance de l’entreprise familiale, Revue française de gestion, 2018, volume 44, n° 275, p. 113-130.

Jiang, D. S., Kellermanns, F. W., Munyon, T. P., & Morris, M. L. (2018). More than meets the eye: A review and future directions for the social psychology of socioemotional wealth. Family Business Review, 31(1), 125–157.

Kahneman, D. (2003). A perspective on judgment and choice, American Psychologist, Vol. 58 No. 9, pp. 697-720.

Kallmuenzer, A., Hora, W., & Peters, M. (2018). Strategic decision-making in family firms: an explorative study. European Journal of International Management, 12(5-6), 655-675.

Nassiri, F., & Ouiakoub, M. (2023). La fabrique de la stratégie dans les entreprises familiales: une approche par l’objectivation sociale. Management international, 27(3), 119-134.

Ouiakoub, M. (2022). Le changement générationnel et le changement du business model dans les entreprises familiales. Gestion 2000, 39(6), 45-94.

Ouiakoub M. & Poulain-Rehm T., (2022), « Succession in family businesses: an opportunity to change the business model », International Journal of Entrepreneurship and Small Business. DOI: 10.1504/IJESB.2022.10053650.

Ouiakoub, M., Bentahar, O., & Benzidia, S. (2023). Innovation du modèle d’affaires en entreprises familiales: une approche par les capacités dynamiques. Vie & sciences de l’entreprise, (1), 10-38.

Shepherd, D. A. (2016). An emotions perspective for advancing the fields of family business and entrepreneurship: Stocks, flows, reactions, and responses. Family Business Review, 29(2), 151–158.

Sievinen, H. M., Ikäheimonen, T., & Pihkala, T. (2020). Owners’ rule-based decision-making in family firm strategic renewal. Scandinavian Journal of Management, 36(3), 101119.

Thakur, V., & Sinha, S. (2023). Family governance structures in family businesses: A systematic literature review and future research agenda. Journal of Small Business Management, 1-37.

Yu, X., Liu, T., He, L., & Li, Y. (2023). Micro-foundations of strategic decision-making in family business organisations: a cognitive neuroscience perspective. Long Range Planning, 56(5), 102198.

 

Revue de l’Entrepreneuriat – Numéro spécial – Invitation Session de “Pitch your article idea”

Revue de l’Entrepreneuriat / Review of Entrepreneurship

Numéro spécial “Towards an Ecosystem Approach of Corporate Entrepreneurship and Start-up-Incubent Relationships”

Session de “Pitch your article idea”

Dans le cadre de l’appel à contributions pour le numéro spéciale de la Revue de l’Entrepreneuriat / Review of Entrepreneurship “Towards an Ecosystem Approach of Corporate Entrepreneurship and Start-up-Incubent Relationships”, l’équipe éditoriale invitée propose aux auteurs intéressés de participer à la session de “Pitch your article idea”. Les auteurs pourront à cette occasion rencontrer et échanger en ligne avec l’équipe éditoriale invitée.

Date de la session de pitch : jeudi 3 octobre T2024, de 17h30 à 18h30 CEST.
Inscription avant dimanche 29 septembre 2024.

Pour plus d’information et pour s’inscrire à la session de pitch, cliquez ICI

Pour accéder à l’appel à contributions, cliquez ICI

Équipe éditoriale invitée :

Florence Law – Université Paris-Saclay, Hela Chebbi, Ph.D – École des sciences de la gestion (ESG UQAM), Abdoulkarim IDI CHEFFOU – ISG Institut Supérieur de Gestion, Frédérique Blondel – Université Paris-Saclay et Julie Hermans-Pouplard – UCLouvain – Université catholique de Louvain.

Numéro Spécial Écosystèmes entrepreneuriaux & Transformation numérique à la Revue Internationale PME

Chers collègues,

J’ai le plaisir de vous informer de l’appel à contributions pour le Numéro Spécial Écosystèmes entrepreneuriaux & Transformation numérique à la Revue Internationale PME.

Date limite des soumissions : 28 février 2025

Rédacteurs invités :

  • Christina Theodoraki, IAE Aix-Marseille Graduate School of Management
  • Lynda Saoudi, Université Claude Bernard Lyon 1
  • Mathilde Aubry, EM Normandie Business School
  • Dr. Jean Michel Sahut, IDRAC Business School

 

Contact : christina.theodoraki@iae-aix.com

Veuillez diffuser l’information aux personnes intéressées.

Entreprendre Ensemble pour Demain – Le monde comme source d’inspiration de l’entrepreneuriat du futur

Le monde est riche de sa diversité : diversité des origines et des cultures, diversité des disciplines scientifiques, diversité dans nos fonctions et statuts mais également diversité de nos adaptations aux grandes transitions que nous vivons. Cela nous appelle à sortir de nos paradigmes, à accueillir ce qui fonctionne, ce qui impacte, ce qui fait sens pour le porter ici et ailleurs. Le monde est une source d’inspiration et de nombreux exemples existent. C’est avec cet effort d’ouverture, d’accueil que nous pensons pouvoir imaginer l’avenir.

L’intention de ce numéro spécial de la revue Entreprendre & Innover est d’imaginer l’entrepreneur du futur à partir de cette diversité de réalités et des recherches engagées ou à mener pour apprendre les uns des autres en repartant des pratiques du terrain. Nous souhaitons particulièrement accueillir et proposer une voix au monde de la francophonie au travers du partenariat avec l’Agence Universitaire de la Francophonie, du Maroc à Madagascar, du Sénégal aux Caraïbes. Discuter nos pratiques se veut inspirant et aidant pour se projeter positivement vers un avenir incertain.

L’appel à contribution se trouve ici : https://entreprendreetinnover.com/2024/06/10/entreprendre-ensemble-pour-demain/

Déconstruire et revisiter le soutien entrepreneurial

Revue Entreprendre et Innover

Appel à contribution n°60 – Déconstruire et revisiter le soutien entrepreneurial

L’objectif de cet appel est donc de déconstruire et de revisiter la notion de soutien entrepreneurial.

Nous sollicitons des contributions portant notamment sur les thèmes suivants :

  1. Relations entre les entrepreneurs et leurs entreprises au sein des structures de soutien
  2. Relations entre les entrepreneurs présents dans les structures de soutien
  3. Relations entre les entrepreneurs et les structures de soutien
  4. Relations entre les structures de soutien et leurs parties prenantes externes
  5. Les formes informelles de soutien (hors structures)

Le comité scientifique examinera avec intérêt les approches tant épistémologiques, théoriques, empiriques que méthodologiques permettant de déconstruire et revisiter la notion de soutien entrepreneurial dans le monde protéiforme et complexe d’aujourd’hui. Les contributions multidisciplinaires permettant une mise en dialogue de l’entrepreneuriat avec les disciplines médicales, urbaines, psychologiques, philosophiques, artistiques et autres sont également encouragées.

Aux côtés des papiers à caractère académique, les communications de type plus professionnel (pratiques, témoignages, récits d’expérience, etc.) ainsi que les études de cas sont également éligibles et seront examinées avec la plus grande attention.

Les dates clefs à retenir : 

  • 15/01/2024 : Date limite de réponse à l’appel (soumission V1)
  • 29/02/2024 : Retour des Evaluations avec lettre de décision (1er tour)
  • 30//04/2024 : Date limite de réponse aux évaluateurs (soumission V2)
  • 15/06/2024 : Retour des Evaluation avec lettre de décision (2ème tour)
  • 30/09/2024 : Publication

L’appel à contribution complet est à télécharger sur le site de la revue : https://entreprendreetinnover.com/2023/10/18/appel-a-contribution-n60-deconstruire-et-revisiter-le-soutien-entrepreneurial/

Les entrepreneurs du droit face à la transformation digitale : défis et opportunités

Appel à contribution n°63 – Revue Entreprendre et Innover

Les entrepreneurs du droit face à la transformation digitale : défis et opportunités

En proie à de profondes mutations, le marché du droit est en forte croissance et génère aujourd’hui plus de 44 milliards d’euros de revenus (Deffains, 2021). On a assisté ces dernières années à l’irruption de nouveaux entrants, agiles et innovants (Cassar, 2021, Rhattat et Quiquerez, 2021). La stratégie de ces start-up du droit (« Legaltech ») repose sur trois axes fondamentaux : un modèle économique très attractif, le recours à des plateformes fluides et simples d’utilisation et une approche moderne de la relation-client. Leur offre de service est innovante et diversifiée : rédaction automatisée de documents juridiques, documentation et recherche juridique, résolution amiable des litiges, mise en relation ou encore analyse prédictive. Il convient d’observer que ce contexte de mutation numérique a également été propice à l’émergence de nouveaux métiers du droit tels que juriste en Legal design, juriste Business developper ou encore délégué à l’éthique numérique.

Dans ce contexte de plus en plus concurrentiel, l’innovation est devenue un impératif stratégique pour les professionnels du droit afin de demeurer compétitifs (Bouthinon-Dumas et Masson, 2018). Cet enjeu de taille les a conduits à améliorer la performance de leurs prestations juridiques en intégrant les outils digitaux. Cette métamorphose leur impose de repenser leur stratégie et leur business model, de redéfinir la relation-client et de réinventer leurs méthodes de travail et leurs pratiques managériales.

L’objectif du présent numéro spécial de la revue Entreprendre & Innover est d’étudier avec une posture critique les défis et les opportunités et de la transformation digitale sur le marché du droit et d’identifier les caractéristiques inhérentes aux entrepreneurs du droit.

Les propositions pourront s’articuler autour des questions ci-dessous (sans être exhaustif) :

  • Quels sont les enjeux et les risques inhérents à l’entrepreneuriat sur le marché du droit ?
  • Quelles sont les opportunités offertes par la transformation digitale sur le marché du droit ?
  • Comment l’écosystème entrepreneurial du droit peut-il être un terrain propice au développement d’innovations et de nouveaux métiers ?
  • Quels sont les nouveaux business models du droit ?
  • Comment entreprendre dans la legaltech ?
  • Quels sont les lieux propices à l’innovation juridique ?
  • Qui sont ces entrepreneurs du droit qui exploitent les possibilités offertes par la mutation numérique ?
  • Quelles compétences doivent maîtriser ces entrepreneurs du droit ?
  • Comment inciter les professionnels du droit à adopter des postures d’entrepreneurs ?
  • Quels enjeux en matière de sensibilisation et d’accompagnement ?
  • Quelles spécificités présente l’innovation juridique ?

Les dates clefs à retenir :

  • 16 mai 2024: Date limite de réponse à l’appel à contribution (soumission V1)
  • 22 juillet 2024: Retour des évaluations avec lettre de décision (1er tour) ;
  • 15 novembre 2024 : Retour des évaluations avec lettre de décision (2ème tour) ;
  • 10 mars 2025: Décisions finales ;
  • Juin 2025 : Publication

Pour télécharger l’appel à contribution, rendez-vous sur le site de la revue Entreprendre et Innover : https://entreprendreetinnover.com/2023/11/22/appel-a-contribution-n63-les-entrepreneurs-du-droit-face-a-la-transformation-digitale/

Appel à proposition d’un numéro spécial Revue de l’Entrepreneuriat / Review of Entrepreneurship

Chers collègues,
Le comité éditorial de la « Revue de l’Entrepreneuriat / Review of Entrepreneurship » a le plaisir de vous inviter à soumettre vos propositions de numéro spécial. Nous acceptons seulement les propositions en anglais.
Deadline pour les soumissions 15 décembre 2023.
Lien vers le document détaillant l’appel à proposition de numéro spécial : https://www.linkedin.com/posts/revue-de-l-entrepreneuriat
** Contact et adresse de soumission:
Jean-Loup Soula : jlsoula@unistra.fr

Call for Papers Creative Spark] Workshop (Hybrid): “Entrepreneurial ecosystems: Theory, Evidence and Practice” IU Europe Gateway, Berlin, 6-7 March 2024

Call for Papers Creative Spark] Workshop (Hybrid): “Entrepreneurial ecosystems: Theory, Evidence and Practice” IU Europe Gateway, Berlin, 6-7 March 2024 

Abstract submission Deadline: 15 January 2024 (1700 GMT Time)

Location: Gneisenaustraße 27, 10961 Berlin, Germany, https://global.iu.edu/presence/gateways/europe/index.htmlhttps://lnkd.in/djFGaWbD

Workshop Organizers:

  • David Audretsch (Indiana University Bloomington, USA)
  • Maksim Belitski (Loyola University New Orleans, USA; ICD Business School, France)
  • Miruna Radu-Lefebvre (Audencia Business School, France)
  • Christina Theodoraki (TBS Education, France)
  • Jip Leendertse (Universiteit Utrecht, Netherlands)
  • Charles Wakefield Wessner, Center for Strategic and International Studies (CSIS), France)

Sponsors: Loyola University New Orleans, USA and Indiana University Bloomington, USA

Info and Call for Papers: https://bit.ly/CreativeSpark2024

2nd SBEJ Conference for Early Career Researchers (online) on Friday 15th December 2023, 1pm (London time)

[Call for papers] Don’t miss the 2nd SBEJ Conference for Early Career Researchers (online) on Friday 15th December 2023, 1pm (London time) Small Business Economics: An Entrepreneurship Journal (Springer Nature Group) 🚀

3 pages extended abstract deadline: Sunday 12th November (send your application to sbej.ecr@gmail.com)

Organized by:

  • Alex Coad
  • Christina Theodoraki
  • Christina Günther
  • with the precious support of the editors of Small Business Economics

Info: https://www.springer.com/journal/11187/updates/26190200

Download the call for papers: https://resource-cms.springernature.com/springer-cms/rest/v1/content/26190202/data/v1

SBEJ Special Issue Dubious, Destructive, or Decisive? Spotting, Avoiding, and Rehabilitating the Dark Sides of Entrepreneurship,

Special Issue in Dubious, Destructive, or Decisive? Spotting, Avoiding, and Rehabilitating the Dark Sides of Entrepreneurship, Small Business Economics: An Entrepreneurship Journal (SBEJ)

KEY DEADLINES:

  • Submission of extended abstracts: November 10, 2023
  • Submission of full papers: March 1, 2024

EDITORIAL TEAM:

  • Amitabh Anand, Excelia Business School, France
  • April Spivack, Hanken School of Economics, Finland
  • Oana Branzei, Ivey Business School, Western University, Canada
  • Christina Theodoraki, TBS Business School, France
  • Dieter Bögenhold, Alpen-Adria-University, Austria
  • Anders Örtenblad, University of Agder, Norway

Info: https://www.springer.com/journal/11187/updates/25345704

More info on SBEJ Special issues: https://www.springer.com/journal/11187/updates

Appel à contributions pour un numéro spécial de la RERU, “Le développement durable et son inscription territoriale : analyses managériales”

Appel à contributions pour une journée de recherche et un numéro spécial de la Revue d’Economie Régionale et Urbaine (RERU), coordonnés par Bruno Drouot, Isabelle Robert, Jean Bonnet et Marcus Dejardin, sur le thème : « Le développement durable et son inscription territoriale : analyses managériales ». Date limite pour soumettre une contribution dans sa version intégrale : le vendredi 29 mars 2024.

Pour plus d’information:

https://www.reru.fr/revue-economie-regionale-urbaine-actu.php?idevene=14&lg=FR

 

Call for paper – Special issue on Rethinking and Renewing Educational Paradigms, Theories and Pedagogies in Entrepreneurship Education

CALL FOR PAPERS
SPECIAL ISSUE ON
Rethinking and Renewing Educational Paradigms, Theories
and Pedagogies in Entrepreneurship Education
Guest Editors
Alain Fayolle, IDRAC Business School and Visiting Professor Turku School of Economics
(ajc.fayolle@gmail.com)
Kati Suomi, University of Turku
Katriina Heljakka, University of Turku
Michaela Loi, University of Cagliari
Francisco Linan, University of Sevilla

Read the full call here : https://journals.sagepub.com/pb-assets/PDF/Call%20for%20Papers%20EEP%20Special%20Issue%20-%20Renewing%20Paradigms%20-%20Final-1692941299.pdf

AIMS AND SCOPE OF THE SPECIAL ISSUE:

The special issue aims to examine the issues presented above and seeks to attract high-quality research papers. We wish to inspire submissions of multidisciplinary research from scholars within the management and entrepreneurship research community (including insights from education, psychology, sociology, philosophy and other appropriate disciplines) to make both theoretical and empirical contributions (qualitative, quantitative, mixed methods or case studies) to the following topics/themes/questions (not limited to):

Philosophical, conceptual and theoretical issues:

– Research about the place, role and consequences for objectivist, subjectivist and constructivist philosophical paradigms and (teacher-student) postures in entrepreneurship education;
– Definitions and conceptualizations of entrepreneurship education as a field of research;
– Threshold concepts in entrepreneurship education and consequences on the nature of learning and knowledge in the field;
– Theoretical foundations of entrepreneurship education;
– Borrowing and applying theories, concepts and educational models from education scientists (John Dewey, David Kolb, Paulo Freire, etc.);
– Learning theories in entrepreneurship education.

Pedagogies and educational models:

– How can knowledge produced in studying entrepreneurs in the real-life be transferred to the classroom and the students?
– What is the role of informal and non-formal education/learning of entrepreneurship?
– ‘Trial and Error’ theories and pedagogies in entrepreneurship education;
– How can we better understand on how humans learn in different pedagogical settings (e.g., experiential, learning by doing, problem-based learning);
– The impact of digital technologies on active pedagogies and learning outcomes;
– The application of playful learning in entrepreneurship education and its impact on learning outcomes;
– Teaching model design and types of entrepreneurial pedagogies to raise students’ conscientiousness regarding societal challenges in relation to, for example, sustainability, poverty, inclusion, disability or environmental changes.

Critical perspectives and the blind side of entrepreneurship education:

– How should we balance entrepreneurial education between ‘about’, ‘for’ or ‘through’ entrepreneurship?
– Entrepreneurship professors and educators’ social identities and their implications. How can we reflect on our own teaching/educating practices and social roles as entrepreneurship professors/teachers?
– Role of gender, race, and academic discipline in entrepreneurship educators’ educational choices and teaching;
– Legitimacy of entrepreneurship professors and educators in entrepreneurship education;
– ‘Raison d’être’ of entrepreneurship education and research in entrepreneurship education;
– Do we need entrepreneurial teacher (role-model) or knowledge-based entrepreneurship professor in entrepreneurship education?

 

SUBMISSION PROCESS AND DEADLINES:

Submission process

Submissions are to be made directly to the journal at https://mc.manuscriptcentral.com/eex. Please select the appropriate special issue when submitting your article. Manuscripts will be reviewed according to the EEP double-blind review process and submissions should be prepared using the EEP Manuscript Submission Guidelines: https://journals.sagepub.com/author-instructions/eex.

Key dates

Extended abstract submission : December 15th, 2023
Full paper submission (only the selected extended abstracts):  March 15th, 2024
Virtual Paper Development Workshop (virtual PDW) : April 15th, 2024
R&R paper submission:  June 15th, 2024
Final decision:  December 15th, 2024
Tentative first online publication:  Spring, 2025

Le rôle de l’entrepreneuriat dans la transformation du secteur de la santé

APPEL A CONTRIBUTIONS

 Revue Management & Avenir Santé, N°11

 Le rôle de l’entrepreneuriat dans la transformation du secteur de la santé

 Editeurs invités : Christophe SCHMITT, Haïfa NAFFAKHI-CHARFEDDINE, Julien HUSSON

Date limite de soumission des articles : le 31 décembre 2023

Il y a encore quelques années, l’entrepreneuriat et la santé étaient rarement associés. La dissociation entre les activités entrepreneuriales et le secteur de santé découlait ainsi d’un ensemble de freins économiques, réglementaires, structurels et comportementaux. En effet, le secteur de la santé était principalement influencé par l’intérêt public ; l’allocation des ressources était davantage contrôlée par les fonds publics ; le secteur était soumis à des réglementations et des normes spécifiques à chaque législation, ce qui limitait la concurrence entre les participants. En d’autres termes, la structure du secteur de la santé a empêché la création d’un environnement fertile et propice au développement entrepreneurial, fondé sur la capacité des individus à saisir les opportunités dans un environnement concurrentiel fort (Phillips & Garman, 2006 ; Miller & French, 2016 ; Brandt & Znotka, 2021).

Poussé par le développement de l’IA, les transformations digitales et l’évolution des besoins des usagers, le secteur de la santé a amorcé un mouvement de changements rapides au cours de ces dernières années : télémédecine, robotique, cloud, soins de santé personnalisés, etc. qui ont poussé les professionnels de la santé à réfléchir à de nouveaux modèles économiques (Marques & Ferreira, 2020 ; Ćwiklicki, Klich & Chen, 2020).

Des chercheurs ont exploré ces changements en prenant en compte la manière dont les différents acteurs de l’écosystème du secteur de la santé (patients, laboratoires pharmaceutiques, laboratoires d’analyses médicales, hôpitaux, organismes publics, etc.) exploitent ces technologies pour améliorer la qualité des soins et permettre la création de valeur pour les structures de soin, le personnel et les usagers (Aquino et al., 2018 ; Borkowski & Gordon, 2006 ; Chang, Chen & Kuo, 2009 ; Ćwiklicki, Klich & Chen, 2020 ; Kraus et al., 2020 ; Della Mea, 2001 ; Dupargne, 2011)

D’ailleurs, la technologie, les défis liés au développement durable et la pandémie de Covid-19 ont créé et augmenté les opportunités pour les entrepreneurs existants et émergents du secteur de la santé et de la e-santé (Krychowski, 2020).

Dans un rapport publié par le CNUCED en décembre 2022, intitulé ” Entrepreneurship and innovation in the new health economy “, des chercheurs ont analysé le rôle de plus en plus important que jouent les entrepreneurs et dirigeants des petites et moyennes entreprises et des start-ups dans le renforcement des systèmes de santé dans les pays en développement. La pandémie de COVID-19, avec ses perturbations sans précédent des services de santé, a créé de nouveaux modèles auxquels les pays doivent s’intéresser.

Ainsi, la pratique et la littérature existantes montrent que l’entrepreneuriat et le secteur de la santé sont liés et continueront de l’être. Il suffit de regarder la croissance rapide du crowdfunding médical (Bassani, Marinelli & Vismara, 2019) ou le nombre de levées de fonds ces dernières années. Les start-ups françaises de la e-santé ont levé 1,16 milliard d’euros en 2022, selon mind Health, soit 138 millions de plus qu’en 2021. Les chiffres ne cessent de s’accroitre.

Par ailleurs, d’autres tendances commencent à émerger notamment avec la montée en puissance des solutions durables destinées à la silver économie, aux maladies incurables, etc.

(Janssen & Moors, 2013), et qui nécessitent de nouveaux besoins en termes de compétences (Amini, Arasti & Bagheri, 2018).

Toutefois, malgré cet engouement récent sur le sujet, il n’existe pas de théorie bien intégrée reliant l’entrepreneuriat, l’innovation et la santé. Dans les études sur l’entrepreneuriat, on a trop peu de connaissances sur ce qui caractérise l’entrepreneuriat dans le secteur de la santé, qui sont ces entrepreneurs du secteur de la santé ? Comment développent-ils des start-ups et à quels obstacles sont-ils confrontés ?

Le présent appel a pour objectif d’explorer et déterminer le lien entre entrepreneuriat et santé et de quelle manière ce dernier a évolué au fil du temps.

Ce numéro spécial vise à intégrer des propositions de recherches multidisciplinaires et variées : étude de cas, recherche quantitative et/ou qualitative, revue de la littérature et conception de cadres conceptuels, contribuant au développement de la théorie.

Nous invitons les auteurs à soumettre des articles qui s’appuient sur des théories et des concepts issus de diverses disciplines, ainsi que des articles qui explorent les facteurs contextuels et les conditions décrivant la révolution entrepreneuriale dans le secteur de la santé.

Les thèmes de recherche peuvent porter sur :

– Les nouveaux modèles économiques dans le secteur de la santé

– Les nouvelles dynamiques de création de valeur

– Les nouvelles formes de financement des projets d’entreprise et d’innovation pendant et après la pandémie de Covid-19

– L’intrapreneuriat dans le secteur de la santé

– Les technologies de l’industrie 4.0 (IA, IoT, big data, etc.) et l’exploitation des opportunités entrepreneuriales

– Les formes et processus de l’entrepreneuriat des usagers (patients, médecins, soignants…) dans le secteur de la santé

– L’écosystème entrepreneurial des secteurs de la santé et de la e-santé

– L’entrepreneuriat durable dans le secteur de la santé

– Le financement des start-up dans les secteurs de la santé et de la e-santé

– Les difficultés d’entreprendre dans le domaine de la santé

– Éthique et entrepreneuriat dans la santé, entre altruisme et utopie

Références

Amini, Z., Arasti, Z., & Bagheri, A. (2018). Identifying social entrepreneurship competencies of managers in social entrepreneurship organizations in healthcare sector. Journal of Global Entrepreneurship Research, 8(1), 1-14.

Bassani, G., Marinelli, N., & Vismara, S. (2019). Crowdfunding in healthcare. The Journal of Technology Transfer, 44(4), 1290-1310.

Ćwiklicki, M., Klich, J., & Chen, J. (2020). The adaptiveness of the healthcare system to the fourth industrial revolution: A preliminary analysis. Futures, 122.

Davalbhakta, S., Advani, S., Kumar, S., Agarwal, V., Bhoyar, S., Fedirko, E., Prasanna Misra, D., Goel, A., Gupta, L., & Agarwal, V. (2020). A systematic review of smartphone applications available for corona virus disease 2019 (COVID19) and the assessment of their quality using the mobile application rating scale (MARS). Journal of medical systems, 44(9), 1-15.

Della Mea, V. (2001). « What is e-Health (2): The death of telemedicine?”. Journal of Medical Internet Research, 3(2), e22.

Dupagne, D.(2011). « E-santé ». Communication, (1), pp. 57-65.

Garbuio, M., & Lin, N. (2018). Entrepreneurial Opportunities in Healthcare: A Cognitive Perspective. In Healthcare entrepreneurship (pp. 199-220). Routledge.

Garbuio, M., & Lin, N. (2019). Artificial intelligence as a growth engine for healthcare startups: Emerging business models. California Management Review, 61(2), 59-83.

Janssen, M., & Moors, E. H. (2013). Caring for healthcare entrepreneurs—Towards successful entrepreneurial strategies for sustainable innovations in Dutch healthcare. Technological Forecasting and Social Change, 80(7), 1360-1374.

Kraus, S., Schiavone, F., Pluzhnikova, A., & Invernizzi, A. C. (2021). Digital transformation in healthcare: Analyzing the current state-of-research. Journal of Business Research, 123, 557-567.

Krychowski, C. (2020). Business Models en e-santé : modèle d’émergence et cas d’application, Presses des Mines.

Kulkov, I. (2021). Next-generation business models for artificial intelligence start-ups in the healthcare industry. International Journal of Entrepreneurial Behavior & Research.

Marques, I. C., & Ferreira, J. J. (2020). Digital transformation in the area of health: Systematic review of 45 years of evolution. Health and Technology, 10(3), 575-586.

Miller, F. A., & French, M. (2016). Organizing the entrepreneurial hospital: Hybridizing the logics of healthcare and innovation. Research Policy, 45(8), 1534-1544.

Phillips, F. S., & Garman, A. N. (2006). Barriers to entrepreneurship in healthcare organizations. Journal of health and human services administration, 472-484.

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Soumission

La soumission fera l’objet d’une double évaluation de deux membres anonymes du comité scientifique.

Les papiers doivent être transmis au format word (.doc, .docx) et envoyés à l’adresse suivante :

haifa.naffakhi@unicaen.fr et christophe.schmitt@univ-lorraine.fr.

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Rédacteurs en chefs invités

 Christophe SCHMITT

Professeur des Universités

IAE de Metz, CEREFIGE, Université de Lorraine

christophe.schmitt@univ-lorraine.fr

Haïfa NAFFAKHI-CHARFEDDINE,

Maître de conférences

CREM, Université de Caen Normandie

Haifa.Naffakhi@unicaen.fr

Julien HUSSON

Professeur des Universités

IAE de Metz, CEREFIGE, Université de Lorraine

Julien.Husson@univ-lorraine.fr

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Calendrier de la publication

La date limite de soumission des articles de recherche : 31 décembre 2023

La notification d’acceptation/révision des articles : 31 mars 2024

La date de soumission des articles révisés : 31 mai 2024

La notification d’acceptation de la version finale : 30 juin 2024

Le numéro spécial est prévu pour publication au plus tard juillet 2024

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Comité scientifique invité restreint :

Rico BALDEGGER, Professeur, School of Management Fribourg, Suisse

Jean-Baptiste CAPGRAS, Maître de Conférences, Université Lyon III, Jean Moulin, France

Remi FABBRI, Docteur, Directeur de l’Aide Internationale chez Croix-Rouge luxembourgeoise

Sarah GARIDI, Docteur, Conseillère Soins Normes et Qualité, Fédération des hôpitaux du Luxembourg

Olivier GERMAIN, Professeur, Université du Québec à Montréal, Canada

Nabil KHELIL, Professeur des Universités, Université de Caen Normandie, France

Ilias MAJDOULINE, Professeur, École Polytechnique d’Agadir, Maroc

Olivier TORRES, Professeur des Universités, Université de Montpellier, France

Didier VINOT, Professeur des Universités, Université Lyon III, Jean Moulin, France

Adnane MAALAOUI, Professeur, IPAG Business School, France

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Instructions aux auteurs

Le manuscrit complet ne doit pas excéder 5 000 à 8 000 mots (tout inclus). Le texte doit être présenté en interligne simple, et utiliser la police Times 12. Les titres et les sous-titres doivent utiliser la numérotation décimale (1., 1.1., 1.1.1.). Les pages doivent être numérotées.

Page de titre

Le texte soumis doit inclure une page de titre, qui comporte les informations suivantes :

– Titre

– Nom des auteurs et affiliations

– Adresse permanente

Résumé/Abstract

– Un résumé et un abstract de 400 mots maximum doivent être proposés.

– 3 à 6 mots-clés doivent être proposés.

Références bibliographiques

Les références dans le corps du texte doivent être présentées entre parenthèses, par nom d’auteur, suivi de la date de publication par exemple (Mick et Morlock, 2008). Si plusieurs références du même auteur sont citées, mettre en premier les références les plus anciennes. A la fin de l’article, les références citées dans le corps du texte doivent être listées (sans numérotation) par ordre alphabétique des auteurs. Pour les références ayant plus de 4 auteurs, utiliser la forme Mick et al.. Si plusieurs références ont le même auteur et la même date, utiliser les lettres « a, b,… » placées après la date pour les distinguer, par exemple (Mick, 2001a). Merci de respecter le format de citation suivant :

– Article de revue : POLLITT C. (2001), « Convergence : The Useful Myth ? », Public Administration, Vol. 79, n° 4, p. 933-947.

– Ouvrage : GALBRAITH J.-K. (2008), The Predator State, Free Press, New York.

Annexes

Le document ne doit comporter aucune annexe. Les schémas, tableaux et figures jugés essentiels doivent être inclus dans le corps du texte.

Appel à proposition d’un numéro spécial Revue de l’Entrepreneuriat / Review of Entrepreneurship

(English version below)

La Revue de l’Entrepreneuriat/Review of Entrepreneurship est une revue académique internationale de premier rang (rang FNEGE 2) dans le domaine de la recherche en entrepreneuriat. Editée par l’Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation, elle publie des travaux relatifs au phénomène entrepreneurial, aux dynamiques entrepreneuriales, à l’entrepreneur et cela dans une perspective transversale pouvant allier finance, stratégie, marketing à l’entrepreneuriat.

Soucieuse de publier des travaux directement en lien avec les pratiques professionnelles et les enjeux d’actualités, l’équipe éditoriale propose à la communauté des sciences de gestion de soumettre des projets de numéros spéciaux intégralement en anglais portant sur des thématiques en lien avec la ligne éditoriale de la revue. La date limite est fixée au 15 décembre 2023.

Les propositions de numéros spéciaux doivent démontrer leur potentiel d’impact élevé sur un domaine de recherche relatif à l’entrepreneuriat et à l’innovation, tel que défini par la ligne éditoriale de la revue (https://entrepreneuriat.com/revue-de-lentrepreneuriat/presentation-revue-de-lentrepreneuriat/). Elles doivent également mettre en avant les enjeux actuels, et démontrer qu’une communauté large de chercheurs est susceptible de répondre à l’appel.

Les propositions de toutes disciplines sont les bienvenues. L’équipe éditoriale de la Revue de l’Entrepreneuriat/Review of Entrepreneurship est particulièrement intéressée par les propositions d’équipes de rédacteurs invités qui ont déjà l’expérience de publications dans des revues francophones et anglo-saxonnes de bon niveau. Les sujets nouveaux et peu étudiés concernant le phénomène entrepreneurial, les écosystèmes entrepreneuriaux, la tension virtuel/réel dans le quotidien de l’entrepreneur, les nouveaux lieux ou espaces pour entreprendre, les formes hybrides ou flexibles de l’entrepreneuriat, les apports des dynamiques entrepreneuriales des pays du Sud aux pays du Nord, les approches critiques, les questions de santé des entrepreneurs, leurs pratiques sont particulièrement encouragées. Par ailleurs, les méthodologies innovantes, les analyses croisées et l’interdisciplinarité sont également acceptées. Une posture pragmatiste développant une réflexion théorique mobilisable par les praticiens et leurs accompagnateurs est également bienvenue.

Le document décrivant le projet pour un numéro spécial sera soumis à la rédaction en chef de la Revue de l’Entrepreneuriat/Review of Entrepreneurship. Il devra présenter les éditeurs invités constituant l’équipe internationale, ainsi qu’un descriptif des intérêts académiques de la thématique proposée et une estimation de son impact au sein de la communauté scientifique. La publication du numéro spécial sélectionné fera l’objet d’une publication au premier semestre 2025.

 

Consignes aux éditeurs invités dans le cadre de Numéros Spéciaux

  1. Processus de soumission de la candidature

Les candidatures pour soumettre un numéro spécial comprennent les éléments suivants :

1) Un résumé du sujet du numéro spécial justifiant de son intérêt pour la Revue de l’Entrepreneuriat/Review of Entrepreneurship et montrant une audience suffisamment élevée. Il est complété d’une description de l’angle d’étude du sujet. Cette section ne doit pas dépasser 2 pages.

2) Les noms et affiliations de l’équipe éditoriale invitée, en veillant à fournir des détails sur l’expérience antérieure de l’équipe en matière de révision et d’édition, ainsi qu’une déclaration concernant l’expertise et l’expérience de chaque membre en matière de publication dans le domaine du numéro spécial. Cette section est limitée à une page par membre de l’équipe éditoriale. L’équipe doit être internationale et inclure à minima un membre d’une institution étrangère.

3) Les ateliers et les activités de développement des articles qui seront associés à la proposition du numéro spécial. Les espaces de diffusion de l’appel à articles sont également précisés. Il est nécessaire d’activer la communauté en amont du numéro spécial par l’organisation d’évènements de type ateliers afin d’ouvrir au maximum les soumissions. Cela peut prendre la forme de webinaire de lancement de l’appel, d’atelier d’écriture, de sessions spéciales lors de conférences…

4) Un calendrier détaillé pour le numéro spécial. Même si la Revue propose aux équipes de rédaction invitées une date de publication une fois le projet accepté, l’équipe sélectionnée inclut dans sa proposition un rétro-planning avec les dates d’échéance pour les soumissions, les révisions, les lettres de décision et les versions finales des articles acceptés. Généralement, 3 à 4 mois sont nécessaires entre l’appel et la réception des premières versions des auteurs Il faut ensuite compter entre 2 et 4 tours d’évaluation, sachant qu’il faut 2 à 3 mois par tour et 2 mois pour la révision d’un article.

5) Une liste de trente évaluateurs potentiels, spécialistes de la thématique en précisant leur adresse mail et leur affiliation.

6) Un plan détaillé de valorisation du numéro spécial une fois publié (organisation d’un évènement de présentation, valorisation dans des supports de vulgarisation…). Chaque numéro spécial doit prévoir à minima un webinaire de diffusion lorsque le numéro spécial est publié.

  1. Processus d’acceptation de la candidature

La candidature est étudiée en réunion éditoriale, rassemblant les Rédactrices en Chef, le Secrétaire de Rédaction et le Comité des Rédacteurs Associés.

  1. Processus une fois la candidature acceptée

1) Les rédacteurs invités s’engagent à respecter la ligne éditoriale et la charte éthique de la revue, ainsi que les consignes aux auteurs et aux évaluateurs. L’équipe doit inclure un éditeur associé de la revue. Ce dernier apparaîtra en dernier sur la liste des éditeurs invités.

2) Si les articles correspondent aux consignes aux auteurs, et sont en cohérence avec le thème du numéro spécial, les rédacteurs invités soumettent les articles reçus à deux évaluateurs au moins. Si les deux premiers sont en désaccord, il faudra faire appel à un troisième qui permettra d’éclairer la décision éditoriale. L’une des éditrices en chef de la revue assure le suivi du numéro spécial et peut amender la décision des éditeurs invités.

Cinq décisions sont possibles :

#le rejet avant la soumission à tout évaluateur,

#le rejet : éclairé par les avis des évaluateurs,

# les révisions majeures : l’article doit être amélioré par l’auteur et est à nouveau soumis aux mêmes évaluateurs pour recueillir leurs avis sur la suite du processus ;

# les révisions mineures : l’article doit être amélioré par l’auteur, les éditeurs invités vérifient que les modifications sont apportées et décident de l’acceptation ;

# l’acceptation.

En cas de litige ou de difficulté à prendre une décision, les rédactrices en chef de la Revue de l’Entrepreneuriat tranchent.

 

3) Si le numéro spécial fait suite à une conférence, les soumissions doivent être considérablement retravaillées et rendues conformes aux standards de la revue. Il est de la responsabilité des éditeurs associés de vérifier l’amélioration des articles.

4) L’équipe éditoriale invitée ne peut pas publier d’article dans le numéro spécial qu’elle dirige.

5) L’équipe éditoriale invitée rédige un court article introductif au numéro spécial. Cet éditorial met en perspective la thématique et met en lien les articles acceptés composant le numéro spécial. Il ne peut s’agir d’un simple résumé des articles du numéro spécial. Cette introduction a obligatoirement pour titre Introduction to the Special Issue (suivie du titre du numéro spécial). Il est de la responsabilité des éditeurs invités de veiller à l’équilibre du numéro spécial, en termes d’audiences locale et internationale, et en termes d’établissements de recherche d’affiliations des auteurs. L’éditorial ne doit pas excéder 5 pages et est soumis aux rédactrices en chef avant publication, par e-mail.

6) En cas de sélection, les rédacteurs invités s’engagent à respecter la ligne éditoriale et la charte éthique de la revue, ainsi que les consignes aux auteurs et aux évaluateurs (https://entrepreneuriat.com/pole-recherche/revue_entrepreneuriat/).

7) La gestion des dépôts se fait intégralement sur la plateforme de la revue, sans pré-selection préalable. Les éditeurs invités doivent respecter le timing du processus d’évaluation (maximum 3 mois entre la réception de l’article et le retour aux auteurs suite à deux évaluations). Si le timing du processus n’est pas respecté, le numéro spécial peut être annulé et l’ensemble des articles soumis bascule dans le processus d’évaluation classique en varia.

 

Les Rédactrices en Chef de la Revue de l’Entrepreneuriat/Review of Entrepreneurship
Cyrine Ben-Hafaïedh et Anaïs Hamelin 

Contact et adresse de soumission des projets de numéros spéciaux :

Jean-Loup Soula, Secrétaire de Rédaction

jlsoula@unistra.fr

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Call for Special Issue proposals.

Revue de l’Entrepreneuriat/Review of Entrepreneurship

 The Revue de l’Entrepreneuriat/Review of Entrepreneurship is a leading international academic journal (FNEGE rank 2) in the field of entrepreneurship research. Edited by the Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation, it publishes works relating to the entrepreneurial phenomenon, entrepreneurial dynamics and the entrepreneur, from a cross-disciplinary perspective combining finance, strategy and marketing with entrepreneurship.

Aiming to publish research work directly related to professional practices and current issues, the editorial team is inviting the management science community to submit proposals for special issues, entirely in English, on themes in line with the journal’s editorial policy. The deadline December 15, 2023.

Proposals for special issues must demonstrate their potential for high impact on a field of research related to entrepreneurship and innovation, as defined by the journal’s editorial line (https://entrepreneuriat.com/revue-de-lentrepreneuriat/presentation-revue-de-lentrepreneuriat/). They must also highlight current issues, and demonstrate that a broad community of researchers is likely to respond to the call.

Proposals from all disciplines are welcome. The editorial team of the Revue de l’Entrepreneuriat/Review of Entrepreneurship is particularly interested in proposals from teams of guest editors who already have experience of publications in top-level French and English-language journals. New and little-studied topics concerning the entrepreneurial phenomenon, entrepreneurial ecosystems, the virtual/real tension in the daily life of the entrepreneur, new places or spaces for entrepreneurship, hybrid or flexible forms of entrepreneurship, the contributions of entrepreneurial dynamics from Southern to Northern countries, critical approaches, health issues of entrepreneurs and their practices are particularly encouraged. Innovative methodologies, cross-analyses and interdisciplinarity are also accepted. A pragmatist stance developing theoretical reflection that can be mobilized by practitioners and their mentors is also welcome.

The document describing the project for a special issue will be submitted to the Editor-in-Chief of the Revue de l’Entrepreneuriat/Review of Entrepreneurship. It should present the guest editors making up the international team, as well as a description of the academic interests of the proposed theme and an estimate of its impact within the scientific community. The selected special issue will be published in the first half of 2025.

 

Instructions to Guest Editors for Special Issues

  1. Application for submission process

 Applications to submit a special issue include the following:

1) A summary of the topic of the special issue justifying its interest for the Revue de l’Entrepreneuriat/Review of Entrepreneurship and showing a sufficiently high audience. It is completed by a description of the angle of study of the subject. This section should not exceed 2 pages.

2) The names and affiliations of the invited editorial team, taking care to provide details of the team’s previous reviewing and editing experience, as well as a statement regarding each member’s publishing expertise and experience in the field of the special issue. This section is limited to one page per editorial team member. The team must be international and include at least one member from a foreign institution.

3) Workshops and article development activities associated with the special issue proposal. Spaces for disseminating the call for papers are also specified. It is necessary to activate the community in advance of the special issue by organizing workshop-type events to open up submissions as much as possible. This can take the form of a webinar to launch the call, a writing workshop, special sessions at conferences, etc.

4) A detailed timetable for the special issue. Although the Journal offers invited editorial teams a publication date once the project has been accepted, the selected team includes in its proposal a retro-planning with deadlines for submissions, revisions, decision letters and final versions of accepted articles. Generally speaking, 3 to 4 months are needed between the call and the receipt of the first drafts from the authors. This is followed by 2 to 4 rounds of evaluation, taking 2 to 3 months per round and 2 months to revise an article.

5) A list of thirty potential reviewers, specialists in the field, specifying their e-mail addresses and affiliations.

6) A detailed plan for promoting the special issue once it has been published (organization of a presentation event, promotion in popular media, etc.). Each special issue must include at least one webinar once it has been published.

 

  1. Application Acceptance Process

Applications are reviewed at an editorial meeting attended by the Editors-in-Chief, the Editorial Secretary and the Associate Editors Committee.

 

  1. Process once application accepted

1) Guest editors undertake to respect the magazine’s editorial line and ethical charter, as well as the instructions given to authors and reviewers. The team must include an associate editor of the journal. The latter will appear last on the list of invited editors.

2) If the articles correspond to the instructions to authors, and are consistent with the theme of the special issue, the guest editors submit the articles received to at least two reviewers. If the first two disagree, a third reviewer is called in to clarify the editorial decision. One of the magazine’s editors will monitor the special issue and may amend the guest editors’ decision.

 

Five decisions are possible:

# rejection before submission to any reviewer,

# rejection: informed by the reviewers’ opinions,

# major revisions: the article must be improved by the author and is resubmitted to the same reviewers for their opinions on the next step in the process;

# minor revisions: the article must be improved by the author, the guest editors check that the changes have been made and decide on acceptance;

# acceptance.

In the event of a dispute or difficulty in reaching a decision, the editors of the Revue de l’Entrepreneuriat will decide.

 

3) If the special issue is a follow-up to a conference, submissions must be considerably reworked and brought into line with the journal’s standards. It is the responsibility of the associate editors to check the articles for improvement.

4) The invited editorial team may not publish any articles in the special issue it directs.

5) The invited editorial team writes a short introductory article for the special issue. This editorial puts the theme into perspective and links the accepted articles making up the special issue. It cannot be a simple summary of the articles in the special issue. This introduction must be entitled Introduction to the Special Issue (followed by the title of the special issue). It is the responsibility of the guest editors to ensure that the Special Issue is balanced in terms of local and international audiences, and in terms of the authors’ research affiliations. The editorial should not exceed 5 pages, and is submitted to the editors by e-mail prior to publication.

6) In the event of selection, guest editors undertake to respect the journal’s editorial line and ethical charter, as well as the instructions to authors and reviewers (https://entrepreneuriat.com/pole-recherche/revue_entrepreneuriat/).

7) Submissions are managed entirely on the journal’s platform, without prior pre-selection. Guest editors must respect the timing of the review process (maximum 3 months between receipt of article and return to authors following two reviews). If the timing of the review process is not respected, the special issue may be cancelled and all articles submitted will be returned to the classic varia review process.

 

The Editors of the Revue de l’Entrepreneuriat/Review of Entrepreneurship

Cyrine Ben-Hafaïedh and Anaïs Hamelin –

Contact and address for submission of special issue projects:

Jean-Loup Soula, Editorial Assistant

jlsoula@unistra.fr

 

Appel à articles : Éclairer l’intention entrepreneuriale “Perspectives sur les stratégies individuelles et collectives de révélation de l’esprit d’entreprendre”

* Equipe éditoriale du numéro : Siavash ATARODI (directeur du numéro, Laboratoire Missioneo, Freeland Group, Laboratoire Lorrain de Psychologie et Neurosciences, Université de Lorraine, France) ; Christian MAKAYA (co-directeur du numéro, Université Paris-Nanterre, Laboratoire CEROS, France) ; Céline BARREDY (Université Paris-Nanterre, Laboratoire CEROS, France) ; Mohamed HASSAINATE (Université Mohammed V de Rabat, Maroc), Amina ROUATBI (Ascencia Business School, France).

L’intention entrepreneuriale, état mental conscient et subjectif d’orientation vers l’acte entrepreneurial, est une composante à part entière du processus de création d’entreprise et constitue un élément-clé au moment de prédire l’acte entrepreneurial.

Cliquez ici ( version française) (version anglaise)

 

 

 

Entrepreneurial Ecosystems Research Summer School

ENTREPRENEURIAL ECOSYSTEMS RESEARCH SUMMER SCHOOL (Paris, 30 August-1 September 2023)

Deadline: 30 May 2023

To know more: https://ecosys2023.sciencesconf.org/

This Summer School aims to provide the opportunity for early career researchers and PhD students to discuss, network and collaborate with fellow scholars on entrepreneurial ecosystems.
The Summer School takes place after the Winter School organized by Utrecht and the Innodays conference organized in 2022 by Adalia (Morocco), which have involved more than 100 scholars around the globe, to discuss entrepreneurial ecosystems.

The success of these events led the organizers to arrange this Summer School in Paris, which will be devoted to the nature, emergence and dynamics of entrepreneurial ecosystems.
The objective will be to take stock and look ahead regarding this research field.

We will address the challenges that arouse these recent years, regarding:
– The nature, evolution and connections between entrepreneurial ecosystems
– The orientation of entrepreneurial ecosystems and sub-ecosystems: productive, social, female, migrant and sustainable
– Theoretical approaches: network, complexity, place-based approaches, institutional theory, international perspective etc.
– Methodological issues, with a specific interest on longitudinal, web scrapping and Natural Language Processing approaches
– Empirical and public policy issues at macro, meso and micro levels

To do so, the Summer School will combine:
– Keynote sessions with leading scholars in the field: David Audretsch (Indiana University), Niels Bosma (Utrecht University), Erik Stam (Utrecht University), Christina Theodoraki (TBS Education)
– Paper development sessions
 Design thinking sessions, enabling interactive discussions
– Meet the editors session

The objective is to stimulate discussions coming from different disciplines (management sciences, economics, sociology and other social sciences), and with different methodological orientations.
The Summer School welcomes PhD students and early career scholars who are engaged in entrepreneurial ecosystem research in any setting. We offer a distinctive chance for participants to submit their proposals and manuscripts, which will be discussed in a focused Paper Development Session with senior scholars.
These sessions will enable the acceleration of the paper development process and contribute to the scholarly discussion on entrepreneurial ecosystems.

The Summer is organized by Chaire ETI (IAE Paris-Sorbonne, U. Paris I), Sorbonne Recherche en Management with Adalia Institute (Morocco), Utrecht U. (Netherlands), TBS (France), under the patronage of Académie de l’entrepreneuriat et de l’innovation and  EURAM ENT & INNO SIGs.

4th DIFE deadline extension

DIFE 2023 – Workshop “For a better understanding of the entrepreneurial ecosystem” – https://dife2023.sciencesconf.org

Chairs: Prof. Jean-Michel Sahut (IDRAC, FR), Prof. Didier Chabaud (IAE Paris-Sorbonne, FR), Ass. Prof. Christina Theodoraki (TBS, FR) & Dr. Grégory Gueneau (ADALIA, MA)

The entrepreneurial ecosystem (EE) refers to a heterogeneous network of interactive, contingent, or evolving actors, organizations, institutions, or processes that may interact (in a more or less coordinated manner and to varying degrees) in a value-creation process to promote or support entrepreneurship (Chasserio et al., 2022; Gueguen, 2020). Theodoraki and Messeghem (2017) depict EE through three layers or levels of actors: (1) the meso level includes the different EE actors that are, e.g., state agencies, local governments, chambers of commerce and industry (CCI), etc.; (2) the macro level encompasses the different networks that are, e.g, (2) the macro level encompasses the various networks, e.g., incubators, banks, support and financing structures, crowdfunding platforms, etc.; and (3) the micro level includes individuals, i.e., entrepreneurial project holders.

In an EE environment under tension due to the multiplicity of support actors, this specil interest group invites researchers to consider the following questions, amons others, to better understand EE and their impacts:

– What are the dynamics of EE? How can multi-level interactions between actors and other ecosystems be developed?

– How can EE be organized to benefit all stakeholders? How to measure the effectiveness of EE and guide public action?

– What is the role of innovative financing tools such as participatory financing platforms in these EE?

– What is the relationship between digital entrepreneurship (Sahut et al., 2021) and EE?

– How do EE enable the development of social entrepreneurship or CSR values?

Submission process

Interested contributors should submit preferably full papers in PDF files (in English or French), but extended abstracts (1,000 to 1,500 words) may also be considered if they show considerable promise, no later than May 31, 2023

A special issue in  GESTION 2000 (Scopus, Fnege cat. 3) with the best papers will be published after the conference: http://gestion2000.ichec.be 

We also invite you to submit your paper to the special issue of

  • Small Business Economics (ABS 3, Fnege cat. 2): Exogenous linkages of and between entrepreneurial ecosystems: Perspectives from Interregional and Global connectedness”,
  • Revue Internationale PME(Fnege cat. 2): Les écosystèmes entrepreneuriaux : du local au numérique”,
  • Management International / International Management / Gestiòn Internacional (Fnege cat. 2): Digital platforms as interfirm networks enabling innovation in an international context”.

Contact the chairs to submit your paper : diflyon2018 at gmail.com

5 e ÉDITION ENIG: Entrepreneuriat et Covid 19 : Nouvelles opportunités de croissance ?

Appel à contributions
Présentation
Le 11 mars 2020, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qualifiait le COVID-19 de pandémie. Depuis cette date, nos vies ont connu des bouleversements majeurs ; couvre-feu, confinement et télétravail ont alors rythmé nos quotidiens respectifs. Si ces conditions ont eu une influence sur notre vie sociale (Mena et al. 2022), elles ont aussi fortement touché la vie économique (Tang et al., 2021; Khlystova et al., 2022). Selon l’OCDE (2021a), la pandémie et les restrictions associées ont entrainé la plus grave récession mondiale depuis près d’un siècle : le PIB des pays de la zone OCDE a par exemple chuté de 1,8% au premier trimestre 2020, puis de 10,6% au cours du deuxième. Cette récession inédite a également eu une influence singulière sur l’activité entrepreneuriale. Effectivement, parmi les PME qui sont restées ouvertes de mai à décembre 2020, entre 55% et 70% ont enregistré une baisse de leur chiffre d’affaires (OCDE, 2021b).

Read more

Report numéro spécial Autoethnographies (Management International)

La date limite de soumission à Management International pour le numéro spécial “Autoethnographies: le management comme expérience” (soumissions en français, anglais ou espagnol) a été reportée au 15 novembre 2022.

Il est encore temps de proposer un texte captivant et inspirant.

https://www.managementinternational.ca/wp-content/uploads/2022/03/Appel-a-contribution-Autoethnographies-le-management-comme-experience.lpdf

Les éditeurs invités

Special Issue “Opening Entrepreneurial Ecosystem Black Boxes” Small Business Economics

Bonjour,

Nous lançons un nouveau numéro spécial à Small Business Economics sur les écosystèmes entrepreneuriaux.

N’hésitez pas à partager l’information avec les auteurs intéressés.

https://www.linkedin.com/posts/sbejournal_entrepreneurialecosystem-research-sbej-activity-6922854235785056256-_Frg?utm_source=linkedin_share&utm_medium=member_desktop_web

📢 [Call for Papers, Conference & Special Issue] “Opening Entrepreneurial Ecosystem Black Boxes”, Innodays & Small Business Economics: An Entrepreneurship Journal
📆 Paper submission deadline for the conference: June 30, 2022
📆 Paper submission deadline for the special issue: January 20, 2023
🌐 Conference webpage: https://innodays2022.sciencesconf.org/
🌐 Call for papers: https://innodays2022.sciencesconf.org/data/pages/Opening_Entrepreneurial_Ecosystem_Black_Boxes_CFP_2022_04_20_1_.pdf
👉 Guest editors: Erik Stam (Universiteit Utrecht), Niels Bosma (Universiteit Utrecht), Didier Chabaud (Chaire ETI – IAE Paris Sorbonne School, IAE Paris – Sorbonne Business School), Christina Theodoraki (TBS Education), Grégory GUENEAU (ADALIA School of Business)
📧 Submissions should be sent to Gregory Guéneau gregory@gueneau.net

Cordialement,
Christina Theodoraki

Numéro spécial, International Journal of Entrepreneurial Behavior & Research (IJEBR)

Appel à contributions pour un numéro spécial de l’ International Journal of Entrepreneurial Behavior & Research (IJEBR) sur le thème “Exploring Entrepreneurship Policy in a Global Context: A Gender Perspective”. Le numéro est dirigé par Colette Henry, Joan Ballantine, Marcus Dejardin, Helle Neergaard, Alena Křížková.
Date d’ouverture des soumissions: 1er novembre 2022.
Date limite de soumission: 1er décembre 2022.
Date limite de soumission des résumés (encouragée, mais pas obligatoire) : 30 juin 2022.
Pour plus d’information:
https://www.emeraldgrouppublishing.com/calls-for-papers/exploring-entrepreneurship-policy-a-global-context-a-gender-perspective

CfP ISBJ – Entrepreneurship as collective action: the next frontier – Deadline 31 May 2022

Call for Papers

Entrepreneurship as collective action: the next frontier

Guest Editors

Cyrine Ben-Hafaïedh, IESEG School of Management, Paris, France; c.benhafaiedh@ieseg.fr

Claire Champenois, Audencia Business School, Nantes, France; cchampenois@audencia.com

Thomas M. Cooney, Technological University Dublin, Ireland; Thomas.cooney@TUDublin.ie

Leon Schjoedt, Copenhagen Business School; leonschjoedt@ymail.com

Entrepreneurship research is moving away from the concept of a heroic individual (Drakopoulou Dodd & Anderson, 2007; Ogbor, 2000) towards a more collective endeavour. Over the last two decades, a strong stream of research has developed highlighting the importance of entrepreneurial teams and of their collective dynamics (Ben-Hafaïedh, 2017; Cooney, 2005; Piva & Rossi-Lamastra, 2017; Preller, Patzelt, & Breugst, 2020; Schjoedt & Kraus, 2009). More recently, as entrepreneurship scholars expand the boundaries of entrepreneurship research (Johnson & Schaltegger, 2019; Wiklund, Wright, & Zahra, 2019), the collective perspective is gaining traction through prosocial organising research (Branzei, Parker, Moroz, & Gamble, 2018; Castellanza, 2020; Doh, Tashman, & Benischke, 2019; Hertel, Binder, & Fauchart, 2021; Wigger & Shepherd, 2020). Under widely different labels such as ‘social entrepreneurship’ (Chatterjee, Cornelissen, & Wincent, 2021; Kimmitt & Muñoz, 2018), ‘community-based entrepreneurship’ (Murphy, Danis, Mack, & Sayers, 2020; Seyb, Shepherd, & Williams, 2019), ‘activist entrepreneuring’ (Dey & Mason, 2018), ‘collective entrepreneurship’ (Dufays & Huybrechts, 2016; Meyer, 2020) and ‘impact entrepreneurship’ (Markman, Waldron, Gianiodis, & Espina, 2019), an emerging array of contributions are challenging the existing understanding of entrepreneurship and arguing that it can also be considered as a social force of change instigated by a group of people in collective action.

Some vibrant, yet disconnected, conversations about entrepreneurship as a collective action have begun. Still, questions remain about how to conceive entrepreneurial collective action, if there are any common features in heterogeneous entrepreneurial collective endeavours, and why entrepreneurship as a phenomenon requires collectives to happen. Furthermore, entrepreneurship theory in general still holds strongly to normative individualistic assumptions. When entrepreneurship theories or paradigms consider the different stakeholders (Sarasvathy, 2001; Shane & Venkataraman, 2000), they still commonly position individual agentic behaviour as the basis for their work. Even when collective action is explicitly mentioned, the individual remains the key unit of analysis (e.g., Sarasvathy & Ramesh, 2019). Ultimately, scholars have yet to absorb the full potential of considering entrepreneurship as a collective action and few contributions adopt a collective stance on key entrepreneurship concepts, such as discovery / construction of opportunity, entrepreneurial alertness, or effectuation.

This Special Issue seeks to establish ‘entrepreneurship as collective action’ as the next frontier. The goal of the Special Issue is to stimulate theory building on entrepreneurship as a collective endeavour by conceptualising and empirically documenting it. We invite contributions that depart from an individualistic perspective (Dimov, 2007), focus on a collective dimension of the entrepreneurial phenomenon, and show how this collective conception challenges, renews and enriches entrepreneurship theorising. The papers of this Special issue will offer an exciting opportunity to begin a profound, maybe even paradigmatic, change within entrepreneurship literature.

The Guest Editors are seeking contributions that embrace both centripetal and centrifugal forces to theory development on collective entrepreneurship (Schad, Lewis, & Smith, 2019). Centripetal forces will contribute to define a conceptual core, by unfolding the multiple meanings of the term ‘collective entrepreneurship’ and by questioning the premises and assumptions regarding entrepreneurship as collective. Centrifugal forces aimed at “challenging the core and extending its boundaries” (Schad et al., 2019, p. 107) will enable researchers to rethink many key current entrepreneurship theories, concepts, and topics by applying a collective action perspective (Alvarez, Audretsch, & Link, 2016). For example, focusing on entrepreneurship as collective action (Champenois, Lefebvre, & Ronteau, 2020) offers the potential to advance the literature and one’s understanding of the collective interpersonal dynamics that facilitate entrepreneurship contexts (Bradley, Kim, Klein, McMullen, & Wennberg, 2021; Welter & Baker, 2020). Such a perspective also highlights how collective action may contribute to shaping or even creating entrepreneurial spheres (Lee, Struben, & Bingham, 2018; Pinkse & Groot, 2015).

In order to achieve such ambitions, the Guest Editors are interested in contributions that explore different forms of entrepreneurship as collective action and their underlying practices and processes. Submissions may fit under one of the following broad headings that are meant to be generative rather than exhaustive. We are open to theoretical and empirical papers, using a variety of methodologies.

  • Theoretical contributions revisiting and enriching dominant assumptions or theories in entrepreneurship by adopting a collective lens.
  • Conceptualisation of entrepreneurial collective action, entrepreneurial collective agency, collective entrepreneurial opportunity, collective effectuation (e.g., drawing from literatures and concepts in other disciplines such as social movements, theories of collective agency and collective action).
  • Collective dimension of entrepreneurship across prevailing empirical objects (entrepreneurial teams, collective enterprises, etc.).
  • Collective entrepreneurial actions/behaviours/practices.
  • What stabilised patterns or institutionalised forms emerge from collective entrepreneurial actions? How are they maintained or challenged over time?
  • How do the most recent collective entrepreneurial practices relate to incumbent identified practices (e.g., maker movement, digital entrepreneurship, etc.)?
  • Interactions among entrepreneurs and their stakeholders or context as part of collective entrepreneurial process.
  • Links between collective entrepreneurship and existing structures/institutions/norms/values
  • Unfolding of collective entrepreneurial processes and impacts on performance.
  • Contextualisation in collective entrepreneurship.
  • Paradoxes and tensions in collective entrepreneurship (e.g., self-interest and the collective).
  • Dark sides of collective entrepreneurship.
  • Methodological contributions to study collective entrepreneurship and/or entrepreneurial collective action.

The deadline for submission of papers is 31 May 2022. The journal submission site will be open for submissions from 20 May 2022. The Special Issue is scheduled to be published in September 2023. Papers must be original and comply with ISBJ submission guidelines. Please refer to http://isb.sagepub.com/ for submission guidelines and the link to the online submission system. In the online system please ensure you submit your paper within Manuscript Type: ‘Special Issue: Entrepreneurship as Collective Action’.

Questions and informal enquiries should be directed to any of the Guest Editors.

Call for Papers ISBJ_FINAL_Entrepreneurship as Collective Action

Numéro spécial RIPCO: Espaces et comportements organisationnels : nouvelles organisations, nouvelles théorisations

Espaces et comportements organisationnels : nouvelles organisations, nouvelles théorisations

Rédacteurs invités :
Olivier Germain, UQAM, Canada
Judith Igelsböck, Techische Universität München, Allemagne
Daniel Melo Ribeiro, Université Fédérale du Minas Gerais, Brésil
Jean-Luc Moriceau, IMT-BS, France

Site e l’appel complet : English https://ripco-online.com/en/CFPS/CFP_SI_SPACEOB.asp et français https://ripco-online.com/fr/CFPS/CFP_SI_SPACEOB.asp

Premières lignes de l’appel…
Depuis fort longtemps on a reconnu l’effet de l’organisation de l’espace sur les comportements organisationnels, et notamment sur l’efficacité et la créativité. Ce lien est maintenant pensé d’une façon plus complexe : les organisations sont des agencements matériels dans l’espace (De Vaujany, 2015 ; De Vaujany & Mitev, 2013) ; les comportements n’ont pas juste lieu dans mais sont aussi constitutifs de l’espace et des places de travail (Kornberger & Clegg, 2004; Clegg & Kornberger, 2006,) ; l’espace influence les valeurs, les identités, l’engagement, etc. (Dale & Burrel, 2008) ; il affecte le sens, l’autonomie, le goût du travail (Strati, 2004), il discipline ou stimule (Taskin & Raone, 2014). La théorie des organisations, après la géographie et l’histoire (Withers, 2013) et les sciences sociales en général (Blank & Rosen Zvi, 2010), connaissent leur tournant vers la spatialité (van Marrewijk & Yanow, 2010). Or récemment, d’une part les places, espaces, territoires et réseaux de travail se redéfinissent et se réinventent, d’autre part les théorisations de l’espace organisationnel ouvrent de nouvelles voies d’explorations et de nouveaux débats. Nous voudrions alors dans ce numéro spécial suivre l’invitation de Beyes & Holt (2020) à prendre l’espace au sérieux et à penser spatialement : reconnaître que toutes les organisations et acteurs sont à une place ou désirent une place, que d’innombrables frontières se forment et se contestent, que les territoires sont traversés d’atmosphères et d’affects ; et accueillir des recherches et réflexions inspirées par et s’attaquant à cette nouvelle condition spatiale des organisations.

Appel à Valorisation « Rfg Némésis – Présidentielle 2022 »

Revue française de gestion

Appel à valorisation

« Rfg Némésis – Présidentielle 2022 »

Date limite de soumission : 3 janvier 2022

Contexte de l’appel « Rfg Némésis – Présidentielle 2022 »

Au printemps 2022, les français éliront leur nouveau président ou présidente de la République. Cette élection se tient dans un contexte « extrême » marqué aux coins d’innombrables crises : climatique (rapport AR6 du GIEC), sanitaire (pandémie COVID-19), politique (abstention massive), sociale (mouvement des « gilets jaunes »), migratoire (conduisant au retour en force de la question des « frontières »), etc.

Les bouleversements géopolitiques sont majeurs, l’actualité le montre désormais tous les jours. Ils se conjuguent avec l’émergence de nouvelles formes de terrorisme et la multiplication d’attaques cyber. Ils ont pour toile de fond l’hyperpuissance économique mais aussi désormais politique des géants du numérique. Ils conduisent au retour sur le devant de la scène des préoccupations nationales et à faire par exemple de la sécurité et du désir de protection (supposé ou avéré) des populations l’essentiel de l’agenda politique. De manière symptomatique, la question même de la primauté du droit européen sur les législations nationales figure aujourd’hui en bonne place dans les débats, à tous les niveaux de l’échiquier politique.

On ne peut par ailleurs faire abstraction du fait que la tyrannie de l’instant et une information délivrée toujours plus en « continu » conduit à des formes d’hystérisation du débat public préoccupantes et à perdre le regard de longue vue. Ceci interpelle très directement les communautés scientifiques dans un contexte où la pression à la publication ou encore à l’évaluation à trois ou cinq ans de la recherche (i.e. impact factor) alimentent une véritable spirale d’amnésie scientifique extraordinairement préoccupante.

Motifs de l’appel « Rfg Némésis – Présidentielle 2022 »

La conviction de la Revue française de gestion, c’est que dans un tel contexte, les scientifiques ne peuvent rester dans leur tour d’ivoire. Il est de leur devoir de faire entendre dans le débat public l’état des connaissances développées dans leur champ disciplinaire. C’est pourquoi conformément à sa tradition éditoriale visant à faire dialoguer les sciences de gestion avec les questions de société, à l’importance qu’accorde la revue depuis son origine à avoir un impact qui aille au-delà de la seule communauté académique et à traiter de questions en prise avec les temps actuels, la Rfg lance un appel à valorisation « Rfg Némésis – Présidentielle 2022 ».

Rfg Némésis, car la Revue française de gestion n’a pas attendu la prise de conscience pour le moins très tardive que représentent les 17 objectifs de développement durable de l’ONU pour sonner l’alerte et même l’alarme, de manière très engagée et à de très nombreuses reprises sur l’ensemble des questions dont traitent précisément ces objectifs.

Sans évoquer les cinq dernières années, qui ont vu la Rfg publier nombre de dossiers ayant une forte dimension politique (« Le management et le judiciaire », « religion et management », « les crises à la lumière des sciences de gestion », etc.), on peut citer sur la période 2000-2015 :

– Le numéro 141 de la Rfg publié en 2002 et consacré à « l’actionnaire » dont nombre de textes s’inquiétaient des dérives de la financiarisation du capitalisme et annonçaient par maints égards les conséquences qui allaient advenir durant les deux décennies qui suivirent ; https://www.cairn.info/revue-francaise-de-gestion-2002-5.htm

– Le numéro 146 de la Rfg publié en 2003 sur le thème « La santé ingérable ? » dont la crise sanitaire a montré en 2020 que la question méritait d’être posée… 17 années donc, auparavant ; https://www.cairn.info/revue-francaise-de-gestion-2003-5.htm

– Le numéro 151 de la Rfg, publié en 2004 avec un dossier spécial sur le thème « Femmes et carrières », l’égalité entre les sexes étant devenue depuis le sujet hautement politique que l’on sait ; https://www.cairn.info/revue-francaise-de-gestion-2004-4.htm

– Le numéro 152 de la Rfg, publié en 2004 proposant un dossier spécial consacré au thème : « Le développement durable » ; https://www.cairn.info/revue-francaise-de-gestion-2004-4.htm

– Le numéro spécial 158 de la Rfg « 30 ans déjà ! » (publié en 2005), dont certains des articles traitaient explicitement des thématiques environnementales et de développement durable ; https://www.cairn.info/revue-francaise-de-gestion-2005-5.htm

– Le dossier spécial « Management et islam » dans le numéro 171 de la Rfg en 2007 ; https://www.cairn.info/revue-francaise-de-gestion-2007-2.htm

– Le dossier spécial « Responsabilité sociale de l’entreprise » dans le numéro 180 de la Rfg, publié en 2007 ; https://www.cairn.info/revue-francaise-de-gestion-2007-11.htm

– Le numéro spécial Rfg-AIMS (n° 183) « Légitimité, déviance, délit » publié en en 2008 qui interrogeait déjà les sujets de droit et de justice qu’emportait la financiarisation des économies et des stratégies des entreprises ; https://www.cairn.info/revue-francaise-de-gestion-2008-3.htm

– Le dossier spécial « Stratégies, espaces, territoires » (n° 184) publié en 2008, sujet dont il n’est plus besoin d’argumenter l’importance ; https://www.cairn.info/revue-francaise-de-gestion-2008-4.htm

– Les préoccupations « politiques » quant à l’avenir des sociétés et de la planète qui alimentaient les articles du numéro spécial Rfg-AIMS publié en 2009 sur le

thème « Société et sciences de gestion » (n° 194) ;

https://www.cairn.info/revue-francaise-de-gestion-2009-4.htm

– Le numéro spécial « Concilier finance et management » (n° 198-199) publié en 2009, dans lequel nombre d’articles alertaient encore et toujours sur l’insoutenabilité de la financiarisation des économies et des stratégies, en particulier à la lumière de la crise de 2007-8 ; https://www.cairn.info/revue-francaise-de-gestion-2009-8.htm

– Le dossier spécial « Entreprises et pauvretés » (n° 208-209) publié en 2010 ; https://www.cairn.info/revue-francaise-de-gestion-2010-9.htm

– Les dossiers spéciaux publiés dans les numéros 214, 215, 216 consacrés respectivement aux thèmes « Management et santé », « Le Management responsable », « La recherche responsable » publiés en 2011 ; https://www.cairn.info/revue-francaise-de-gestion-2011-6.htm

– Le numéro spécial « Bonnes vs mauvaises théories et pratiques en management » (n° 228-229) ; https://www.cairn.info/revue-francaise-de-gestion-2012-9.htm

– Le numéro spécial « L’accountability ou l’obligation de rendre des comptes » (n° 237) traitant notamment de la question des reportings extra-financiers ; https://www.cairn.info/revue-francaise-de-gestion-2013-8.htm

– Les republications en 2015 dans le cadre du numéro « 40 ans d’influence » (n° 253) parmi les articles les plus influents et cités de l’histoire de la Revue française de gestion de papiers traitant très directement des ODD de l’ONU (en particulier consacrés à la généalogie du Développement durable) ; https://www.cairn.info/revue-francaise-de-gestion-2015-8.htm

Objectifs de l’appel « Rfg Némésis – Présidentielle 2022 »

L’objectif avec cet appel n’est pas de savoir si la Rfg a été visionnaire dans les thèmes traités et qui occupent aujourd’hui tous les agendas politiques. Elle l’a été, à l’évidence, ce très rapide tour d’horizon des thèmes traités dans la Rfg ces 20 dernières années le démontre.

Il est au contraire d’inviter à une prise de conscience : pourquoi, en dépit de tant de travaux scientifiques souvent engagés, les travaux des chercheurs en sciences de gestion et du management restent-ils à ce point inaudibles ?

Il est en conséquence d’inciter la communauté de chercheurs en sciences de gestion, sur la base des avancées scientifiques des dernières décennies, à faire entendre la voix des sciences de gestion dans le débat public. L’appel s’adresse tant aux nombreux auteurs des articles inclus dans les dossiers de la Rfg cités, qu’aux autres chercheurs en sciences de gestion souhaitant discuter/valoriser d’autres productions de la discipline en lien avec le thème de l’appel.

Principes et modalités de soumission à l’appel « Rfg Némésis – Présidentielle 2022 »

La Revue française de gestion n’a pas vocation à accueillir des textes visant à valoriser des travaux existants. Ces textes ne seront donc pas appelés à être soumis

pour publication dans la Revue française de gestion, étant précisé qu’un appel spécial sur le sujet des liens entre sciences de gestion et le/la politique est à l’agenda de la revue qui procédera du traditionnel processus de soumission/évaluation/sélection aux standards habituels de la Rfg (soumission anonyme, évaluation des manuscrits en double aveugle, etc.).

Concrètement, il est attendu ici des auteurs qu’ils produisent des textes brefs, avec une visée d’impact, accessibles au grand public. Les textes visent notamment à donner l’éclairage des sciences de gestion sur certains sujets qui seront au coeur des débats de la Présidentielle, les résultats des travaux dans notre discipline ne recouvrant pas forcément ceux produits dans d’autres, et notamment en économie. Les textes peuvent également pointer du doigt des thématiques issues de leurs travaux, négligées par les politiques ou par d’autres disciplines scientifiques, et qui pourtant paraissent importantes à la lumière de la recherche en sciences de gestion. Les textes peuvent enfin mettre en lumière en quoi les travaux de notre discipline peuvent être porteurs d’espoir et contribuer à dessiner un monde plus juste et équilibré, pour reprendre les principaux traits attachés à la déesse Némésis.

Les auteurs souhaitant participer à cet appel « valorisation » doivent adresser d’ici le 3 janvier leurs contributions sous la forme d’un texte de 7 000 caractères maximum (espaces inclus). Le message doit préciser en objet : « Rfg Némésis – Appel valorisation Présidentielle 2022 – Titre de la contribution » et être adressé à : aurelien.rouquet@neoma-bs.fr

Le conseil de la rédaction de la Rfg évaluera les propositions soumises en vue de les labelliser. Les contributions retenues seront ensuite proposées par la Revue française de gestion pour publication dans la presse auprès de différents médias grand public (The Conversation, Le Monde, Les Échos, La Tribune, etc.).

Les auteurs des contributions retenues seront par ailleurs invités à valoriser leurs textes sous la forme d’interviews dans le cadre de l’émission « Fenêtres Ouvertes sur la Gestion » (IQSOG) et du partenariat qui unit la Revue française de gestion, IQSOG et Xerfi Canal (https://www.xerficanal.com/iqsog/).

Call for Submissions – Case studies in STEM entrepreneurship

Call for Submissions
Cases on STEM Entrepreneurship

Extended Deadline: January 15th 2022 – Submission of Case Study
(Teaching note not required at this stage but can be submitted)

The book will be co-edited by Prof Cyrine Ben-Hafaïedh (c.benhafaiedh@ieseg.fr) and Prof Thomas Cooney (thomas.cooney@tudublin.ie) at Edward Elgar Publishing. Please feel free to contact either of them should you have any queries relating to the process.

Call and guidelines here: https://bit.ly/3obugu1

Call for Chapters: Handbook of Research on Entrepreneurship and Organizational Resilience During Unprecedented Times

Editors

Wassim Aloulou, Imam Mohammad Ibn Saud Islamic University, Saudi Arabia

Call for Chapters

Proposals Submission Deadline: December 8, 2021
Full Chapters Due: April 7, 2022
Submission Date: April 7, 2022

Introduction

This publication will provide researchers and practitioners with new perspectives and tools to deal with the topic of “resilience” at different levels and in different contexts. A focus on emerging countries will be of great value since such countries in transition are facing real challenges of global competition, economic, social, environmental, and sanitary concerns. Few experiences from these countries are reported till now. Managerial, organizational, and entrepreneurial scholars across disciplines discussed the topic of resilience with different perspectives and approaches from developed economies. But much remains unknown about the manner to conceive the concept in recent and unprecedented times (notably in the context COVID-19 pandemic among others) disturbing everyone in their daily life, (family) business, and workplace. Contributions from developed and developing countries will be also of great value to bring a more holistic picture of the phenomenon of resilience from different perspectives and approaches (RBV, KM, dynamic capabilities, capital, contingency, configuration…), situations and circumstances (emergent, new, young, small, well-established organizations, innovation and change projects) and levels of analysis (individual, team, organizational). The book tries to explore several promising experiences from emerging countries in different managerial, organizational, and entrepreneurial issues. It will advance new perspectives for future research by investigating different levels with interdisciplinary approaches and more integrative frameworks. Being as capability, “resilience” will be linked to many other concepts (CSR, sustainability, well-being, innovation…). The accepted chapters of the book will focus on different conceptions of performance: individual, team, and organizational performance; success, re-bouncing, well-being, job satisfaction, life satisfaction… This publication aims at having a global appeal, representing experts and researchers from different countries, continents, and universities.

CfP ISBJ – Entrepreneurship as collective action: the next frontier – Deadline 31 May 2022

 

Call for Papers

Entrepreneurship as collective action: the next frontier

Guest Editors

Cyrine Ben-Hafaïedh, IESEG School of Management, Paris, France; c.benhafaiedh@ieseg.fr

Claire Champenois, Audencia Business School, Nantes, France; cchampenois@audencia.com

Thomas M. Cooney, Technological University Dublin, Ireland; Thomas.cooney@TUDublin.ie

Leon Schjoedt, Copenhagen Business School; leonschjoedt@ymail.com

Entrepreneurship research is moving away from the concept of a heroic individual (Drakopoulou Dodd & Anderson, 2007; Ogbor, 2000) towards a more collective endeavour. Over the last two decades, a strong stream of research has developed highlighting the importance of entrepreneurial teams and of their collective dynamics (Ben-Hafaïedh, 2017; Cooney, 2005; Piva & Rossi-Lamastra, 2017; Preller, Patzelt, & Breugst, 2020; Schjoedt & Kraus, 2009). More recently, as entrepreneurship scholars expand the boundaries of entrepreneurship research (Johnson & Schaltegger, 2019; Wiklund, Wright, & Zahra, 2019), the collective perspective is gaining traction through prosocial organising research (Branzei, Parker, Moroz, & Gamble, 2018; Castellanza, 2020; Doh, Tashman, & Benischke, 2019; Hertel, Binder, & Fauchart, 2021; Wigger & Shepherd, 2020). Under widely different labels such as ‘social entrepreneurship’ (Chatterjee, Cornelissen, & Wincent, 2021; Kimmitt & Muñoz, 2018), ‘community-based entrepreneurship’ (Murphy, Danis, Mack, & Sayers, 2020; Seyb, Shepherd, & Williams, 2019), ‘activist entrepreneuring’ (Dey & Mason, 2018), ‘collective entrepreneurship’ (Dufays & Huybrechts, 2016; Meyer, 2020) and ‘impact entrepreneurship’ (Markman, Waldron, Gianiodis, & Espina, 2019), an emerging array of contributions are challenging the existing understanding of entrepreneurship and arguing that it can also be considered as a social force of change instigated by a group of people in collective action.

Some vibrant, yet disconnected, conversations about entrepreneurship as a collective action have begun. Still, questions remain about how to conceive entrepreneurial collective action, if there are any common features in heterogeneous entrepreneurial collective endeavours, and why entrepreneurship as a phenomenon requires collectives to happen. Furthermore, entrepreneurship theory in general still holds strongly to normative individualistic assumptions. When entrepreneurship theories or paradigms consider the different stakeholders (Sarasvathy, 2001; Shane & Venkataraman, 2000), they still commonly position individual agentic behaviour as the basis for their work. Even when collective action is explicitly mentioned, the individual remains the key unit of analysis (e.g., Sarasvathy & Ramesh, 2019). Ultimately, scholars have yet to absorb the full potential of considering entrepreneurship as a collective action and few contributions adopt a collective stance on key entrepreneurship concepts, such as discovery / construction of opportunity, entrepreneurial alertness, or effectuation.

This Special Issue seeks to establish ‘entrepreneurship as collective action’ as the next frontier. The goal of the Special Issue is to stimulate theory building on entrepreneurship as a collective endeavour by conceptualising and empirically documenting it. We invite contributions that depart from an individualistic perspective (Dimov, 2007), focus on a collective dimension of the entrepreneurial phenomenon, and show how this collective conception challenges, renews and enriches entrepreneurship theorising. The papers of this Special issue will offer an exciting opportunity to begin a profound, maybe even paradigmatic, change within entrepreneurship literature.

The Guest Editors are seeking contributions that embrace both centripetal and centrifugal forces to theory development on collective entrepreneurship (Schad, Lewis, & Smith, 2019). Centripetal forces will contribute to define a conceptual core, by unfolding the multiple meanings of the term ‘collective entrepreneurship’ and by questioning the premises and assumptions regarding entrepreneurship as collective. Centrifugal forces aimed at “challenging the core and extending its boundaries” (Schad et al., 2019, p. 107) will enable researchers to rethink many key current entrepreneurship theories, concepts, and topics by applying a collective action perspective (Alvarez, Audretsch, & Link, 2016). For example, focusing on entrepreneurship as collective action (Champenois, Lefebvre, & Ronteau, 2020) offers the potential to advance the literature and one’s understanding of the collective interpersonal dynamics that facilitate entrepreneurship contexts (Bradley, Kim, Klein, McMullen, & Wennberg, 2021; Welter & Baker, 2020). Such a perspective also highlights how collective action may contribute to shaping or even creating entrepreneurial spheres (Lee, Struben, & Bingham, 2018; Pinkse & Groot, 2015).

In order to achieve such ambitions, the Guest Editors are interested in contributions that explore different forms of entrepreneurship as collective action and their underlying practices and processes. Submissions may fit under one of the following broad headings that are meant to be generative rather than exhaustive. We are open to theoretical and empirical papers, using a variety of methodologies.

  • Theoretical contributions revisiting and enriching dominant assumptions or theories in entrepreneurship by adopting a collective lens.
  • Conceptualisation of entrepreneurial collective action, entrepreneurial collective agency, collective entrepreneurial opportunity, collective effectuation (e.g., drawing from literatures and concepts in other disciplines such as social movements, theories of collective agency and collective action).
  • Collective dimension of entrepreneurship across prevailing empirical objects (entrepreneurial teams, collective enterprises, etc.).
  • Collective entrepreneurial actions/behaviours/practices.
  • What stabilised patterns or institutionalised forms emerge from collective entrepreneurial actions? How are they maintained or challenged over time?
  • How do the most recent collective entrepreneurial practices relate to incumbent identified practices (e.g., maker movement, digital entrepreneurship, etc.)?
  • Interactions among entrepreneurs and their stakeholders or context as part of collective entrepreneurial process.
  • Links between collective entrepreneurship and existing structures/institutions/norms/values
  • Unfolding of collective entrepreneurial processes and impacts on performance.
  • Contextualisation in collective entrepreneurship.
  • Paradoxes and tensions in collective entrepreneurship (e.g., self-interest and the collective).
  • Dark sides of collective entrepreneurship.
  • Methodological contributions to study collective entrepreneurship and/or entrepreneurial collective action.

 

The deadline for submission of papers is 31 May 2022. The journal submission site will be open for submissions from 20 May 2022. The Special Issue is scheduled to be published in September 2023. Papers must be original and comply with ISBJ submission guidelines. Please refer to http://isb.sagepub.com/ for submission guidelines and the link to the online submission system. In the online system please ensure you submit your paper within Manuscript Type: ‘Special Issue: Entrepreneurship as Collective Action’.

Questions and informal enquiries should be directed to any of the Guest Editors.

Call for Papers ISBJ_FINAL_Entrepreneurship as Collective Action

Call for Submissions – Cases on STEM Entrepreneurship >> 31 OCT 2021

Call for Submissions
Cases on STEM Entrepreneurship

The background to this Call for Submissions lies in the many reports that have emanated from the European Commission over the past decade which have identified entrepreneurship education as a crucial element of achieving economic growth and jobs. Equally, science, technology, engineering and mathematics (STEM) skills have been identified as the gateways to success in 21st century economies. The use of STEM case studies in entrepreneurship has been highlighted as being critically important in entrepreneurship education as they enable STEM students to identify with relevant role models and challenges. The publication ‘Entrepreneurship in Higher Education, Especially Within Non-Business Studies’ in March 2008 highlighted that the use of case studies was seen as one of the most effective methods of teaching entrepreneurship education to young STEM students. However, there continues to exist a dearth of case studies relating to STEM subjects and an urgent need exists for an international book of such cases.
Third-level educators in the field of entrepreneurship and third-level students across all academic disciplines are the two target groups for this book, while making contemporary, STEM-relevant entrepreneurship case study material available for pedagogical purposes is its primary objective. Existing constraints – availability and accessibility of appropriate case study material, primarily American derived case studies – militate against the widespread and effective use of case studies as a global pedagogical tool for STEM entrepreneurship. Inquiry-based approaches require students to identify and pose solutions for real-world problems. The inquiry process develops a better mastery of STEM course content and strengthens critical thinking skills that can be applied across the curriculum. This Call for Submissions will help to meet the needs of entrepreneurship educators and students by addressing the constraints to STEM case study usage experienced by both groups at present.
It is by undertaking this project that an array of new contemporary STEM case studies will become available for third-level educators and students. For educators, time and resource constraints inevitably mean that many of them are not in a position to develop their own original case study material for instruction purposes. Hence, a more practice-based instruction approach to STEM entrepreneurship suffers as a result, with students not receiving the necessary amount of exposure to real world business problems. By making STEM case studies available to them, entrepreneurship educators will not be constrained by time or resource issues in the use of quality STEM entrepreneurship case study material. For third-level STEM students there is a demand for contemporary case studies that are grounded in a STEM context. In order to best engage students in entrepreneurial thinking and business problem solving it is desirable that the case study material is reflective of the environments in which they live and work.
A 2017 article on the Wall Street Journal highlighted the various problems faced by STEM students when studying entrepreneurship. The article proposed that instead of studying traditional chief executives, STEM entrepreneurship classes should focus on tech start-ups led by chief executives with a STEM background. This project will address this critical issue of STEM case study availability for entrepreneurship educators and students. The Call for Submissions might include case studies relating to any of the following topics:
• Science-related enterprises
• Biotech enterprises
• Technology-related enterprises
• Civil engineering-related enterprises
• Mechanical engineering related enterprises
• Electrical engineering-related enterprises
• Aeronautical engineering-related enterprises
• Mathematics-related enterprises
• Statistics-related enterprises
• Manufacturing
• App development
• University spin-out enterprises
• Research development
The book will consist of a broad variety of cases to ensure a balance relating to gender, nationality, stage of business development, nature of the problem being addressed and type of business. The ambition of the book is to ensure that educators and students of different backgrounds will have access to case studies that will be of relevance to their program.
The following is the outline schedule for the Call and the subsequent publication of the book:
• June 16th 2021 – Call Opens
October 31st 2021 – Submission of Case Study and Teaching Note
• November 30th 2021 – Notification of the results of the submission
• January 31st 2022 – Submission of revised Case Study and Teaching Note
• March 31st 2022 – Final decision regarding acceptance of case study for the book

The book will be co-edited by Prof Cyrine Ben-Hafaïedh (c.benhafaiedh@ieseg.fr) and Prof Thomas Cooney (thomas.cooney@tudublin.ie). Please feel free to contact either of them should you have any queries relating to the process.

CfP – Entrepreneurship & Regional Development – Special Issue in Memory of Professor Alistair Anderson “Social Perspectives of Entrepreneuring” – 1 September 2021

Editors: Professors Sarah Jack and Johan Gaddefors.

Entrepreneurship & Regional Development: Special Issue in Memory of Professor Alistair Anderson “Social Perspectives of Entrepreneuring”

Alistair Anderson was unequivocally a leading entrepreneurship academic and an outstanding scholar of international standing. On the 26th of March 2021, the academic community lost this excellent academic, researcher and mentor and someone whose kindness, generosity, support and encouragement impacted on many of us and the work that we do.

Alistair had a rich and diverse career. Before he joined academia, he was a serial entrepreneur running a number of businesses ranging from pubs, to quality knitwear manufacturing, to building houses and property development. Throughout his life he retained his entrepreneurial interests while building a strong academic profile, generating respect with both practitioners and academics. His passion was entrepreneurship, both in its practice and research. His academic career started with the Open University where he studied for a BA in Social Science, achieving a 1st class honours degree, followed by an MSc in Advanced Educational and Social Research Methods. He then went on to study for a PhD titled The Arcadian Enterprise: an enquiry into the nature and conditions of rural small business under Professor Michael Scott at Stirling University. It was during this time that he really began to formalize his intellectual curiosity about entrepreneurship and its research. On completing his PhD, this intellectual curiosity got the better of him and in 1997 he joined Aberdeen University becoming the Director of their Centre for Entrepreneurship where he drove research, outreach and teaching. In 2002, Alistair moved to RGU taking on the position of Professor of Entrepreneurship where he led their Centre for Entrepreneurship, again building a team of scholars. In 2018, Alistair joined the Department of Entrepreneurship and Strategy at Lancaster University Management School in the UK as their Distinguished Professor of Entrepreneurship.

Alistair was strongly anchored in a social science perspective of entrepreneurship and brought a critical but also applied approach to entrepreneurship research. Throughout his life-time Alistair remained passionate about trying to understand the phenomenon of entrepreneurship and consistently worked towards promoting a distinctive understanding of entrepreneurship. His specific interest was in the social side of entrepreneuring (Anderson 1995; Gaddefors and Anderson, 2018), where he found networking and social capital especially fascinating. In working to promote a richer understanding of entrepreneuring as a social practice, he made a significant contribution to understanding the ways in which entrepreneurship is underpinned by societal influences. This was based on a strong belief that “entrepreneurs create our tomorrows and we have a responsibility to comprehend as well as appreciate what they do” (Dodd, Anderson and Jack, 2021: p.1). He embraced entrepreneurship as a change engine; where change is about development and not just growth (Anderson, 2000; Dodd et al, 2021). Alistair also strongly believed that entrepreneurship could address the numerous problems society faces and make things better for the World (Dodd et al, 2021). In challenging the more orthodox view of entrepreneurship as an economic function, Alistair demonstrated that it is a socially embedded practice. He strongly believed that the narrow economic view masks the richness of the phenomenon. In contrast, he believed that a socialised process focus helps explain how entrepreneurship works. In essence, he argued that entrepreneurship is a change mechanism and comes in many different forms. From being something of an outlier, Alistair worked to build rich qualitative process studies of entrepreneuring which became regularly featured in international journals. Such studies took account of the interactions between entrepreneurs and the context.

As a leader in the field, Alistair saw his role as being the critical friend of colleagues; coaxing, cajoling and constructively criticising their ideas, so that their work earned the publication it so often deserved. Sometimes he saw that this was best achieved through co-authoring, but at other times by merely being a sounding board for people to explore their ideas. What was critical to Alistair was that this process was built in a way that created a trusting, cooperative and fertile environment where the sharing of information, knowledge and ideas circulated freely and where everyone learned from each other. Indeed, he saw working with others as the most important thing that he did.

Alistair’s contribution to entrepreneurship scholarship was significant. He published more than 150 articles and book chapters and received more than 15771 citations of his work. His international standing was also recognised through over 40 invitations to deliver conference keynotes and seminars. Alistair was also a member of several entrepreneurship journal editorial boards and served on a number of international Peer Review Colleges. During his life-time, Alistair also held visiting positions across the World. He was also international faculty at the Swedish University of Agricultural Sciences (SLU) (Sweden) and the Audencia School of Management (France). Through leading and building the development of a key journal in the field – Entrepreneurship and Regional Development – for 12 years, Alistair continued to play a very big role in building the international entrepreneurship community. Through his leadership of this journal, he again showed his commitment to the research and practice of entrepreneuring but also in building the field as a community.

Alistair loved to travel and his projects purposefully took him to all corners of the World. His travels were also driven by his curiosity and desire to find contexts that offered great scope for enriching understanding of the entrepreneurial phenomenon and for theorising the social as well as the economic context of entrepreneurship. His ambition was to provoke and build better entrepreneurship theory of the socially enabled and enacted phenomenon, in contrast to what he saw as the theoretical dead end of repeated analysis of entrepreneurial variances. He welcomed research seminars as they offered the opportunity for close engagement with people but also the possibility of planting, growing and directing insight. Alistair saw that conference keynotes offered a similar opportunity, and was someone who welcomed the opportunity they gave him to float new ideas and provoke fresh thinking to a wider audience.

With this Special Issue of Entrepreneurship and Regional Development, we will honour Alistair’s memory. We will publish papers that through theoretical and empirical contributions extend Alistair’s work. We invite friends, collaborators, and students of Alistair’s along with scholars who engage with his work to send us their contributions (provisional timeline below). For the Special Issue, we encourage work which:
– builds on and extends an aspect of Alistair’s work,
– takes a social science view to understanding entrepreneurship,
– draws upon qualitative methodologies in terms of research approach.
While contributions can take the form of regular ERD articles, we also welcome shorter research work and/or essay pieces.

Entrepreneurship & Regional Development: Special Issue in Memory of Professor Alistair Anderson “Social Perspectives of Entrepreneuring”

CfP – Revue Entreprendre & Innover – Handicap et entrepreneuriat : nouvelles perspectives d’emploi -1 mars 2022

Editeurs: Jérémie Renouf, Fernanda Arreola, David Halabisky, Simon Darcy, Jock

Collins

Handicap et entrepreneuriat : nouvelles perspectives d’emploi

 

Call for papers Entrepreneurship and Disability for E&I

 

L’intégration des personnes en situation de handicap ou en perte d’autonomie est promue en France depuis la première guerre mondiale, et notamment depuis les grandes lois sur le handicap de 1975 et 2005 . Auxquelles nous pouvons ajouter celle (20) (21) de 2015(22) relative à l’adaptation de la société à la perte d’autonomie, et celle de 2018 portant sur la liberté de choisir son avenir professionnel. Pourtant les personnes en situation de handicap continuent de souffrir d’une double marginalité dans le monde du travail : face à l’emploi et dans l’emploi(23). Leur taux de chômage est deux fois plus élevé que celui de la population active en général(24). Et pour celles qui travaillent, elles le sont plus souvent à temps partiel, ont des postes moins qualifiés et moins bien payés. Les entreprises de plus de 20 salariés ont pourtant l’obligation d’employer au moins 6% de personnes handicapées. Mais elles sont loin d’atteindre ce chiffre puisque le taux d’emploi direct est de seulement 3,5%, chiffre stable depuis plusieurs années (Insee, (20)2025).

L’entrepreneuriat est-il à la hauteur des enjeux d’inclusion des personnes en situation de handicap dans notre société ?

Face à ce constat d’échec des politiques publiques, plusieurs comportements émergent. Tout d’abord, de plus en plus de personnes en situation de handicap se détournent du travail salarié pour devenir entrepreneurs, qu’il s’agisse d’un entrepreneuriat d’opportunité ou de nécessité. Ainsi, dans le monde, nous observons ces dernières années, un intérêt croissant pour l’entrepreneuriat en tant que solution d’insertion des personnes en situation de handicap pour échapper au chômage, à la dépendance, à la pauvreté . Au sein de (26) l’Union Européenne, le risque de pauvreté est nettement plus élevé pour les personnes handicapées que pour celles qui ne le sont pas puisque 21,1% des personnes handicapées sont confrontées à ce risque, contre 14,9% des personnes non handicapées(27). La principale raison de cette disparité réside dans le faible taux d’emploi des personnes handicapées, qui constitue une cause et/ou une conséquence de leur exclusion sociale (28).

Les personnes en situation de handicap peuvent être perçues comme des entrepreneurs atypiques.

Déjà stigmatisées au quotidien lorsqu’elles sont salariées, elles sont contraintes de prouver leur efficacité et leur légitimité au poste de dirigeant (29). A cela s’ajoute les difficultés inhérentes au lancement d’un projet qui prennent des proportions encore plus grandes lorsque l’on est en situation de handicap en raison d’obstacles plus élevés ou ou uniquement en raison de leur handicap (accès aux financement, difficultés administratives, contraintes de santé, déplacements limités, problèmes de communication…)(30). Alors que de nombreuses recherches se focalisent sur les barrières liées au handicap, encore peu étudient leur potentiel créatif et leur impact social pour les personnes, les organisations et la communauté (31).

La recherche constate aussi le besoin de mettre en place un accompagnement adapté au profil du bénéficiaire , par exemple avec des réseaux de pairs . D’autant (32) (33) que la personne en situation de handicap est souvent dans une situation antinomique. D’un côté le handicap renvoie au monde de la contrainte. De l’autre côté l’entrepreneuriat renvoie au mythe du super héros. Ce paradoxe peut les conduire à faire taire leurs propres souffrances face au regard que les autres portent sur eux et les obliger à faire le va-et-vient entre leur héritage et leur destin(34). La posture hybride entre salariat et entrepreneuriat peut apparaître comme une solution intermédiaire intéressante associant la sécurité d’une part, et la liberté d’autre part(35).

Par ailleurs, de plus en plus d’entrepreneurs conscients de la nécessité de changer les modèles d’entreprises et de management, s’engagent dans des pratiques d’inclusion dans l’emploi. Ce concept d’inclusion, présenté comme un enjeu sociétal, dépasse le traitement du handicap sous l’angle médico-social et le place dans le champ de l’entreprise et du management (36). Dans cette optique, l’emploi n’est plus conçu comme un service rendu aux personnes handicapées – qui se concrétise par des établissements de soutien et d’aide par le travail (ESAT) par exemple – mais comme un domaine de l’existence où elles ont droit à l’égalité avec les personnes non handicapées, qui apporte progression et épanouissement professionnel (37). Cela suppose d’interroger la posture de l’entrepreneur, ce qu’il vise et ce qu’il recherche à travers son action entrepreneuriale dans sa pratique (38). Cela conduit aussi à étudier l’impact de ces initiatives dans les territoires et explorer les évolutions possibles des structures d’accueil existantes (39).

Finalement, cela renvoie au besoin de comprendre la nature de ces entreprises, leur caractère innovant et les pratiques managériales mobilisés au sein de ces entreprises.

(20) https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000000333976/

(21) https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000809647

(22) https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000030972663

(23) Revillard A. (2019), Handicap et travail, Presses de Sciences Po, 120 pages

(24) https://www.insee.fr/fr/statistiques/4501621?sommaire=4504425&q=handicap+ch%C3%B4mage#consulter

(25) Insee Références, « Emploi, chômage, revenus du travail », TEF, 2020

(26) Maritz A., Laferriere R. (2016), « Entrepreneurship and self-employment for people with disabilities », Australian Journal of Career Development, 25(2), 45-54 ; Castillo Y.A., Fischer J.M. (2019), « Self-employment as a career choice for people with disabilities: personal factors that predict entrepreneurial intention », Journal of Rehabilitation, 85(1), 35:43 ; Caldwell K., Parker Harris S., Renko M. (2020), « Inclusive management for social entrepreneurs with intellectual disabilities: ‘‘how they act’’ », Journal of Applied Research in Intellectual Disabilities, (33) 204-218

(27) Halabisky D., Potter J. (2014), « Policy brief on entrepreneurship for people with disabilities: entrepreneurial activities in Europe », LEED of the OECD, European report, 3:5

(28) Hauben H., Coucheir M., Spooren J. McAnaney D., Delfosse C. (2012), « Assessing the impact of European governments’ austerity plans on the rights of people with disabilities », dans European Foundation Centre (éd.), European report, 19:24 ; Halabisky D., Potter J. (2014), « Policy brief on entrepreneurship for people with disabilities: entrepreneurial activities in Europe », LEED of the OECD, European report, 3:5

(29) Gardien E. (2006), « Travailleur en situation de handicap : de qui parle-t-on ? Pour une analyse des situations partagées », Reliance, 19, 50:59

(30) Raffin M. (2017), « L’entrepreneuriabilité des personnes en situation de handicap », in La santé du dirigeant. De la souffrance patronale à l’entrepreneuriat salutaire, (dir. Torrès O.), 181:197 ; Raffin M. (2018), L’impact sur la santé de la transition entrepreneuriale des dirigeants de PME en situation de handicap, Thèse pour le doctorat en sciences de gestion, Université de Montpellier, 361 pages

(31) Darcy S., Maxwell H., Grabowski S., Onyx J. (2019), « Artistic impact: From casual and serious leisure to professional career development in disability art », Leisure Sciences

(32) Chabaud D., Messeghem K., Sammut S. (2010), « Vers de nouvelles formes d’accompagnement ? », Revue de l’entrepreneuriat, 2(9), 1:5 ; Darcy, S., Collins, J., & Stronach, M. (2020). « Australia’s Disability Entrepreneurial Ecosystem: Experiences of People with Disability with microenterprises, self-employment and entrepreneurship », University of Technology Sydney, Sydney.

(33) Roche D. (2014), « Les gens différents développent d’extraordinaires compétences », Entreprendre & Innover, 20(1), 78:86

(34) Alter N. (2014), « Un entrepreneur est nécessairement dans la position de l’étranger », Entreprendre & Innover, 20(1), 66:70

(35) Renouf J. (2019), Accompagner la transition professionnelle du salariat à l’entrepreneuriat, Thèse pour le doctorat en sciences de gestion, Université de Reims Champagne-Ardenne, 318 pages

(36) Tisserant G. (2012), Le handicap en entreprise : contrainte ou opportunité ?, Pearson, collection Village mondial, 234 pages

(37) Revillard A. (2019), Handicap et travail, Presses de Sciences Po, 120 pages

(38) Csanyi-Virag V. (2019), « Entrepreneuriat inclusif et handicap : une exploration critique de la littérature internationale », Question(s) de management, 2(24), 129:149

(39) Combes M. (2020), « ESAT de DEMAIN. Vers des organisations capacitantes », Rapport de recherche 2017-2020, Chaire ESS de l’URCA, laboratoire REGARDS, 64 pages

Les communications pourront notamment porter sur les thèmes suivants :

– L’entrepreneuriat est-il une solution d’inclusion des personnes en situation de handicap dans la société ?

– Face à la baisse du taux de natalité l’entrepreneuriat facilitera-t-il l’accès à une main d’oeuvre qualifiée de travailleurs en situation de handicap ?

  • Quelles sont les pratiques d’accompagnement à l’entrepreneuriat spécifiques pour les personnes en situation de handicap ?
  • Les écosystèmes sont-ils adaptés aux projets portés par les entrepreneurs en situation de handicap ou qui entreprennent dans le champ du handicap ?
  • En quoi l’inclusion des personnes en situation de handicap fait évoluer les pratiques des entrepreneurs et leur organisation ?
  • Comment accompagner les entrepreneurs dans des modes de management plus inclusifs ?
  • Comment l’innovation inclusive est au service de l’emploi ?
  • Quel est l’impact dans les territoires des organisations entrepreneuriales inclusives ?
  • Le développement des pratiques entrepreneuriales inclusives passent-elles par un changement de regard sur le handicap ?
  • Quelles sont les pratiques pédagogiques innovantes pour sensibiliser les jeunes populations aux défis rencontrés par le handicap ?
  • Comment accompagner les transitions professionnelles des personnes en situation de handicap ?
  • Quel est l’influence du handicap dans la trajectoire entrepreneuriale ?
  • Le handicap a-t-til un impact dans le choix de la structure juridique ?
  • Les coopératives d’activité et d’emploi, et les couveuses, peuvent-elles des solutions alternatives au secteur du « travail protégé » ?
  • Quels sont quelques exemples dans le monde de programmes réussis visant à faciliter l’inclusion des personnes handicapées par le biais du travail indépendant ou de l’entrepreneuriat?

Les soumissions sont acceptées en anglais et en français.

Les dates principales à retenir sont :

  • 01/03/22 : Soumission des textes originaux
  • 01/07/22 : Retour vers les auteurs
  • 01/10/22 : Date limite d’envoi des textes révisés
  • Mars 2023 : Publication du numéro

Ligne éditoriale

La revue Entreprendre et Innover est une revue de vulgarisation de haut niveau dans le domaine de l’entrepreneuriat et de l’innovation édité par DeBoeck Université. Son ambition est de mettre à la portée d’un lectorat de cadres, entrepreneurs, professionnels des réseaux de création d’entreprises et dirigeants d’entreprises, des articles originaux, solides sur le plan scientifique ou innovants sur le plan des idées exprimées. La revue est ouverte à TOUTES les disciplines et à TOUS les points de vue qui s’intéressent à l’entrepreneuriat et à l’innovation.

Dans la mesure où cette revue s’adresse en priorité à des praticiens, nous restons attentifs à ce que les contributions aient une préoccupation d’applications pratiques, d’implications entrepreneuriales et/ou de recommandations en matière politique.

Dans cet esprit, les contributions devront :

avoir une section faisant explicitement référence à ces préoccupations : le lecteur doit toujours pouvoir se dire en fin de lecture : et alors ? en quoi cet article m’aide à agir ou à mieux réfléchir pour mon action future ?

adopter un langage plus concret et opérationnel qu’il n’est d’usage dans les revues académiques : la théorie ne doit pas être absente mais vulgarisée, c’est-à-dire traduite en termes simples. Les concepts abstraits doivent être explicités et/ou illustrés par des exemples pratiques.

ne pas accumuler les références scientifiques : le but est de choisir quelques auteurs de référence utiles pour comprendre le propos, non de montrer l’exhaustivité de la littérature académique sur le sujet. Les références scientifiques doivent être exclusivement citées grâce aux notes de bas de page.

Le détail des consignes aux auteurs est disponible sur le site de la revue dans la rubrique « Comment contribuer ». Il est impératif de les respecter lorsque vous envoyez votre soumission.

Merci d’envoyer votre soumission sur la plateforme de soumission de la revue :

https://eeti.manuscriptmanager.net

CfP – Revue Entreprendre & Innover – L’Entrepreneuriat au service de la Durabilité : Les nouveaux modèles d’affaires comme leviers d’action pour atteindre ses objectifs sociaux et environnementaux – date limite de soumission -1 novembre 2021

Numéro thématique # 53

L’Entrepreneuriat au service de la Durabilité :

Les nouveaux modèles d’affaires comme leviers d’action pour atteindre ses objectifs sociaux et environnementaux

Éditeurs : Robert Sheldon, Florian Lüdeke-Freund, Sophie Reboud, Xavier Lesage

 

Appel à Contributions EI #53_Entrepreneuriat pour la Durabilité & Modèles d’Affaires

Call for papers EI #53_Sustainability Entrepreneurship & Business Models

 

L’objectif de ce numéro spécial est de faire avancer la réflexion sur une forme d’entrepreneuriat de plus en plus courante, dans laquelle de nouvelles entreprises et activités commerciales sont expressément créées afin d’atteindre un objectif environnemental ou social, ou plus largement un objectif de durabilité (Gast et al., 2017 ; Schaltegger & Wagner, 2011 ; Shepherd & Patzelt, 2010). Cette forme d’entrepreneuriat est apparue au cours des deux dernières décennies d’exploration des liens entre entrepreneuriat et durabilité, avec par exemple les concepts d’écopreneuriat, d’entrepreneuriat social, d’entrepreneuriat durable (Dean & McMullen, 2007) et les organisations hybrides (Haigh et al., 2015 ; Santos et al., 2015). Notre objectif est ici de l’identifier en tant que phénomène afin de mieux l’étudier. Nous suggérons la définition suivante comme point de départ de la réflexion :

L’entrepreneuriat pour la durabilité (sustainability entrepreneurship) vise à conserver, restaurer et / ou distribuer de manière plus juste une ressource naturelle ou sociale via la commercialisation de nouveaux produits ou services et par extension via la création d’organisations génératrices de revenus.

Bien qu’il soit facilement identifiable, l’entrepreneuriat pour la durabilité en tant que tel manque de conceptualisation et, par extension, d’opérationnalisation, avec en particulier le détail des modèles d’affaires développés avec cet objectif. Cette absence de clarté rend le transfert des meilleures pratiques difficile pour les entrepreneurs actuels ou potentiels et les managers qui veulent entreprendre dans ce domaine.

En effet, l’innovation de modèles d’affaires (Business Model Innovation) est sans doute au coeur de ce que font les entrepreneurs pour la durabilité et se trouve donc au coeur de cet appel à contributions. Bien que ces entrepreneurs puissent s’efforcer d’atteindre la durabilité dans

l’ensemble de leur Business Model, leur talent réside dans le fait qu’ils sont capables de le concevoir de manière à atteindre précisément l’objectif environnemental ou social qu’ils s’étaient fixé (Lüdeke-Freund & Dembek, 2017 ; Schaltegger et al., 2016 ; Schaltegger et al., 2016). La manière dont ils sélectionnent, sécurisent et développent des ressources et des compétences capables de nourrir le caractère durable de leur modèle d’affaires – nouveau ou renouvelé – est particulièrement intéressante à cet égard (Ballereau & Reboud, 2020). La quête de durabilité peut donc jouer le rôle d’antécédent d’un processus d’innovation de Business Model (Boons & Lüdeke-Freund, 2013 ; Foss & Saebi, 2017, 2018), ce qui peut avoir un impact fort et différenciant sur la manière dont entreprises, les petites en particulier, doivent adapter leurs ressources et compétences (Reboud et al., 2020).

Les exemples d’entrepreneuriat pour la durabilité abondent : Earthwatch vise à faire progresser la recherche dans le domaine des sciences de la vie en vendant des forfaits vacances aux personnes qui souhaitent faire du bénévolat pour des missions de recherche ; la société de bière, Trappist Westvletern, est dirigée par, et soutient, un ordre de moines trappistes ; les peintures Algo et les chaussures Veja tirent parti de leurs chaînes d’approvisionnement pour atteindre leurs objectifs non pécuniaires… D’autres le font en vendant des produits et services qui, lorsqu’ils sont utilisés, atteignent l’objectif souhaité. Blueland, Tesla ou Blabla Car entrent dans cette catégorie. Dans tous les cas, l’objectif non pécuniaire est spécifique et constitue un pilier de la raison d’être de l’entreprise.

L’objectif de ce numéro spécial est, premièrement, de développer la notion d’entrepreneuriat pour la durabilité d’un point de vue à la fois théorique et empirique et, deuxièmement, d’en savoir plus sur la manière dont ces entrepreneurs conçoivent et exploitent les modèles d’affaires pour atteindre leurs objectifs environnementaux et sociaux.

Un objectif environnemental peut être atteint en créant une entreprise afin de s’approvisionner ou de produire de manière à contribuer positivement au système climatique mondial, ou d’aider à conserver ou à restaurer un écosystème ou une espèce spécifique (souvent appelé écopreneuriat). Un objectif social peut impliquer la création d’une entreprise afin de soutenir un groupe de parties prenantes spécifique, par exemple en s’approvisionnant auprès d’artisans spécialisés dont le métier est en train de disparaître, ou pour préserver quelque chose d’importance sociale et culturelle (cela serait généralement appelé entreprise sociale ou entrepreneuriat social).

Ces entreprises sont créées par des individus passionnés qui auraient pu choisir d’atteindre leur objectif par des moyens non commerciaux, comme par la création d’une fondation, d’une organisation à but non lucratif ou non gouvernementale (ONG). Beaucoup de ces personnes utilisent des modèles d’affaires nouveaux ou adaptés et des logiques d’affaires diverses et hybrides (Laasch, 2018, 2019) pour atteindre leurs objectifs de développement durable.

Les formes ou les configurations que prennent ces modèles d’affaires, leurs origines et leurs effets, positifs et négatifs, voulus ou non, constituent des domaines clés d’exploration. Parmi ces domaines, le processus d’innovation est particulièrement prometteur, c’est-à-dire la manière dont les entrepreneurs de la durabilité créent, fournissent et capturent de la valeur en innovant dans leurs chaînes d’approvisionnement, leurs processus de production, leurs produits et leurs services. Qu’y a-t-il de différent dans les modèles économiques lorsque les acteurs en question cherchent non seulement à appliquer leurs idées commercialement, mais à le faire d’une manière qui leur permette d’atteindre un objectif non lucratif ? Comment la dualité apparemment complexe de l’action entrepreneuriale dans ce contexte affecte-t-elle la forme et les composantes des modèles d’affaires (Lüdeke-Freund et al., 2018) ?

Ces questions et d’autres – voir ci-dessous pour une liste non exhaustive – peuvent être explorées par les contributeurs potentiels à ce numéro spécial.

Nous invitons les articles complets à respecter les consignes de soumission de la Revue Entreprendre & Innover. Les contributions qui traitent des domaines suivants sont les bienvenues :

  • Premièrement, des contributions qui développent la notion d’entrepreneuriat pour la durabilité en tant que telle (telle que définie ci-dessus) d’un point de vue théorique et empirique.
  • Deuxièmement, des contributions qui se concentrent sur les phénomènes liés aux modèles d’affaires dans le cadre de l’entrepreneuriat pour la durabilité. Ces contributions s’appuient sur et étendent la théorie du modèle d’affaires de manière à nous aider à mieux comprendre et expliquer comment les entrepreneurs développent, mettent en oeuvre et révisent leurs modèles d’affaires au service de la durabilité.

 

Liste des sujets invités supplémentaires :

  • Formes d’entreprises de développement durable
  • Processus menant à la création de telles entreprises
  • Intention entrepreneuriale et entrepreneuriat pour la durabilité
  • Tensions et paradoxes inhérents à l’entrepreneuriat pour la durabilité
  • Cadres conceptuels de l’entrepreneuriat pour la durabilité (par exemple, cadres de classification de modèles d’entreprise)
  • Méthodes, outils et cadres pour évaluer l’impact et la création de valeur écologique et sociale de l’entrepreneuriat pour la durabilité
  • Preuve empirique des impacts réels sur la durabilité (y compris études de cas, analyses statistiques, etc.)
  • Méthodes et outils pour développer et gérer les organisations d’entrepreneuriat pour la durabilité, y compris les startups, les entreprises entrepreneuriales et l’intrapreneuriat
  • Meilleures pratiques de formation à l’entrepreneuriat pour la durabilité dans des contextes académiques et d’affaires.

 

Les dates principales à retenir sont :

  • 1/11/2021 : Soumission des textes originaux
  • 1/01/2022 : Retour vers les auteurs
  • 1/09/2022 : Date limite d’envoi des textes révisés
  • 1/12/2022 : Publication du numéro

 

Références

Ballereau, V., & Reboud, S. (2020). Quand la durabilité change les priorités stratégiques des entrepreneurs et des dirigeants de PME. Entreprendre & Innover, 45(2), 33-41.

Boons, F., & Lüdeke-Freund, F. (2013). Business models for sustainable innovation: state-of-the-art and steps towards a research agenda. Journal of Cleaner production, 45, 9-19.

Dean, T. J., & McMullen, J. S. (2007). Toward a theory of sustainable entrepreneurship: Reducing environmental degradation through entrepreneurial action. Journal of business venturing, 22(1), 50-76.

Foss, N. J., & Saebi, T. (2017). Fifteen Years of Research on Business Model Innovation: How Far Have We Come, and Where Should We Go? Journal of Management, 43(1), 200-227.

Foss, N. J., & Saebi, T. (2018). Business models and business model innovation: Between wicked and paradigmatic problems. Long Range Planning, 51(1), 9-21.

Gast, J., Gundolf, K., & Cesinger, B. (2017). Doing business in a green way: a systematic review of the ecological sustainability entrepreneurship literature and future research directions. Journal of Cleaner Production, 147, 44-56.

Haigh, N., Walker, J., Bacq, S., & Kickul, J. (2015). Hybrid organizations: origins, strategies, impacts, and implications. California Management Review, 57(3), 5-12.

Laasch, O. (2018). Beyond the purely commercial business model: Organizational value logics and the heterogeneity of sustainability business models. Long Range Planning, 51(1), 158-183.

Laasch, O. (2019). An actor-network perspective on business models: How ‘Being Responsible’ led to incremental but pervasive change. Long Range Planning, 52(3), 406-426.

Lüdeke-Freund, F., & Dembek, K. (2017). Sustainable business model research and practice: Emerging field or passing fancy?. Journal of Cleaner Production, 168, 1668-1678.

Lüdeke-Freund, F., Carroux, S., Joyce, A., Massa, L., & Breuer, H. (2018). The sustainable business model pattern taxonomy—45 patterns to support sustainability-oriented business model innovation. Sustainable Production and Consumption, 15, 145-162.

Reboud, S. Lequin, S., & Tanguy, C. (2020). Digitalisation des PME de l’agroalimentaire: vers une évolution des modèles d’affaires et des processus d’innovation. Innovations, 119-51.

Santos, F., Pache, A. C., & Birkholz, C. (2015). Making hybrids work: Aligning business models and organizational design for social enterprises. California Management Review, 57(3), 36-58.

Schaltegger, S., & Wagner, M. (2011). Sustainable entrepreneurship and sustainability innovation: categories and interactions. Business strategy and the environment, 20(4), 222-237.

Schaltegger, S., Hansen, E. G., & Lüdeke-Freund, F. (2016). Business models for sustainability: Origins, present research, and future avenues. Organization & Environment, 29(1), 3-10.

Schaltegger, S., Lüdeke-Freund, F., & Hansen, E. G. (2016). Business models for sustainability: A co-evolutionary analysis of sustainable entrepreneurship, innovation, and transformation. Organization & Environment, 29(3), 264-289.

Shepherd, D. A., & Patzelt, H. (2011). The new field of sustainable entrepreneurship: Studying entrepreneurial action linking “what is to be sustained” with “what is to be developed”. Entrepreneurship theory and practice, 35(1), 137-163.

Ligne éditoriale

La revue Entreprendre et Innover est une revue de vulgarisation de haut niveau dans le domaine de l’entrepreneuriat et de l’innovation éditée par DeBoeck Université. Son ambition est de mettre à la portée d’un lectorat de cadres, entrepreneurs, professionnels des réseaux de création d’entreprises et dirigeants d’entreprises, des articles originaux, solides sur le plan scientifique

ou innovants sur le plan des idées exprimées. La revue est ouverte à TOUTES les disciplines et à TOUS les points de vue qui s’intéressent à l’entrepreneuriat et à l’innovation.

Dans la mesure où cette revue s’adresse en priorité à des praticiens, nous restons attentifs à ce que les contributions aient une préoccupation d’applications pratiques, d’implications entrepreneuriales et/ou de recommandations en matière politique. Dans cet esprit, les contributions devront :

avoir une section faisant explicitement référence à ces préoccupations : le lecteur doit toujours pouvoir se dire en fin de lecture : et alors ? en quoi cet article m’aide à agir ou à mieux réfléchir pour mon action future ?

adopter un langage plus concret et opérationnel qu’il n’est d’usage dans les revues académiques : la théorie ne doit pas être absente mais vulgarisée, c’est-à-dire traduite en termes simples. Les concepts abstraits doivent être explicités et/ou illustrés par des exemples pratiques.

ne pas accumuler les références scientifiques : le but est de choisir quelques auteurs de référence utiles pour comprendre le propos, non de montrer l’exhaustivité de la littérature académique sur le sujet. Les références scientifiques doivent être exclusivement citées grâce aux notes de bas de page.

 

Le détail des consignes aux auteurs est disponible sur le site de la revue dans la rubrique « Comment contribuer ». Il est impératif de les respecter lorsque vous envoyez votre soumission.

Merci d’envoyer votre soumission sur la plateforme de soumission de la revue :

https://eeti.manuscriptmanager.net

Revue de l’Entrepreneuriat – 2021 Special Issues – CfP

** Innovation in family firms: responses to recent developments
Guest Editors: Maksim Belitski, University of Reading (UK), Nada Khachlouf, ICD Business School Paris, Caroline Mothe, IAE Savoie Mont-Blanc (France) Alfredo De Massis, Free University of Bolzano-Bozen (Italy), @Petra M. Moog, Siegen University (Germany)

Call for papers Innovation & Family Firms

** Entrepreneurial Ecosystem and Territories (Evolution, Resilience and Sustainability)
Guest editors: Christina Theodoraki, TBS Business School (France), David Audretsch, Indiana University (USA), Didier Chabaud, IAE Paris-Sorbonne (France)

Revue de l’Entrepreneuriat – SI Entrepreneurial Ecosystem and Territories_Full

** Entrepreneurship and Health: a challenging new field of research
Guest editors: @Olivier Torrès, Université de Montpellier et MBS (France), Florence Guiliani, École de Gestion, Université de Sherbrooke (Canada), Roy Thurik, Erasmus School of Economics, Université Erasme Rotterdam (Pays-Bas)

Call for papers Entrepreneurship and Health

Appel à Contributions – Femmes et Entrepreneuriat – Revue Organisations & Territoires

Appel à contribution – Femmes et entrepreneuriat

Revue Organisations & Territoires

Co-rédactrices invitées :

Marie-Josée Drapeau, Ph. D., Université du Québec à Chicoutimi, Canada

Salmata Ouedraogo, Ph. D., Université du Québec à Chicoutimi, Canada

Organisations & Territoires est une revue de réflexion sur l’action qui se spécialise dans les sciences de l’organisation, notamment l’organisation des territoires infra-nationaux du Québec et du Canada. Ses axes privilégiés sont la gestion, l’innovation et le développement. Son créneau original de positionnement à travers les concurrents réside dans la vulgarisation scientifique. Son objectif concerne ainsi la diffusion relativement large de résultats scientifiques déjà établis. Il s’adresse autant aux praticiens qu’aux chercheurs.

Pour le deuxième numéro de l’année 2021, le comité éditorial de la revue a décidé de consacrer un dossier spécial sur le thème « Femmes et entrepreneuriat ». Ce dossier spécial veut mettre de l’avant les différentes réalités des femmes dans le monde de l’entrepreneuriat et des affaires. Même si la place des femmes dans le monde des affaires est un sujet de recherche qui a pris de l’ampleur depuis près de 35 ans, cette thématique demeure encore sous-étudiée (d’Andria et Gabarret, 2016). Plusieurs questions peuvent être posées. Quels sont les constats que l’on peut dégager de la progression des femmes (en nombre par exemple) en entrepreneuriat ? Quels sont les obstacles auxquels les entrepreneures font face? Les entrepreneures sont-elles confrontées à des contraintes de financement? Quels impacts de la COVID-19 sur les entrepreneures?

Certains auteurs relèvent des distinctions spécifiques au genre de l’entrepreneur. Par exemple, les femmes croient qu’elles doivent investir davantage que les hommes pour réussir financièrement (Sperber et Linder, 2019) et qu’il est important que leur succès se définisse par l’équilibre entre le travail et la vie privée, et ce, au sein d’entreprises plus petites et plus stables (Sperber et Linder, 2019; Lee- Gosselin et Grise, 1990). Il est aussi relevé que les motivations premières des entrepreneures sont un désir de flexibilité et un intérêt particulier pour travailler avec des membres de leur famille (Slate, 2007) alors que les motivations entrepreneuriales traditionnelles (qu’on attribue surtout aux hommes) demeurent le besoin de réalisation, la prise de risque, la tolérance à l’ambiguïté, le “locus of control”, l’autoefficacité et la poursuite de buts déterminés (Shane et al., 2003).

Le dossier spécial de la revue Organisations & Territoires s’intéresse tout particulièrement aux expériences des femmes en entrepreneuriat, de « leurs valeurs et [de] leurs choix » (Carrier et al., 2006, p. 48). Dans cet ordre d’idées, d’Andria et Gabarret (2016) identifient trois idéaux-types d’entrepreneures: 1) les femmes qui deviennent entrepreneur par nécessité (par exemple dans les pays en voie de développement); 2) celles qui veulent en faire une carrière (entrepreneuriale) et enfin, celles qui cherchent à s’épanouir professionnellement et personnellement en tant que mère de famille: les « mampreneurs ». Cette diversité (hétérogénéité) est d’ailleurs soulevée par les auteures comme étant une voie prometteuse de recherche afin d’explorer les réalités distinctes des entrepreneures. De même, pour répondre aux réalités des entrepreneures, particulièrement dans le cas de certains groupes ethniques, Brières et al. (2017) font état du peu de ressources et d’initiatives disponibles pour accompagner les jeunes femmes entrepreneures. Avec la pandémie actuelle, nous pouvons supposer que l’insuffisance de ressources doit être encore plus criant. Ce manque de ressources pour supporter l’entrepreneure est-il un frein important à l’entrepreneuriat féminin ? Bref, il reste encore beaucoup de sujets d’étude peu abordés lorsqu’on s’intéresse à l’entrepreneuriat féminin. Ce dossier spécial souhaite créer un espace de dialogue où différents champs de compétences (sociologie, économie, sciences politiques, médecine, sciences de la santé, histoire, anthropologie, etc.) se rejoignent afin d’offrir un éclairage multidisciplinaire différent sur la question.

Les articles apportent un regard nouveau sur le thème présentant un intérêt formatif avant tout pour la communauté de praticiens, d’enseignants et de personnes en affaires. Ils doivent être appuyés cependant d’une réflexion théorique alimentée par une bibliographie.

Le respect des normes de publication est essentiel (voir les normes et consignes de rédaction).

Objets d’étude

  • Liste de sujets proposés (non limitative) :
  • Portraits de femmes en affaires (études de cas);
  • La santé mentale des entrepreneures;
  • Le financement des entrepreneures;
  • Le leadership féminin;
  • Les formes particulières d’entrepreneuriat féminin (ethnicité, transgenre, …)
  • L’innovation et les dirigeantes d’entreprise;
  • Les femmes et la transmission de leur entreprise;
  • Les entrepreneures à l’ère numérique;
  • Femmes autochtones et entrepreneuriat…

Pour toutes questions relatives à ce dossier spécial adressez-vous aux co-rédactrices invitées :

Marie-Josée Drapeau, Ph. D.

Professeure en entrepreneuriat

Marie-josee_drapeau@uqac.ca

Salmata Ouedraogo, Ph. D.

Professeure en management de projet

Salmata_Ouedraogo@uqac.ca

Appel à publications Femmes et Entrepreneuriat

CfP Entreprendre & Innover – L’utilité des concepts et outils (à la mode) en entrepreneuriat – Approche critique

Editeurs: Nathalie Carré, Saulo Dubard-Barbosa, Alain Fayolle et Fabienne Bornard

Appel à com Utilité des Outils à la Mode en Entrepreneuriat

Dès la fin du XVIIIe siècle, la question “comment diriger des entreprises” s’est posée aux premiers dirigeants d’entreprises. Des méthodes, outils, concepts ont alors vu le jour et se sont développés au fil du développement économique des pays et des révolutions industrielles.
Aujourd’hui, des outils inventés dans les années 1960-1970 comme la matrice SWOT, la pyramide des besoins de MASLOW ou encore les 5 forces de PORTER et la matrice PESTEL sont encore utilisés dans les entreprises mais sont également proposés en entrepreneuriat.
De nouveaux outils, tels que le “Business Model Canvas” ou le “Lean Canvas” sont apparus ces quinze dernières années pour aider à organiser et structurer des données ou pour faciliter la cohérence des informations.
A côté de ces outils de nouvelles approches sont apparues, associées à certains concepts et tout un vocabulaire souvent issu de la révolution numérique : la“start-up” et les gazelles, le Lean Start up, l’approche « effectuale », l’agilité, le leadership, la scalabilité, la disruption, le growth-hacking, les hackatons, le pitch, … et ont infusé le monde de l’entreprise et l’entrepreneuriat. Parfois issus d’autres domaines, ils semblent aujourd’hui être devenus le Saint Graal de l’entrepreneuriat et du management d’entreprise.
Cette profusion d’outils, de concepts, de méthodes, d’injonctions (“il faut être agile”, “il faut pivoter”, “il faut scaler”…) est à la fois une ressource utile et une source de simplification importante pour les acteurs de l’écosystème entrepreneurial (incubateurs, accompagnateurs, entrepreneurs…). Mais ces simplifications, voire formes de conditionnement, peuvent parfois entraîner de mauvaises décisions lorsque ces outils et méthodes sont mal utilisés. Par exemple, un accompagnateur peut se sentir obligé d’utiliser ces outils et méthodes pour être considéré comme « compétent », ne laissant pas l’expérience et l’expérimentation le guider. De plus, le choix du « bon outil » et son utilisation adéquate peuvent également générer du stress pour les entrepreneurs qui s’interrogent sur quoi utiliser, quand, comment et pour quoi faire ! Un stress inutile qui peut amplifier le sentiment des entrepreneurs de « devoir faire » non pas pour eux-mêmes, mais pour répondre aux attentes de financeurs par exemple. Cette forme d’injonction participe de cette manière à entretenir l’impression de faire le grand écart entre l’envie d’avancer dans son projet et le devoir de répondre aux attentes des accompagnateurs. Pire encore, cela peut conduire des entrepreneurs à limiter leur participation -voire à ne pas répondre du tout- aux dispositifs d’accompagnement et de financement proposés par des acteurs de l’écosystème local afin de conserver leur liberté d’agir…
Or, on pourrait se demander « qu’est-ce qui a véritablement changé depuis que le commerce existe ? ». Est-ce que les ressorts pour créer et faire du business, et pour développer les différentes formes d’entrepreneuriat (création, reprise, intrapreneuriat, entrepreneuriat social, etc.), ont vraiment évolué ?
Alors, que signifie véritablement cette propension à mettre systématiquement en avant tel ou tel outil/concept, à développer un langage techniciste et véhiculant largement des mots et des notions d’une autre culture et d’un continent différent ? Le roi est-il nu à ce point qu’il se réfugie dans un univers fermé mais aussi protecteur ?

Dans ce numéro de la revue, nous souhaiterions avoir une approche distanciée, voire résolument critique, de ces pratiques en adoptant un triple regard, celui de la recherche, de l’enseignement et de la pratique.

Cet appel à contribution vise, en conséquence, à stimuler réflexions et échanges autour des questions liées à l’utilisation des outils, techniques et méthodes de gestion et de management dans le champ de l’entrepreneuriat. En particulier, les contributeurs potentiels peuvent s’intéresser, sans que la liste en soit ni exhaustive ni restrictive, à l’un des questionnements ci-après :

Enseignement des outils, concepts, méthodes1 utilisés dans la formation et l’accompagnement
des entrepreneurs

  • ce qui est enseigné ou fait l’objet de formation et accompagnement est-il réellement
    appliqué par les entrepreneurs en situation ?
  • quel impact des outils sur l’apprentissage des apprenants ?
  • quelle place des outils dans les enseignements et les programmes de formation ?
  • peut-on enseigner l’entrepreneuriat sans évoquer ces outils ?
  • comment concevoir des apprentissages à différents niveaux en reliant théories et outils ?

Outils, pratiques et situations d’entrepreneuriat

  • faut-il promouvoir les outils via des politiques publiques ?
  • quel outil pour quelle situation d’entrepreneuriat et pour quel problème à résoudre ?
  • peut-on s’affranchir complètement de ces outils ?
  • comment capitaliser sur les manières dont les entrepreneurs résolvent les problèmes qui se posent à eux ?

– créer une entreprise relève-t-il de l’art, de la science ou du pragmatisme ?

– comment les entrepreneurs et les accompagnateurs ressentent-ils ces outil (contrainte, opportunité, injonction…) ?

Fondements théoriques des outils, concepts, méthodes utilisés en entrepreneuriat

  • quels sont les liens de ces outils avec des théories existantes ?
  • peut-on qualifier certains outils de théories ?
  • ces outils viennent-ils de connaissances issues de la recherche ?
  • comment orienter la recherche pour qu’elle produise des connaissances susceptibles de déboucher sur des outils de gestion propres à l’entrepreneuriat ?
  • quelle utilité des recherches du domaine de l’entrepreneuriat ?
  • quel rôle du contexte dans la conception et la mise en oeuvre des outils ?

Ce numéro se veut spécialement ouvert aux praticiens, aux duos « praticiens – chercheurs » ou « entrepreneurs – chercheurs ».

Échéancier :

  • Soumission des textes : Au plus tard le 30 janvier2021
  • Parution : Septembre 2021

Ligne éditoriale
La revue Entreprendre et Innover est une revue de vulgarisation de haut niveau dans le domaine de l’entrepreneuriat et de l’innovation édité par DeBoeck Université. Son ambition est de mettre à la portée d’un lectorat de cadres, entrepreneurs, professionnels des réseaux de création d’entreprises et dirigeants d’entreprises, des articles originaux, solides sur le plan scientifique ou innovants sur le plan des idées exprimées, sans s’accaparer des oripeaux des publications académiques. La revue est ouverte à TOUTES les disciplines et à TOUS les points de vue qui s’intéressent à l’entrepreneuriat et à l’innovation.
Dans la mesure où cette revue s’adresse en priorité à des praticiens, nous restons attentifs à ce que les contributions aient une préoccupation d’applications pratiques, d’implications entrepreneuriales et/ou de recommandations en matière politique. Dans cet esprit, les contributions devront :

  • avoir une section faisant explicitement référence à ces préoccupations : le lecteur doit toujours pouvoir se dire en fin de lecture : et alors ? en quoi cet article m’aide à agir ou à mieux réfléchir pour mon action future ?
  • adopter un langage plus concret et opérationnel qu’il n’est d’usage dans les revues académiques : la théorie ne doit pas être absente mais vulgarisée, c’est-à-dire traduite en termes simples. Les concepts abstraits doivent être explicités et/ou illustrés par des exemples pratiques.
  • ne pas accumuler les références scientifiques : le but est de choisir quelques auteurs de référence utiles pour comprendre le propos, non de montrer l’exhaustivité de la littérature académique sur le sujet. Les références scientifiques doivent être exclusivement citées grâce aux notes de bas de page.

Le détail des consignes aux auteurs est disponible sur le site de la revue dans la rubrique « Comment contribuer ». Il est impératif de les respecter lorsque vous envoyez votre soumission. Merci d’envoyer votre soumission sur la plateforme de soumission de la revue : https://www.editorialmanager.com/entreprendinnove/default.aspx

1 Nous utiliserons dans la suite du texte le terme ‘outils’ pour désigner également des concepts, techniques et méthodes de gestion propres à l’entrepreneuriat

3ème Journée du FARGO – JOURNÉE DES 3 F* Dijon – 11 juin 2021

3ème Journée des 3 F – Appel à communications

 Journée des 3 F*

*Finance organisationnelle – Finance comportementale – Finance entrepreneuriale

L’axe FARGO (Finances, architecture et gouvernance des organisations), un des axes de recherche du CREGO (Centre de REcherche en Gestion des Organisations), organise une journée consacrée à ses trois thématiques, le 11 juin 2021, dans les locaux de la MSH à Dijon.

Cette journée est l’opportunité d’échanges supplémentaires qui s’ajoutent aux traditionnels séminaires organisés par cet axe et réservés à ses membres, en permettant aux enseignants-chercheurs ou doctorants travaillant sur ces thématiques de présenter leurs travaux.

A cette occasion, un maximum de dix articles seront retenus par un comité scientifique. Les modélisations mathématiques sans déclinaison ou tests empiriques ne seront pas prioritaires. Les articles aboutis seront en revanche privilégiés. Les articles seront prioritairement soumis en français mais les communications en anglais pourront être acceptées également.

A l’issue de cette journée, les auteurs qui le souhaitent, pourront soumettre leurs articles à la revue Finance Contrôle Stratégie. Un numéro spécial de la revue sera consacré à la journée des 3 F si un nombre suffisant d’articles a été retenu.

Les travaux sélectionnés par le comité scientifique devront être en lien avec les trois thématiques de l’axe du laboratoire.

  • Thématique 1 : Les recherches en finance organisationnelle Recherche portant sur l’articulation entre la finance, la gouvernance et la théorie des organisations. Cette articulation permet de développer des recherches qui font également intervenir des aspects liés à la stratégie, à la comptabilité, à la fiscalité, au contrôle de gestion, aux systèmes d’information et à la gestion des ressources humaines.
  • Thématique 2 : Les recherches en finance comportementale Etude de l’impact des « biais comportementaux » sur les marchés financiers ou sur les décisions financières des entreprises.
  • Thématique 3 : Les recherches en finance entrepreneuriale Problématique liée au capital-investissement et au financement des entreprises innovantes.

 

 Calendrier :

  • Fin février 2021 : envoi de l’article définitif
  • 30 avril 2021 : réponse des évaluateurs
  • 11 juin 2021 : présentation orale

 

Modalités de soumission :

  • Deux exemplaires de proposition doivent être soumis en version Word.
  • L’un est anonyme et l’autre doit comporter, sur une première page, le nom des auteurs, leur titre, leur affiliation et l’adresse électronique qui servira de support de communication.
  • Les auteurs veilleront à ne pas être identifiés dans le corps du texte.
  • Les propositions seront envoyées par mail en précisant l’objet « Journée du FARGO – 3ème Journée des 3 F » aux membres du comité d’organisation.

 

Normes de présentation :

  • Le standard de la revue Finance Contrôle Stratégie.
  • L’article ne devra pas dépasser 25 pages (bibliographie, annexes, figures, tableaux…).

 

Registration and Program – From Family Entrepreneurship to Family Entrepreneuring – Nantes, 12-13 October 2020

The Program of the PDW

DAY 1

What is Family entrepreneuring

Round table moderated by Rodrigo Basco

Associate Professor, Sheikh Saoud bin Khalid bin Khalid Al-Qassimi Chair in Family Business, American University of Sharjah

With: Jenny Helin, William B. Gartner, Alistair Anderson, Olivier Germain, Christina Constantinidis, Miruna Radu-Lefebvre, Vincent Lefebvre

Monday, October 12, 2020

2pm-2.45pm CET Paris Time

Family entrepreneuring and temporality: a critical outlook and the beginning of a research agenda

Jenny HELIN

Senior lecturer at the Department of Business Studies, Uppsala University, Sweden

Monday, October 12, 2020

2.45pm-3.30pm CET Paris Time

 

Paper Development Workshop – Session 1

Moderated by Miruna Radu-Lefebvre and Olivier Germain

Monday, October 12, 2020

3:30pm-5:00pm CET Paris Time

  1. L’instant Taittinger: Entrepreneuring in a Family Champagne House

Elen Riot, Emmanuelle Rigaud, Ilenia Bua & Fabrizio Maria Pini

  1. A micro foundation analysis of corporate entrepreneurship process in family businesses

Hela Chebbi & Michaël Laviolette

  1. Endogenous knowledge: the base for women entrepreneurial activity in Southwest Benin

Dagoudo A. Bienvenu, Moumouni M. Ismail, Nouatin S. Guy & Hountondji S. Paul

  1. Looking at shared leadership in couple owned business: Dramaturgical perspective

Angela Carradus & Natalia Vershinina

Who, how and when family entrepreneurship occurs

William B. GARTNER

Bertarelli Foundation Distinguished Professor of Family Entrepreneurship at Babson College, USA and a Visiting Professor in entrepreneurship at Linnaeus University in Sweden

Monday, October 12, 2020

5:00pm-5:45pm CET Paris Time

 

DAY 2

The idea of agency in family business

Alistair ANDERSON

Distinguished Professor at the Management School of Lancaster University, UK

Tuesday, October 13, 2020

2:00pm-2:45pm CET Paris Time

 

At the reading/writing intersection: exploring writing from a processual outlook

Jenny HELIN

Senior lecturer at the Department of Business Studies, Uppsala University, Sweden

Tuesday, October 13, 2020

3:15pm-4:45pm

 

Paper Development Workshop

Moderated by Christina Constantinidis and Vincent Lefebvre

Tuesday, October 13, 2020

5:00pm-6:30pm CET Paris Time

  1. Family business growth expectations shaped by entrepreneurial competencies and society’s individualism: the case of Egypt, Madagascar, Morocco and Turkey

Abderrahim Barakat, Asmaa Dahalla & Khalid El Ouazzani

  1. How do French leaders perceive the business succession? A theoretical proposal of 4 profiles

Lea Wang & Jean-Louis Tavani

  1. Entrepreneuring within Family Businesses: a Socioemotional Wealth Perspective

Oumaima Quiddi & Badr Habba

  1. Family Entrepreneuring – Succeeding and Becoming Entrepreneur A Systematic Literature Review

Vincent Lefebvre & Thomas Sallot

Closing remarks

6:30-7:00pm CET Paris Time

END OF THE PAPER DEVELOPMENT WORKSHOP

About the Workshop series

The Chair Family Entrepreneurship and Society of Audencia Business School and the Group Entrepreneurship Society Transformations of University of Quebec in Montréal invite you to the

3rd Paper Development Workshop Series in Family Entrepreneurship

Audencia Business School hosts an annual Paper Development Workshop on family entrepreneurship, and the school is among the international leaders in this emerging area of scholarship. The Chair Family Entrepreneurship and Society launched this Paper Development Series in Family Entrepreneurship in 2017. After a first edition on ‘Family entrepreneurship writing workshop’ (2017) and a second edition on ‘Theorizing family entrepreneurship’ (2018), we are happy to announce the third edition of this series of research workshops organized in collaboration with the Group Entrepreneurship Society Transformations of University of Quebec in Montréal (GEST ESG UQAM).

GEST is a research center of the University of Québec in Montréal’ School of Management (ESG UQAM) which addresses entrepreneurial practices, identities and discourses in marginalized contexts and for minorized people. It aims at participating to a change for a new inclusive and fruitful relation between entrepreneurship and social transformations and then addressing the dark side of entrepreneurial practices. The GEST members challenge theoretical assumptions and consider entrepreneuring in a process perspective.

A STEP Project sponsored Event

Keynote Speakers

William B. Gartner is the Bertarelli Foundation Distinguished Professor of Family Entrepreneurship at Babson College, USA and a Visiting Professor in entrepreneurship at Linnaeus University in Sweden

Alistair Anderson
Lancaster University
Distinguished Professor

Jenny Helin Senior lecturer Department of Business Studies Uppsala University, Sweden

Scientific Commitee

Miruna Radu-Lefebvre, Professor of Entrepreneurship, Head of the Chair Family Entrepreneurship and Society, Audencia Business School​

Christina Constantinidis, Professor of Entrepreneurship, School of Management of the University of Quebec in Montréal

Olivier Germain, Full Professor, School of Management of the University of Québec in Montréal

Vincent Lefebvre, Associate Professor of Entrepreneurship, Head of the Entrepreneurship education, Audencia Business School

Topic of the 2020 Paper Development Workshop

For several decades, the fields of entrepreneurship and family business developed as separate knowledge domains (Holt, Pearson, Payne, & Sharma, 2018; Zahra & Sharma, 2004). Recently, the field of family entrepreneurship (Neubaum, 2018; Payne, 2018; Short, Sharma, Lumpkin, & Pearson, 2016) emerged at the intersection of family, entrepreneurship, and family business. While there has been an increasing interest in combining the distinct academic fields of entrepreneurship and family business (Aldrich & Cliff, 2003; Anderson, Jack & Drakopoulou Dodd, 2005), the early stages of creation of family businesses in entrepreneurial families (Alsos, Carter & Ljunggren 2014) and the emergence of entrepreneurial behaviours, identities and projects in the context of family businesses are underdeveloped areas of inquiry.

We would like to invite the authors interested in submitting to the special issue « From Family Entrepreneurship to Family Entrepreneuring » of the International Journal of Entrepreneurial Behavior and Research (https://www.emeraldgrouppublishing.com/journal/ijebr/family-entrepreneurship-family-entrepreneuring)

to present their work-in-progress to the Guest editors – Miruna Radu-Lefebvre, Olivier Germain and William B. Gartner during the Paper Development Workshop which will take place on October 12th and 13th 2020 in Nantes, France. The special issue and the Paper Development Workshop aim to draw attention to the emergence and becoming of family businesses and the actualizing of entrepreneurial behaviours, identities and projects in already existing family businesses.

For this Paper Development Workshop, we call for papers addressing the topic of family entrepreneuring with a focus on processes and practices relative to how business family members, couples and families do entrepreneurship. Steyaert (2007, p. 453) coined the notion of entrepreneuring to call for more processual inquiries in the field of entrepreneurship. Entrepreneuring is a processual, material, and relational phenomenon (Champenois, Lefebvre, & Ronteau, 2019; Hjorth, 2014; Hjorth & Reay, 2018) leading to the creation of new organizations (Gartner, 1993; Johannisson, 2011). We recognize that “familiness” does not always pre-exist entrepreneurial practices but also

emerges through the process of entrepreneuring. We call for more processual inquiries in the field of family entrepreneurship, within an ontology of becoming (Chia, 1995). We think that this perspective of combining entrepreneuring and family business is unexplored and requires further theoretical and empirical explorations.

Indicative list of anticipated (but not exclusive) topics :

  • How processes and practices of entrepreneuring occur in the context of enterprising families and family businesses?
  • What are the tensions arising between what already exists and the emergence of newness in the context of enterprising families and family firms?
  • How the various kinds of processual approaches in entrepreneuring (see Steyaert, 2007) can highlight various dimensions of family entrepreneuring?
  • How the familiness emerges – as a family becoming – through the entrepreneuring process rather than pre-exists the organization creation in a non-reified perspective?
  • What are the sub-processes and practices involved in family entrepreneuring? How to deal with the complexity of possible intersections of multiple sub-processes and multiple practices in the succession process (succeeding) and family entrepreneuring?
  • Which practices and processes are at work to maintain the familiness of organizations in the unstable flow of action(s)?
  • From a methodological perspective, how to study and write about family entrepreneuring?
  • How should multiple cultural, social and economic contexts be accounted for and included in the study of family entrepreneuring?
  • How the various anthropological approaches of family forms (e.g., monoparental families, LGBTQ+ families, etc.) are embedded in practices and processes of entrepreneuring?
  • How do the processes of entrepreneuring intersect with the doing of gender in enterprising families?
  • How doing (social) identity work within family businesses can be understood as an entrepreneuring process and practice within an ontology of becoming (and relating)?
  • How can we study, problematize and challenge family entrepreneuring in a critical perspective?

Références

REFERENCES
Aldrich, H. E., & Cliff, J. E. (2003). The pervasive effects of family on entrepreneurship: Toward a family embeddedness perspective. Journal of business venturing, 18(5), 573-596.
Alsos, G. A., Carter, S., & Ljunggren, E. (2014). Entrepreneurial families and households. The Routledge Companion to Entrepreneurship London: Routledge, 165-177.
Anderson, A. R., Jack, S. L., & Drakopoulou Dodd, S. (2005). The role of family members in entrepreneurial networks: Beyond the boundaries of the family firm. Family Business Review, 18(2), 135-154.
Chia, R. (1995). From Modern to Postmodern Organizational Analysis. Organization Studies, 16, 579–604.
Champenois, C., Lefebvre, V., & Ronteau, S. (2019). Entrepreneurship as practice: systematic literature review of a nascent field. Entrepreneurship & Regional Development, 1-32.
Gartner, W. B. (1993). Words lead to deeds: Towards an organizational emergence vocabulary. Journal of business venturing, 8(3), 231-239.
Helin, J. (2011), Living moments in family meetings : A process study in the family business context, PhD dissertation, Jönköping University, Jönköping International Business School, JIBS, Center for Family Enterprise and Ownership. https://hj.diva-portal.org/smash/record.jsf?pid=diva2%3A410092&dswid=-20
Helin, J., Jabri, M. (2015). Family business succession in dialogue: The case of differing backgrounds and views. International Small Business Journal 34 (4), 487-505
Hjorth, D. (2014). Entrepreneuring as organisation-creation. In R. Sternberg & G. Krauss, Handbook of Research on Entrepreneurship and Creativity (pp. 97–121). Edward Elgar Publishing.
Hjorth, D., & Reay, T. (2018). Moving Entrepreneurially Ahead. Organization Studies, 39, 7–18.
Holt, D., Pearson, A., Payne, G., & Sharma, P. (2018). Family business research as a boundary-spanning platform, Family Business Review, 31(1), 14-31.
Johannisson, B. (2011). Towards a practice theory of entrepreneuring. Small Business Economics, 36, 135–150.
Neubaum, D. (2018). Family business research: Roads travelled and the search for unworn paths, Family Business Review, 31(3), 259-270.
Payne, G. (2018). Reflections on family business research: Considering domains and theory, Family Business Review, 31(2), 167-175.
Short, J., Sharma, P., Lumpkin, G., & Pearson, A. (2016). Oh, the places we’ll go! Reviewing past, present, and future possibilities in family business research, Family Business Review, 29(1), 11-16.
Zahra, S., & Sharma, P. (2004). Family business research: A strategic reflection, Family Business Review, 17(4), 331-346.

Special Issue IJEBR

From Family Entrepreneurship to Family Entrepreneuring

Special issue call for papers from International Journal of Entrepreneurial Behavior & Research

The submission portal for this SI will open January 15th 2021

Call for the Special Issue: From Family Entrepreneurship to Family Entrepreneuring CALL FOR PAPERS IJEBR

Call for the PDW in Nantes 12 & 13 October 2020: https://entrepreneuriat.com/from-family-entrepreneurship-to-family-entrepreneuring-nantes-12-13-october-2020/ 

Guest Editors:

Miruna Radu-Lefebvre, Audencia Business School, France

Olivier Germain, University of Québec in Montréal, Canada

William B. Gartner, Babson College, USA + Linnaeus University, Sweden

Aims and Scope:

For several decades, the fields of entrepreneurship and family business developed as separate knowledge domains (Holt, Pearson, Payne, & Sharma, 2018; Zahra & Sharma, 2004). Recently, the field of family entrepreneurship (Neubaum, 2018; Payne, 2018; Short, Sharma, Lumpkin, & Pearson, 2016) emerged at the intersection of family, entrepreneurship, and family business. While there has been an increasing interest in combining the distinct academic fields of entrepreneurship and family business (Aldrich & Cliff, 2003; Anderson, Jack & Drakopoulou Dodd, 2005), the early stages of creation of family businesses in entrepreneurial families (Alsos, Carter & Ljunggren 2014) and the emergence of entrepreneurial behaviours, identities and projects in the context of family businesses are underdeveloped areas of inquiry.

The aim of this special issue is to draw attention to the emergence and becoming of family businesses and the actualizing of entrepreneurial behaviours, identities and projects in already existing family businesses. The Guest Editors encourage submissions of theoretical and empirical contributions addressing the topic of family entrepreneuring with a focus on processes and practices relative to how family members, couples and families do entrepreneurship. Steyaert (2007, p. 453) coined the notion of entrepreneuring to call for more processual inquiries in the field of entrepreneurship. Entrepreneuring is a processual, material, and relational phenomenon (Champenois, Lefebvre, & Ronteau, 2019; Helin, 2011; Helin & Jabri, 2014; Hjorth, 2014; Hjorth & Reay, 2018) leading to the creation of new organizations (Gartner, 1993; Johannisson, 2011). We recognize that “familiness” does not always pre-exist entrepreneurial practices but also emerges through the process of entrepreneuring. We call for more processual inquiries in the field of family entrepreneurship, within an ontology of becoming (Chia, 1995). We think that this perspective of combining entrepreneuring and family business is unexplored and requires further theoretical and empirical explorations.

Possible Topics

Suitable topics include, but are not limited to, the following:

  • How do processes and practices of entrepreneuring occur in the context of enterprising families and family businesses?
  • What are the tensions arising between what already exists and the emergence of newness in the context of enterprising families and family firms?
  • What are the various dimensions of family entrepreneuring, and how do these dimensions influence different kinds of processual approaches in entrepreneuring (see Steyaert, 2007) can?
  • How does familiness emerges– as a family becoming – through the entrepreneuring process rather than pre-existing before the organization creation in a non-reified perspective?
  • What are the sub-processes and practices involved in family entrepreneuring? How to deal with the complexity of possible intersections of multiple sub-processes and multiple practices in the succession process (succeeding) and family entrepreneuring?
  • Which practices and processes are at work to maintain the familiness of organizations in the unstable flow of action(s)?
  • From a methodological perspective, how to study family entrepreneuring?
  • How should multiple cultural, social and economic contexts be accounted for and included in the study of family entrepreneuring?
  • How are various anthropological approaches of family forms (e.g., monoparental families, LGBTQ+ families, etc.) embedded in the practices and processes of entrepreneuring?
  • How do the processes of entrepreneuring intersect with the doing of gender in enterprising families?
  • How can the doing of (social) identity work within family businesses be understood as an entrepreneuring process and practice within an ontology of becoming (and relating)?
  • How can we study, problematize and challenge family entrepreneuring in a critical perspective?

Submissions must be original and must not be under consideration for publication elsewhere. Papers that are suitable for publication in the special issue will be double-blind reviewed as per the IJEBR’s review process guidelines. The editors will base their final acceptance decisions on relevance for the special issue, technical quality, innovative content, and originality of research approaches and results. More information and guidelines for authors are available at:
http://www.emeraldgrouppublishing.com/products/journals/author_guidelines.htm?id=ijebr

If you have any questions about the suitability of the topics or approaches, please contact the corresponding guest editor: Miruna Radu-Lefebvre (mradu@audencia.com).

Submission deadline: 15th April 2021

Timeline:

  • Submission of full paper: April 15th, 2021
  • First-round feedback from referees: May 15th, 2021
  • Submission of revised paper: July 1st, 2021
  • Second-round feedback from referees: August 15th, 2021
  • Submission of final revised paper (to the editors): September 31st, 2021
  • Publication: 2022

Authors interested in submitting to the special issue are invited to present their work-in-progress to the Guest editors at the Paper Development Workshop, which will take place on 12th-13th October 2020 in Nantes, France. Participation to the Paper Development Workshop does not guarantee publication in the special issue and submission to the special issue is not restricted to Paper Development Workshop participants.

References:

Aldrich, H. E., & Cliff, J. E. (2003). The pervasive effects of family on entrepreneurship: Toward a family embeddedness perspective. Journal of business venturing18(5), 573-596.

Alsos, G. A., Carter, S., & Ljunggren, E. (2014). Entrepreneurial families and households. The Routledge Companion to Entrepreneurship London: Routledge, 165-177.

Anderson, A. R., Jack, S. L., & Drakopoulou Dodd, S. (2005). The role of family members in entrepreneurial networks: Beyond the boundaries of the family firm. Family Business Review18(2), 135-154.

Chia, R. (1995). From Modern to Postmodern Organizational Analysis. Organization Studies16, 579–604.

Champenois, C., Lefebvre, V., & Ronteau, S. (2019). Entrepreneurship as practice: systematic literature review of a nascent field. Entrepreneurship & Regional Development, 1-32.

Gartner, W. B. (1993). Words lead to deeds: Towards an organizational emergence vocabulary. Journal of business venturing8(3), 231-239.

Helin, J. (2011), Living moments in family meetings: A process study in the family business context, PhD dissertation, Jönköping University, Jönköping International Business School, JIBS, Center for Family Enterprise and Ownership. https://hj.diva-portal.org/smash/record.jsf?pid=diva2%3A410092&dswid=-20

Helin, J., Jabri, M. (2015). Family business succession in dialogue: The case of differing backgrounds and views. International Small Business Journal 34 (4), 487-505

Hjorth, D. (2014). Entrepreneuring as organisation-creation. In R. Sternberg & G. Krauss, Handbook of Research on Entrepreneurship and Creativity (pp. 97–121). Edward Elgar Publishing.

Hjorth, D., & Reay, T. (2018). Moving Entrepreneurially Ahead. Organization Studies39, 7–18.

Holt, D., Pearson, A., Payne, G., & Sharma, P. (2018). Family business research as a boundary-spanning platform, Family Business Review, 31(1), 14-31.

Johannisson, B. (2011). Towards a practice theory of entrepreneuring. Small Business Economics36, 135–150.

Neubaum, D. (2018). Family business research: Roads travelled and the search for unworn paths, Family Business Review, 31(3), 259-270.

Payne, G. (2018). Reflections on family business research: Considering domains and theory, Family Business Review, 31(2), 167-175.

Short, J., Sharma, P., Lumpkin, G., & Pearson, A. (2016). Oh, the places we’ll go! Reviewing past, present, and future possibilities in family business research, Family Business Review, 29(1), 11-16.

Zahra, S., & Sharma, P. (2004). Family business research: A strategic reflection, Family Business Review, 17(4), 331-346.

Short Biographies of the Guest Editors:

Miruna Radu-Lefebvre is Professor of Entrepreneurship at Audencia Business School, France. She is the Holder of the research Chair Family Entrepreneurship & Society, a STEP EU Global Board Member and the Pilot of the STEP French Team. Her research interests are entrepreneurial discourse, emotion and cognition in their social and relational embeddedness, entrepreneurial legacy and succession in family businesses. She extensively published a number of journal articles, books, book chapters, case studies, including papers in Organization StudiesInternational Small Business Journal, Entrepreneurship and Regional Development and Journal of Small Business Management.

Olivier Germain is a full professor of Management and Entrepreneurship at the Université du Québec à Montréal, and senior editor of M@n@gement, Revue de l’entrepreneuriat and Revue Internationale de PME. Since 2006, he is the cochair of George Doriot Conference dedicated to the relation between entrepreneurship and society. His research work is at the crossroads of processual perspectives (entrepreneuring) and critical studies in the field of entrepreneurship.

William B. Gartner is the Bertarelli Foundation Distinguished Professor of Family Entrepreneurship at Babson College. His scholarship spans a wide array of topics in the entrepreneurship field: entrepreneurship as practice, the social construction of the future, varieties of value creation and appropriation, “translating entrepreneurship” across cultures and countries, the poetics of exchange, the demographics of entrepreneurial families, and, the nature of legacy in family entrepreneurship.

From Family Entrepreneurship to Family Entrepreneuring – Nantes, 12-13 October 2020 – On line program & Call for special issue  

The PDW

Find out all the information about the 3rd PDW on Family Entrepreneurship

The Special Issue

Find out all the information about the Special Issue of International Journal of Entrepreneurship Behaviour and Research on Family Entrepreneuring.

The Program of the PDW

Discover the program

The Program of the PDW

DAY 1

What is Family entrepreneuring

Round table moderated by Rodrigo Basco

Associate Professor, Sheikh Saoud bin Khalid bin Khalid Al-Qassimi Chair in Family Business, American University of Sharjah

With: Jenny Helin, William B. Gartner, Alistair Anderson, Olivier Germain, Christina Constantinidis, Miruna Radu-Lefebvre, Vincent Lefebvre

Monday, October 12, 2020

2pm-2.45pm CET Paris Time

Family entrepreneuring and temporality: a critical outlook and the beginning of a research agenda

Jenny HELIN

Senior lecturer at the Department of Business Studies, Uppsala University, Sweden

Monday, October 12, 2020

2.45pm-3.30pm CET Paris Time

 

Paper Development Workshop – Session 1

Moderated by Miruna Radu-Lefebvre and Olivier Germain

Monday, October 12, 2020

3:30pm-5:00pm CET Paris Time

  1. L’instant Taittinger: Entrepreneuring in a Family Champagne House

Elen Riot, Emmanuelle Rigaud, Ilenia Bua & Fabrizio Maria Pini

  1. A micro foundation analysis of corporate entrepreneurship process in family businesses

Hela Chebbi & Michaël Laviolette

  1. Endogenous knowledge: the base for women entrepreneurial activity in Southwest Benin

Dagoudo A. Bienvenu, Moumouni M. Ismail, Nouatin S. Guy & Hountondji S. Paul

  1. Looking at shared leadership in couple owned business: Dramaturgical perspective

Angela Carradus & Natalia Vershinina

Who, how and when family entrepreneurship occurs

William B. GARTNER

Bertarelli Foundation Distinguished Professor of Family Entrepreneurship at Babson College, USA and a Visiting Professor in entrepreneurship at Linnaeus University in Sweden

Monday, October 12, 2020

5:00pm-5:45pm CET Paris Time

 

DAY 2

The idea of agency in family business

Alistair ANDERSON

Distinguished Professor at the Management School of Lancaster University, UK

Tuesday, October 13, 2020

2:00pm-2:45pm CET Paris Time

 

At the reading/writing intersection: exploring writing from a processual outlook

Jenny HELIN

Senior lecturer at the Department of Business Studies, Uppsala University, Sweden

Tuesday, October 13, 2020

3:15pm-4:45pm

 

Paper Development Workshop

Moderated by Christina Constantinidis and Vincent Lefebvre

Tuesday, October 13, 2020

5:00pm-6:30pm CET Paris Time

  1. Family business growth expectations shaped by entrepreneurial competencies and society’s individualism: the case of Egypt, Madagascar, Morocco and Turkey

Abderrahim Barakat, Asmaa Dahalla & Khalid El Ouazzani

  1. How do French leaders perceive the business succession? A theoretical proposal of 4 profiles

Lea Wang & Jean-Louis Tavani

  1. Entrepreneuring within Family Businesses: a Socioemotional Wealth Perspective

Oumaima Quiddi & Badr Habba

  1. Family Entrepreneuring – Succeeding and Becoming Entrepreneur A Systematic Literature Review

Vincent Lefebvre & Thomas Sallot

Closing remarks

6:30-7:00pm CET Paris Time

END OF THE PAPER DEVELOPMENT WORKSHOP

About the Workshop series

The Chair Family Entrepreneurship and Society of Audencia Business School and the Group Entrepreneurship Society Transformations of University of Quebec in Montréal invite you to the

3rd Paper Development Workshop Series in Family Entrepreneurship

Audencia Business School hosts an annual Paper Development Workshop on family entrepreneurship, and the school is among the international leaders in this emerging area of scholarship. The Chair Family Entrepreneurship and Society launched this Paper Development Series in Family Entrepreneurship in 2017. After a first edition on ‘Family entrepreneurship writing workshop’ (2017) and a second edition on ‘Theorizing family entrepreneurship’ (2018), we are happy to announce the third edition of this series of research workshops organized in collaboration with the Group Entrepreneurship Society Transformations of University of Quebec in Montréal (GEST ESG UQAM).

GEST is a research center of the University of Québec in Montréal’ School of Management (ESG UQAM) which addresses entrepreneurial practices, identities and discourses in marginalized contexts and for minorized people. It aims at participating to a change for a new inclusive and fruitful relation between entrepreneurship and social transformations and then addressing the dark side of entrepreneurial practices. The GEST members challenge theoretical assumptions and consider entrepreneuring in a process perspective.

A STEP Project sponsored Event

Keynote Speakers

William B. Gartner is the Bertarelli Foundation Distinguished Professor of Family Entrepreneurship at Babson College, USA and a Visiting Professor in entrepreneurship at Linnaeus University in Sweden

Alistair Anderson
Lancaster University
Distinguished Professor

Jenny Helin Senior lecturer Department of Business Studies Uppsala University, Sweden

Scientific Commitee

Miruna Radu-Lefebvre, Professor of Entrepreneurship, Head of the Chair Family Entrepreneurship and Society, Audencia Business School​

Christina Constantinidis, Professor of Entrepreneurship, School of Management of the University of Quebec in Montréal

Olivier Germain, Full Professor, School of Management of the University of Québec in Montréal

Vincent Lefebvre, Associate Professor of Entrepreneurship, Head of the Entrepreneurship education, Audencia Business School

Topic of the 2020 Paper Development Workshop

For several decades, the fields of entrepreneurship and family business developed as separate knowledge domains (Holt, Pearson, Payne, & Sharma, 2018; Zahra & Sharma, 2004). Recently, the field of family entrepreneurship (Neubaum, 2018; Payne, 2018; Short, Sharma, Lumpkin, & Pearson, 2016) emerged at the intersection of family, entrepreneurship, and family business. While there has been an increasing interest in combining the distinct academic fields of entrepreneurship and family business (Aldrich & Cliff, 2003; Anderson, Jack & Drakopoulou Dodd, 2005), the early stages of creation of family businesses in entrepreneurial families (Alsos, Carter & Ljunggren 2014) and the emergence of entrepreneurial behaviours, identities and projects in the context of family businesses are underdeveloped areas of inquiry.

We would like to invite the authors interested in submitting to the special issue « From Family Entrepreneurship to Family Entrepreneuring » of the International Journal of Entrepreneurial Behavior and Research (https://www.emeraldgrouppublishing.com/journal/ijebr/family-entrepreneurship-family-entrepreneuring)

to present their work-in-progress to the Guest editors – Miruna Radu-Lefebvre, Olivier Germain and William B. Gartner during the Paper Development Workshop which will take place on October 12th and 13th 2020 in Nantes, France. The special issue and the Paper Development Workshop aim to draw attention to the emergence and becoming of family businesses and the actualizing of entrepreneurial behaviours, identities and projects in already existing family businesses.

For this Paper Development Workshop, we call for papers addressing the topic of family entrepreneuring with a focus on processes and practices relative to how business family members, couples and families do entrepreneurship. Steyaert (2007, p. 453) coined the notion of entrepreneuring to call for more processual inquiries in the field of entrepreneurship. Entrepreneuring is a processual, material, and relational phenomenon (Champenois, Lefebvre, & Ronteau, 2019; Hjorth, 2014; Hjorth & Reay, 2018) leading to the creation of new organizations (Gartner, 1993; Johannisson, 2011). We recognize that “familiness” does not always pre-exist entrepreneurial practices but also

emerges through the process of entrepreneuring. We call for more processual inquiries in the field of family entrepreneurship, within an ontology of becoming (Chia, 1995). We think that this perspective of combining entrepreneuring and family business is unexplored and requires further theoretical and empirical explorations.

Indicative list of anticipated (but not exclusive) topics :

  • How processes and practices of entrepreneuring occur in the context of enterprising families and family businesses?
  • What are the tensions arising between what already exists and the emergence of newness in the context of enterprising families and family firms?
  • How the various kinds of processual approaches in entrepreneuring (see Steyaert, 2007) can highlight various dimensions of family entrepreneuring?
  • How the familiness emerges – as a family becoming – through the entrepreneuring process rather than pre-exists the organization creation in a non-reified perspective?
  • What are the sub-processes and practices involved in family entrepreneuring? How to deal with the complexity of possible intersections of multiple sub-processes and multiple practices in the succession process (succeeding) and family entrepreneuring?
  • Which practices and processes are at work to maintain the familiness of organizations in the unstable flow of action(s)?
  • From a methodological perspective, how to study and write about family entrepreneuring?
  • How should multiple cultural, social and economic contexts be accounted for and included in the study of family entrepreneuring?
  • How the various anthropological approaches of family forms (e.g., monoparental families, LGBTQ+ families, etc.) are embedded in practices and processes of entrepreneuring?
  • How do the processes of entrepreneuring intersect with the doing of gender in enterprising families?
  • How doing (social) identity work within family businesses can be understood as an entrepreneuring process and practice within an ontology of becoming (and relating)?
  • How can we study, problematize and challenge family entrepreneuring in a critical perspective?

Structure of the Workshop

The Paper Development Workshop will be held in Nantes over two full days, October 12-13, 2020. The workshop will include keynote lectures, reading workshops and paper development sessions.

 

ABSTRACT/PAPER SUBMISSION

Please note that the aim of this Paper Development Workshop is to enable authors improve their manuscripts before submission to the special issue but also to discuss emerging ideas and research projects. As a consequence, two types of Abstracts can be submitted to the workshop :

  • Extended Abstracts of 3000 words (including references and appendices) presenting the purpose of the paper, the theoretical background, the research gap, the methodological approach (in empirical papers), the main findings and expected contributions.
  • Short Abstracts of 1500 words (including references and appendices) presenting the research topic, a tentative theoretical background and research gap, and the (collected or to be collected) empirical material.

 

All those are interested to attend the workshop should submit either an extended or a short abstract by July 31, 2020 to mradu@audencia.com. Authors will be notified of acceptance or otherwise by August 15, 2020. Full working papers of about 10-15 pages are due for September 13, 2020 for the authors who would like to receive a written feedback from the Guest editors.

 

Participation to the Paper Development Workshop does not guarantee publication in the special issue and submission to the special issue is not restricted to Paper Development Workshop participants.

Double track PDW

The program comprises two different tracks. The Full Paper Track will enable those authors who already developed an advanced paper to discuss the paper in detail with the guest editors and the other participants. A Short Paper Track will give the opportunity to PhD students and other authors who recently began to develop research on family entrepreneuring or who plan to do so in the following months to further develop their work.

  • Full paper track

The authors who submit a full paper before September 13th will be able to take part to the Full paper track. The Full paper track will include a detailed discussion of the paper by full paper track participants and written feedback from guest editors.

  • Short paper track

The authors who will not be able to submit a full paper before September 13th will take part to the Short paper track. The short paper track will include discussion with the short paper track participants and oral feedback from guest editors.

Important Dates

  • July 31, 2020: Abstract submission deadline (to mradu@audencia.com)
  • August 15, 2020: Notification of acceptance
  • September 1, 2020: registration to abordas@audencia.com (no registration fee)
  • September 13, 2020: Full paper submission deadline (to mradu@audencia.com; optional, connected to receiving written feedback from IJEBR Guest editors)
  • October 12-13, 2020: Paper Development Workshop.

Références

REFERENCES
Aldrich, H. E., & Cliff, J. E. (2003). The pervasive effects of family on entrepreneurship: Toward a family embeddedness perspective. Journal of business venturing, 18(5), 573-596.
Alsos, G. A., Carter, S., & Ljunggren, E. (2014). Entrepreneurial families and households. The Routledge Companion to Entrepreneurship London: Routledge, 165-177.
Anderson, A. R., Jack, S. L., & Drakopoulou Dodd, S. (2005). The role of family members in entrepreneurial networks: Beyond the boundaries of the family firm. Family Business Review, 18(2), 135-154.
Chia, R. (1995). From Modern to Postmodern Organizational Analysis. Organization Studies, 16, 579–604.
Champenois, C., Lefebvre, V., & Ronteau, S. (2019). Entrepreneurship as practice: systematic literature review of a nascent field. Entrepreneurship & Regional Development, 1-32.
Gartner, W. B. (1993). Words lead to deeds: Towards an organizational emergence vocabulary. Journal of business venturing, 8(3), 231-239.
Helin, J. (2011), Living moments in family meetings : A process study in the family business context, PhD dissertation, Jönköping University, Jönköping International Business School, JIBS, Center for Family Enterprise and Ownership. https://hj.diva-portal.org/smash/record.jsf?pid=diva2%3A410092&dswid=-20
Helin, J., Jabri, M. (2015). Family business succession in dialogue: The case of differing backgrounds and views. International Small Business Journal 34 (4), 487-505
Hjorth, D. (2014). Entrepreneuring as organisation-creation. In R. Sternberg & G. Krauss, Handbook of Research on Entrepreneurship and Creativity (pp. 97–121). Edward Elgar Publishing.
Hjorth, D., & Reay, T. (2018). Moving Entrepreneurially Ahead. Organization Studies, 39, 7–18.
Holt, D., Pearson, A., Payne, G., & Sharma, P. (2018). Family business research as a boundary-spanning platform, Family Business Review, 31(1), 14-31.
Johannisson, B. (2011). Towards a practice theory of entrepreneuring. Small Business Economics, 36, 135–150.
Neubaum, D. (2018). Family business research: Roads travelled and the search for unworn paths, Family Business Review, 31(3), 259-270.
Payne, G. (2018). Reflections on family business research: Considering domains and theory, Family Business Review, 31(2), 167-175.
Short, J., Sharma, P., Lumpkin, G., & Pearson, A. (2016). Oh, the places we’ll go! Reviewing past, present, and future possibilities in family business research, Family Business Review, 29(1), 11-16.
Zahra, S., & Sharma, P. (2004). Family business research: A strategic reflection, Family Business Review, 17(4), 331-346.

Special Issue IJEBR

From Family Entrepreneurship to Family Entrepreneuring

Special issue call for papers from International Journal of Entrepreneurial Behavior & Research

The submission portal for this SI will open January 15th 2021

Call for the Special Issue: From Family Entrepreneurship to Family Entrepreneuring CALL FOR PAPERS IJEBR

Call for the PDW in Nantes 12 & 13 October 2020: https://entrepreneuriat.com/from-family-entrepreneurship-to-family-entrepreneuring-nantes-12-13-october-2020/ 

Guest Editors:

Miruna Radu-Lefebvre, Audencia Business School, France

Olivier Germain, University of Québec in Montréal, Canada

William B. Gartner, Babson College, USA + Linnaeus University, Sweden

Aims and Scope:

For several decades, the fields of entrepreneurship and family business developed as separate knowledge domains (Holt, Pearson, Payne, & Sharma, 2018; Zahra & Sharma, 2004). Recently, the field of family entrepreneurship (Neubaum, 2018; Payne, 2018; Short, Sharma, Lumpkin, & Pearson, 2016) emerged at the intersection of family, entrepreneurship, and family business. While there has been an increasing interest in combining the distinct academic fields of entrepreneurship and family business (Aldrich & Cliff, 2003; Anderson, Jack & Drakopoulou Dodd, 2005), the early stages of creation of family businesses in entrepreneurial families (Alsos, Carter & Ljunggren 2014) and the emergence of entrepreneurial behaviours, identities and projects in the context of family businesses are underdeveloped areas of inquiry.

The aim of this special issue is to draw attention to the emergence and becoming of family businesses and the actualizing of entrepreneurial behaviours, identities and projects in already existing family businesses. The Guest Editors encourage submissions of theoretical and empirical contributions addressing the topic of family entrepreneuring with a focus on processes and practices relative to how family members, couples and families do entrepreneurship. Steyaert (2007, p. 453) coined the notion of entrepreneuring to call for more processual inquiries in the field of entrepreneurship. Entrepreneuring is a processual, material, and relational phenomenon (Champenois, Lefebvre, & Ronteau, 2019; Helin, 2011; Helin & Jabri, 2014; Hjorth, 2014; Hjorth & Reay, 2018) leading to the creation of new organizations (Gartner, 1993; Johannisson, 2011). We recognize that “familiness” does not always pre-exist entrepreneurial practices but also emerges through the process of entrepreneuring. We call for more processual inquiries in the field of family entrepreneurship, within an ontology of becoming (Chia, 1995). We think that this perspective of combining entrepreneuring and family business is unexplored and requires further theoretical and empirical explorations.

Possible Topics

Suitable topics include, but are not limited to, the following:

  • How do processes and practices of entrepreneuring occur in the context of enterprising families and family businesses?
  • What are the tensions arising between what already exists and the emergence of newness in the context of enterprising families and family firms?
  • What are the various dimensions of family entrepreneuring, and how do these dimensions influence different kinds of processual approaches in entrepreneuring (see Steyaert, 2007) can?
  • How does familiness emerges– as a family becoming – through the entrepreneuring process rather than pre-existing before the organization creation in a non-reified perspective?
  • What are the sub-processes and practices involved in family entrepreneuring? How to deal with the complexity of possible intersections of multiple sub-processes and multiple practices in the succession process (succeeding) and family entrepreneuring?
  • Which practices and processes are at work to maintain the familiness of organizations in the unstable flow of action(s)?
  • From a methodological perspective, how to study family entrepreneuring?
  • How should multiple cultural, social and economic contexts be accounted for and included in the study of family entrepreneuring?
  • How are various anthropological approaches of family forms (e.g., monoparental families, LGBTQ+ families, etc.) embedded in the practices and processes of entrepreneuring?
  • How do the processes of entrepreneuring intersect with the doing of gender in enterprising families?
  • How can the doing of (social) identity work within family businesses be understood as an entrepreneuring process and practice within an ontology of becoming (and relating)?
  • How can we study, problematize and challenge family entrepreneuring in a critical perspective?

Submissions must be original and must not be under consideration for publication elsewhere. Papers that are suitable for publication in the special issue will be double-blind reviewed as per the IJEBR’s review process guidelines. The editors will base their final acceptance decisions on relevance for the special issue, technical quality, innovative content, and originality of research approaches and results. More information and guidelines for authors are available at:
http://www.emeraldgrouppublishing.com/products/journals/author_guidelines.htm?id=ijebr

If you have any questions about the suitability of the topics or approaches, please contact the corresponding guest editor: Miruna Radu-Lefebvre (mradu@audencia.com).

Submission deadline: 15th April 2021

Timeline:

  • Submission of full paper: April 15th, 2021
  • First-round feedback from referees: May 15th, 2021
  • Submission of revised paper: July 1st, 2021
  • Second-round feedback from referees: August 15th, 2021
  • Submission of final revised paper (to the editors): September 31st, 2021
  • Publication: 2022

Authors interested in submitting to the special issue are invited to present their work-in-progress to the Guest editors at the Paper Development Workshop, which will take place on 12th-13th October 2020 in Nantes, France. Participation to the Paper Development Workshop does not guarantee publication in the special issue and submission to the special issue is not restricted to Paper Development Workshop participants.

References:

Aldrich, H. E., & Cliff, J. E. (2003). The pervasive effects of family on entrepreneurship: Toward a family embeddedness perspective. Journal of business venturing18(5), 573-596.

Alsos, G. A., Carter, S., & Ljunggren, E. (2014). Entrepreneurial families and households. The Routledge Companion to Entrepreneurship London: Routledge, 165-177.

Anderson, A. R., Jack, S. L., & Drakopoulou Dodd, S. (2005). The role of family members in entrepreneurial networks: Beyond the boundaries of the family firm. Family Business Review18(2), 135-154.

Chia, R. (1995). From Modern to Postmodern Organizational Analysis. Organization Studies16, 579–604.

Champenois, C., Lefebvre, V., & Ronteau, S. (2019). Entrepreneurship as practice: systematic literature review of a nascent field. Entrepreneurship & Regional Development, 1-32.

Gartner, W. B. (1993). Words lead to deeds: Towards an organizational emergence vocabulary. Journal of business venturing8(3), 231-239.

Helin, J. (2011), Living moments in family meetings: A process study in the family business context, PhD dissertation, Jönköping University, Jönköping International Business School, JIBS, Center for Family Enterprise and Ownership. https://hj.diva-portal.org/smash/record.jsf?pid=diva2%3A410092&dswid=-20

Helin, J., Jabri, M. (2015). Family business succession in dialogue: The case of differing backgrounds and views. International Small Business Journal 34 (4), 487-505

Hjorth, D. (2014). Entrepreneuring as organisation-creation. In R. Sternberg & G. Krauss, Handbook of Research on Entrepreneurship and Creativity (pp. 97–121). Edward Elgar Publishing.

Hjorth, D., & Reay, T. (2018). Moving Entrepreneurially Ahead. Organization Studies39, 7–18.

Holt, D., Pearson, A., Payne, G., & Sharma, P. (2018). Family business research as a boundary-spanning platform, Family Business Review, 31(1), 14-31.

Johannisson, B. (2011). Towards a practice theory of entrepreneuring. Small Business Economics36, 135–150.

Neubaum, D. (2018). Family business research: Roads travelled and the search for unworn paths, Family Business Review, 31(3), 259-270.

Payne, G. (2018). Reflections on family business research: Considering domains and theory, Family Business Review, 31(2), 167-175.

Short, J., Sharma, P., Lumpkin, G., & Pearson, A. (2016). Oh, the places we’ll go! Reviewing past, present, and future possibilities in family business research, Family Business Review, 29(1), 11-16.

Zahra, S., & Sharma, P. (2004). Family business research: A strategic reflection, Family Business Review, 17(4), 331-346.

Short Biographies of the Guest Editors:

Miruna Radu-Lefebvre is Professor of Entrepreneurship at Audencia Business School, France. She is the Holder of the research Chair Family Entrepreneurship & Society, a STEP EU Global Board Member and the Pilot of the STEP French Team. Her research interests are entrepreneurial discourse, emotion and cognition in their social and relational embeddedness, entrepreneurial legacy and succession in family businesses. She extensively published a number of journal articles, books, book chapters, case studies, including papers in Organization StudiesInternational Small Business Journal, Entrepreneurship and Regional Development and Journal of Small Business Management.

Olivier Germain is a full professor of Management and Entrepreneurship at the Université du Québec à Montréal, and senior editor of M@n@gement, Revue de l’entrepreneuriat and Revue Internationale de PME. Since 2006, he is the cochair of George Doriot Conference dedicated to the relation between entrepreneurship and society. His research work is at the crossroads of processual perspectives (entrepreneuring) and critical studies in the field of entrepreneurship.

William B. Gartner is the Bertarelli Foundation Distinguished Professor of Family Entrepreneurship at Babson College. His scholarship spans a wide array of topics in the entrepreneurship field: entrepreneurship as practice, the social construction of the future, varieties of value creation and appropriation, “translating entrepreneurship” across cultures and countries, the poetics of exchange, the demographics of entrepreneurial families, and, the nature of legacy in family entrepreneurship.

CfP SI – 01/31/2021- Technovation – Digitalization, Disruption, Technological Changes and the New Frontiers of Entrepreneurship

Source: https://www.journals.elsevier.com/technovation/call-for-papers/digitalization-disruption-technological-changes

Call for Papers

Technovation Special Issue : Digitalization, Disruption, Technological Changes and the New Frontiers of Entrepreneurship

Guest Editors:

Wadid Lamine, Telfer School of Management, University of Ottawa, Canada
Alain Fayolle, EMLyon Business School, France
Sarah Jack, Stockholm School of Economics, Sweden
David B. Audretsch, Institute for Development Strategies, Indiana University, USA

Introduction

Entrepreneurship is a multidisciplinary research field whose primary object of study is the process of the creation, identification and exploitation of opportunities and how these opportunities are transformed into new products, services and businesses that create wealth and contribute to economic development (Shane & Venkataraman, 2000). These entrepreneurial opportunities result from, among other things, the spatio-temporal contexts in which they emerge and develop (De Massis et al. 2018).

Today, far-reaching technological developments are making a deep impact on societies and economic environments worldwide. New digital platforms (Srinivasan & Venkatraman, 2018) infrastructure (fintech, data analytics, mobility, mobile business apps, nanotech, robotics, new space economy, artificial intelligence, virtual reality, cryptocurrencies, the internet of things, cloud computing, blockchain) are drawing us inexorably into a new globalized digital economy based on knowledge and mobility.

In this context of fast-paced change, new creative industries (Li, 2018), still in a state of flux, have arisen while others have disappeared, at least in their traditional form. Moreover, the intermixing of these new technologies has led to a redrawing of boundaries and an increase in their porosity (Nambisan, 2017) thanks to the links that have developed between the new and the traditional industries. This, it seems to us, extends the limits of entrepreneurship out towards new industries but also towards industries with high barriers to entry (De Massis et al. 2018) due to regulatory, technological or structural factors such as space, finance, aeronautics, IT hardware and health industries (Loderer, Stulz and Waelchi, 2016).

For a growing number of people, these new technologies, considered as “external enablers” (Davidsson, 2015), lead to a democratization of entrepreneurship (Aldrich, 2014) and a lowering of the barriers to starting up a company by reducing (or eliminating) the difficulties inherent in the entrepreneurial phenomenon in its “classical” configuration, difficulties such as high resource intensity, uncertainty, limited time or information asymmetry (Briel, Davidsson and Recker, 2018).

This new context, by offering new spaces for the creation, identification and exploitation of business opportunities, clearly extends the range of possibilities for a discipline such as entrepreneurship. Moreover, digitalization has helped to break down the boundaries between the different phases of the entrepreneurial process (Huang, Henfridsson, Liu & Newell, 2017).

Few studies in the discipline, however, have examined the impact of these technological disruptions not only the existing paradigms, but also our very conception of the entrepreneurial phenomenon in its nature and shifting contours (Nambisan, 2017).

This call for papers for the upcoming special issue invites entrepreneurship scholars to focus their efforts on the major changes that are likely to affect the entrepreneurial phenomenon in its capacity to transform itself within a digital, knowledge-based, mobility-centered economy. It aims to promote the emergence of new theories and conceptions (or the discussion of current theories and conceptions in light of the technological changes now underway) of the entrepreneurial opportunity and process that would more fully reflect the realities of the new environment we are living in.

We encourage authors, then, to submit theoretical and empirical work that offers original perspectives and draws on a variety of theoretical and methodological approaches.

Examples of relevant topics include, but are not limited to:

  • The impact of different new technology trends on entrepreneurial process dynamics associated with the creation, discovery and exploitation of entrepreneurial opportunities
  • How do new technology trends push entrepreneurship towards new frontiers and industries hitherto assumed to be inaccessible, such as health care, finance, space, etc.?
  • How do interactions between new emerging technologies provide new windows of opportunity and enable new transfer mechanisms within and between industries?
  • How does the emergence of new industries shape entrepreneurship as a socio-economic phenomenon?
  • New technology, new economy and new challenges for entrepreneurship research
  • The role of new technologies in enabling interconnections between existing and new industries
  • How do new technology options and alternatives contribute to reducing the entrepreneurship entry threshold?
  • New frontiers of entrepreneurship and their impact on society and public policy, with a view to improving human welfare.
  • How do new technologies create boundaries and spaces between industries for the creation and identification of new entrepreneurial opportunities?
  • Technological changes, digitalization and emerging entrepreneurship support mechanisms

Submissions should be prepared in accordance with Technovation’s guidelines and submitted via Manuscript Central (https://www.editorialmanager.com/technovation/default.aspx). The deadline of the submission is 31th, January 2021. When submitting, be sure to specify that the submission is for the special issue on ‘Technological Changes and the New Frontiers of Entrepreneurship’ by ticking the appropriate box. The Special Issue is subject to the normal double-blind review process established by Technovation.

Questions regarding any aspect of this special issue may be addressed to any of the coeditors:

Wadid Lamine (wadid.lamine@telfer.uottawa.ca); Alain Fayolle (fayolle@em-lyon.com); Sarah Jack (sarah.jack@hhs.se); David B. Audretsch (daudrets@indiana.edu)

References

Aldrich, H. (2014). The democratization of entrepreneurship? Hackers, makerspaces, and crowdfunding. Annual Meeting of the Academy of Management, Philadelphia, August 2014.

Briel, V.F., Davidsson, P., and Recker, J.C., (2018). Digital technologies as external enablers of new venture creation in the IT hardware. Entrepreneurship Theory & Practice 42 (1), 47-69

Davidsson, P. (2015). Entrepreneurial opportunities and the entrepreneurship nexus: A re-conceptualization. Journal of Business Venturing, 30, 674–695.

De Massis, A. Kotlar, J. Wright, M., and Kellermanns, EW. (2018). Sector-Based Entrepreneurial Capabilities and the Promise of Sector Studies in Entrepreneurship, Entrepreneurship Theory & Practice 42 (1), 47-69

Huang, J., Henfridsson, O., Liu, M. J., & Newell, S. (2017). Growing on steroids: Rapidly scaling the user base of digital ventures through digital innovation. MIS Quarterly, 41(1), 301–314.

Loderer, C., Stulz, R., & Waelchli, U. (2016). Firm rigidities and the decline in growth opportunities. Management Science. doi: 10.1287/mnsc.2016.2478

Li, F. (2018). The digital transformation of business models in the creative industries: A holistic framework and emerging trends. Technovation (In press). doi.org/10.1016/j.technovation.2017.12.004

Nambisan, S. (2017). Digital entrepreneurship: Towards a digital technology perspective of entrepreneurship. Entrepreneurship Theory and Practice. Advance online publication. doi: 10.1111/etap.12254

Nambisan, S., Lyytinen, K., Majchrzak, A., & Song, M. (2017). Digital innovation management: Reinventing innovation management research in a digital world. MIS Quarterly, 41(1), 223–238.

Shane, S. A., & Venkataraman, S. (2000). The promise of entrepreneurship as a field of research. The Academy of Management Review, 25(1), 217–226.

Srinivasan, S & Venkatraman, N. (2018) Entrepreneurship in digital platforms: A network‐centric view, Strategic Entrepreneurship Journal, 12(1), 54-71, https://doi.org/10.1002/sej.1272

Source: https://www.journals.elsevier.com/technovation/call-for-papers/digitalization-disruption-technological-changes

CfP Special Issue – IJESB – Business Transfers: An Opportunity for Dialogue between Entrepreneurship and Family Business Research

Special Issue on: “Business Transfers: An Opportunity for Dialogue between

Entrepreneurship and Family Business Research”

IJESB CFP_Business Transfer

Guest Editors:

Prof. Didier Chabaud, IAE Paris Sorbonne Business School, France

Prof. Bérangère Deschamps, Grenoble-Alpes University, France

This special issue arises from a paradox. Business transfers (BTs) are a crucial economic and social topic, and “approximately 450,000 firms with 2 million employees are transferred each year across Europe” (European Commission, 2011). And yet, it is estimated that every year, “there is a risk of losing approximately 150,000 additional firms representing some 600,000 jobs due to inefficiencies in the business transfers system” (ibid.).

This topic is relevant not only to the European Union but also to the rest of the world, especially within the context of ageing societies (Kamei & Dana, 2012, Rautamäki & Römer-Paakkanen, 2016).

However, there seems to be a lack of interest from academia (Bastié et al., 2018). At the very least, there has not been a global approach to the phenomenon in academic literature. Family business transfer is a key topic in family business research (Sharma et al., 2003, Arregle & Mari, 2010), with scholars focusing on the family side after the transfer and emphasising that the connection between family and business evolves over time (Litz, 2008, Rautamäki & Römer-Paakkanen, 2016). A business takeover can also lead to a third/non-family party entering the family firm (De Massis et al., 2008, Scholes et al., 2008, 2009). The firm can be sold to non-family members of the management team, to external candidates or to another firm or listed on the stock exchange. Lastly, if the family retains the property, management can be delegated to non-family CEOs. So, it would be interesting to analyse the phenomenon from a global perspective by taking into account the diversity of paths of family firms when they are transferred, whether to family or non-family members. The decrease in family involvement is connected with entrepreneurial entry modes (Parker and Van Praag, 2012) and requires an investigation of the individual’s commitment (Van Teeffelen et al., 2014). This point builds a bridge between entrepreneurship and family business literature.

Moreover, the issue of business transfers has to be connected to entrepreneurship (Parker and Van Praag, 2012, Bastie et al. 2013). The newcomer has to manage his/her entry mode and renew the strategy on a regular basis.

The aim of this special issue is to provide a comprehensive overview of the research currently being carried out on business transfers, and to promote a dialogue between entrepreneurship and family business scholars. Its purpose is to establish the relation entrepreneurs, opportunity and context, which research refers to as the entrepreneurial situation. By going beyond a rational logic and moving towards a cognitive approach to entrepreneurial situations, researchers can explore the entrepreneurial situations of business transfers.

In order to improve scientific and public policy issues in business transfers, it is essential that insights on empirical and theoretical dimensions be provided. This special issue welcomes qualitative as well as quantitative and mixed methodologies, as long as they are well grounded in the literature. Please refer to the following articles:

  • Dana, L.P. & Dumez, H. (2015) ‘Qualitative Research Revisited: Epistemology of a Comprehensive Approach,’ International Journal of Entrepreneurship & Small Business 26 (2), October 2015, pp. 154-170.
  • Dana, L.P. & Dana, T.E. (2005) ‘Expanding the Scope of Methodologies Used in Entrepreneurship Research,’ International Journal of Entrepreneurship & Small Business 2 (1), 2005, pp. 79-88.

Subject Coverage

Suitable topics include, but are not limited, to the following:

The phenomenon:

  • What does the data say? How important is this phenomenon?
  • Will the European Union be affected by an increase in the number of BTs?
  • Will there be a lack of external candidates to take over the firms?
  • Do we need more transparency in the BT market? How can it be strengthened?

The determinants of decisions:

  • In what way do family firms stop maintaining their family structure? And why does this happen?
  • Can former family firms return to having a family structure? In what way do the individual and family
  • dimensions interact with each other?

How can we tackle the BT process?

  • Do we have to modify, complete or enrich the analysis of family succession processes?
  • Can we provide a unified vision of BT processes or BT types (family business transfers, MBI, MBO, sibling succession, hybrid teams, SCOP, teams, etc.)?
  • In what way do the former and the new CEO interact with each other? What is the role of counsellors in their relationships?
  • How viable is the transferred firm?
  • How do the individual and collective dimensions (e.g. internal and external stakeholders, mentors, business networks, personal networks, need for advisors) influence the process?
  • What is the impact of BTs? How do BTs affect firms’ performance and modus operandi?
  • How is the knowledge transferred?
  • Is the culture (firm, industry, country) a parameter to compare the BT?
  • In a cognitive approach, what are the actors’ representations and the gap of their perception (business model, knowledge, strategic vision, HR, etc.)?

Is there a profile of the new CEO after a BT?

  • Is there a gender classification?
  • Is there a serial BT entrepreneur?
  • Is there a situation in which predecessors and successors stay together?
  • What is the role of external advisors in that partition? What is the role of closed advisors (e.g. spouses, mothers)?
  • Can we distinguish the external BT entrepreneur from the internal one?

Notes for Prospective Authors

Submitted papers should not have been previously published nor be currently under consideration for publication elsewhere. (N.B. Conference papers may only be submitted if the paper has been completely rewritten and if appropriate written permissions have been obtained from any copyright holders of the original paper).

All papers are refereed through a peer review process.

All papers must be submitted online. To submit a paper, please read our Submitting articles page.

Important Dates

  • Manuscripts due by: 15 May, 2020
  • Notification to authors: 15 July, 2020
  • Final versions due by: 15 October, 2020

From Family Entrepreneurship to Family Entrepreneuring – Nantes, 12-13 October 2020  

The PDW

Find out all the information about the 3rd PDW on Family Entrepreneurship

The Special Issue

Find out all the information about the Special Issue of International Journal of Entrepreneurship Behaviour and Research on Family Entrepreneuring.

About the Workshop series

The Chair Family Entrepreneurship and Society of Audencia Business School and the Group Entrepreneurship Society Transformations of University of Quebec in Montréal invite you to the

3rd Paper Development Workshop Series in Family Entrepreneurship

Audencia Business School hosts an annual Paper Development Workshop on family entrepreneurship, and the school is among the international leaders in this emerging area of scholarship. The Chair Family Entrepreneurship and Society launched this Paper Development Series in Family Entrepreneurship in 2017. After a first edition on ‘Family entrepreneurship writing workshop’ (2017) and a second edition on ‘Theorizing family entrepreneurship’ (2018), we are happy to announce the third edition of this series of research workshops organized in collaboration with the Group Entrepreneurship Society Transformations of University of Quebec in Montréal (GEST ESG UQAM).

GEST is a research center of the University of Québec in Montréal’ School of Management (ESG UQAM) which addresses entrepreneurial practices, identities and discourses in marginalized contexts and for minorized people. It aims at participating to a change for a new inclusive and fruitful relation between entrepreneurship and social transformations and then addressing the dark side of entrepreneurial practices. The GEST members challenge theoretical assumptions and consider entrepreneuring in a process perspective.

Keynote Speakers

William B. Gartner

Bertarelli Foundation distinguished Professor
of Family Entrepreneurship
Babson College

Alistair Anderson
Lancaster University
Distinguished Professor

Jenny Helin Senior lecturer Department of Business Studies Uppsala University, Sweden

Comité Scientifique

Miruna Radu-Lefebvre, Professor of Entrepreneurship, Head of the Chair Family Entrepreneurship and Society, Audencia Business School​

Christina Constantinidis, Professor of Entrepreneurship, School of Management of the University of Quebec in Montréal

Olivier Germain, Full Professor, School of Management of the University of Québec in Montréal

Vincent Lefebvre, Associate Professor of Entrepreneurship, Head of the Entrepreneurship education, Audencia Business School

Topic of the 2020 Paper Development Workshop

For several decades, the fields of entrepreneurship and family business developed as separate knowledge domains (Holt, Pearson, Payne, & Sharma, 2018; Zahra & Sharma, 2004). Recently, the field of family entrepreneurship (Neubaum, 2018; Payne, 2018; Short, Sharma, Lumpkin, & Pearson, 2016) emerged at the intersection of family, entrepreneurship, and family business. While there has been an increasing interest in combining the distinct academic fields of entrepreneurship and family business (Aldrich & Cliff, 2003; Anderson, Jack & Drakopoulou Dodd, 2005), the early stages of creation of family businesses in entrepreneurial families (Alsos, Carter & Ljunggren 2014) and the emergence of entrepreneurial behaviours, identities and projects in the context of family businesses are underdeveloped areas of inquiry.

We would like to invite the authors interested in submitting to the special issue « From Family Entrepreneurship to Family Entrepreneuring » of the International Journal of Entrepreneurial Behavior and Research (https://www.emeraldgrouppublishing.com/products/journals/call_for_papers.htm?id=8869) to present their work-in-progress to the Guest editors – Miruna Radu-Lefebvre, Olivier Germain and William B. Gartner during the Paper Development Workshop which will take place on October 12th and 13th 2020 in Nantes, France. The special issue and the Paper Development Workshop aim to draw attention to the emergence and becoming of family businesses and the actualizing of entrepreneurial behaviours, identities and projects in already existing family businesses.

For this Paper Development Workshop, we call for papers addressing the topic of family entrepreneuring with a focus on processes and practices relative to how business family members, couples and families do entrepreneurship. Steyaert (2007, p. 453) coined the notion of entrepreneuring to call for more processual inquiries in the field of entrepreneurship. Entrepreneuring is a processual, material, and relational phenomenon (Champenois, Lefebvre, & Ronteau, 2019; Hjorth, 2014; Hjorth & Reay, 2018) leading to the creation of new organizations (Gartner, 1993; Johannisson, 2011). We recognize that “familiness” does not always pre-exist entrepreneurial practices but also

emerges through the process of entrepreneuring. We call for more processual inquiries in the field of family entrepreneurship, within an ontology of becoming (Chia, 1995). We think that this perspective of combining entrepreneuring and family business is unexplored and requires further theoretical and empirical explorations.

Indicative list of anticipated (but not exclusive) topics :

  • How processes and practices of entrepreneuring occur in the context of enterprising families and family businesses?
  • What are the tensions arising between what already exists and the emergence of newness in the context of enterprising families and family firms?
  • How the various kinds of processual approaches in entrepreneuring (see Steyaert, 2007) can highlight various dimensions of family entrepreneuring?
  • How the familiness emerges – as a family becoming – through the entrepreneuring process rather than pre-exists the organization creation in a non-reified perspective?
  • What are the sub-processes and practices involved in family entrepreneuring? How to deal with the complexity of possible intersections of multiple sub-processes and multiple practices in the succession process (succeeding) and family entrepreneuring?
  • Which practices and processes are at work to maintain the familiness of organizations in the unstable flow of action(s)?
  • From a methodological perspective, how to study and write about family entrepreneuring?
  • How should multiple cultural, social and economic contexts be accounted for and included in the study of family entrepreneuring?
  • How the various anthropological approaches of family forms (e.g., monoparental families, LGBTQ+ families, etc.) are embedded in practices and processes of entrepreneuring?
  • How do the processes of entrepreneuring intersect with the doing of gender in enterprising families?
  • How doing (social) identity work within family businesses can be understood as an entrepreneuring process and practice within an ontology of becoming (and relating)?
  • How can we study, problematize and challenge family entrepreneuring in a critical perspective?

Structure of the Workshop

The Paper Development Workshop will be held in Nantes over two full days, October 12-13, 2020. The workshop will include keynote lectures, reading workshops and paper development sessions.

 

ABSTRACT/PAPER SUBMISSION

Please note that the aim of this Paper Development Workshop is to enable authors improve their manuscripts before submission to the special issue but also to discuss emerging ideas and research projects. As a consequence, two types of Abstracts can be submitted to the workshop :

  • Extended Abstracts of 3000 words (including references and appendices) presenting the purpose of the paper, the theoretical background, the research gap, the methodological approach (in empirical papers), the main findings and expected contributions.
  • Short Abstracts of 1500 words (including references and appendices) presenting the research topic, a tentative theoretical background and research gap, and the (collected or to be collected) empirical material.

 

All those are interested to attend the workshop should submit either an extended or a short abstract by July 31, 2020 to mradu@audencia.com. Authors will be notified of acceptance or otherwise by August 15, 2020. Full working papers of about 10-15 pages are due for September 13, 2020 for the authors who would like to receive a written feedback from the Guest editors.

 

Participation to the Paper Development Workshop does not guarantee publication in the special issue and submission to the special issue is not restricted to Paper Development Workshop participants.

Double track PDW

The program comprises two different tracks. The Full Paper Track will enable those authors who already developed an advanced paper to discuss the paper in detail with the guest editors and the other participants. A Short Paper Track will give the opportunity to PhD students and other authors who recently began to develop research on family entrepreneuring or who plan to do so in the following months to further develop their work.

  • Full paper track

The authors who submit a full paper before September 13th will be able to take part to the Full paper track. The Full paper track will include a detailed discussion of the paper by full paper track participants and written feedback from guest editors.

  • Short paper track

The authors who will not be able to submit a full paper before September 13th will take part to the Short paper track. The short paper track will include discussion with the short paper track participants and oral feedback from guest editors.

Important Dates

  • July 31, 2020: Abstract submission deadline (to mradu@audencia.com)
  • August 15, 2020: Notification of acceptance
  • September 1, 2020: registration to abordas@audencia.com (no registration fee)
  • September 13, 2020: Full paper submission deadline (to mradu@audencia.com; optional, connected to receiving written feedback from IJEBR Guest editors)
  • October 12-13, 2020: Paper Development Workshop.

Références

REFERENCES
Aldrich, H. E., & Cliff, J. E. (2003). The pervasive effects of family on entrepreneurship: Toward a family embeddedness perspective. Journal of business venturing, 18(5), 573-596.
Alsos, G. A., Carter, S., & Ljunggren, E. (2014). Entrepreneurial families and households. The Routledge Companion to Entrepreneurship London: Routledge, 165-177.
Anderson, A. R., Jack, S. L., & Drakopoulou Dodd, S. (2005). The role of family members in entrepreneurial networks: Beyond the boundaries of the family firm. Family Business Review, 18(2), 135-154.
Chia, R. (1995). From Modern to Postmodern Organizational Analysis. Organization Studies, 16, 579–604.
Champenois, C., Lefebvre, V., & Ronteau, S. (2019). Entrepreneurship as practice: systematic literature review of a nascent field. Entrepreneurship & Regional Development, 1-32.
Gartner, W. B. (1993). Words lead to deeds: Towards an organizational emergence vocabulary. Journal of business venturing, 8(3), 231-239.
Helin, J. (2011), Living moments in family meetings : A process study in the family business context, PhD dissertation, Jönköping University, Jönköping International Business School, JIBS, Center for Family Enterprise and Ownership. https://hj.diva-portal.org/smash/record.jsf?pid=diva2%3A410092&dswid=-20
Helin, J., Jabri, M. (2015). Family business succession in dialogue: The case of differing backgrounds and views. International Small Business Journal 34 (4), 487-505
Hjorth, D. (2014). Entrepreneuring as organisation-creation. In R. Sternberg & G. Krauss, Handbook of Research on Entrepreneurship and Creativity (pp. 97–121). Edward Elgar Publishing.
Hjorth, D., & Reay, T. (2018). Moving Entrepreneurially Ahead. Organization Studies, 39, 7–18.
Holt, D., Pearson, A., Payne, G., & Sharma, P. (2018). Family business research as a boundary-spanning platform, Family Business Review, 31(1), 14-31.
Johannisson, B. (2011). Towards a practice theory of entrepreneuring. Small Business Economics, 36, 135–150.
Neubaum, D. (2018). Family business research: Roads travelled and the search for unworn paths, Family Business Review, 31(3), 259-270.
Payne, G. (2018). Reflections on family business research: Considering domains and theory, Family Business Review, 31(2), 167-175.
Short, J., Sharma, P., Lumpkin, G., & Pearson, A. (2016). Oh, the places we’ll go! Reviewing past, present, and future possibilities in family business research, Family Business Review, 29(1), 11-16.
Zahra, S., & Sharma, P. (2004). Family business research: A strategic reflection, Family Business Review, 17(4), 331-346.

Special Issue IJEBR

From Family Entrepreneurship to Family Entrepreneuring

Special issue call for papers from International Journal of Entrepreneurial Behavior & Research

The submission portal for this SI will open January 15th 2021

Call for the Special Issue: From Family Entrepreneurship to Family Entrepreneuring CALL FOR PAPERS IJEBR

Call for the PDW in Nantes 12 & 13 October 2020: https://entrepreneuriat.com/from-family-entrepreneurship-to-family-entrepreneuring-nantes-12-13-october-2020/ 

Guest Editors:

Miruna Radu-Lefebvre, Audencia Business School, France

Olivier Germain, University of Québec in Montréal, Canada

William B. Gartner, Babson College, USA + Linnaeus University, Sweden

Aims and Scope:

For several decades, the fields of entrepreneurship and family business developed as separate knowledge domains (Holt, Pearson, Payne, & Sharma, 2018; Zahra & Sharma, 2004). Recently, the field of family entrepreneurship (Neubaum, 2018; Payne, 2018; Short, Sharma, Lumpkin, & Pearson, 2016) emerged at the intersection of family, entrepreneurship, and family business. While there has been an increasing interest in combining the distinct academic fields of entrepreneurship and family business (Aldrich & Cliff, 2003; Anderson, Jack & Drakopoulou Dodd, 2005), the early stages of creation of family businesses in entrepreneurial families (Alsos, Carter & Ljunggren 2014) and the emergence of entrepreneurial behaviours, identities and projects in the context of family businesses are underdeveloped areas of inquiry.

The aim of this special issue is to draw attention to the emergence and becoming of family businesses and the actualizing of entrepreneurial behaviours, identities and projects in already existing family businesses. The Guest Editors encourage submissions of theoretical and empirical contributions addressing the topic of family entrepreneuring with a focus on processes and practices relative to how family members, couples and families do entrepreneurship. Steyaert (2007, p. 453) coined the notion of entrepreneuring to call for more processual inquiries in the field of entrepreneurship. Entrepreneuring is a processual, material, and relational phenomenon (Champenois, Lefebvre, & Ronteau, 2019; Helin, 2011; Helin & Jabri, 2014; Hjorth, 2014; Hjorth & Reay, 2018) leading to the creation of new organizations (Gartner, 1993; Johannisson, 2011). We recognize that “familiness” does not always pre-exist entrepreneurial practices but also emerges through the process of entrepreneuring. We call for more processual inquiries in the field of family entrepreneurship, within an ontology of becoming (Chia, 1995). We think that this perspective of combining entrepreneuring and family business is unexplored and requires further theoretical and empirical explorations.

Possible Topics

Suitable topics include, but are not limited to, the following:

  • How do processes and practices of entrepreneuring occur in the context of enterprising families and family businesses?
  • What are the tensions arising between what already exists and the emergence of newness in the context of enterprising families and family firms?
  • What are the various dimensions of family entrepreneuring, and how do these dimensions influence different kinds of processual approaches in entrepreneuring (see Steyaert, 2007) can?
  • How does familiness emerges– as a family becoming – through the entrepreneuring process rather than pre-existing before the organization creation in a non-reified perspective?
  • What are the sub-processes and practices involved in family entrepreneuring? How to deal with the complexity of possible intersections of multiple sub-processes and multiple practices in the succession process (succeeding) and family entrepreneuring?
  • Which practices and processes are at work to maintain the familiness of organizations in the unstable flow of action(s)?
  • From a methodological perspective, how to study family entrepreneuring?
  • How should multiple cultural, social and economic contexts be accounted for and included in the study of family entrepreneuring?
  • How are various anthropological approaches of family forms (e.g., monoparental families, LGBTQ+ families, etc.) embedded in the practices and processes of entrepreneuring?
  • How do the processes of entrepreneuring intersect with the doing of gender in enterprising families?
  • How can the doing of (social) identity work within family businesses be understood as an entrepreneuring process and practice within an ontology of becoming (and relating)?
  • How can we study, problematize and challenge family entrepreneuring in a critical perspective?

Submissions must be original and must not be under consideration for publication elsewhere. Papers that are suitable for publication in the special issue will be double-blind reviewed as per the IJEBR’s review process guidelines. The editors will base their final acceptance decisions on relevance for the special issue, technical quality, innovative content, and originality of research approaches and results. More information and guidelines for authors are available at:
http://www.emeraldgrouppublishing.com/products/journals/author_guidelines.htm?id=ijebr

If you have any questions about the suitability of the topics or approaches, please contact the corresponding guest editor: Miruna Radu-Lefebvre (mradu@audencia.com).

Submission deadline: 15th April 2021

Timeline:

  • Submission of full paper: April 15th, 2021
  • First-round feedback from referees: May 15th, 2021
  • Submission of revised paper: July 1st, 2021
  • Second-round feedback from referees: August 15th, 2021
  • Submission of final revised paper (to the editors): September 31st, 2021
  • Publication: 2022

Authors interested in submitting to the special issue are invited to present their work-in-progress to the Guest editors at the Paper Development Workshop, which will take place on 12th-13th October 2020 in Nantes, France. Participation to the Paper Development Workshop does not guarantee publication in the special issue and submission to the special issue is not restricted to Paper Development Workshop participants.

References:

Aldrich, H. E., & Cliff, J. E. (2003). The pervasive effects of family on entrepreneurship: Toward a family embeddedness perspective. Journal of business venturing18(5), 573-596.

Alsos, G. A., Carter, S., & Ljunggren, E. (2014). Entrepreneurial families and households. The Routledge Companion to Entrepreneurship London: Routledge, 165-177.

Anderson, A. R., Jack, S. L., & Drakopoulou Dodd, S. (2005). The role of family members in entrepreneurial networks: Beyond the boundaries of the family firm. Family Business Review18(2), 135-154.

Chia, R. (1995). From Modern to Postmodern Organizational Analysis. Organization Studies16, 579–604.

Champenois, C., Lefebvre, V., & Ronteau, S. (2019). Entrepreneurship as practice: systematic literature review of a nascent field. Entrepreneurship & Regional Development, 1-32.

Gartner, W. B. (1993). Words lead to deeds: Towards an organizational emergence vocabulary. Journal of business venturing8(3), 231-239.

Helin, J. (2011), Living moments in family meetings: A process study in the family business context, PhD dissertation, Jönköping University, Jönköping International Business School, JIBS, Center for Family Enterprise and Ownership. https://hj.diva-portal.org/smash/record.jsf?pid=diva2%3A410092&dswid=-20

Helin, J., Jabri, M. (2015). Family business succession in dialogue: The case of differing backgrounds and views. International Small Business Journal 34 (4), 487-505

Hjorth, D. (2014). Entrepreneuring as organisation-creation. In R. Sternberg & G. Krauss, Handbook of Research on Entrepreneurship and Creativity (pp. 97–121). Edward Elgar Publishing.

Hjorth, D., & Reay, T. (2018). Moving Entrepreneurially Ahead. Organization Studies39, 7–18.

Holt, D., Pearson, A., Payne, G., & Sharma, P. (2018). Family business research as a boundary-spanning platform, Family Business Review, 31(1), 14-31.

Johannisson, B. (2011). Towards a practice theory of entrepreneuring. Small Business Economics36, 135–150.

Neubaum, D. (2018). Family business research: Roads travelled and the search for unworn paths, Family Business Review, 31(3), 259-270.

Payne, G. (2018). Reflections on family business research: Considering domains and theory, Family Business Review, 31(2), 167-175.

Short, J., Sharma, P., Lumpkin, G., & Pearson, A. (2016). Oh, the places we’ll go! Reviewing past, present, and future possibilities in family business research, Family Business Review, 29(1), 11-16.

Zahra, S., & Sharma, P. (2004). Family business research: A strategic reflection, Family Business Review, 17(4), 331-346.

Short Biographies of the Guest Editors:

Miruna Radu-Lefebvre is Professor of Entrepreneurship at Audencia Business School, France. She is the Holder of the research Chair Family Entrepreneurship & Society, a STEP EU Global Board Member and the Pilot of the STEP French Team. Her research interests are entrepreneurial discourse, emotion and cognition in their social and relational embeddedness, entrepreneurial legacy and succession in family businesses. She extensively published a number of journal articles, books, book chapters, case studies, including papers in Organization StudiesInternational Small Business Journal, Entrepreneurship and Regional Development and Journal of Small Business Management.

Olivier Germain is a full professor of Management and Entrepreneurship at the Université du Québec à Montréal, and senior editor of M@n@gement, Revue de l’entrepreneuriat and Revue Internationale de PME. Since 2006, he is the cochair of George Doriot Conference dedicated to the relation between entrepreneurship and society. His research work is at the crossroads of processual perspectives (entrepreneuring) and critical studies in the field of entrepreneurship.

William B. Gartner is the Bertarelli Foundation Distinguished Professor of Family Entrepreneurship at Babson College. His scholarship spans a wide array of topics in the entrepreneurship field: entrepreneurship as practice, the social construction of the future, varieties of value creation and appropriation, “translating entrepreneurship” across cultures and countries, the poetics of exchange, the demographics of entrepreneurial families, and, the nature of legacy in family entrepreneurship.

CfP SI – Marchés & Organisations – L’entrepreneuriat et l’innovation dans l’enseignement supérieur – défis et bonnes pratiques

 Appel à communications, numéro spécial

L’entrepreneuriat et l’innovation dans l’enseignement supérieur – défis et bonnes pratiques

Rédacteurs: Marcos Lima et Joëlle Forest

Appel à Communication – Marché et Organisations – Entrepreneuriat et Innovation dans l’Enseignement Supérieur

Si près d’un Français sur trois est au courant des opportunités entrepreneuriales, seulement 5% d’entre eux créent/se lancent dans un projet d’entrepreneuriat. (GEM, 2014). Ce rapport n’est pas beaucoup mieux ailleurs en Europe. Parmi les raisons invoquées pour expliquer cet écart figurent des menaces perçues telles que : les crises économiques, un environnement hostile, la peur de l’échec et le manque de vocation et de compétences entrepreneuriales (Fayolle, 2012). Plusieurs auteurs (Degeorge et Fayolle, 2011; Mueller, 2011) établissent une corrélation entre la qualité de la formation à l’entrepreneuriat et l’intention de créer une nouvelle entreprise parmi les jeunes adultes. La dynamique d’innovation et programmes de formation dédiés à l’innovation font face à des challenges similaires. .

Les questions relatives à l’efficience et à l’efficacité de ces programmes restent nombreuses (Rideout et Gray, 2013). Quel est le rôle de l’apprentissage par projet par rapport à l’enseignement purement théorique dans les programmes d’entrepreneuriat et d’innovation (Mojab et al., 2011) ? Quelles sont les limites de la conception statique des business plans dans un environnement entrepreneurial de plus en plus dynamique (Tounés, Lassas-Clerc et Fayolle, 2014) ? Quel est l’impact réel des programmes d’enseignement existants sur l’esprit d’entreprise et l’esprit d’innovation (Villette, 2011) ? L’entrepreneuriat et l’innovation peuvent-ils vraiment être enseignés ou s’agit-il en grande partie d’une capacité innée (Lautenschläger et Haase, 2011) ? Quelles méthodes pédagogiques peuvent aider à développer l’intention entrepreneuriale (Fayolle et Verzat, 2009) et d’innovation ?

Par ailleurs, il semble exister une confusion ambiante entre entrepreneuriat et innovation. Cette dernière est particulièrement perceptible dans la façon dont a été pensée la mise en place du suivi obligatoire d’un cours dédié à l’innovation et à l’entrepreneuriat dans toutes les formations de l’enseignement supérieur (MESR, 2012). Quelles sont donc les spécificités de ces deux domaines de l’enseignement supérieur?

Malgré ces controverses, il semble exister un consensus autour des trois objectifs de l’éducation à l’entrepreneuriat et à l’innovation: a) sensibiliser les étudiants ; b) développer les compétences et c) soutenir les étudiants souhaitant développer un esprit d’entreprise innovant (Albertini et al., 2019; Fayolle, 2012).

Cependant, ces initiatives sont souvent confinées au sein de l’université, fragmentées et mal connectées à l’écosystème de l’innovation (Raucent et al., 2010). La résistance à l’innovation et au changement peut provenir à la fois des enseignants et des étudiants. Les vieilles habitudes, l’inertie, la peur de l’inconnu, les barrières financières et le manque de temps pour restructurer les programmes sont souvent cités comme des freins à l’innovation pédagogique par les parties prenantes (Fayolle, 2012).

Parmi les autres facteurs cités dans la littérature qui pourraient influer le développement de l’intention entrepreneuriale, citons : le moment choisi (les étudiants qui se rapprochent le plus de l’obtention du diplôme semblent être plus soucieux d’obtenir un emploi stable que de créer leur propre activité); le niveau initial d’intention entrepreneuriale avant de s’engager dans un programme d’enseignement supérieur et de se rendre dans un lieu (la proximité de clusters d’innovation peut favoriser les attitudes entrepreneuriales).

L’objectif de ce numéro est d’élargir le débat sur l’enseignement de l’entrepreneuriat dans l’enseignement supérieur, ses limites, ses opportunités, ses défis et ses meilleures pratiques. Les contributions peuvent inclure, sans toutefois s’y limiter, les sujets suivants :

  1. Sensibilisation aux opportunités entrepreneuriales : les programmes d’entrepreneuriat ont mis en place des compétitions et des défis pour favoriser l’esprit d’entreprise et pour « révéler » des vocations insoupçonnées. Divers programmes sont axés sur la validation des compétences, les associations de jeunes entreprises et l’invitation de conférenciers comme source d’inspiration (Chené et al., 2011). Quel est l’impact de ces initiatives sur la sensibilisation entrepreneuriale ?
  2. Enseignements à l’entrepreneuriat et à l’innovation : s’il existe des recouvrements entre ces domaines, il n’y a pas d’inclusion. . Noailles-Simeon (2013) et Christensen et al. (2013) soulignent que l’innovateur doit être distingué de l’entrepreneur car la nature de l’innovation est intrinsèquement différente de l’ acte entrepreneurial. Cependant, de nombreux programmes d’éducation utilisent les deux termes simultanément. Quels sont les risques d’une telle confusion ? Quels sont les défis à relever pour redéfinir le périmètre d’une formation à l’entrepreneuriat et à l’innovation ?
  3. Développer les aptitudes et les compétences : les programmes d’entrepreneuriat et d’innovation ont expérimenté une pédagogie basée sur l’action, des disciplines hybrides combinant approches à la fois théoriques et pratiques, conférant aux apprenants des expériences de première main, un apprentissage collaboratif et réflexif grâce à un enseignement actif à travers des scénarios réels basés sur des études de cas. Des programmes dédiés ont essayé d’adapter le contenu aux besoins des étudiants, en établissant des indicateurs de réussite fondés sur des objectifs d’apprentissage clairement définis. D’autres méthodes (Aouni, 2011) préconisent les approches d’effectuation (détermination des effets possibles en fonction des moyens disponibles) plutôt que des méthodes prédictives (business plans statiques et planification à long terme). Quelles sont les limites et les possibilités de ces différentes approches ?
  4. Soutenir les programmes d’entrepreunariat et d’innovation : les établissements d’enseignement supérieur créent de plus en plus des programmes dédiés au développement de jeunes entreprises, telles que des incubateurs, des accélérateurs, des fab-labs et des espaces de co-working. Les programmes à l’échelle nationale ou régionale sont encouragés par les gouvernements locaux ou supranationaux dans l’espoir de faciliter l’activité entrepreneuriale et d’innovation. Les programmes d’investissement en capital-risque, ainsi que les plateformes de financement participatif, facilitent plus que jamais l’obtention de ressources financières à un stade précoce (Loué et al., 2008). Quelle est l’efficacité de ces dispositifs dans la promotion de l’activité entrepreneuriale et d’innovation ?
  5. Éthique de l’entrepreunariat et responsabilité sociale : dans un monde où abondent les scandales liés à la collecte de données et à la vie privée, dans lequel inégalités et pauvreté subsistent, et dans lequel la corruption est parfois tolérée, comment sensibiliser à l’esprit éthique et le développement durable dans les programmes d’entrepreunariat et d’innovation ? (Fayolle et Toutain, 2013)
  6. Facilitateurs stratégiques de l’enseignement de l’entrepreneuriat : la littérature (Albertini et al., 2019) suggère des pratiques telles que la co-construction de programmes en impliquant la communauté des parties prenantes, en établissant des programmes de formation de formateurs, en identifiant les vocations des élèves pour gérer leurs attentes et leurs craintes concernant l’échec et les risques. Quel est l’état de développement de ces pratiques sur le continent européen et au-delà ?
  7. Interaction avec les écosystèmes d’innovation : les programmes d’entrepreneuriat devraient être étroitement liés aux centres de recherche, aux entreprises, aux investisseurs et aux laboratoires vivants. Quels sont les moyens disponibles pour créer ces réseaux et d’établir des flux de connaissances entre les parties prenantes de l’écosystème de l’innovation entourant les établissements d’enseignement supérieur (Laperche et al., 2019) ?

 

Cet appel à communications est ouvert à toute contribution (en anglais ou en français) sur (mais pas exclusivement sur) les sujets susmentionnés. Le nombre de mots doit être inférieur à 8 000. Les articles seront sélectionnés en fonction de leur qualité et de leur originalité, ainsi que leur pertinence pour les universitaires et les praticiens.

Références bibliographiques

Albertini, T., Fabiani, T., Lameta, N., & Lima, M. (2019). A framework for evaluating the effectiveness of entrepreneurial teaching in higher education. Marché et organisations, (1), 159-186.

Aouni, Z. (2011), “Démystification d’une pédagogie émergente : l’approche par les compétences“, Entreprendre & Innover, vol 3, n° 11-12, p. 120-126

Chené, E., Schieb-Bienfait, N., Lavergne, A., Tregret-Bouche, I. (2011), “Une démarche de conception d’un dispositif de sensibilisation à l’entrepreneuriat”, Annales des Mines – Gérer et comprendre, n° 103, p. 60-70.

Christensen, C., Dyer, J., Gregersen, H. (2013). Le gène de l’innovateur : Cinq compétences qui font la différence, Pearson France, Montreuil sous Bois.

Degeorge, J. M., Fayolle, A. (2011), “Les étudiants français ont-ils la fibre entrepreneuriale ?”, Entreprendre et Innover, vol. 1, n° 9-10, p. 21-28.

Fayolle, A. (2012), Entrepreneuriat, Apprendre à Entreprendre, 2ème Ed. Dunod, Paris.

Fayolle, A., Gailly B. (2009), “Évaluation d’une formation en entrepreneuriat : prédisposition et impact sur l’intention d’entreprendre”, M@n@gement, vol. 12, n° 3, p. 176-203.

Fayolle, A., Toutain, O. (2013), “Four Educational Principles to Rethink Ethically Entrepreneurship Education”, Revista de Economia Mundial, n°35, p. 21-45.

Fayolle, A., Verzat C. (2009), “Pédagogies actives et entrepreneuriat : Quelle place dans nos enseignements ?”, Revue de l’entrepreneuriat, vol. 8, n° 2, p. 1-16.

GEM (2014). Global Entrepreneurship Monitor survey. Available at http://www.gemconsortium.org/report

Laperche, B., Lima, M., Seulliet, E., Trousse, B. (2019) Les Écosystèmes D’innovation : Regards croisés des acteurs clés. L’Harmattan.

Lautenschläger, A.., Haase H. (2011), “The myth of entrepreneurship education: seven arguments against teaching business creation at universities”, Journal of Entrepreneurship Education, vol.14, p.147-161.

Loué, C., Laviolette E.M., Bonnafous-Boucher M. (2008), “L’entrepreneur à l’épreuve de ses compétences : Eléments de construction d’un référentiel en situation d’incubation”, Revue de l’Entrepreneuriat, vol. 7, p.63-83

MESR (2012). 15 mesures pour augmenter l’impact économique de la recherche, 2 novembre 2012.

Mojab, F. Zaefarian, R., Dazian Azizi, A.H. (2011), “Applying competency based approach for entrepreneurship education”, Procedia Social and Behavioral Sciences, n° 12, p. 436-447.

Mueller S. (2011), “Increasing entrepreneurial intention: effective entrepreneurship course characteristics”, International Journal of Entrepreneurship and Small Business, Vol.13, No.1, p.55-74

Noailles-Siméon, P. (2013). “De l’entrepreneur à l’innovateur dans une économie dynamique”, in Boutiller S., Djellal F., Uzunidis D. (eds), L’innovation : Analyser, anticiper, agir, Peter Lang éditions, p. 85-110.

Raucent, B., Verzat, C., Villeneuve, L. (2010) Accompagner les étudiants, Bruxelles : De Boeck, Chapitre 19, L’accompagnement dans les institutions d’enseignement supérieur, p. 501-540.

Rideout, E. C., Gray, D.O. (2013), “Does entrepreneurship education really work? A review and methodological critique of the empirical literature on the effects of university‐based entrepreneurship education”, Journal of Small Business Management, vol. 51, n°3, p.329-351.

Tounés A., Lassas-Clerc N., Fayolle A. (2015), “Effets comparés de deux pédagogies de plans d’affaires sur l’apprentissage entrepreneurial des étudiants, Une approche par les compétences”, La Revue des Sciences de Gestion, n° 275-276, p.13-21.

Villette, M., (2011), “Comment répondre à la demande institutionnelle d’enseignement de l’entrepreneuriat ? Compte rendu ethnographique d’une expérience d’enseignement”, Revue Française de Socio-Économie, vol.1 n° 7, p. 83-101.

Calendrier

– 30/06/2020 – date limite de soumission des résumés

– 31/08/2020 – réactions des évaluateurs

– 30/11/2020 – date limite pour la soumission du projet final

– 31/12/2020 – acceptation finale

– printemps 2021 – publication

Les textes doivent être obligatoirement être soumis à

Marcos Lima (marcos.lima@skema.edu) ou Joëlle Forest (joelle.forest@insa-lyon.fr)

Plus d’informations sur notre site:

https://www.cairn.info/revue-marche-et-organisations.htm

1st Conference of Research in Entrepreneurship, Education and Technology (#CREET)- 28-29 May 2020 – Ottawa

Ottawa, Canada
May 28-29 2020

The Telfer School of Management (University of Ottawa) and emlyon business school are proud to announce the 1st Conference of Research in Entrepreneurship, Education and Technology (#CREET) that will take place on 28-29 May 2020 in Ottawa, the beautiful Canadian capital. This will be the first annual gathering of the conference which will rotate between Telfer School of Management – University of Ottawa (Canada), and emlyon business school (France). This global conference aims to promote worldwide scholarly collaborations across regions, continents and academic communities. The first keynote addresses will be made by Benson Honig, Professor and Endowed Chair Teresa Cascioli in Entrepreneurial Leadership, DeGroote School of Business, McMaster University, Sarfraz Mian, Professor of Strategic Management and Entrepreneurship at State University of New York at Oswego and Associate Editor of Journal of Small Business Management, and Fred Phillips, Professor of Management of Technology at University of New Mexico, Editor-in-Chief of Technological Forecasting & Social Change journal.

http://sites.telfer.uottawa.ca/creet2020/

1st CREET Conference-University of Ottawa (002)

Numéros spéciaux Management International et RIPME & Extended dead line Georges Doriot

Dans le cadre des Journées Georges Doriot organisées à Paris les 28 et 29 mai 2020, nous sommes ravis de vous annoncer l’accord formel des rédacteurs en chef pour la réalisation de deux numéros/dossiers thématiques dans Management international et dans la Revue Internationale PME (RIPME).

 En ce sens, nous avons décidé de reporter les dates limites de réception des résumés étendus au 15 janvier 2020. Vous trouverez ci-joint l’appel à communication. N’hésitez pas à le diffuser dans vos réseaux respectifs.

Nous vous souhaitons une excellente fin d’année et de joyeuses fêtes avec vos proches !

 L’équipe Doriot

Deux numéros/dossiers thématiques sont prévus à l’issue de cette 8ème édition des Journées G. Doriot.

Un numéro thématique de la Revue Internationale PME (RIPME) sera publié en lien avec le thème exclusif de l’atelier 6 (L’entrepreneuriat des femmes en contextes de crises) et sera concomitant à cet appel à contributions. Les auteurs des communications de cet atelier seront donc invités à soumettre leurs contributions à ce numéro thématique (Dir : Christina Constantinidis, ESG UQAM, Typhaine Lebègue, Université de Tours et Corinne Poroli, Skema Business School). Les évaluations se feront, classiquement, selon les règles de l’anonymat double.

La revue Management international est également partenaire des journées Georges Doriot 2020.
Les meilleures communications, issues de ces journées sur le thème ” L’entrepreneuriat à l’heure d’un effondrement sociétal ? Rôles, responsabilités et défis”, en dehors de l’atelier 6 et ayant notamment une dimension internationale, pourront être soumises à un numéro ou dossier thématique de la Revue Management international (Dir : Alain Bloch, HEC Paris, Christina Constantinidis, ESG UQAM et Nazik Fadil, EM Normandie). Les évaluations se feront, classiquement, selon les règles de l’anonymat double.

Suite à l’accord formel des rédacteurs en chef pour la réalisation de deux numéros/dossiers thématiques dans les revues Management international et Revue Internationale PME, les délais d’envoi et de retour des résumés étendus ont été prolongés.
– Date limite d’envoi des résumés étendus (3 000 mots hors références) :
Reporté au 15 janvier 2020.

1ères Journées FaB.ER Family Business & Entrepreneurship Research – 17 & 18 mars 2020 – Paris & CFP IJESB

1ères Journées FaB.ER & Call for papers International Journal Entrepreneurship and Small Business
Family Business & Entrepreneurship Research
17 & 18 mars 2020 – IAE Paris Sorbonne Business School
Deadline des soumissions : 31 janvier 2020
https://faber2020.sciencesconf.org/

 

FABER_appel journées 2020

Full call FABER2020 ENGLISH

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Pourquoi des Journées FaB.ER ?
Les champs des entreprises familiales et de l’entrepreneuriat se sont développés de façon autonome, tout en entretenant un certaine proximité en matière d’éducation, de conférences ou d’associations scientifiques (Katz, 2003 ; Sharma, Hoy, Astrachan et Koiranen, 2007 ; Chabaud et Sammut, 2014). Cela leur a permis de créer un dialogue fructueux : si l’entrepreneuriat prend place dans des contextes familiaux (Aldrich et Cliff, 2003 ; Salvato et Aldrich, 2012), l’accent s’est également porté sur le comportement entrepreneurial des entreprises familiales (Shepherd et Patzelt, 2017), conduisant à l’émergence d’un champ de recherche consacré à leur recouvrement : l’entrepreneuriat familial (Fayolle et Bégin, 2009 ; Bettinelli et al., 2014; Radu Lefebvre et Lefebvre, 2016 ; Randerson et al., 2015, 2016).
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Thématique des 1ères Journées FaB.ER
Ces journées FaB.ER visent à permettre aux chercheurs de ces disciplines de se rencontrer et de renforcer leur dialogue. Elles encouragent notamment les échanges entre les deux groupes thématiques « BET – Business Transfer and Entrepreneurship » et « Entreprises et entrepreneuriat familial » de l’Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation, et accueillent, plus largement, toutes les contributions intéressées par la connexion entre entrepreneuriat et entreprises familiales.
La première édition est également consacrée :
– A des travaux inscrits dans la thématique « Business Transfers : An opportunity for dialogue between Entrepreneurship and Family Business Research », qui fait l’objet d’un numéro spécial de la revue International Journal of Entrepreneurship and Small Business (Cf. ci-dessous).
– A la présentation d’un handbook of research du groupe thématique BET et à la discussion des chapitres acceptés.

Keynote speakers :
– Andrea CALABRO (IPAG Nice, France)
– Leo-Paul DANA (Montpellier Business School, France & Auckland University of Technology, New Zealand), rédacteur en chef de IJESB.
Format des soumissions
– Sont acceptées des soumissions de textes complets, ainsi que des résumés étendus (3 000 mots max., comprenant : Introduction/Objectifs (500 mots max.) ; Revue de littérature (500 mots max.) ; Approche/méthodologie (500 mots max.) ; Résultats (500 mots max.) ; Discussion (500 mots max.) ; Implications et limites (500 mots max.).
– Format des soumissions : https://faber2020.sciencesconf.org/.

Deadlines
– 31 Janvier 2020 : Les soumissions doivent être déposées, sous format word, sur la plateforme : https://faber2020.sciencesconf.org/.
– 10 février 2020 : réponses du comité.
– N’hésitez pas à poser des questions complémentaires aux organisateurs principaux : : berangere.deschamps@univ-grenoble-alpes.fr et chabaud.iae@univ-paris1.fr
Comité d’organisation : Céline BARREDY (IAE Metz), Didier CHABAUD (IAE Paris-Sorbonne), Bérangère DESCHAMPS (U. Grenoble Alpes), Miruna RADU-LEFEBVRE (Audencia), Jean-François SATTIN (U. Paris I Panthéon-Sorbonne), Hedi YEZZA (EDC Paris BS).
Coût d’inscription : 90 euros.

Numéro Spécial RIPCO Arts et Organisations

Arts et organisations: des individus aux structures, la dimension esthétique inséparable du politique

Télécharger l’appel en format PDF

Source – http://ripco-online.com/FR/CFPS/CFP_66.asp

Plus de trois décades après le premier numéro spécial d’une revue internationale consacré aux relations entre art et organisations (Benghozi, 1987) et presque vingt ans après le seul numéro de la RIPCO consacré aux arts, ce numéro spécial Arts et Organisations : des individus aux structures, la dimension esthétique inséparable de la dimension politique s’intéressera au rôle de l’art dans les organisations et en particulier à sa contribution éventuelle à une meilleure articulation entre les aspects personnels, interpersonnels et structurels de la vie organisationnelle. Nous chercherons à explorer en quoi, comment et pourquoi l’art et ses pratiques pourraient influer les comportements, les perceptions, les représentations et la recherche organisationnels. Alors que se généralisent les appels aux affects, à la création, à l’innovation, à l’imagination, à l’intuition, au jeu et à l’improvisation, qui seraient nécessaires pour gérer les organisations contemporaines dans un monde de plus en plus complexe et imprévisible, il s’agit de procéder à une synthèse des tendances du champ, qui soit accessible aux chercheurs francophones et qui resitue la recherche française sur ces sujets dans la perspective internationale. L’objectif, dans la ligne éditoriale de la revue, sera de penser le lien entre l’humain et les structures, du micro individuel au méso et au macro, c’est-à-dire penser le lien entre l’expérience subjective et concrète des membres et l’abstraction des concepts et des politiques organisationnels.

 

Introduction

Nous ne chercherons pas à définir les objets spécifiques de l’art, ou les relations inter-médiées qui relient les auteurs et les publics. Mais nous chercherons à explorer en quoi, comment et pourquoi l’art et ses pratiques pourraient influer les comportements, les perceptions, les représentations et la recherche organisationnels.

La créativité possède un statut quasi mythique, salvateur, pour nos organisations contemporaines. Il y aurait « urgence à maîtriser la créativité (et l’innovation), l’ouverture et l’hétérogénéité en tant que conditions organisationnelles de la création collective » (Hjorth al., 2018). L’art permettant le partage dans le dissensus, ouvre sur d’autres modes d’organisations alternatifs et critiques (Bureau et Zander, 2014 ; Eliasson, 2016 ; Vickery, 2007). La conviction se répand que la création de valeur produite par les organisations ne dépend plus simplement de fonctionnements et de processus rationnels et linéaires, mais est de plus en plus liée à l’expérience vécue des membres, à leurs émotions et à l’énergie qu’ils mettent dans leurs activités et dans le développement de nouvelles idées, ce que l’art est susceptible de favoriser (Carlucci et Schiuma, 2018a). Les interventions artistiques dans les organisations se multiplient en vue d’y améliorer le bien-être et d’apporter du sens au travail (Berthoin Antal, 2011 ; Berthoin Antal, Debucquet et Frémeaux, 2018). Les interventions basées sur la danse par exemple favoriseraient l’acquisition et le renforcement de compétences d’innovation (Bozic Yams, 2018). La musique permettrait de favoriser l’introduction de la pensée créative au sein d’organisations traditionnellement orientées par la pensée rationnelle analytique (Ipolito et Adler, 2018), et favoriserait la collaboration et la communication collective (Sorsa et al., 2018). L’art susciterait la capitalisation des valeurs sociales, économiques et environnementales dans une perspective de durabilité (Azmat et al., 2018). Ce phénomène, qui s’accompagne de la montée en puissance des pratiques du « design thinking » et de leur théorisation (Alexandersson et Kalonaityte, 2018 ; Liedtka, 2017), est en partie liée à l’émergence d’une culture de l’entrepreneuriatet à la domination du régime du nouveau, notions que relient le concept de jeu (play) (numéro spécial Organizational Creativity, Play and Entrepreneurship. Organization Studies, 2018, Vol.39(2-3)). On assiste à une intégration croissante de l’art dans les organisations publiques et privées, fondée sur la prise de conscience que l’absorption de l’art par les mécanismes productifs permet d’améliorer la performance (Carlucci et Schiuma, 2018b). Améliorer ou augmenter ? Assisterait-on à un réductionnisme instrumental de la notion d’art au profit de celle de créativité dans une perspective entrepreneuriale ? Quelle place alors à la responsabilité durable, à l’éthique, à des formes d’humanisme moins anthropocentrées ?

Les recherches récentes se focalisent sur le potentiel de reconfiguration des situations, les espaces de liberté à ouvrir et à investir pour que le sens se déploie dans les organisations et le concept de devenir (Strati, 2007, 2014). Les organisations sont analysées comme des états « liquides » plutôt que des structures stables et résilientes et la théorie s’appuie sur une esthétique du flux, du processuel, de la transformation et de l’immanence. Les concepts de jeu et de créativité sont convoqués pour tenter de comprendre comment diriger les organisations prises dans la permanence du flux, quand mouvement, vitesse, flexibilité et émergence échappent aux hiérarchies et au contrôle (Hjorth et al., 2018). L’art et l’imagination sont perçus comme le moyen d’anticiper le devenir, d’explorer l’espace en train de se construire. Dans le réel, les entreprises restent cependant contrôlées par les structures et les logiques rationnelles et instrumentales (Munro, 2018). Que l’introduction de l’art aident les personnels à questionner leurs manières habituelles de penser ne se confirme pas toujours (Meisiek et Barry, 2018). Les mondes du business et de l’art restent en tension et l’idées que ces tensions soient bénéfiques ne se vérifie pas nécessairement ; on assiste plutôt à une appropriation de la valeur inspirationnelle par un discours de valeur économique (Strauss, 2018)

Comment comprendre et intégrer les deux aspects, liberté d’exploration et contrôle des logiques rationnelles ? Quelles frontières séparent ou relient ces notions clés, dans ce que certains désignent comme l’économie créative à venir ? Qu’en est-il des concepts qui les fondent, de leurs effets et comment les théoriser de manière critique ? Ce numéro spécial vise à questionner la place de la création, de l’art et de l’esthétique dans l’articulation entre l’humain et les structures, du micro individuel au méso et au macro. Il s’agit de repenser le lien entre l’expérience subjective concrète des membres et l’abstraction objectivante des organisations. La perspective esthétique est indiquée, puisqu’elle inclut le rôle des affects dans la perception des membres, leur expression plus ou moins permise et libre et la fonction des artefacts sur lesquels s’appuient les fonctionnements organisationnels. Elle est également inévitablement liée au politique. Si initialement le domaine de l’esthétique organisationnelle accorde une place importante aux catégories traditionnelles de la perception et du jugement sensible (catégories du beau, du laid, du sublime, de la grâce, du comique, du pittoresque, du tragique) l’évolution récente opère un déplacement qui rapproche l’esthétique du politique en tant que travail sur les représentations sociales partagées (Negash, 2004), ou plus directement en tant que médiation des relations sociales par les artefacts organisationnels (Strati, 2014). Cette évolution consiste à prendre en compte la nécessaire mise en forme esthétique de tout discours (Steyaert et Hjorth, 2002), qui peut aller jusqu’à égaler esthétique et politique : Rancière (2000) définit l’aisthesis comme la capacité de mise en ordre du monde par le logos, une capacité éminemment politique.

Enfin, ce numéro spécial abordera aussi la question de la recherche sur les organisations et le rôle que l’art peut jouer en tant que méthode d’enquête ou de diffusion des résultats. La recherche basée sur l’art (art-based research) possède ses lettres de noblesse, ses manuels qui décrivent comment considérer l’art en tant que manière alternative de créer le sens (Barone et Eisner, 2012 ; Knowles et Cole, 2008), ses expérimentateurs et ses apports, par exemple en terme de connaissance sensible (Strati, 2007) et révélation de la dimension affective inhérente au quotidien organisationnel (Schmidt et al, 2015). Pratiquer une recherche en gestion basée sur l’art soulève des problèmes spécifiques, tels que la posture de l’observateur participant lorsque le chercheur est lui-même un connaisseur du champ artistique (Faulkner et al., 2008), la difficulté de choisir entre des représentations concurrentes (Schmidt et al., 2015) ou encore la posture épistémologique sur laquelle elle repose (Mairesse, 2019). Enfin, pour avoir un impact en dehors du monde académique, nos théories ne devraient-elles pas être présentées avec des éléments de pathos (Frost, 1999 ; Gagliardi, 1996) et être ainsi capables de susciter des émotions (Weick, 2010), ces émotions qui font partie du processus de construction de sens du chercheur (Perez, 2017) ? Incarner la théorie par des mises en formes performatives et esthétiques pourrait ouvrir au chercheur des perspectives inédites en matière d’impact et de transformations des pratiques (Reinhold, 2017) et de participation au processus d’innovation en management (David, 2013). En somme, l’art – et en particulier l’art d’écrire (Moriceau, 2018) – ne pourrait-il pas nous aider à communiquer les résultats de la recherche en gestion ?

Quelles postures épistémologiques et quelles approches méthodologiques seront acceptées dans le numéro spécial ?

La posture centrale de ce numéro spécial est la posture esthétique, au sens non de l’étude des œuvres d’art mais au sens de l’étude de la dimension symbolique dans les organisations et leur activités ordinaires. Cette nouvelle épistémologie de la recherche (Mairesse, 2019) est issue des approches pragmatistes, phénoménologiques, interactionnistes et constructivistes, dont sont issues les études sur l’esthétique organisationnelle, mais nous nous attendons également à une mise en parallèle avec d’autres perspectives. Par exemple, les théories de la performativité s’appuient entre autres sur l’art pour ouvrir sur une « performativité critique » (Huault et al., 2017) et sur une phénoménologie des corps performants (Küpers, 2017). Au sein des approches cognitivistes, l’esthétique des organisations propose de déployer une cognition inscrite dans les corps (Springborg et Ladkin, 2018), un cognitivisme en somme « sensible » distinct du cognitivisme traduisant l’implicite en explicite, comme du cognitivisme « situé » dans le cerveau des membres (Strati, 2007). Enfin, au sein du courant néo-institutionnaliste, la ré-introduction de la théorie de l’action créative (Joas, 1996) permettrait de combattre le biais cognitivo-rationnel dominant (Weik, 2012).

Comment les complémentarités de ces approches, au-delà de leurs différences, permettent-elles de comprendre les relations entre les dimensions esthétiques, stratégiques et politiques de la vie organisationnelle ? Nous attendons des articles théoriques, qui explorent les questions épistémologique, philosophique ou ontologiques liées, mais aussi des articles empiriques reposant sur l’étude de situations d’interaction entre art et organisations, au moyen d’enquêtes ethnographiques, auto-ethnographiques, participantes, qualitatives et critiques.

 

Quelle est la pertinence du numéro spécial pour les décideurs ?

Les décideurs sont pris dans les injonctions de création, d’innovation, de participation, de responsabilité sociale et d’efficacité et de résultats. L’appels aux arts pour renouveler les organisations publiques et privées, pour redessiner les politiques publiques, pour mettre à contribution la créativité de tous, sont des discours qui sont difficiles à mettre en actes. Avec notre souci de rendre les résultats de la recherche accessibles, de les balayer d’un regard synthétique mais non réducteur, nous leur donnons l’occasion de prendre du recul et s’appuyer sur des exemples.

 

Calendrier de soumission provisoire et délais

  • Publication de l’appel à contributions : octobre 2019
  • Soumission des manuscrits : 29 février 2020
  • Avis aux auteurs : 15 avril 2020
  • Soumission des manuscrits révisés : 15 juin 2020
  • Relectures supplémentaires et acceptation définitive : 15 juillet 2020
  • Soumission de la version finale du numéro spécial à envoyer à la RIPCO : 30 août 2020

 

Le manuscrit est à soumettre en ligne sur le site de la revue : www.manuscriptmanager.net/ripco. Lors de la soumission en ligne, ne pas oublier de préciser que le manuscrit est destiné au numéro spécial « Special issue – Arts et organisations (Arts and Organizations) » dans le menu déroulant « Si le manuscrit est destiné à un numéro spécial, choisissez dans la liste » de la page « Details ».

 

Références

Alexandersson, A., & Kalonaityte, V. (2018). Playing to Dissent: The Aesthetics and Politics of Playful Office Design. Organization Studies, 39(2–3), 297–317. doi: 10.1177/0170840617717545

Azmat, F., Ferdous, A., Rentschler, R., & Winston, E. (2018). Arts-based initiatives in museums: Creating value for sustainable development. Journal of Business Research, 85(C), 386–395. doi: 10.1016/j.jbusres.2017.10.016

Barone, T. & Eisner, W. (2012). Art-Based Research. London: Sage.

Benghozi, P.-J. (1987). Dragon Art et Organizations. Dragon the Journal of SCOS, 2(3), 5-9.

Berthoin Antal, A. (2011). Managing Artistic Interventions in Organisations : a Comparative Study of Programme in Europe. Gothenburg: TILLT Europe.

Berthoin Antal, A., Debucquet, G., et Frémeaux, S. (2018). Meaningful work and artistic interventions in organizations: Conceptual development and empirical exploration. Journal of Business Research, 85(C), 375–385. doi: 10.1016/j.jbusres.2017.10.015

Bozic Yams, N. (2018). The impact of contemporary dance methods on innovative competence development. Journal of Business Research, 85(C), 494–503. doi: 10.1016/j.jbusres.2017.10.028

Bureau, S., & Zander, I. (2014). Entrepreneurship as an art of subversion. Scandinavian Journal of Management, 30(1), 124–133. doi: 10.1016/j.scaman.2013.12.002

Carlucci, D., & Schiuma, G. (2018a). An introduction to the special issue “The arts as sources of value creation for business: Theory, research, and practice.” Journal of Business Research, 85(C), 337–341. doi: 10.1016/j.jbusres.2017.10.034

Carlucci, D., & Schiuma, G. (2018b). The power of the arts in business. Journal of Business Research, 85(C), 342–347. doi: 10.1016/j.jbusres.2017.10.012

David, A. (2013). La place des chercheurs dans l’innovation managériale. Revue Française de Gestion, 235(6), 91–112. doi: 10.3166/RFG.235.91-112

Eliasson, O. (2016). Why art has the power to change the world. Davos World Economic Forum, 23(45), 5–24.

Faulkner, R. R., Becker, H. S., (2008). Studying Something You Are Part Of: The case of the bandstand. Ethnologie française, 38(1), 15-21. doi: 10.3917/ethn.081.0015

Frost, P. (1999). Why compassion counts! Journal of Management Inquiry, 8(2), 127-33.

Gagliardi, P. (1996) Exploring the aesthetic side of organizational life. In S.R. Clegg, C. Hardy & W.R.Nord (Eds.), Handbook of organization studies. London: Sage, 565–80.

Hjorth, D., Strati, A., Drakopoulou Dodd, S., & Weik, E. (2018). Organizational Creativity, Play and Entrepreneurship: Introduction and Framing. Organization Studies, 39(2–3), 155–168. doi :10.1177/0170840617752748

Huault, I., Kärreman, D., Perret, V., & Spicer, A. (2017). Introduction to the special issue: The evolving debate about critical performativity. M@n@gement, 20(1), 1–8.

Ippolito, L. M., & Adler, N. J. (2018). Shifting metaphors, shifting mindsets: Using music to change the key of conflict. Journal of Business Research, 85(October 2017), 358–364. https://doi.org/10.1016/j.jbusres.2017.10.013

Knowles, J. G. & Cole, A. L. (eds) (2008) Handbook of the Arts in Qualitative Research: Perspectives, Methodologies, Examples, and Issue. London: Sage. Doi: https://dx.doi.org/10.4135/9781452226545

Küpers, W. (2017). Critical Performativity and Embodied Performing as materio-socio-cultural Practices – Phenomenological Perspectives on performative Bodies at work. M@n@gement, 20(1), 89–106.

Liedtka, J. (2017). Exploring the Impact of Design Thinking in Action. Academy of Management Proceedings, 2017(1), 1–48.

Mairesse, P. (2019). L’approche esthétique des organisations et les méthodes de recherche « art-based » : une posture épistémologique renouvelée. In J. Moriceau & R. Soparnot (Eds.), Recherche qualitative en sciences sociales, 99–127. Paris: EMS.

Meisiek, S., & Barry, D. (2018). Finding the sweet spot between art and business in analogically mediated inquiry. Journal of Business Research, 85(C), 476–483. doi: 10.1016/j.jbusres.2017.10.026

Moriceau, J.-L. (2018). Can the researcher learn? Relatedness and the ethics of writing. Society and Business Review, 13(3), 242–253. doi: 10.1108/sbr-10-2018-127

Munro, R. (2018). Creativity, Organisation and Entrepreneurship: Power and Play in the Ecological Press of Money. Organization Studies, 39(2–3), 209–227. doi: 10.1177/0170840617717550

Negash, G. (2004). Art Invoked: A Mode of Understanding and Shaping the Political. International Political Science Review, 25(2), 185–201. doi: 10.1177/0192512104041284

Perez, M. (2017) Émotions et sentiments dans le processus de construction de sens du chercheur. Le cas l’expédition Darwin en Patagonie », Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, 23(55), 297-320.

Rancière, J. (2000) Le partage du sensible. Paris : La Fabrique.

Reinhold, E. (2017). Art performance as research, friction and deed. M@n@gement 20(1), 70–88.

Schmidt, G., Bobadilla, N., Debenedetti, S., & Mairesse, P. (2015). About art, social science … and restructuring: An interview with Howard S. Becker. Organization, 22(6). doi : 10.1177/1350508415616033

Sorsa, V., Merkkiniemi, H., Endrissat, N., & Islam, G. (2018). Little less conversation, little more action: Musical intervention as aesthetic material communication. Journal of Business Research, 85(C), 365–374. doi: 10.1016/j.jbusres.2017.10.014

Springborg, C., & Ladkin, D. (2018). Realising the potential of art-based interventions in managerial learning: Embodied cognition as an explanatory theory. Journal of Business Research, 85(C), 532–539. doi: 10.1016/j.jbusres.2017.10.032

Steyaert, C., & Hjorth, D. (2002). “Thou Art a Scholar, Speak to it…” – on Spaces of Speech: A Script. Human Relations, 55(7), 767–797. doi: 10.1177/0018726702557002

Strati, A. (2007). Sensible Knowledge and Practice-based Learning. Management Learning, 38(1), 61–77. doi: 10.1177/1350507607073023

Strati, A. (2014). The Social Negotiation of Aesthetics and Organizational Democracy. In P. Murphy & E. de la Fiente,. (Eds.) Aesthetic capitalism, 105–127.

Strauss, A. (2018). Value-creation processes in artistic interventions and beyond: Engaging conflicting orders of worth. Journal of Business Research, 85(C), 540–545. doi: 10.1016/j.jbusres.2017.10.033

Vickery, J. (2007). Avant-garde organization: Understanding radical art practice as management and organizational investigation. Aesthesis: International Journal of Art and Aesthetics in Management and Organizational Life, 1(2), 112–127.

Weick, K. E. (2010). Reflections on Enacted Sensemaking in the Bhopal Disaster, Journal of Management Studies. 47(3), 537-550.

Weik, E. (2012). Introducing “the creativity of action” into institutionalist theory. M@n@gement, 15(5), 563–581.

 

Coordinateurs

  • Philippe Mairesse, Audencia Business School – ICN Business School. pmairesse(at)audencia.com
  • Géraldine Schmidt, IAE Paris Panthéon Sorbonne
  • Yoann Bazin, EM Normandie

Source – http://ripco-online.com/FR/CFPS/CFP_66.asp

IJEBR – CFP – New Technologies and Entrepreneurship

Special issue call for papers from International Journal of Entrepreneurial Behavior & Research
The submission portal for this special issue will open on October 1, 2020.

Guest Editors:

Ciro Troise, University of Campania “Luigi Vanvitelli” (Leading G.E.)
Cyrine Ben-Hafaïedh, IÉSEG School of Management
Sergey A. Yablonsky, Graduate School of Management Saint-Petersburg State University
Mario Tani, University of Neaples “Federico II”

Aims and Scope
Digital transformation offers both intriguing challenges and new opportunities for these days entrepreneurs (Cohen et al, 2017; Li et al., 2018). New technologies are spreading all over the world, and new industries are rapidly changing and developing (Aydalot & Keeble, 2018). These new technologies include a wide range of new players that entered into the global arena. Among these enabling technologies there are the artificial intelligence and machine learning, the IoT and the big data, the digital platforms, the mobile applications (i.e. apps), cloud computing, blockchain, and more (as the Fintech ones, such as ICOs and crowdfunding). Their adoption and use are expected to be more and more pervasive in the next years.

The digital transformation has had consequences on several contexts, and it cannot be ignored by individuals (Andriole, 2017). New technological developments favor the creation and the diffusion of several new types of entrepreneurship (Oukil, 2011). For example, the recent advances in digital technologies have played a key role in growing a new, digital-based, entrepreneurship and for the development of related business models (Kraus et al., 2019; Nambisan, 2017). New technologies are having a disruptive impact on entrepreneurship, they change the traditional patterns, and they help to disclose new frontiers for entrepreneurs to explore in order to understand how they want to become self-employed (Broomé & Ohlsson, 2018).

A growing number of entrepreneurs leverage online social networking in order to create relations and to exchange knowledge (Scarmozzino et al., 2017). Some other studies investigated the impact of social media technologies on company performance (Ahmad et al., 2019) or the importance of the entrepreneurial teams (Ben-Hafaïedh et al., 2018; Santos et al., 2019).

Digital Platforms are among the new technologies entrepreneurs can exploit (Srinivasan & Venkatraman, 2018; Troise, 2019; Yablonsky, 2018). These new technologies have helped developing new business idea as new entrepreneurs, in fact, have focused their business models on exploiting these platforms’ characteristics.

Despite various new studies on the new technologies in several fields, as consumer behavior and innovation (Dominici, et al., 2016), there is still only a few studies specifically exploring the detail of how they are used by entrepreneurs in developing new business. In entrepreneurship studies, there are still various significant gaps on how these technologies will impact the future of entrepreneurship. There is an ongoing call for more research contributing to shed some light on various issues such as understanding the entrepreneurs “new behaviors”, with a particular focus on their motivations, the cognitive and emotional aspects, the new decision-making processes, and so on.

In this special issue we aim to explore the new entrepreneurial behaviors developed in the digital transformation era. These technologies influence entrepreneurial behaviors and have a significant impact on entrepreneurial decision-making processes. The special issue focused on the identification and analysis of the main behaviors of entrepreneurs in different fields.

Possible Topics
The Guest Editors encourage submissions of theoretical and empirical contributions investigating the impact of new technologies on entrepreneurial behaviors.

We will welcome contributions rooted in different fields, as long as the focus is on entrepreneurial behaviors and new technologies. We expect authors to provide new evidence and reveal new insights in the digital transformation era, thus contributing to the current entrepreneurship literature.

We welcome both theoretical and empirical studies, using a wide variety of methods, that advances the extant knowledge. We will welcome contributions from several disciplines as well as papers based on either quantitative or qualitative approaches.

Suitable topics of interest include, but are not limited to, the following:

Entrepreneurs intentions and behaviors in the digital transformation era;
The roles of new technologies in entrepreneurship;
New technologies and entrepreneurial decision-making process;
Factors (related to new technologies) influencing entrepreneurial behaviors;
Impact and effects of new technologies on different types of entrepreneurship;
Entrepreneurial firms affected by new technologies;
Entrepreneurial teams and new technologies;
Technologies 4.0 and entrepreneurship 4.0;
New technologies and new venture creation;
New venture phases and performances (e.g. birth, survivor, growth, etc.) in the digital transformation era;
Influences of new technologies on spin offs and start ups;
Digital revolution and entrepreneurial revolution;
Understanding the future of technology and entrepreneurship, toward a definition of technology 5.0 and entrepreneurship 5.0;
Integration or convergence of new technologies in affecting entrepreneurial behaviors.
Possible research questions could be (but are not limited to):

How do new technologies influence entrepreneurial behaviors?
What is the role of new technologies in promoting entrepreneurship and the spread of new businesses?
What is the role of new technologies in entrepreneurial decision-making process?
How and to what extent new technologies influence new venture creation?
What is the impact of new technologies on the growth and development of entrepreneurial firms?
How do new technologies affect entrepreneurial teams creation?

Call for papers – IJESB – Business Transfers: An Opportunity for Dialogue between Entrepreneurship and Family Business Research

Didier Chabaud et Bérangère Deschamps pilotent un numéro spécial  dans la revue International Journal of  Entrepreneuship and Small Business.

L’intitulé est Business Transfers: An Opportunity for Dialogue between Entrepreneurship and Family Business Research ».

Echéance : Les articles sont attendus pour mi mai 2020.

Ils proposent l’organisation d’un workshop d’échanges pour préparer ce numéro spécial  à l’IAE de Paris les 17 et 18 mars 2020.

Pour ce workshop, les articles sont attendus le 30 janvier 2020 au plus tard

  • Précisez dans l’objet du mail : “soumission workshop business transfer”
  • Didier Chabaud – chabaud.iae(at)univ-paris1.fr
  • Bérangère Deschamps – berangere.deschamps(at)iut2.univ-grenoble-alpes.fr> e

IJESB CFP_Business Transfer

Call for papers – RFG – Special Issue – Gouvernance et financement des firmes entrepreneuriales innovantes: nouvelles perspectives

Gouvernance et financement des firmes entrepreneuriales innovantes: nouvelles perspectives

Rédacteurs invités:

Véronique Bessière, Université de Montpellier, IAE, MRM

Eric Stéphany, Université de Montpellier, IAE, MRM

Peter Wirtz, Université de Lyon, iaelyon school of management, Magellan

Date limite de soumission : 31 janvier 2020

https://mrm.edu.umontpellier.fr/files/2019/06/Gouvernance_et_financement_des_firmes_entrepreneuriales_innovantes.pdf

Call for Papers – Journal of Small Business Management – In search of creative qualitative methods to capture modern-day entrepreneurship research challenges

Call for Papers – Journal of Small Business Management – In search of creative qualitative methods to capture modern-day entrepreneurship research challenges 

Special Issue Guest Editors

Martine Hlady-Rispal, University of Limoges, France
Alain Fayolle, EM Lyon, France
William B. Gartner, Babson College, U.S.

Submission deadline: January 15, 2020

Call for submissions

In 2014 JSBM call for submissions, Karastas-Ozkan, Anderson, Fayolle  et al. (2014) aimed to challenge dominant entrepreneurship perspectives and theorize entrepreneurship through new post-positivist epistemologies. They invited researchers to be more explicit in their ontological, epistemological and methodological underpinnings. The special issue authors also called for more contextualized studies, interdisciplinary approaches, studies with more organizational micro-dynamics focus.

To date, a number of scholars still deplore the insufficient recourse to qualitative methods in entrepreneurship affirming their specific contribution to the development of the field (e.g. Chalmers and Shaw, 2017; Hindle, 2018). Yet, qualitative methodologies are able to address fundamental entrepreneurship questions because they rely on tools to capture and analyze open, creative, flexible and contextualized data. They are interpretative since they describe, decode, and question the meaning of facts, actions, decisions, and actors’ representations that are currently taking place or that took place in the past (Hlady-Rispal and Jouison-Laffitte, 2014). Besides, qualitative methodologies have the potential to enhance the comprehension of modern-day entrepreneurship research challenges because the related tools are well adapted to the study of entrepreneurial processes that comprises loops, ruptures, enrichments, and rejections (Bygrave, 1989; Huse and Landström, 1997; Gartner and Birley, 2002; Hindle, 2004).

Among major challenges, the uberisation of the economy, along with the rarefaction of resources, climate changes, customers’ and workers’ quality of life aspirations, etc. create new forms of ventures, operating largely on the model of entrepreneurship. This model has the advantage for organizations of discharging social contributions and suggests that autoentrepreneurs be responsible for their “profitability” and “performance”. Understanding these new concepts is complex and requires holistic protocols.

This special issue is a call for research on the postures, tools and methods used to capture modern-day entrepreneurship research challenges. We are seeking papers that are reflexive in their nature and transparent in their application of such paradigmatic qualitative designs and theoretical underpinnings. In so doing, we aim to promote qualitative studies in entrepreneurship research that develop entrepreneurship theory based on rich and credible qualitative data collected and analyzed through detailed research methods. We sense that methodological understanding of the role of qualitative methods in the study of entrepreneurial phenomena is a critical priority, because it contributes to the study of methods adapted to the field and more generally of the link between qualitative methods and theory construction (Weick, 1979; Miles and Huberman, 1994; Klag and Langley, 2013). The objective of this special issue, therefore, is to show why and how qualitative methods clearly and distinctively contribute to the understanding of modern entrepreneurship issues.

Researchers studying modern entrepreneurship challenges can deploy a specific method or combine case study approaches with observation, ethnography, phenomenology, narratives, grounded theory, interviews, questioning or action learning and use multiple sources of data such as participant application forms, written feedback, participants’ interviews, videos, figures, etc. All the same, a “full-cycle” methodology that associates inductive qualitative approaches (ethnography and interviews) and deductive experimental methods (including field, lab-in-the-field and natural experiments) could be considered (Kuruvilla and Ranganathan, 2008). The qualitative methods help to elaborate hypotheses linking novel mechanisms for identification with modern-day entrepreneurial challenges, while the quantitative methods help to causally test these hypotheses using experimental designs. Through the diversity and forms they take, qualitative methods can also capture crucial entrepreneurial processes, such as the entrepreneurial mindset, opportunity construction, work–life balance, managing emotions and learning from failure (Fayolle, 2013). Core contributions of qualitative methods in the study of entrepreneurial challenges include understanding context, theory building, sense-making and enacting action (Hlady-Rispal and Jouison-Laffitte, 2014). They may also show that creative design and scientific validation are legitimate and complementary research approaches that can impel the constant regeneration of the entrepreneurship field and reveal the potential of an inclusive body of knowledge that is both demanding and appropriate (Romme and Reymen, 2018).

We therefore invite papers that help establish the relevance and utility of different qualitative postures and methods to the study of modern-day academic and entrepreneurship challenges. We also welcome papers with novel qualitative frameworks and with empirical grounding.  

Possible questions and areas to be addressed include, but are not limited to, the following:

  • Theorization: do we need specific theories for the study of modern-day entrepreneurship challenges? Is there a need for an inclusive body of knowledge? How can creative design and scientific validation be complementary and of equivalent input to research activities in entrepreneurship research?
  • Modern-day entrepreneurial contexts: how can qualitative research deal with modern-day challenges such as uberization, digitalization, neurosciences or sustainable entrepreneurship? How can they reveal today’s entrepreneurs’ idealized representations as regards to society and innovative contexts; how can they unveil new ways of capturing aspects of modern entrepreneurial worlds?
  • Entrepreneurial actors: how can qualitative studies follow entrepreneurial actors, organizations and environment in transformation; studying them as ‘something in motion’. How can they capture entrepreneurs’ new sense-making process concerning responsibility and performance and establish the interdependence between the entrepreneur, their venture and their contemporary environment?
  • Entrepreneurial organizations: how can qualitative research explain the role of personal and historical contingencies in the setting up of innovative starts-ups? Can they show the situated nature of modern entrepreneurial routines and praxes? Can they grasp temporal processes and their acceleration due to information sciences?

We also welcome papers that develop innovative methodological approaches and cross-disciplinary expertise (especially in sociology, ethnography and social psychology), including the interaction between different qualitative methods or between quantitative and qualitative approaches, through real empirical examples. Papers may also tackle the problem of the replication of qualitative studies in entrepreneurship research (Arend, 2018) and should explain their nature and posture, such as realism, critical realism, pragmatism, interpretivism and social constructivism. The papers will search to extent concepts or expand a specific theory and debate the need for specific theories for the entrepreneurship field. They will study modern day entrepreneurship challenges and consider entrepreneurial contemporary contexts.

Review process and timetable

  • Submission deadline: January 15, 2020
  • Feedback from reviewers: March 15, 2020
  • Submission of revised papers: September 1, 2020
  • Sending SI package to JSBM: October 15, 2020
  • Publication: January 2021 (Volume 59, Issue 1)

References

Arend, R. J. (2018). Why we can’t have nice things: Replications, applied external theories and accumulated knowledge. Journal of Business Venturing Insights, 10, e00098.

Bygrave, W. (1989). “The Entrepreneurship Paradigm (I): A Philosophical Look at Its Research Methodologies,” Entrepreneurship Theory and Practice 14(1), 7–26.

Byrne, J., Delmar, F., Fayolle, A., & Lamine, W. (2016). Training corporate entrepreneurs: an action learning approach. Small Business Economics, 47(2), 479-506.

Chalmers, D. M., & Shaw, E. (2017). The endogenous construction of entrepreneurial contexts: A practice-based perspective. International Small Business Journal, 35(1), 19-39.

Chandler G.N. and D.W. Lyon. 2001. “Issues of Research Design and construct Measurement in Entrepreneurship research: the past decade”, Entrepreneurship Theory and Practice 25 4: 101-113.

Fayolle, A. (2013). Personal views on the future of entrepreneurship education. Entrepreneurship & Regional Development, 25(7-8), 692-701.

Gartner, W. B., & S. Birley (2002). “Introduction to the Special Issue on Qualitative Methods in Entrepreneurship Research,” Journal of Business Venturing 17(5), 387–396.

Hlady‐Rispal, M., & Jouison-Laffitte, E. (2014). Qualitative research methods and epistemological frameworks: A review of publication trends in entrepreneurship. Journal of Small Business Management, 52(4), 594-614.

Hindle K. 2004. “Choosing qualitative methods for entrepreneurial cognition research: A canonical development approach”. Entrepreneurship Theory and Practice 28 6: 575-607.

Hindle D. (2018). PDW – “Crafting Scholar / Researcher Wisdom: Co-constructing Learning and Identity – Observations, Reflections and Futures”. Rent conference, November 14, Toledo, Spain.

Huse M., & Landström H. (1997). “European Entrepreneurship and small business research: methodological openness and contextual differences”. International Studies of Management and Organization 27 3: 3-12.

Klag, M., & Langley, A. (2013). Approaching the conceptual leap in qualitative research. International Journal of Management Reviews, 15(2), 149-166.

Miles, M. B., and A.M. Huberman. 1994. “Qualitative Data Analysis. An Expanded Sourcebook”. 2nd ed. Beverly Hills, CA: Sage.

Kuruvilla, S., & Ranganathan, A. (2008). Economic development strategies and macro-and micro-level human resource policies: The case of India’s “outsourcing” industry. ILR Review, 62(1), 39-72.

Mullen M., D.G. Budeva, and P.M. Doney. 2009. “Research Methods in the leading small business-entrepreneurship journals: a critical review with recommendations for future research”. Journal of Small Business Management 47 3: 287-307.

Neergaard, H., & Ulhøi, J. P. (Eds.). (2007). Handbook of qualitative research methods in entrepreneurship. Edward Elgar Publishing.

Patton, M. Q. (2002). Qualitative Research and Evaluation Methods, 3rd edition, Sage Publications, Thousand Oaks, CA.

Romme, A. G. L., & Reymen, I. M. (2018). Entrepreneurship at the interface of design and science: Toward an inclusive framework. Journal of Business Venturing Insights, 10, e00094.

Weick, K. E. 1979. “The Social Psychology of Organizing. Reading”. MA: Addison-Wesley.

SALON DE L’ENTREPRENEURIAT – APPEL À EXPOSANTS

Le Salon de l’Entrepreneuriat revient pour une 4ème édition organisée par l’Agglomération Creil Sud Oise (ACSO) le jeudi 14 novembre 2019 à la Faïencerie de Creil. Ce salon est dédié à l’accompagnement des entrepreneurs que ce soit dans la création ou l’installation de leur entreprise. Les inscriptions, gratuites, sont d’ores et déjà ouvertes pour participer en tant qu’exposant à cet événement.

Le Salon de l’Entrepreneuriat offre aux visiteurs, qu’ils soient créateurs, repreneurs d’entreprises ou déjà chefs d’entreprise, un espace de rencontres afin de les accompagner dans toutes les étapes de leur projet. C’est ainsi l’occasion d’échanges avec les exposants sur la création, la reprise, le financement ou le développement d’entreprises selon leur domaine d’expertise.

La fréquentation et la participation au Salon de l’Entrepreneuriat est croissante avec, pour l’édition 2018, la présence de plus de 300 visiteurs pour plus de 40 exposants. Après un focus en 2018 sur la reprise d’entreprise, l’édition 2019 propose un zoom sur l’entrepreneuriat chez les jeunes.

Le développement économique et l’emploi sont un axe primordial pour les élus de la Communauté d’Agglomération Creil Sud Oise. Le Salon de l’Entrepreneuriat, notamment, constitue un des moyens d’atteindre cet objectif, témoignant d’une volonté de dynamiser l’économie du territoire.

Inscriptions gratuites et renseignements :

Communauté d’Agglomération Creil Sud Oise (ACSO)

Séverine BERGER
Responsable de l’événementiel

s.berger@creilsudoise.fr
Tél : 03 44 64 74 67

Appel à candidature : prix de thèse Sphinx 2019

Prix de thèse Sphinx 2019 : Appel à candidature

Dans le cadre de sa politique d’encouragement de l’enseignement et de la recherche universitaire, la société Le Sphinx reconduit le volet relatif à la distinction des meilleurs travaux doctoraux en sciences de gestion, en sciences de l’Information et de la Communication et en sciences de l’Education et décerne son Prix de thèse Sphinx 2019.
Le Prix de thèse Sphinx a pour but de distinguer des jeunes chercheurs dont les travaux sont d’une grande qualité notamment sur le plan méthodologique. Les candidats éligibles sont des chercheurs ayant rédigé et soutenu une thèse entre janvier et décembre 2018, dans une université française ou francophone. L’usage des logiciels Sphinx n’est pas un critère de sélection pour ce prix.

L’objectif est de valoriser la recherche et les publications scientifiques et de renforcer la collaboration entre les grandes écoles et universités et la société Le Sphinx dans le domaine des techniques d’enquêtes et de l’analyse des données.
Les deux lauréats du Prix de thèse Sphinx 2019 recevront respectivement un prix de 1000 et 500 euros ainsi qu’un équipement logiciel Sphinx.

Pour plus d’informations, cliquez sur le lien suivant : https://www.lesphinx-developpement.fr/wp-media/uploads/2019/06/Prix-de-th%C3%A8se-Sphinx_2019.pdf

Revue de l’Entrepreneuriat – Appel à contributions – CFP –  Nascent (student) entrepreneur: from intention(s) to action

Call for Papers – Special Issue of La Revue de l’entrepreneuriat

 Nascent (student) entrepreneur: from intention(s) to action

 Guest Editors:

 Norris Krueger, Boise School of Advanced Studies, USA

Jean-Pierre Boissin, University of Grenoble Alpes, France

Adnane Maalaoui, IPAG Business School, France

Erno Tornikoski, University of Exeter Business School, UK

Jean Michel Sahut, IDRAC Business School, France

 

Has there ever been greater interest in business creation? From policymakers to business communities, up to the general public person, business creation is increasingly at the top of mind. For example, business creation occupies an increasingly important place in the educational ecosystem, in particular in the higher education sector. Universities and Business Schools provide students with numerous and varied entrepreneurship courses and other promotion actions. This movement is accompanied by a greater investment in business creation supporting structures like incubators and accelerators. In France, student entrepreneurship is considered of as a national priority, particularly through the Student Plan for Innovation, Transfer and Entrepreneurship (PÉPITE) supported by French government. Its mission is to encourage students willing to create their own business within higher education institutions by granting them the National Student Entrepreneur Status (SNEE). The plan aims to facilitate and encourage the experience of business start-ups and takeovers among students and young graduates.

Despite all this, entrepreneurship in modern economies is actually shrinking; entrepreneurial density has been in a long-term decline since the late 1970’s in most Western countries, even the USA. Business dynamism shows a similar decline.

Interest and intent are rising but action is not? This call for papers (CFP) directly addresses this conundrum with a particular focus on the potential role of entrepreneurial education and training. We invite scholars and educators to help us understand how intent becomes action and how educators and policymakers can address that.

Student entrepreneurship is receiving increasing attention in the world of practitioners and research (Marchand and Hermens, 2015). The use of psycho-cognitive models in particular enables the exploration of student entrepreneurial experience’s determinants, bringing a significant change in their thinking patterns (Maalaoui et al., 2018a). Research and entrepreneurial pedagogy are closely linked (Maalaoui et al., 2018b), one feeding another in an iterative process. For this reason, teachers and researchers have examined the issue of students’ entrepreneurial intentions (Boissin et al., 2009, Boissin et al., 2017).

Intention models are predictive (Krueger, 2003). They aim at understanding individual but also collective (Shepherd and Krueger, 2002) attitudes towards business creation. Researches on entrepreneurial intentions are numerous (Krueger and Carsrud, 1993; Krueger et al., 2000; Krueger, 2017, Nabi et al., 2017; Maalaoui and Germon, 2017). They are mainly based on Ajzen’ s theory of planned behaviour (1991) along with Shapero and Sokol’s entrepreneurial event theory (1982).

While these models have proven to be extremely robust in capturing students’ representations that underpin their intention to create business, recent works call for a deeper understanding of its implementation into actual behaviour (Fayolle and Linan, 2014). Recent works have addressed the now famous intention-action gap, through notions such as implementation intention (Krueger, 2017, Van Gelderen et al., 2018), motivation (Carsrud ​​and Brännback, 2011) or commitment (Adam and Fayolle, 2015). In a forthcoming article published in International Small Business Journal (ISBJ) (Tornikoski and Maalaoui, 2019), Icek Ajzen argues that intentions and behaviours are based on a cognitive and affective foundation that consists of three sets of beliefs readily accessible in memory at the time of the behaviour […] the ability to act on an intention depends on the degree of control over performance of the behavior.  Behavioral control can be increased by providing people with the required resources and by removing barriers”. However, so far, little empirical research integrates such constructs to extend the original model of intention.

Starting a business is a long and complex process, involving multiple activities (Carter et al., 1996, Gartner 1985, Reynolds and White, 1997) and a considerable amount of effort and time. It requires the entrepreneur to be fully engaged and focused on pursuing his or her goals. For a student at the end of his or her studies or a recent graduate, entrepreneurial experience can constitute a first brick in the construction of a professional career, but also a learning process, in continuity with the academic training they have received. Therefore, it is crucial to understand what leads these student-entrepreneurs to persevere in their efforts and to actually create their business. Studying how this subpopulation of nascent entrepreneurs translate their entrepreneurial intention into concrete action can thus help us better understand the entrepreneurial process.

The purpose of this special issue is to explore the gap between intention and action among students. The idea is to understand the students’ propensity to undertake and the singularity of these behaviours. We would like, in particular, to shed a new light on the models of cognitive psychology that would explain their enactment. The field of investigation of this file thus covers the study of student entrepreneurship in all its dimensions, but also the psychological and cognitive determinants of the latter.

Proposals to contribute to this special issue may include the following topics:

– Gap between intention and action for student entrepreneurs;

– The translation of entrepreneurial intention into entrepreneurial behaviour, including the role played by constructs like intention implementation, motivation or commitment;

– Impact of education and support structures on students’ entrepreneurial transition;

– Nature and specificity of the entrepreneurial commitment of student-entrepreneurs

This non-exhaustive list can be enriched with contributions addressing the topic through other disciplines.

The articles must comply with the requirements of the Entrepreneurship Journal. The publication of the thematic issue “Student Entrepreneurship: from intention to action” is planned for the 3rd quarter of 2020. The article proposals are to be sent to: Jean-Pierre Boissin: jean-pierre.boissin@grenoble-iae.fr  and Adnane Maalaoui: a.maalaoui@ipag.fr

Calendar:

  • Submission deadline : November 1st, 2019
  • Acceptance notifications (1st Round) : February 2, 2020
  • Transmission of amended proposals (2nd Round) : 30 March 2020
  • Feedback to authors (2nd Round) : May 30, 2020
  • Reception of the final version of articles: July 2, 2020

References :

Ajzen I. (1991), “The theory of planned behavior”, Organizational and Human Decision Processes, 50, 179-211.

Boissin, J. P., Chollet, B., & Emin, S. (2009). Les déterminants de l’intention de créer une entreprise chez les étudiants: un test empirique. M@ n@ gement12(1), 28-51.

Boissin, J. P., Favre-Bonté, V., & Falcy, S. F. (2018). Diverse Impacts Of The Determinants Of Entrepreneurial Intention. Revue de l’Entrepreneuriat.

Branchet, B., Boissin, J. P., & Hikkerova, L. (2017). Modeling entrepreneurship intentions: an essay of typology. Management International21(2), 109.

Krueger, N. F. (2003). The cognitive psychology of entrepreneurship. In Handbook of entrepreneurship research(pp. 105-140). Springer, Boston, MA.

Krueger, N. F. (2017). Entrepreneurial intentions are dead: Long live entrepreneurial intentions. In Revisiting the Entrepreneurial Mind (pp. 13-34). Springer, Cham.

Krueger Jr, N. F., Reilly, M. D., & Carsrud, A. L. (2000). Competing models of entrepreneurial intentions. Journal of business venturing15(5-6), 411-432.

Krueger, N. F., & Carsrud, A. L. (1993). Entrepreneurial intentions: applying the theory of planned behaviour. Entrepreneurship & Regional Development5(4), 315-330.

Tornikoski, E. , Maalaoui, A. (2019). Critical Reflections. Exploring the Theory of Planned Behavior

An Interview with Icek Ajzen and Implications for Entrepreneurship Research, International Small Business Journal, Forthcoming (Available online).

Maalaoui, A., Perez, C., Bertrand, G., & Razgallah, M. (2018). 2″ Cruel intention” or” entrepreneurial intention”: what did you expect?. A Research Agenda for Entrepreneurial Cognition and Intention, 7.

Maâlaoui, A., & Germon, R. (2017). Entrepreneurial Intention through the Cognitive Psychology Approach: Past, Present and Future Research. Revue de l’Entrepreneuriat17(2), 17-26.

Nabi, G., Liñán, F., Fayolle, A., Krueger, N., & Walmsley, A. (2017). The impact of entrepreneurship education in higher education: A systematic review and research agenda. Academy of Management Learning & Education16(2), 277-299.

Shapero, A., & Sokol, L. (1982). The social dimensions of entrepreneurship.

Shepherd, D. A., & Krueger, N. F. (2002). An intentions–based model of entrepreneurial teams’ social cognition. Entrepreneurship Theory and Practice27(2), 167-185.

Van Gelderen, M., Kautonen, T., Wincent, J., & Biniari, M. (2018). Implementation intentions in the entrepreneurial process: concept, empirical findings, and research agenda. Small Business Economics51(4), 923-941.

Numéro Spécial RSG – L’entreprise libérée aujourd’hui : enjeux et perspectives

Parution : 2020

RSG appel à contributions Entreprise Libérée

Rédacteurs en chef invités
Pr. Annabelle JAOUEN Montpellier Business School
a.jaouen@montpellier-bs.com
Pr. Sylvie SAMMUT Université de Montpellier
sylvie.sammut@umontpellier.fr

L’entreprise libérée rencontre de plus en plus d’adeptes depuis quelques années. Ceux-ci voient en elle des innovations organisationnelles, managériales, voire sociales majeures (Getz, 2009 ; Getz & Carney, 2012 ; Jacquinot & Pellissier-Tanon, 2015 ; Vandermissen, 2015 ; Holtz, 2016). Cette démarche part du principe que d’autres formes d’organisation et de management sont nécessaires, notamment dans un contexte VUCA: l’un des postulats de ces approches, bien que différente, de l’entreprise libérée (p.ex. organisation agile, holacracy, organisation opale), est que le modèle classique d’entreprise a oublié l’homme. La Révolution Industrielle, qui a inauguré le modèle de la hiérarchie bureaucratique fondé sur la subordination et le contrôle, a été suivie de plusieurs évolutions, le taylorisme, le fordisme, la direction par objectifs ou encore la financiarisation de l’entreprise (Gomez, 2014). Toutes ont visé l’optimisation économique en traitant les salariés comme une ressource — la ressource humaine (Dupuis, 2015).
Mesurée par l’augmentation du niveau de vie, cette optimisation a triomphé comme jamais encore aucune organisation de travail dans l’histoire (Maddison, 1991, 2004). Toutefois, au début du milieu des années 2000, l’adéquation du modèle classique au monde VUCA, aux attentes de jeunes générations ainsi que de la société en générale est mise en question (Halévy, 2013), tandis que les entreprises cherchent des approches organisationnelles et managériales différentes (Jaouen & Le Roy, 2013 ; Aigouy & Granata, 2017) et la société questionne les pratiques des entreprises qui laissent peu de place à l’homme et au sens (voir l’émergence des entreprises à mission, celles de « conscious capitalism », etc).
Une entreprise libérée est définie comme « une forme d’organisation dans laquelle les salariés sont totalement libres et responsables dans les actions qu’ils jugent bon d’entreprendre » (Getz, 2009, p. 35). Elle est donc un concept philosophique défini à partir de la fonction de l’entreprise (permettre la liberté et la responsabilité d’initiative) et non un modèle (ensemble de caractéristiques structurelles et organisationnelles) (Getz, ibid.). Le rôle d’un leader libérateur consiste justement à articuler la philosophie de l’entreprise libérée pour coconstruire avec les salariés le mode d’organisation libérée unique de leur établissement (Getz, 2012, 2017 ; Holtz, 2016). Ces entreprises font confiance à l’intelligence des salariés, reconnaissent la richesse et les dons de chacun et permettent que chacun puisse s’auto-diriger (Getz, 2009 ; Vanhée, 2013 ; Trouvé, 2014 ; Jacquinot & Pellissier-Tanon, 2015).
Dans le passé, un grand nombre d’approches organisationnelles alternatives au modèle classique ont été avancées sur le plan théorique (p.ex., sociocracy, empowerment, équipes semi-autonomes). Toutefois, la mise en place de ces approches ne se faisait que marginalement jusqu’au milieu des années 2000. La misee n place de l’entreprise libérée, bien que non-conceptualisée à l’époque, restait aussi marginale (Getz, 2009). C’est à partir du milieu des années 2000que la mise en place massive de l’entreprise libérée a vu le jour. L’entreprise libérée est aujourd’hui déployée à différents degrés dans des centaines d’entreprises et organisations, y compris de grandes institutions comme Airbus, Décathlon, Michelin ou la Sécurité Sociale, et surtout en France (Getz, 2017). En 2016, elle était jugée par un échantillon de 1600 managers français comme le sujet de management le plus important en France (Kalika et al., 2016). L’adoption de l’entreprise libérée exige une transformation majeure des pratiques traditionnelles de l’entreprise, celles-ci étant initiées et défendues par la direction (Holtz, 2016), la co-construction de l’organisation libérée se faisant avec les salariés (Breu, et al., 2001 ; Dyer & Shafer, 1999 ; Goldman & Nagel, 1993 ; Shafer, 1997 ; Shafer, et al., 2001 ; Van Oyen, Gel & Hopp, 2001), ainsi que le travail du dirigeant sur son lâcher prise et sa posture (Davids, Carney & Getz, 2018 ; Vanhee, 2013). Mais l’entreprise libérée fait également l’objet de débats, tant sur les modalités que sur le concept lui-même.

Ce numéro spécial vise à avancer l’état de l’art sur le sujet de la libération des entreprises. Il privilégiera les articles fondés sur une forte connaissance du terrain des entreprises libérées et/ou de leurs dirigeants (données primaires), mais n’écartera pas des articles susceptibles de mettre la philosophie de l’entreprise libérée dans une plus large perspective théorique. Plusieurs thématiques pourront être abordées :

  • Processus de libération et rôle du leader libérateur,
  • Approche critique de l’entreprise libérée,
  • Conditions de faisabilité et prérequis organisationnels,
  • Motivation de dirigeants et de managers pour adopter ce process,
  • Conséquences humaines, organisationnelles et stratégiques de la libération de l’entreprise,
  • Place du salarié dans l’entreprise libérée,
  • Libération des PME : la petite taille facilite-t-elle les processus ? Quelles spécificités du processus de libération dans ce contexte ?
  • Au plan pratique, le processus d’adoption des concepts de l’entreprise suscite également un certain nombre de questions :
  • Qu’est-ce qui motive les dirigeants d’entreprises à adopter cette philosophie d’entreprise spécifique ?
  • Quels sont les traits caractéristiques de ces dirigeants ?
  • Comment impliquer les salariés et les managers dans le processus ?
  • Comment accompagner la libération ?

Malgré le caractère massif de l’adoption du concept d’entreprise libérée par les praticiens de l’entreprise,

ces processus d’adoption sont à l’origine de nombreux défis (Getz, 2012, 2017 ; Gilbert et al., 2017).

Quelques démarches de libération se sont, par exemple, arrêtées malgré des succès économiques et sociaux reconnus (Henry et al., 2017). Ces défis constituent également autant de thématiques qui pourront être abordées dans ce numéro spécial :

  • Quel travail sur soi, quel changement de posture, ont conduit, ou pas, les leaders à adopter les concepts d’organisation alternative fondés sur la confiance ?
  • Quel accompagnement ont-ils proposé, ou pas, à leurs managers ?
  • Quelle attitude ont-ils adopté vis-à-vis des managers et/ou des salariés qui n’ont pas souhaité participer au processus de l’adoption ?
  • Ont-ils procédé, ou pas, à l’élaboration et au partage d’une vision, du « pourquoi » de leur entreprise ?
  • Ont-ils travaillé, ou pas, avec les RH et les partenaires sociaux ?
  • Ont-ils impliqué ou pas leurs actionnaires ou organismes de tutelle ?
  • Comment mesurent-ils la réussite de leurs démarches ?
  • Quid des échecs dans les processus de libération ?

Des études de cas, ainsi que des avis d’experts (sous forme de papier court de 4500 signes maximum) seront également bienvenus.

 

Calendrier

  • Réception des propositions d’articles : 30 juin 2019
  • Retour des évaluations aux auteurs : 15 octobre 2019
  • Réception des versions révisées : 30 janvier 2020
  • Retour des 2ndes évaluations aux auteurs : 30 avril 2020
  • Envoi des versions finales : 30 juin 2020
  • Date de parution du numéro spécial : Automne 2020

 

Consignes aux auteurs

Les propositions devront être conformes à la politique éditoriale de la revue, ainsi qu’aux normes de présentation. Les consignes de mise en forme sont accessibles sur le site internet de la revue ou sur le lien suivant : http://www.larsg.fr/mise-en-page-des-articles/#.XAd8z-KNxPY

Les propositions à envoyer à : Pr. Annabelle JAOUEN, Montpellier Business School, a.jaouen@montpellier-bs.com

Les propositions feront l’objet d’une évaluation en double aveugle. Les rédacteurs en chef invités s’engagent à respecter un délai rapide d’évaluation.

 

Bibliographie

Aigouy C. & Granata J. (2017). L’implémentation de la simplification en tant qu’innovation organisationnelle et première étape d’un processus de libération : le cas de Volkswagen Groupe France, Revue Internationale de Psychologie et Comportements Organisationnels, vol. 23, n°56, p. 63-85.

Breu, K., Hemingway, C. J., Strathern, M., & Bridger, D. (2001). Workforce agility: The new employee strategy for the knowledge economy. Journal of Information Technology, vol.17, n°1, p. 21-31.

Dupuy, F. (2015). La faillite de la pensée managériale. Paris : Seuil.

Dyer, L., & Shafer, R. A. (1999). From human resource strategy to organizational effectiveness: Lessons from research on organizational agility. In M. A. Wright, L. Dyer, J. Boudreau & G. Milkovich, Strategic human resource management in the 21st century, Research in Personnel and Human Resource Management, Supplement 4 (p. 145-174). Greenwich, CT: JAI Press.

Getz, I., (2009), Liberating leadership: how the initiative-freeing radical organizational form has been successfully adopted. California Management Review, vol. 51, n° 4 (traduit dans Getz, I. (2017),

L’entreprise libérée : Comment devenir un leader libérateur et se désintoxiquer des vieux modèles, Fayard, p. 24-88).

Getz I. (2012), La liberté d’action des salariés : une simple théorie ou un inéluctable destin ?, Gérer et comprendre, n° 108, p. 27-38.

Getz I. (2017), L’entreprise libérée, Paris : Fayard.

Getz, I., Carney, B., (2012). Liberté & Cie : Quand la liberté des salariés fait le succès des entreprises. Paris :Fayard.

Gilbert, P., Teglborg, A. C., & Raulet-Croset, N. (2017). L’entreprise libérée, innovation radicale ou simple avatar du management participatif ? Gérer et comprendre, n° 1, p. 38-49.

Goldman, S. L., Nagel, R. N. (1993). Management, technology and agility: The emergence of a new era in manufacturing, International Journal of Technology Management, Vol. 8, n° 1-2, p. 18-38.

Halévy, M. (2013), Prospective 2015-2025, L’après-modernité, Paris : Éditions Dangles, Hamel G. (2008), La fin du management, Paris : Vuibert.

Henry, B., Godart, F., Berrada, M. (2017). Biscuits Poult SAS: Can Alternative Organizational Designs be Successful? INSEAD Case Study.

Holtz, T. (2016), Les pratiques managériales dans les entreprises libérées. Quelles singularités ? Quels impacts sur la qualité de vie au travail ? Le cahier des RPS, vol. 27, p. 27-38.

 

Special Issue – Entreprendre & Innover – L’ENTREPRENEURIAT DURABLE ET RESPONSABLE : quels enjeux pour les formations à l’entrepreneuriat?

Éditeur·trice·s : Valérie Ballereau, Matthias Pepin, Olivier Toutain, Maripier Tremblay

Appel à contribution N°43

 Thématique du numéro spécial

Les enjeux du développement durable sont aujourd’hui une réalité dans le quotidien des enseignant·e·s-chercheur·e·s en entrepreneuriat. En dépit d’une volonté de plus en plus largement partagée de tendre vers un entrepreneuriat dit responsable[1], c’est-à-dire s’inscrivant dans la perspective du développement durable (DD), les formateur·trice·s en entrepreneuriat se retrouvent souvent à bricoler des animations, insérant par-ci par-là une réflexion ou un exercice touchant aux enjeux du DD ou aux pratiques permettant d’y contribuer, sans réelle intégration au sein d’un programme de formation cohérent et structuré autour du cadre de la responsabilité. En effet, l’entrepreneuriat responsable demeure un sujet essentiellement émergent. Les référents théoriques, tout comme les outils pratiques pouvant être utilisés concrètement dans le cadre de formations à l’entrepreneuriat, restent de ce fait relativement peu nombreux[2], tandis que les programmes en entrepreneuriat directement axés sur la responsabilité sont encore peu répandus[3].

C’est le caractère émergent du sujet de l’entrepreneuriat responsable, et à plus forte raison la question contemporaine de son intégration aux formations à l’entrepreneuriat, qui fondent la pertinence de proposer un numéro spécial sur le sujet. En effet, au-delà d’une conscientisation relative au DD, ce sujet demeure encore souvent un objet de réflexion périphérique dans le quotidien des enseignant·e·s-chercheur·e·s, dans le sens où plusieurs souhaiteraient tendre vers cette orientation responsable de l’entrepreneuriat, sans savoir concrètement comment s’y prendre ou avoir le temps de s’informer sérieusement sur le sujet[4]. De ce fait, peu de chercheur(e)s orientent encore leurs recherches en ce sens. Les formateurs et formatrices en entrepreneuriat n’ont par ailleurs eux elles-mêmes qu’une formation limitée, sinon aucune formation, relative au DD. Dans cet esprit, on peut penser que la question de l’intégration de la responsabilité aux formations à l’entrepreneuriat appelle des collaborations multidisciplinaires permettant d’aborder en profondeur les enjeux relatifs au DD, objet touchant par définition de multiples dimensions (environnementale bien sûr, mais également sociale, économique, culturelle, et autres).

Dans la continuité de nos propres réflexions et questionnements sur le sujet[5], ce numéro spécial se donne pour triple objectif : 1) de mettre en débat le concept d’entrepreneuriat responsable dans un contexte de formation ; 2) de montrer, de manière pragmatique, comment les formateurs entrepreneuriat peuvent mobiliser cette dimension et 3) d’esquisser les enjeux relatifs à l’intégration de la responsabilité aux formations à l’entrepreneuriat.

En toile de fond, les propositions articuleront leurs questionnements à la formation à l’entrepreneuriat :

  • Comment intégrer le cadre de la responsabilité aux formations à l’entrepreneuriat ? Est-il pertinent de le faire ? Quels sont alors les enjeux ? Existe-t-il des pratiques gagnantes en la matière ? Quelles compétences particulières l’entrepreneur·e· responsable doit-il/elle développer et comment s’y prendre ? [6]

 

Les propositions, sous la forme d’un résumé étendu, traiteront, entre autres, des sujets suivants :

  1. Concernant l’organisation de la formation :
    • La formation dans le domaine de l’entrepreneuriat responsable nécessite-elle :
      1. Une/des approche(s) pédagogique(s) particulière(s) ?
      2. La prise en compte d’un écosystème éducatif élargi, impliquant une communauté d’acteur·trice·s dans et en dehors de la faculté ?
      3. Des interactions d’un nouvel ordre entre acteur·trice·s de la formation et les professionnel·le·s (dirigeant·e·s d’entreprise, financeurs, accompagnateur·trice·s, institutions, etc.) investi·e·s dans le champ de l’entrepreneuriat responsable ?
      4. Des profils d’enseignant·e·s particuliers ?
      5. Des modes d’évaluation d’un nouveau genre ?
  1. Concernant le contenu de la formation :
  • Comment définir l’entrepreneuriat responsable ? Les référents (théoriques, épistémologiques, axiologiques, etc.) de la durabilité et de la responsabilité convergent-ils ? En d’autres termes, « durable » et « responsable » sont-ils des synonymes ? [7]
  • Comment lier les réflexions et questionnements relatifs aux travaux conduits sur le développement durable, la RSE en PME et l’entrepreneuriat responsable ? En quoi le mouvement des Principles of Responsible Management Education (PMRE), de même que les Objectifs du développement durable (ODD) des Nations Unies peuvent-ils nourrir l’entrepreneuriat durable/responsable ? [8]
  • Quels sont les modèles d’affaires qui intègrent le cadre de la responsabilité ? En quoi ces modèles d’affaires responsables ont-ils un impact sur la vision stratégique et les décisions prises par les créateurs ·trice·s et dirigeant·e·s de PME en lien avec le DD ? [9]
  • L’entrepreneuriat responsable appelle-t-il une organisation différente des entreprises ? Quel(s) mode(s) de gouvernance devraient-ils être privilégié(s) ? [10]

 Deux types de contributions sont attendues :

  • Des contributions issues de travaux de recherche visant à discuter de la notion d’entrepreneuriat responsable et de son intégration aux formations à l’entrepreneuriat. Selon les orientations de la revue Entreprendre et Innover, il est alors attendu que ces contributions soient apporteuses de contributions utiles, pragmatiques et privilégient le dialogue entre chercheurs et praticiens ;
  • Des contributions de nature pratique liées à une formation en entrepreneuriat qui intègre les questions de responsabilité. Dans ce dernier cas, il est attendu que ces contributions soient accompagnées d’une réflexion critique permettant de tirer leçon des expériences rapportées.

 

Echéances :

–          Soumission des résumés étendus (2 à 3 pages, références incluses) : au plus tard le 30 juin 2019

–          Retour aux auteurs : 15 juillet 2019

–          Soumission des textes complets : 1er novembre 2019

–          Processus d’arbitrage et d’édition : décembre 2019 à mai 2020

–          Parution : Juin 2020

 

Ligne éditoriale

La revue Entreprendre et Innover est une revue de vulgarisation de haut niveau dans le domaine de l’entrepreneuriat et de l’innovation éditée par de Boeck Université. Son ambition est de mettre à la portée d’un lectorat de cadres, entrepreneurs, professionnels des réseaux de création d’entreprises et dirigeants d’entreprises, des articles originaux, solides sur le plan scientifique ou innovants sur le plan des idées exprimées, dans un format plus accessible que celui des publications académiques classiques. La revue est ouverte à TOUTES les disciplines et à TOUS les points de vue qui s’intéressent à l’entrepreneuriat et à l’innovation.

Dans la mesure où cette revue s’adresse en priorité à des praticiens, nous restons attentifs à ce que les contributions aient une préoccupation d’applications pratiques, d’implications entrepreneuriales et/ou de recommandations en matière politique. Dans cet esprit, les contributions devront :

  • avoir une section faisant explicitement référence à ces préoccupations : le lecteur doit toujours pouvoir se dire en fin de lecture : et alors ? en quoi cet article m’aide à agir ou à mieux réfléchir pour mon action future ?
  • adopter un langage plus concret et opérationnel qu’il n’est d’usage dans les revues académiques : la théorie ne doit pas être absente mais vulgarisée, c’est-à-dire traduite en termes simples. Les concepts abstraits doivent être explicités et/ou illustrés par des exemples pratiques.
  • ne pas accumuler les références scientifiques: le but est de choisir quelques auteurs de référence utiles pour comprendre le propos, non de montrer l’exhaustivité de la littérature académique sur le sujet. Les références scientifiques doivent être exclusivement citées grâce aux notes de bas de page.

Le détail des consignes aux auteurs est disponible sur le site de la revue : Consignes aux auteurs E&I . Il est impératif de les respecter lorsque vous envoyez votre soumission. Dans le cas contraire, celle-ci ne sera pas intégrée dans le processus d’évaluation.

Toute soumission d’article doit être accompagnée des deux documents suivants :

Merci d’envoyer votre soumission ainsi que la fiche correspondante à : Elisabeth GELAS (EMLYON) gelas@em-lyon.com

 

[1]  Vallaster, C., Kraus, S., Kailer, N., & Baldwin, B. (2018). Responsible entrepreneurship: outlining the contingencies. International Journal of Entrepreneurial Behavior & Research. Early Cite.

[2]  Lourenço, F., Jones, O., & Jayawarna, D. (2012). Promoting sustainable development: The role of entrepreneurship education. International Small Business Journal, 31(8), 841-865.

Obrecht, J.-J. (2016). Sustainable entrepreneurship education: A new field for research in step with the ‘effectual entrepreneur’. International Journal of Entrepreneurship and Small Business, 29(1), 83-102.

[3] Marzi, G., & Caputo, A. (2019). Responsible Entrepreneurship Education. Emerging Research and Opportunities. Hershey : IGI Global.

[4] Thomas, M. T. (2018). Developing a capstone course on ecological and social sustainability in business education. Business Horizons, 61(6), 949-958.

[5] Ballereau, V., & Reboud, S. (2016). Entrepreneuriat durable : qu’apprend-t-on du modèle d’affaire des PME de tourisme durable ? 13e CIFEPME, 26-28 octobre 2016, Université du Québec à Trois-Rivières.

Pepin, M., Tremblay, M., & Audebrand, L.K. (2017). L’entrepreneuriat responsable : proposition d’un cadre conceptuel et implications pour la formation. Document de travail 2017-008. Université Laval, Québec : Faculté des sciences de l’administration.

[6] Biberhofer, P., Lintner, C., Bernhardt, J., & Rieckmann, M. (2018). Facilitating work performance of sustainability-driven entrepreneurs through higher education: The relevance of competencies, values, worldviews and opportunities. The International Journal of Entrepreneurship and Innovation. Online First, February, 8, 2018.

Van Der Yeught, C. (2017). Les compétences de l’entrepreneur responsable : proposition d’un cadre conceptuel. Revue de l’organisation responsable, 12(1), 5-16.

[7] Hall, J. K., Daneke, G. A., & Lenox, M. J. (2010). Sustainable development and entrepreneurship: Past contributions and future directions. Journal of Business Venturing, 25(5), 439-448.

Patzelt, H., & Shepherd, D. A. (2011). Recognizing Opportunities for Sustainable Development. Entrepreneurship Theory and Practice, 35(4), 631-652.

[8] Haertle, J., Parkes, C., Murray, A., & Hayes, R. (2017). PRME: Building a global movement on responsible management education. International Journal of Management Education, 15(2), 66-72.

Storey, M., Killian, S., & O’Regan, P. (2017). Responsible management education: Mapping the field in the context of the SDGs. International Journal of Management Education, 15(2), 93-103.

Tiba, S., van Rijnsoever, F.J., & Hekkert, M.P. (2018). Firms with benefits: A systematic review of responsible entrepreneurship and corporate social responsibility literature. Corporate Social Responsibility and Environmental Management. Early View.

[9] Bocken, N.M.P., Short, S.W., Rana, P., & Evans, S. (2014). A literature and practice review to develop sustainable business model archetypes. Journal of Cleaner Production, 65, 42-56.

Hoveskog, M., Halila, F., Mattsson, M., Upward, A., & Karlsson, N. (2018). Education for sustainable development: Business modelling for flourishing. Journal of Cleaner Production, 172, 4383-4396.

Upward, A., & Jones, P. (2016). An ontology for strongly sustainable business models: Defining an enterprise framework compatible with natural and social science. Organization & Environment, 29(1), 97-123.

[10] Lupova-Henry, E., & Dotti, N. F. (2019). Governance of sustainable innovation: Moving beyond the hierarchy-market-network trichotomy? A systematic literature review using the ‘who-how-what’ framework. Journal of Cleaner Production210, 738-748.

Call for papers “Human Resource Management and innovation in SMEs”

Call for papers “Human Resource Management and innovation in SMEs” Employee Relations.
Guest Editors : P. Stokes (Leicester Castle Business School), C. Defélix (Université Grenoble Alpes), Virginie Gallego-Roquelaure (Université Jean Moulin Lyon 3), L. Adla (Université Jean Moulin Lyon 3).

http://www.emeraldgrouppublishing.com/products/journals/call_for_papers.htm?id=8532

The literature on HRM and innovation has developed only belatedly and has recently expanded through empirical studies (Seeck & Diehl, 2017). The work carried out so far is limited to highlighting HRM’s contributions to innovation in broad terms only, leaving many issues outstanding (Shipton et al., 2017). The research community has focused on highlighting HRM practices that promote innovation, emphasizing, in particular the importance of their complementary nature in such a context (Seeck & Diehl, 2017). However, to date, the empirical studies that have been conducted so far cannot conclusively establish HRM practices do drive innovation. Indeed, the combinations of mobilized HRM practices differ from one organisation to another, but this does not for all that prevent them from innovating. In this sense, the adoption of an approach focused solely on HRM practices seems questionable and reductive.
While the literature on innovation determinants tends to view innovation as a single-stage phenomenon, some factors are likely to operate differently from one phase of innovation to another. Though they have rarely been studied to date, the HRM practices implemented during the various phases of the innovation process deserve to attract more attention from researchers (Seeck & Diehl, 2017).
The importance of this subject seems all the more significant in SME context since human resources are one of the main hindrances to innovation (Strobel & Kratzer, 2017). As a result, managers are faced with this issue: how to organize their HRM when they wish to foster innovation within their organization? By deploying innovation-oriented practices, SME managers can turn their HRM into a real leverage tool (Curado, 2018).

Indicative list of topics

– How are HRM practices mobilized during the various phases of the innovation process in SMEs?
– How can the organizational context be conducive to the relationship between HRM and innovation in SMEs? What organizational design should be implemented?
– How might HRM hinder innovation in SMEs and vice versa?
– What theories are used to articulate HRM and innovation in SMEs?
– What is middle management’ role in the relationship between HRM and innovation in SMEs?
– Who are the new mediators in the relationship between HRM and innovation in SMEs?
– How to reconcile innovation and international human resources management in SMEs?
– What is the role of the cultural dimension?
– What kind of HRM should be put in place when developing open innovation?

Submission and deadlines:

All submissions to be made via the Employee Relations Scholar One manuscript submission system – https://mc.manuscriptcentral.com/erel and please follow author guidelines here. The deadline for submissions is October 1st 2019.

References

Curado, C. (2018). Human resource management contribution to innovation in small and medium‐sized enterprises: A mixed methods approach. Creativity and Innovation Management, 27(1), 79-90.
Laursen, K., and Foss, N. J. (2014). Human resource management practices and innovation. Handbook of innovation management, 505-530.
Seeck, H., and Diehl, M. R. (2017). A literature review on HRM and innovation–taking stock and future directions. The International Journal of Human Resource Management, 28(6), 913-944.
Shipton, H., Sparrow, P., Budhwar, P., and Brown, A. (2017). HRM and innovation: looking across levels. Human Resource Management Journal, 27(2), 246-263.
Strobel, N., and Kratzer, J. (2017). Obstacles to Innovation for SMEs: Evidence from Germany. International Journal of Innovation Management, 21(03), 1750030.

 Creativity and Innovation Management – Call for Papers SI – Digital Two-Sided Platforms – Unveiling Research and Business Opportunities

Call for Papers – Digital Two-Sided Platforms

Unveiling Research and Business Opportunities

Special Issue Guest Editors

Tommaso BUGANZA Laurent MUZELLEC Sébastien RONTEAU Daniel TRABUCCHI
Politecnico di Milano

School of Management

Milan, Italy

Trinity College Dublin

Trinity Business School

Dublin, Ireland

Audencia Business School

Nantes, France

Politecnico di Milano

School of Management

Milan, Italy

tommaso.buganza@polimi.itlaurent.muzellec@tcd.iesronteau@audencia.comdaniel.trabucchi@polimi.it

 

Purpose

This special issue calls for the submission of conceptual and empirical studies that tackle the specificities presented by digital platforms. We seek contributions that offer insights into process, organizational, individual, network or technological level on how platform-based digital businesses transform the theories, models and managerial practices.

Aim

“How can a major business segment be invaded and conquered in a matter of months by an upstart with none of the resources traditionally deemed essential for survival, let alone market dominance? And why is this happening today in one industry after another? The answer is the power of the platform—a new business model that uses technology to connect people, organizations, and resources in an interactive ecosystem in which amazing amounts of value can be created and exchanged.”

(Parker, Van Alstyne and Choudary, Platform Revolution, 2016)

This quote refers to companies such as Uber, AirBnb, BlaBlaCar that over the last years had a significant impact on the market. Those digital platforms are challenging established companies and approach a market with different business models, marketing philosophy, and supply chain configuration, all of which challenges decades of management research.

Yet, the business configuration behind these companies has a long history in the economic literature known as two-sided platforms. A two-sided platform (or formerly a two-sided market) is a business “in which one or several platforms enable interactions between end-users, and try to get the two (or multiple) sides ‘on board’ by appropriately charging each side” (Rochet and Tirole, 2006, p. 645). In other words, these businesses act as match-makers between two (or more) different but interconnected groups of customers: travelers and hosts for Airbnb or riders and drivers for Uber, creating indirect network effects (Katz and Shapiro, 1985).

The peculiarities of this market structure have been investigated over the last two decades in the economic literature. In particular, specific attention has been devoted to the pricing mechanisms and the role of the network externalities (Rochet and Tirole, 2006; Parker and Van Alstyne, 2005). The more recent literature highlights how the resource configuration behind these businesses is significantly different from the companies based on linear value chains (Amit and Zott, 2015) or how the development process can be particularly challenging (Perks et al., 2017). Furthermore, these companies need to design and manage complex business models based on a double value proposition (Muzellec et al., 2015), requiring to bring on board different kinds of customers at the same time to avoid the chicken-and-egg paradox (Strummer et al., 2018).

Two-sided platforms have also been used to describe a wide array of situations, being flexible to numerous configurations (Tauscher and Laudien, 2018) – for example having end users on both sides, or having consumers on one side and businesses on the other. The same structure has also been used to unveil the opportunities of digital services, opening new avenues to foster business model innovation (Trabucchi et al., 2017, 2018).

Innovation scholars leveraged this concept mainly to deal with users’ community and open innovation projects (e.g., Parmentier and Gandia, 2013; Wang et al., 2018) or dealing with the sharing economy phenomenon (Richter et al., 2017).

In particular, this call for papers aims to explore and exploit the opportunities related to multi-sided platforms, which are being boosted by digital technologies (such as mobile apps or the blockchain) and cultural trends (such as sharing or gig economy). Indeed, there is the need for rigorous and theoretically relevant research, being also practice based, in order to enhance the knowledge for all the players (scholars, practitioners, policy makers) involved in this innovative business models. Therefore, this call for papers aims to enlarge the discussion on the topic from a managerial perspective, embracing mainly an innovation perspective, to dig into the distinctiveness of multi-sided digital platforms.

Focus

In this special issue, we welcome both conceptual and empirical studies, using a wide variety of methods. Possible topics include, but are not limited to:

Process level

  • How to design and implement a platform-based digital business model?
  • How does the development of a platform-based digital business differ from a traditional product-based one?
  • What is the life-cycle perspective of two-sided digital businesses?
  • What are the key peculiarities of the different lifecycle phases (design, start-up, scale-up, mature stage etc.)?
  • How to manage ambidexterity and tensions between the multiple sides?

 

Organizational level

  • What are the challenges and opportunities of creating a multi-sided digital platform?
  • What are the challenges and opportunities of managing a multi-sided digital platform?
  • How to transform traditional business models in a digital ecosystem and platform-based perspective?
  • Which forms of leadership are needed to manage these complex ecosystems of relationships?
  • Which organizational forms are suitable to manage such businesses?

 

Individual level

  • What are the motivational drivers of either side for joining the platform?
  • How those motivational drivers differ between the two sides?
  • How do customers perceive the complementary (or contradictory?) value propositions proposed by the platform for each side?
  • How can we assess the value appropriation by users and customers, with regards to the value proposition?

 

Network level

  • How to collaborate across organizations with similar or different business models?
  • How those multi-sided digital platforms enhance the foundations of business ecosystems literature?
  • What is the role of coopetition dynamics in such digital environments?
  • What is the role of multi-sided platforms in the emergence of business ecosystems?

 

Technological level

  • What is the role of User Generated Big Data in such an environment?
  • How the mobile and App economy revise our understanding of multi-sided business models?
  • What may be the impact of emerging technologies (e.g., blockchain, deep-learning and IA) on these digital business configurations?

 

Submission Deadline and Review Process

The deadline for the submission of full papers is 31st August 2019.

All submissions should follow the author guidelines for CIM as published on the Journal website, see https://onlinelibrary.wiley.com/journal/14678691. For any further information, please visit the Journal website or contact the special issue guest editors.

References

Amit, R., & Zott, C. (2015). Crafting business architecture: The antecedents of business model design. Strategic Entrepreneurship Journal, 9(4), 331-350.

Katz, M. L., & Shapiro, C. (1985). Network externalities, competition, and compatibility. The American Economic Review, 75(3), 424-440.

Muzellec, L., Ronteau, S., & Lambkin, M. (2015). Two-sided internet platforms: A business model lifecycle perspective. Industrial Marketing Management, 45, 139-150.

Parker, G. G., & Van Alstyne, M. W. (2005). Two-sided network effects: A theory of information product design. Management Science, 51(10), 1494-1504.

Parker, G. G., Alstyne, M. W., & Choudary, S. P. (2016). Platform revolution: How networked markets are transforming the economy and how to make them work for you. WW Norton.

Parmentier, G., & Gandia, R. (2013). Managing sustainable innovation with a user community toolkit: The case of the video game Trackmania. Creativity and Innovation Management, 22(2), 195-208.

Perks, H., Kowalkowski, C., Witell, L., & Gustafsson, A. (2017). Network orchestration for value platform development. Industrial Marketing Management, 67, 106-121.

Richter, C., Kraus, S., Brem, A., Durst, S., & Giselbrecht, C. (2017). Digital entrepreneurship: Innovative business models for the sharing economy. Creativity and Innovation Management, 26(3), 300-310.

Rochet, J. C., & Tirole, J. (2006). Two‐sided markets: a progress report. The RAND Journal of Economics, 37(3), 645-667.

Rysman, M. (2009). The economics of two-sided markets. Journal of Economic Perspectives, 23(3), 125-43.

Stummer, C., Kundisch, D., & Decker, R. (2018). Platform launch strategies. Business & Information Systems Engineering, 60(2), 167-173.

Täuscher, K., & Laudien, S. M. (2018). Understanding platform business models: A mixed methods study of marketplaces. European Management Journal, 36(3), 319-329.

Trabucchi, D., Buganza, T., & Pellizzoni, E. (2017). Give away your digital services: Leveraging big data to capture value. Research-Technology Management, 60(2), 43-52.

Trabucchi, D., Buganza, T., Dell’Era, C., & Pellizzoni, E. (2018). Exploring the inbound and outbound strategies enabled by user generated big data: Evidence from leading smartphone applications. Creativity and Innovation Management, 27(1), 42-55.

Wang, K., Nickerson, J., & Sakamoto, Y. (2018). Crowdsourced idea generation: The effect of exposure to an original idea. Creativity and Innovation Management, 27(2), 196-208.

RSG – Numéro Spécial Parution : 2020 L’entreprise libérée aujourd’hui : enjeux et perspectives

Rédacteurs en chef invités
Pr. Annabelle JAOUEN
Montpellier Business School
a.jaouen@montpellier-bs.com

Pr. Sylvie SAMMUT
Université de Montpellier
sylvie.sammut@umontpellier.fr

Pr. Isaac GETZ
ESCP Europe Business School
getz@escp.fr

RSG appel à publi

L’entreprise libérée rencontre de plus en plus d’adeptes depuis quelques années. Ceux-ci voient en elle des innovations organisationnelles, managériales, voire sociales majeures (Getz, 2009 ; Getz & Carney, 2012 ; Jacquinot & Pellissier-Tanon, 2015 ; Vandermissen, 2015 ; Holtz, 2016). Cette démarche part du principe que d’autres formes d’organisation et de management sont nécessaires, notamment dans un contexte VUCA: l’un des postulats de ces approches, bien que différente, de l’entreprise libérée (p.ex. organisation agile, holacracy, organisation opale), est que le modèle classique d’entreprise a oublié l’homme. La Révolution Industrielle, qui a inauguré le modèle de la hiérarchie bureaucratique fondé sur la subordination et le contrôle, a été suivie de plusieurs évolutions, le taylorisme, le fordisme, la direction par objectifs ou encore la financiarisation de l’entreprise (Gomez, 2014). Toutes ont visé l’optimisation économique en traitant les salariés comme une ressource — la ressource humaine (Dupuis, 2015). Mesurée par l’augmentation du niveau de vie, cette optimisation a triomphé comme jamais encore aucune organisation de travail dans l’histoire (Maddison, 1991, 2004). Toutefois, au début du milieu des années 2000, l’adéquation du modèle classique au monde VUCA, aux attentes de jeunes générations ainsi que de la société en générale est mise en question (Halévy, 2013), tandis que les entreprises cherchent des approches organisationnelles et managériales différentes (Jaouen & Le Roy, 2013 ; Aigouy & Granata, 2017) et la société questionne les pratiques des entreprises qui laissent peu de place à l’homme et au sens (voir l’émergence des entreprises à mission, celles de « conscious capitalism », etc).

Une entreprise libérée est définie comme « une forme d’organisation dans laquelle les salariés sont totalement libres et responsables dans les actions qu’ils jugent bon d’entreprendre » (Getz, 2009, p. 35). Elle est donc un concept philosophique défini à partir de la fonction de l’entreprise (permettre la liberté et la responsabilité d’initiative) et non un modèle (ensemble de caractéristiques structurelles et organisationnelles) (Getz, ibid.). Le rôle d’un leader libérateur consiste justement à articuler la philosophie de l’entreprise libérée pour coconstruire avec les salariés le mode d’organisation libérée unique de leur établissement (Getz, 2012, 2017 ; Holtz, 2016). Ces entreprises font confiance à l’intelligence des salariés, reconnaissent la richesse et les dons de chacun et permettent que chacun puisse s’auto-diriger (Getz, 2009 ; Vanhée, 2013 ; Trouvé, 2014 ; Jacquinot & Pellissier-Tanon, 2015). Par conséquent–et non pas à cause d’un modèle quelconque imposé—ces entreprises possèdent moins de structures hiérarchiques et de pratiques de contrôle.

 

Dans le passé, un grand nombre d’approches organisationnelles alternatives au modèle classique ont été avancées sur le plan théorique (p.ex., sociocracy, empowerment, équipes semi-autonomes). Toutefois, la mise en place de ces approches ne se faisait que marginalement jusqu’au milieu des années 2000. La mise en place de l’entreprise libérée, bien que non-conceptualisée à l’époque, restait aussi marginale (Getz, 2009). C’est à partir du milieu des années 2000que la mise en place massive de l’entreprise libérée a vu le jour. L’entreprise libérée est aujourd’hui déployée à différents degrés dans des centaines d’entreprises et organisations, y compris de grandes institutions comme Airbus, Décathlon, Michelin ou la Sécurité Sociale, et surtout en France (Getz, 2017). En 2016, elle était jugée par un échantillon de 1600 managers français comme le sujet de management le plus important en France (Kalika et al., 2016). L’adoption de l’entreprise libérée exige une transformation majeure des pratiques traditionnelles de l’entreprise, celles-ci étant initiées et défendues par la direction (Holtz, 2016), la co-construction de l’organisation libérée se faisant avec les salariés (Breu, et al., 2001 ; Dyer & Shafer, 1999 ; Goldman & Nagel, 1993 ; Shafer, 1997 ; Shafer, et al., 2001 ; Van Oyen, Gel & Hopp, 2001), ainsi que le travail du dirigeant sur son lâcher prise et sa posture (Davids, Carney & Getz, 2018 ; Vanhee, 2013).

Ce numéro spécial vise à avancer l’état de l’art sur le sujet de la libération des entreprises. Il privilégiera les articles fondés sur une forte connaissance du terrain des entreprises libérées et/ou de leurs dirigeants (données primaires), mais n’écartera pas des articles susceptibles de mettre la philosophie de l’entreprise libérée dans une plus large perspective théorique. Au-delà de sa popularité, cette philosophie d’entreprise pose nombreuses questions. Plusieurs thématiques pourront être abordées :

  • Processus de libération et rôle du leader libérateur,
  • Conditions de faisabilité et prérequis organisationnels,
  • Motivation de dirigeants et de managers pour adopter ce process,
  • Conséquences humaines, organisationnelles et stratégiques de la libération de l’entreprise,
  • Place du salarié dans l’entreprise libérée,
  • Libération des PME : la petite taille facilite-t-elle les processus ? Quelles spécificités du processus de libération dans ce contexte ?

Au plan pratique, le processus d’adoption des concepts de l’entreprise suscite également un certain

nombre de questions :

  • Qu’est-ce qui motive les dirigeants d’entreprises à adopter cette philosophie d’entreprise
  • spécifique ?
  • Quels sont les traits caractéristiques de ces dirigeants ?
  • Comment impliquer les salariés et les managers dans le processus ?
  • Y’a-t-il des cas d’adoption initiés par les salariés ou partenaires sociaux sur le mode du corporate hacking ou autre ?
  • Comment accompagner la libération ?

 

Malgré le caractère massif de l’adoption du concept d’entreprise libérée par les praticiens de l’entreprise, ces processus d’adoption sont à l’origine de nombreux défis (Getz, 2012, 2017 ; Gilbert et al., 2017). Quelques démarches de libération se sont, par exemple, arrêtées malgré des succès économiques et sociaux reconnus (Henry et al., 2017). Ces défis constituent également autant de thématiques qui pourront être abordées dans ce numéro spécial :

  • Quel travail sur soi, quel changement de posture, ont conduit, ou pas, les leaders à adopter les concepts d’organisation alternative fondés sur la confiance ?
  • Quel accompagnement ont-ils proposé, ou pas, à leurs managers ?
  • Quelle attitude ont-ils adopté vis-à-vis des managers et/ou des salariés qui n’ont pas souhaité participer au processus de l’adoption ?
  • Ont-ils procédé, ou pas, à l’élaboration et au partage d’une vision, du « pourquoi » de leur
  • entreprise ?
  • Ont-ils travaillé, ou pas, avec les RH et les partenaires sociaux ?
  • Ont-ils impliqué ou pas leurs actionnaires ou organismes de tutelle ?
  • Comment mesurent-ils la réussite de leurs démarches ?

 

Calendrier

  • Réception des propositions d’articles : 30 juin 2019
  • Retour des évaluations aux auteurs : 15 octobre 2019
  • Réception des versions révisées : 30 janvier 2020
  • Retour des 2ndes évaluations aux auteurs : 30 avril 2020
  • Envoi des versions finales : 30 juin 2020
  • Date de parution du numéro spécial : Automne 2020

Consignes aux auteurs

Les propositions devront être conformes à la politique éditoriale de la revue, ainsi qu’aux normes de présentation. Les consignes de mise en forme sont accessibles sur le site internet de la revue ou sur le lien suivant : http://www.larsg.fr/mise-en-page-des-articles/#.XAd8z-KNxPY

Les propositions à envoyer à : Pr. Annabelle JAOUEN, Montpellier Business School, a.jaouen@montpellier-bs.com

Les propositions feront l’objet d’une évaluation en double aveugle. Les rédacteurs en chef invités s’engagent à respecter un délai rapide d’évaluation.

 

Bibliographie

Aigouy C. & Granata J. (2017). L’implémentation de la simplification en tant qu’innovation organisationnelle et première étape d’un processus de libération : le cas de Volkswagen Groupe France, Revue Internationale de Psychologie et Comportements Organisationnels, vol. 23, n°56, p. 63-85.

Breu, K., Hemingway, C. J., Strathern, M., & Bridger, D. (2001). Workforce agility: The new employee strategy for the knowledge economy. Journal of Information Technology, vol.17, n°1, p. 21-31. Dupuy, F. (2015). La faillite de la pensée managériale. Paris : Seuil.

Dyer, L., & Shafer, R. A. (1999). From human resource strategy to organizational effectiveness: Lessons from research on organizational agility. In M. A. Wright, L. Dyer, J. Boudreau & G. Milkovich Strategic human resource management in the 21st century, Research in Personnel and Human Resource Management, Supplement 4 (p. 145-174). Greenwich, CT: JAI Press.

Getz, I., (2009), Liberating leadership: how the initiative-freeing radical organizational form has been successfully adopted. California Management Review, vol. 51, n° 4 (traduit dans Getz, I. (2017), L’entreprise libérée : Comment devenir un leader libérateur et se désintoxiquer des vieux modèles, Fayard, p. 24-88).

Getz I. (2012), La liberté d’action des salariés : une simple théorie ou un inéluctable destin ?, Gérer et comprendre, n° 108, p. 27-38.

Getz I. (2017), L’entreprise libérée, Paris : Fayard.

Getz, I., Carney, B., (2012). Liberté & Cie : Quand la liberté des salariés fait le succès des entreprises. Paris :Fayard.

Gilbert, P., Teglborg, A. C., & Raulet-Croset, N. (2017). L’entreprise libérée, innovation radicale ou simple avatar du management participatif ? Gérer et comprendre, n° 1, p. 38-49.

Goldman, S. L., Nagel, R. N. (1993). Management, technology and agility: The emergence of a new era in manufacturing, International Journal of Technology Management, Vol. 8, n° 1-2, p. 18-38.

Halévy, M. (2013), Prospective 2015-2025, L’après-modernité, Paris : Éditions Dangles, Hamel G. (2008), La fin du management, Paris : Vuibert.

Henry, B., Godart, F., Berrada, M. (2017). Biscuits Poult SAS: Can Alternative Organizational Designs be Successful? INSEAD Case Study.  Holtz, T. (2016), Les pratiques managériales dans les entreprises libérées. Quelles singularités ? Quels impacts sur la qualité de vie au travail ? Le cahier des RPS, vol. 27, p. 27-38.

Jacquinot, P., Pellissier-Tanon A., (2015), L’autonomie de décision dans les entreprises libérées de l’emprise organisationnelle. Une analyse des cas de Google et de la Favi, Revue Internationale de Psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol 21, n°52, p. 365-384.

Jaouen, A., Le Roy, F. (Dirs.) (2013), L’innovation managériale, Paris : Dunod.

Kalika M., Liarte, S., Moscarola, J. (2016), Enquête FNEGE sur l’impact de la recherche en management, Paris : FNEGE.

Maddison, A. (1991), Dynamic forces in capitalist development, Oxford: Oxford University Press.

Maddison, A (2004), Contours of the world economy and the art of macro-measurement 1500-2001, Ruggles Lecture, IARIW 28th General Conference, Cork, Irlande.

Shafer, R. A. (1997). Creating organizational agility: The human resource dimension. Unpublished Ph.D. dissertation, Cornell University.

Shafer, R. A., Dyer, L., Kilty, J., Amos, J., & Ericksen, J. (2001). Crafting a human resources strategy to foster organizational agility: A case study. Human Resource Management, Vol. 40, n° 3, p. 197- 211.

Trouvé, P. (2014), Observer les entreprises utopiques. Un exercice d’assouplissement mental ? Relief, vol 45, p. 67-87

Vandermissen, V., (2015). L’entreprise libérée : Un nouveau modèle de management pour l’économie sociale ?, Bruxelles : PLS.

Vanhée, L. (2013), Happy RH. Bruxelles : La Charte.

Van Oyen, M. P., Gel, E. G. S, Hopp, W. J (2001). Performance opportunity for workforce agility in collaborative and noncollaborative work system. IIE Transactions, Vol. 33, n° 9, p. 761-778.

Appel à Contributions – Entreprendre et Innover n° 42 “Entreprises familiales et familles en affaires: L’entrepreneuriat est-il une affaire de famille ?”

appel à com E&I n° 42 Entrepreneuriat Familial FINAL

Éditeurs : Miruna Radu-Lefebvre, Céline Barrédy, Alain Fayolle

Thématique du numéro spécial
Les entreprises familiales représentent la grande majorité des entreprises au niveau mondial que ce soit dans les pays développés ou émergents1. Selon Fanny Letier, directrice de l’activité PME à la banque publique Bpifrance2, 83% des entreprises françaises en font partie, toute taille et secteur confondus. Pourtant, ce n’est que depuis quelques décennies que le champ disciplinaire du « family business » a vu le jour et démarré son développement, en parallèle et souvent de manière étanche par rapport au champ disciplinaire connexe, celui de l’entrepreneuriat. Ces deux champs se sont structurés et développés séparément, avec leurs propres spécialistes et leurs propres terrains, leurs modèles théoriques, leurs journaux et leurs conférences dédiées. Pourtant, leur proximité est réelle3 et leur dialogue nécessaire en raison du rôle reconnu joué par la famille dans la genèse et la transmission de l’esprit entrepreneurial et des compétences entrepreneuriales, également de l’intention entrepreneuriale ou encore des comportements entrepreneuriaux4. C’est ce qui explique l’émergence, lors des dernières années, d’un nouveau champ de recherche, « l’entrepreneuriat familial », situé à l’intersection de l’entrepreneuriat, du family business, de la sociologie et de la psychologie de la famille.
Si le champ du family business s’intéresse aux entreprises familiales caractérisées comme des entreprises dont la propriété et/ou le contrôle reviennent majoritairement à une ou des famille(s) dont l’intention est de transmettre l’entreprise de génération en génération5, l’entrepreneuriat familial englobe ce champ tout en le dépassant. Il pose comme objet d’étude central le phénomène entrepreneurial au sein des familles en affaires et des entreprises familiales. Le focus de l’entrepreneuriat familial relève ainsi de l’étude des pratiques et des comportements entrepreneuriaux des individus, des familles, et des entreprises6. Pourquoi s’intéresser au phénomène entrepreneurial dans ce cadre précis de la famille et des entreprises familiales ? En effet, il a été montré que la pérennité et la croissance des entreprises familiales multigénérationnelles dépendent étroitement de la présence et de l’importance des pratiques et des comportements entrepreneuriaux chez les membres de la famille, comme chez les employés et les managers externes7.
L’environnement sociodémographique, légal, économique et culturel des familles en affaires évolue rapidement au travers du monde. Ces évolutions influencent à la fois le comportement des membres des familles en affaires mais également celui des entreprises familiales elles-mêmes. Des enjeux de définition de la famille, des questions liées au genre et aux nouvelles ambitions et revendications des femmes, l’intérêt croissant à la fois de la sphère économique et de la sphère politique pour les impacts sociaux et environnementaux des entreprises transforment en profondeur le paysage dans lequel les entreprises familiales opèrent aujourd’hui. Les contours légaux de la famille au premier rang desquels les familles recomposées, l’adoption ainsi que leurs évolutions récentes comme le mariage homosexuel ou encore la procréation médicalement assistée pour toutes les femmes, interrogent les dynamiques entrepreneuriales et leur évolutions consécutives dans le cadre de l’entreprise familiale. Pour bien comprendre les dynasties familiales, il faut prendre en compte le droit de la famille88. Les dispositifs institutionnels de soutien de l’entrepreneuriat et du repreneuriat, ainsi que le cadre institutionnel relatif à la transmission intergénérationnelle de la propriété de l’entreprise familiale affectent les choix relatifs à la création et à la transmission de ces entreprises dans le cadre de la famille ou à un tiers9.
Les propositions traiteront, entre autres, des sujets suivants :

  • Comment se transmet l’esprit entrepreneurial au sein des familles en affaires ? Quels rôles jouent l’histoire familiale, les interactions avec le dirigeant, les apprentissages formels et informels dans cette transmission ?
  • Quelles pratiques entrepreneuriales peut-on observer au sein des familles en affaires et comment peut-on les étudier et les appréhender, à travers quels choix méthodologiques et quelles approches théoriques ?
  • Quel est l’impact des comportements entrepreneuriaux (ou intrapreneuriaux) du dirigeant, du successeur, ou des managers externes sur la performance des entreprises familiales ?
  • Comment les membres des familles en affaires gèrent-ils la superposition de rôles sociaux appartenant à des univers distincts (famille, entreprise, actionnariat) lorsqu’ils lancent de nouvelles activités au sein de l’entreprise ou souhaitent introduire des innovations, changer d’orientation stratégique ou revisiter l’identité organisationnelle ?
  • Quels outils formels et informels la famille mobilise-t-elle pour transmettre et / ou générer l’esprit d’entreprendre au sein des nouvelles générations ?
  • Les doctrines institutionnelles conduisent-elles à des comportements entrepreneuriaux distincts au sein des familles ?

Échéancier :

  • Soumission des textes : Au plus tard le 30 avril 2019
  • Parution : Mars 2020

Ligne éditoriale
La revue Entreprendre et Innover est une revue de vulgarisation de haut niveau dans le domaine de l’entrepreneuriat et de l’innovation édité par DeBoeck Université. Son ambition est de mettre à la portée d’un lectorat de cadres, entrepreneurs, professionnels des réseaux de création d’entreprises et dirigeants d’entreprises, des articles originaux, solides sur le plan scientifique ou innovants sur le plan des idées exprimées, sans s’accaparer des oripeaux des publications académiques. La revue est ouverte à TOUTES les disciplines et à TOUS les points de vue qui s’intéressent à l’entrepreneuriat et à l’innovation.
Dans la mesure où cette revue s’adresse en priorité à des praticiens, nous restons attentifs à ce que les contributions aient une préoccupation d’applications pratiques, d’implications entrepreneuriales et/ou de recommandations en matière politique. Dans cet esprit, les contributions devront :

  • avoir une section faisant explicitement référence à ces préoccupations : le lecteur doit toujours pouvoir se dire en fin de lecture : et alors ? en quoi cet article m’aide à agir ou à mieux réfléchir pour mon action future ?
  • adopter un langage plus concret et opérationnel qu’il n’est d’usage dans les revues académiques : la théorie ne doit pas être absente mais vulgarisée, c’est-à-dire traduite en termes simples. Les concepts abstraits doivent être explicités et/ou illustrés par des exemples pratiques.
  • ne pas accumuler les références scientifiques : le but est de choisir quelques auteurs de référence utiles pour comprendre le propos, non de montrer l’exhaustivité de la littérature académique sur le sujet. Les références scientifiques doivent être exclusivement citées grâce aux notes de bas de page.

Le détail des consignes aux auteurs est disponible sur le site de la revue : Consignes aux auteurs E&I – janvier 2014. Il est impératif de les respecter lorsque vous envoyez votre soumission.

Toute soumission d’article doit être accompagnée des deux documents suivants:

  • La fiche descriptive disponible ici: Fiche soumission d’article E&I – janvier 2014.
  • La déclaration d’honneur anti-plagiat disponible ici: Déclaration anti-plagiat 2014-0824

Merci d’envoyer votre soumission ainsi que la fiche correspondante à : Elisabeth GELAS (EMLYON) gelas@em-lyon.com

 

1 Gedajlovic, E., Carney, M., Chrisman, J. J., & Kellermanns, F. W. (2012). The adolescence of family firm research taking stock and planning for the future. Journal of Management, 38 (4): 1010–1037.
2 Arriver, D., & Jacquot, B. (2016). Les entreprises familiales toujours au coeur de l’économie, Le Figaro, 14 décembre.
3 Sharma, P., Hoy, F., Astrachan, J. H., & Koiranen, M. (2007). The practice-driven evolution of family business education. Journal of Business Research, 60(10), 1012-1021
4 Aldrich, H. E., & Cliff, J. E. (2003). The pervasive effects of family on entrepreneurship: Toward a family embeddedness perspective. Journal of business venturing, 18(5), 573-596.
Fayolle, A., & Bégin, L. (2009). Entrepreneuriat familial: croisement de deux champs ou nouveau champ issu d’un double croisement?. Management international, 14(1), 11-23
5 Chua, J. H., Chrisman, J. J., & Sharma, P. (1999). Defining the family business by behavior. Entrepreneurship theory and practice, 23(4), 19-39.
6 Bégin, L., Chabaud, D., & Richomme-Huet, K. (2010). Vers une approche contingente des entreprises familiales. Revue française de gestion, (1), 79-86.
Bettinelli, C., Sciascia, S., Randerson, K., & Fayolle, A. (2017). Researching Entrepreneurship in Family Firms. Journal of Small Business Management, 55(4), 506-529.
Chabaud, D. (2013). Les entreprises familiales au coeur de l’entrepreneuriat?. Le grand livre de l’entrepreneuriat. Paris, Dunod,157-172.
Chabaud, D., & Sammut, S. (2014). Entrepreneuriat et entreprises familiales, de la proximité à un champ de recherche spécifique. Revue de l’entrepreneuriat, 13(3), 7-10.
Radu-Lefebvre, M.., & Lefebvre, V. (2016). Anticipating intergenerational management transfer of family firms: A typology of next generation’s future leadership projections. Futures, 75, 66-82.
7 Randerson, K., Bettinelli, C., Fayolle, A., & Anderson, A. (2015). Family entrepreneurship as a field of research: Exploring its contours and contents. Journal of Family Business Strategy, 6(3), 143-154.
Randerson, K., Dossena, G., & Fayolle, A. (2016). The futures of family business: family entrepreneurship. Futures, (75), 36-43.
8 Marcus, G. E. (1991). Law in the development of dynastic families among American business elites: The domestication of capital and the capitalization of family. Family Business Review, 4(1), 75-111.
9 Barrédy, C. (2016). In search of future alternatives for family business: Family law contributions through Civil and Common Law comparison. Futures, 75, 44-53.
Jaskiewicz, P., Combs, J. G., & Rau, S. B. (2015). Entrepreneurial legacy: Toward a theory of how some family firms nurture transgenerational entrepreneurship. Journal of Business Venturing, 30(1), 29-49.

Call for papers – Special Issue of the International Journal of Entrepreneurial Venturing – “Concepts and Facets of Entrepreneurial Diversity”

CALL FOR PAPERS_IJEV_FINAL

Guest Editors: Kerstin Ettl, University of Siegen, Germany Siegrun Brink, Institut für Mittelstandsforschung Bonn, Germany Silke Tegtmeier, University of Southern Denmark, Denmark Monder Ram, Aston University, UK

If you think about entrepreneurship, which picture comes to your mind? Whom would you call an entrepreneur? What characterizes that person? What characterizes the company? The variety of answers on that might be as multifaceted as the number of people wondering about it. Why? More than 30 years ago, Gartner (1985: 696) spotted that “differences among entrepreneurs and among their ventures are as great as the variation between entrepreneurs and non-entrepreneurs and between new firms and established firms.” This statement is still true: It is impossible to universalize entrepreneurship – entrepreneurship is about variation and it varies in different dimensions (Welter et al., 2016).

Not only in relation to entrepreneurship, but also in relation to various other societal and political contexts, the buzzword ‘diversity’ is in the spotlight. Interestingly, in scholarly as well as political discussion, one question often remains unanswered: what exactly is meant when we talk about ‘diversity’? The roots of the term ‘diversity’, as it is used in current political and societal discussions, are in sociological research. Here the term diversity is not just a synonym for heterogeneity, variety or multiplicity. Within the framing of ‘diversity’, sociological researchers analyse and value the heterogeneity of individuals in relation to specific characteristics – so-called diversity categories or diversity dimensions. They address largely stable demographic dimensions such as gender, age, migration and physical ability; external, changeable dimensions such as income, work experience and personal habits; and organisational dimensions such as work location, management status and seniority (Gardenswartz and Rowe 2002). Based on these and other diversity categories, researchers investigate teams, companies, institutions and all kinds of other groups.

Following Bögenhold and Fachinger (2011), entrepreneurial diversity addresses different facets of the social and occupational variety. Many of these facets, especially demographic dimensions, have been investigated in recent research, for instance gender (Frigotto and Della Nives, 2018; Kanze et al., 2018; Marlow and Martinez Dy, 2018; Spiegler and Halberstadt, 2018; Tegtmeier and Kurczewska, 2017) and migration (Etemad, 2018; Ram et al., 2017) and disability (Antshel, 2018; Wiklund et al., 2018). Surprisingly, entrepreneurship research has not yet tried to explore facets of entrepreneurial diversity in a holistic conceptual way. Existing sociological diversity concepts have not (yet) been adapted to the entrepreneurship research context, and diversity-related levels of analysis are not (yet) defined clearly in this regard. In order to capture the uniqueness of each entrepreneurial situation, we agree with Welter et al. (2017), who emphasised entrepreneurial diversity and claimed that future research must try to indicate the variety in the phenomenon of entrepreneurship more adequately.

Against this background, this special issue will address the aforementioned research gap, and aims to look at conceptual framings as well as different facets of entrepreneurial diversity. In doing so, it aims to serve as a basis of discussion for future research into entrepreneurial diversity. Furthermore, it will help in making research concerning entrepreneurial diversity relevant to other scientific, political and societal diversity discussions.

We welcome high-quality manuscripts looking at entrepreneurial diversity from different perspectives – either globally or in different facets of diversity. Manuscripts can be international in scope or can look at domestic issues with global relevance. Conceptual and empirical papers, from different analytical and methodological perspectives can be submitted. We welcome theoretical, qualitative, quantitative and mixed-method papers. Together, the papers should build a body of high-quality, cumulative research that recapitulates and extends our current knowledge concerning entrepreneurial diversity.

Suitable topics include, but are not limited, to the following:

Conceptual framings of entrepreneurial diversity: What is meant when we talk about entrepreneurial diversity? What aspects do we need to consider when we talk about entrepreneurial diversity? How does conceptualising entrepreneurial diversity bring our research field forward? How can we better connect entrepreneurship research to current societal and political debates about diversity? Are there frameworks within other disciplines (for example human resource management) we can build on? Does, and if so how, does taking sociological diversity concepts into account help to understand and explain entrepreneurial diversity? How can we adequately investigate and measure entrepreneurial diversity?

Facets of entrepreneurial diversity: What do we know about single diversity categories such as (but not limited to) age, race, gender, sexual orientation, physical ability, income, work experiences, personal habits, work location, management status and seniority? How are single categories positioned within the framing of diversity? How is research about entrepreneurial diversity influenced through the internationality of our research community? How does the relevance of different diversity categories differ between contexts?

Intersectionality of diversity dimensions: How do different dimensions relevant to drawing a picture of entrepreneurial diversity intersect? How does research about intersectionality feed into entrepreneurship research?

Tensions related to entrepreneurial diversity in different contexts: Which tensions does diversity create in different contexts? How can an acceptance of difference be reached in different diversity categories? Which role does the specific context play?

 

Notes for Prospective Authors

 Submitted papers should not have been previously published nor be currently under consideration for publication elsewhere. (N.B. Conference papers may only be submitted if the paper has been completely re-written and if appropriate written permissions have been obtained from any copyright holders of the original paper).

  • All papers are refereed through a peer review process.
  • All papers must be submitted online. To submit a paper, please read our Submitting articles page.
  • If you have any queries concerning this special issue, please email Kerstin Ettl at kerstin.ettl@uni-siegen.de Siegrun Brink at brink@ifm-bonn.org Silke Tegtmeier at tegtmeier@mci.sdu.dk Monder Ram at m.ram1@aston.ac.uk

 

Voluntary submission to the RENT Conference 2019

  • There will be a special track on “Concepts and Facets of Entrepreneurial Diversity” at the RENT Conference 2019 with the chance to meet the editors of this special issue. There will be the option to choose this track when submitting a RENT abstract and paper.
  • Papers submitted and accepted for this special track will be given developmental feedback for finalising the papers for submission to the special issue. Nevertheless, submission and acceptance for the RENT Conference is not necessary for submission to the special issue, and every paper submitted to the conference has to undergo the regular double-blind review process for the journal after the conference.
  • The deadline for submission of abstracts for the special track via the conference’s submission system is 15 May, 2019.
  • The deadline for submission of full papers to the conference after notification of acceptance is 1 October, 2019.

 

Important Dates

  • Manuscripts due by: 1 November – 31 December, 2019
  • Notification to authors (1st round): 28 February, 2020
  • First revised manuscript due by: 30 April, 2019
  • Notification to authors (2nd round): 28 February, 2020
  • Final versions due by: 31 August, 2020

References

Antshel KM (2018) Attention Deficit/Hyperactivity Disorder (ADHD) and Entrepreneurship. Academy of Management Perspectives 32(2): 243–265.

Bögenhold D and Fachinger U (2011) Entrepreneurial Diversity: Theoretische und empirische Beleuchtungen der Heterogenität beruflicher Selbständigkeit in Deutschland. Zeitschrift für KMU und Entrepreneurship 59(4): 251–272.

Etemad H (2018) Advances and challenges in the evolving field of international entrepreneurship: The case of migrant and diaspora entrepreneurs. Journal of International Entrepreneurship 16(2): 109–118.

Frigotto ML and Della Nives V (2018) Gender and the structuring of the entrepreneurial venture: an effectuation approach. International Journal of Entrepreneurial Venturing 10(4): 412–434.

Gartner WB (1985) A Conceptual Framework for Describing the Phenomenon of New Venture Creation. Academy of Management Review 10(4): 696–706.

Kanze D, Huang L, Conley MA, et al. (2018) We Ask Men to Win and Women Not to Lose: Closing the Gender Gap in Startup Funding. Academy of Management Journal 61(2): 586–614.

Marlow S and Martinez Dy A (2018) Annual review article: Is it time to rethink the gender agenda in entrepreneurship research? International Small Business Journal: Researching Entrepreneurship 36(1): 3–22.

Ram M, Jones T and Villares-Varela M (2017) Migrant entrepreneurship: Reflections on research and practice. International Small Business Journal 35(1): 3–18.

Spiegler AB and Halberstadt J (2018) SHEstainability: how relationship networks influence the idea generation in opportunity recognition process by female social entrepreneurs. International Journal of Entrepreneurial Venturing 10(2): 202–235.

Tegtmeier S and Kurczewska A (2017) Business entry and window of opportunity – empirical results for women entrepreneurs with graduate degree. International Journal of Entrepreneurial Venturing 9(1): 41–59.

Welter F, Baker T, Audretsch DB, et al. (2017) Everyday Entrepreneurship—A Call for Entrepreneurship Research to Embrace Entrepreneurial Diversity. Entrepreneurship Theory & Practice 41(3): 305–468.

Welter F, Gartner WB and Wright M (2016) The context of contextualising contexts. In: Welter F and Gartner WB (eds) A Research Agenda for Entrepreneurship and Context: Cheltenham, UK, Nothampton, MA, USA: Edward Elgar, pp. 1–15.

Wiklund J, Hatak I, Patzelt H, et al. (2018) Mental Disorders in the Entrepreneurship Context: When Being Different Can Be An Advantage. Academy of Management Perspectives 32(2): 182–206.

 

Link to the Call on IJEV Webpage: https://www.inderscience.com/mobile/inauthors/cfp.php?id=4481

ISSN Print: 1742-5360

Indexed in Scopus and the Emerging Sources Citation Index

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VHB-JOURQUAL 3 Ranking: B

Special Issue Journal of Organizational Change Management – Psycho-sociology, Gerontology and Aging: towards an economic and social revolution for society

Psycho-sociology, Gerontology and Aging: towards an economic and social revolution for society

Guest Editors:

Adnane Maalaoui (IPAG Business School, France)

Mustafa Ozbilgin (Brunel University, UK)

Tania Saba (University of Montreal, Canada)

Erhan Aydin (Usak University, Turkey)

This SI aims at better understand the elderly through the theory of aging and by considering different areas of research, such as gerontology, economic, entrepreneurship, HRM and psycho-sociology.
The aging process and how people experienced it, is one of the main topics of medical science, as it can have a direct effect on people’s life expectancy. The importance of aging process in maintaining life satisfaction and well-being during the lifespan made it a subject of interest for individuals and different actors such as companies and public services. According to Austad (1997), the aging process refers to “the different developments and changes in the body’s functions over time, the losses, the gains, and the perceptions resulting from these changes”. The mentioned process differs from one individual to another and is associated with both objective (physical degradation, the decline in perceptual and memory performance) and subjective (a person perception of his own aging) factors (Fontaine, 1999). Hence, in the senior segmentation, considering objective variables such as age or income is as important as considering subjective variables such as the perceived aging experience (Guiot, 2006).

Changes and their consequences on behaviors

As individuals become older, they face social, physical and cognitive difficulties that may affect their attitudes and behaviors (Greco, 1987, Schewe, 1989, Ostroff, 1989). Social changes in the elderly, like becoming grandparents, losing some social roles and trying to find the new ones, are particularly important as older individuals have to adapt them (Tamaro-Hans, 1999). Especially, retirement stands as one of the most significant events in one’s life and is mainly associated with the loss of social roles that individuals have to cope with.

Physical disorders which include the loss of sensorial abilities (Vanhamme, 2001) are also some other consequences of becoming old. Cognitive disorders cause decreasing intellectual capabilities (Mishara and Riedel, 1985; De Ladoucette, 1997), concentration or attention problems (Van der Linden, 1994; Boujon, 1995) as well as memorizing and retrieval information problems (Mishara and Riedel, 1985). These changes may have a great impact on information processing, such as the way the older individuals process any environmental stimulus (Moschis, 1994).
One of the major concerns caused by an aging population is the question of whether the working population will be productive enough to maintain economic growth as well as the serious impacts on workplaces. While striving to maintain a skilled and productive workforce, organizations and governments must face the challenges posed by an ageing generation, find diversified and innovative solutions (Wisse et al., 2015). Developing an active ageing strategy requires considering employers’ attitudes regarding older people, individuals’ perceptions of their end of career (Rabl & del Carmen Triana, 2014) and efforts made by governments in favour of active ageing (Saba, 2014).  The end-of-career trajectories of both men and women remain unpredictable, often uncertain and deserve attention.

Entrepreneurship literature suggests that the more aged people are, the less motivated they are in setting up a new business. Seniors have less appetite to engage in entrepreneurial activities (Curran and Blackburn, 2001; Hart et al., 2004; Levesque and Minniti, 2006) since the cost of the time factor increases with age and thus discourage seniors’ venture for entrepreneurship (Kautonen, Tornikoski and Kibler, 2011).
Moreover, whether consciously or unconsciously, aging is mainly associated with the perspective of death (Routledge and Arndt, 2005). As the people grow older, the time is shrinking for them and is perceived as being limited. This aspect of the aging experience may lead to different motivations and behaviors which the older individuals imply in the rest of their life.
Aging theories and topics of interest
Several theories have been developed by the psychology and gerontology to explain the motivations and behaviors of elderly. The “psychosocial development” theory suggests how death consciousness in the older individuals is associated with the acceptance of one’s destiny (Erikson, 1963). The “socio-emotional selectivity” (TSS) theory suggests time perception influences goals and motivations (Carstensen, Fung and Charles, 2003). The “Selection, optimization, compensation” (SOC) theory introduces three regulation strategies which contribute in successful aging (Baltes and Freund, 2003).
Some other discussed theories are the “theory of disengagement”, the “theory of activity”, the “theory of socialization” (Smith and Moschis, 1984) as well as “the theory of continuity” (Atchley, 1989). As it is suggested by these theories, the older individuals stand as an interesting target for the researcher as they use specific resources and strategies that enable them to maintain well-being and meaning in one’s life. In this perspective, entrepreneurship can be seen as a means to overcome social, cognitive and physical changes.
This SI aims at better understand the elderly through the theory of aging by considering different areas of research, such as entrepreneurship, gerontology and psycho-sociology…etc.
The topics of interests for this special issue include, but are not limited to:
•    Cognitive aging and decision making
•    Aging and resistance to change
•    Successful aging
•    Aging and employment
•    Aging and health
•    Aging and its effect on consumption behavior
•    The intergenerational relationships and their role in successful aging
•    The role of innovations and new technologies in subjective aging
•    The perspective of death and its effect on the elderly motivations
•    Creating or maintaining social acceptance for the eldery
•    Entrepreneurship as an opportunity for successful aging
We aim to propose with this SI a meaningful value to researchers on aging, practitioners and policy-makers.

References

Atchley, R. C. (1989). A Continuity Theory of Normal Aging, Gerontologist,  29 (2), 183-190.
Atchley R.C. (1996), Continuity Theory and the Evolution of Activity in Later Adulthood, Activity and Aging, ed. J.R. Kelly, Newbury Park, Sage Publications, 1-16.
Austad S.N. (1997) Wye We Age: What Science is Discovering About the Body’s Jourrney Through Life, New York, John Wiley & Sons.
Baltes P. B, & Freund, A. M. (2003). Human strengths as the orchestration of wisdom and selective optimization with compensation. In L. G. Aspinwall & U. M. Staudinger (Eds.), A psychology of human strengths: Perspectives on an emerging field (pp. 23–35). Washington, DC: American Psychological Association.
Carstensen, L. L., Fung, H. H., & Charles, S. T. (2003). Socioemotional selectivity theory and the regulation of emotion in the second half of life. Motivation and emotion, 27(2), 103-123.
Curran, J., & Blackburn, R. A. (2001). Older people and the enterprise society: Age and self-employment propensities. Work, Employment & Society, 15(04), 889-902.
Erikson E.H. (1968), Identity: Youth and Crisis, New York, Norton
Erickson, E. H. (1982). The life cycle completed: A review. New York: W. W Norton.
Greco A.J. (1987), Linking Dimensions of Elderly Market Planning, Journal of Consumer Marketing, 4, p. 47-55.
Greco A.J. et Swayne L.E. (1992), Sales Response of elderly consumers to point-of-purchase advertising, Journal of Advertising Research, 32, 5 43-53.
Hart J., Shaver P.R. & Goldenberg J.L. (2005), Attachment, self-esteem, worldviews, and terror management: Evidence for a tripartite security system, Journal of Personality and Social Psychology, 88, 999-1013.
Kautonen, T., Tornikoski, E. T., & Kibler, E. (2011). Entrepreneurial intentions in the third age: the impact of perceived age norms. Small business economics, 37(2), 219-234.
Kim, S., & Feldman, D. C. (2000). Working in retirement: The antecedents of bridge employment and its consequences for quality of life in retirement. Academy of management Journal, 43(6), 1195-1210.
Levesque, M., & Minniti, M. (2006). The effect of aging on entrepreneurial behavior. Journal of Business Venturing, 21(2), 177-194.
Maâlaoui, A., Castellano, S., Safraou, I., & Bourguiba, M. (2013). An exploratory study of seniorpreneurs: a new model of entrepreneurial intentions in the French context. International Journal of Entrepreneurship and Small Business, 20(2), 148-164.
McAdams D.P. & Aubin E.S. (1992), « A Theory of Generativity and its Assessment Through Self-Report, Behavioral Acts, and Narrative Themes in Autobiography », Journal of Personality and Social Psychology, No. 62, p. 1003-1015.
Moschis G.P. (1994), Consumer behavior in later life: multidisciplinary contributions and implications for research, Journal of the Academy of Marketing Science, 22, 3, 195-204.
Moschis G.P. (1996), Life stages of the mature market, American demographics, 18, 9, 44.
Ostroff J. (1989), Successful Marketing to the 50+ Consumer: How to Capture One of the Biggest and Fastest Growing Markets in America, Ed. Prentice Hall, p. 371.
Rabl, T., & del Carmen Triana, M. (2014). Organizational value for age diversity and potential applicants’ organizational attraction: Individual attitudes matter. Journal of Business Ethics, 121(3), 403-417.
Routledge and Arndt (2005), Time and Terror: Managing temporal consciousness and the awareness of mortality. In A. Strathman & J. Joireman (Eds.), Understanding behavior in the context of time: Theory, research and applicaions (pp. 59-84). Mahwah, NJ: Erlbaum.
Saba, T. (2014), «Promoting Active Aging : The Canadian Experience of Bridge Employment», dans Alcover, C. M., Topa Cantisano, G., Depolo, M., Fraccaroli, F. et Parry, E. (éds), Research Handbook in Bridge Employment, chapitre 11, Londres : Routledge.
Schewe C. (1989), « Effective Communication with our Aging Population », Business Horizons, 32, 1, 19-25.
Smith, R. B., & Moschis, G. P. (1984). Consumer Soclalization of the Elderly: an Exploratory Study. NA-Advances in Consumer Research Volume 11.
Vanhamme, J. (2001). The Decline of the Senses: The Impact on Consumers (Age When Designing Products, Services and Stores, Proceedings of the European Marketing Academy, Bergen
Wisse, B., van Eijbergen, R., Rietzschel, E. F., & Scheibe, S. (2015). Catering to the Needs of an Aging Workforce: The Role of Employee Age in the Relationship Between Corporate Social Responsibility and Employee Satisfaction. Journal of Business Ethics, 1-14.

Deadlines

Deadline for submissions is October 1st, 2019. For more information, please feel free to contact: Adnane Maalaoui (a.maalaoui@ipag.fr). Manuscripts must be submitted through the JOCM ScholarOne page https://mc.manuscriptcentral.com/jocm

and author guidelines must be followed, see here.

 CALL FOR PAPERS Journal of Family Business Management Special Issue on “Responsible Ownershipin Family Firms: a focus on the Family”

SI_JFBM_Responsible Ownership_Final

Guest Editors:

Luis Díaz-Matajira (luidiaz@uniandes.edu.co), Universidad de los Andes, Colombia

Kathleen Randerson (kranderson@audencia.com), Audencia Business School, France

Joshua J. Daspit (josh.daspit@txstate.edu), Texas State University, USA

Cristina Aragón-Amonarriz (cristina.aragon@deusto.es), Deusto Business School, Spain

Manuscript Submission Deadline: OCTOBER 1, 2019

The family’s involvement in firm governance is noted as a core driver that creates heterogeneity among family firms (Daspit, Chrisman, Sharma, Pearson, & Mahto, 2018). This form of governance allows the family to exert decision-making influence and control in the firm, while also pursuing actions that are for the good of the family (Carney, 2005). Although this governance form allows the family to exert control over the firm, the goals of the family and firm are not always aligned, and, in fact, can be quite divergent. Thus, for both the business and the family to succeed, responsible decision-making and responsible actions are paramount.

Responsible ownership is defined as the “active and long-term commitment to the family, the business, and the community, and [the ability to balance] these commitments with each other” (Lambrecht & Uhlaner, 2005). A responsible owner engages in behavior that serves the collective good of both the owners and the firm (Uhlaner, Flӧren, & Geerlings, 2007). When the family is in a governance role, responsible family ownership manifests when the family, as a group, is committed to balancing the rights and privileges of ownership with a long-term commitment to family and other (nonfamily) stakeholders of the firm (Aragón-Amonarriz, Arredondo, & Iturrioz-Landart, 2017).

Although studies are beginning to examine the effect of responsible ownership on family firm assets and outcomes (e.g., Berent-Braun & Uhlaner, 2012), even less is known about how family firms develop and sustain responsible ownership across generations. For example, Aragón-Amonarriz et al. (2017) suggest that family social capital preserves responsible family ownership across generations, yet Bergamaschi and Randerson (2016) note that differing types of family firms yield varied preferences for engaging in socially responsible actions. Further, while researchers are beginning to examine the various pathways used by families to instill responsible ownership in the future generation, these processes, intentions, and norms vary greatly across geographical and cultural contexts (e.g., González Couture & Díaz Matajira, 2015).

In all, given the nascent nature of insights and the growing importance of responsible governance, a special issue on responsible ownership promises to offers a substantial advancement to the field of family business. The objective of this special issue is to publish theoretical and empirical work that highlights notable progress and furthers understanding of responsible ownership in the family firm. A non-exhaustive list of possible topics includes:

  • How do family members become responsible owners? How do family firms strategicallyprepare current and next generation owners?
  • What is the role played by family values and/or different types of reciprocity in developingresponsible ownership that is sustainable in the family firm?
  • What theories from family science offer advanced understanding of how responsible familyownership is developed and leveraged in the family firm?
  • What are the effects of cultural, economic, institutional, and other contextual influences onresponsible ownership and the family?
  • How do family owners balance the responsibility of serving multiple stakeholders with oftendivergent interests?
  • How does responsible family ownership (simultaneously) affect family and firm financial,nonfinancial internal, and nonfinancial external outcomes?

 

Submission Guidelines: All submissions are subject to a standard double-blind review process. Manuscripts must be original, unpublished works not concurrently under review for publication at another outlet and are expected to follow the standard formatting guidelines for Journal of Family Business Management. Final manuscripts are to be submitted via the journal’s submission system (https://mc.manuscriptcentral.com/jfbm) no later than October 1, 2019. Authors should indicate “Special Issue” as the manuscript type and must clearly specify that the submission is for the special issue on “Responsible Ownership in Family Firms” in the cover letter. Publication of this Special Issue is expected for 2021. Workshop: Authors interested in further developing an idea for this special issue are encouraged (but not required) to submit an abstract to the European Institute for Advanced Studies in Management (EIASM) meeting that will be held at Audencia Business School in Nantes, France, May 23-25, 2019. The deadline for submitting conference abstracts is January 21, 2019. All conference submissions are to be made via the EIASM submission system (http://www.eiasm.org/frontoffice/event_announcement.asp?event_id=1381). Please note that acceptance to the workshop does not guarantee nor is it required for acceptance to the special issue. REFERENCES

Aragón-Amonarriz, C., Arredondo, A. M., & Iturrioz-Landart, C. (2017). How can responsible family ownership be sustained across generations? A family social capital approach. Journal of Business Ethics. DOI 10.1007/s10551-017-3728-7

Bergamaschi, M., & Randerson, K. (2016). The futures of family businesses and the development of corporate social responsibility. Futures, 75, 54-65.

Carney, M. (2005). Corporate governance and competitive advantage in family-controlled firms. Entrepreneurship Theory and Practice, 29(3), 249–265

Berent-Braun, M. M., & Uhlaner, L. M. (2012). Family governance practices and teambuilding: Paradox of the enterprising family. Small Business Economics, 38(1), 103-119.

Daspit, J. J., Chrisman, J. J., Sharma, P., Pearson, A. W., & Mahto, R. V. (2018). Governance as a source of family firm heterogeneity. Journal of Business Research, 84, 293-300.

González Couture, G., & Díaz Matajira, L. (2015). The next generation: Pathways for preparing and involving new owners in Colombian family businesses. In P. Sharma, N. Auletta, R.-L. DeWitt, M. J. Parada, & M. Yusof (Eds.), Developing Next Generation Leaders for Transgenerational Entrepreneurial Family Enterprises (p. 49-75). Northhampton, MA: Edward Elgar.

Lambrecht, J. & Uhlaner, L.M. (2005). Responsible ownership of the family business: State-of-the-art, position paper prepared for FBN-

IFERA World Academic Research forum, EHSAL, Brussels, September. https://www.researchgate.net/publication/228379201_RESPONSIBLE_OWNERSHIP_OF_THE_FAMILY_BUSINESS_STATE-OF-THE-ART

Uhlaner, L.M., Flören, R. & Geerlings, J.R. (2007). Ownership commitment, family ownership and performance in the privately-held firm, Small Business Economics Journal, 29(3), 275-293.

Deadline Extension EAP4 Conference abstract deadline+ Call for Papers Special Issue Organization Studies

Good news! The Entrepreneurship as Practice Conference Organizing Committee has decided to extend the deadline of abstract submission to the 4th EAP Conference, which will take place from 3-5 April 2019. The new deadline is now on 15 December 2018.

In addition we are happy to announce that we shall be selecting 12 of the best papers submitted during the Conference to participate in the Organization Studies Special Issue (“Organizational and Institutional Entrepreneuring: Processes and Practices of Creating in an Organized World”) Paper Development Workshop scheduled on the 6th of April 2019.

Participants will also be offered to submit their paper to the “Research Handbook on Entrepreneurship as Practice”, Research Handbooks  in Business and Management series, Edward Elgar Publishing.

Please find attached the revised Call for Papers for the Conference with the new deadlines, as well as the Call for Papers for the Organization Studies Special Issue and for the Research handbook on EaP.

Call for Entrepreneurship as Practice Conference EAP4

Call for Special Issue – Organization Studies – Entrepreneuring

Call for papers – research handbook – Entrepreneurship as Practice

Entreprendre & Innover Numéro Spécial :“Entreprise familiales et familles en affaires : L’entrepreneuriat est-il une affaire de famille ? ”

Appel à contribution numéro spécial

Site internet de la revue :  https://entreprendreetinnover.com/

“Entreprise familiales et familles en affaires : L’entrepreneuriat est-il une affaire de famille ? ”

Rédacteurs :

Miruna Radu-Lefebvre (Audencia Business School) – mradu@audencia.com

Céline Barrédy (Université de Lorraine) – celine.barredy@univ-lorraine.fr

Alain Fayolle (EM-Lyon Business School) – fayolle@em-lyon.com

Numéro Spécial Entrepreneuriat familial – EI

Description du Numéro Spécial

Les entreprises familiales représentent la grande majorité des entreprises au niveau mondial que ce soit dans les pays développés ou émergents1. Selon Fanny Letier, directrice de l’activité PME à la banque publique Bpifrance2, 83% des entreprises françaises en font partie, toute taille et secteur confondus. Pourtant, ce n’est que depuis quelques décennies que le champ disciplinaire du « family business » a vu le jour et démarré son développement, en parallèle et souvent de manière étanche par rapport au champ disciplinaire connexe, celui de l’entrepreneuriat. Ces deux champs se sont structurés et développés séparément, avec leurs propres spécialistes et leurs propres terrains, leurs modèles théoriques, leurs journaux et leurs conférences dédiées. Pourtant, leur proximité est réelle3 et leur dialogue nécessaire en raison du rôle reconnu joué par la famille dans la genèse et la transmission de l’esprit entrepreneurial et des compétences entrepreneuriales, également de l’intention entrepreneuriale ou encore des comportements entrepreneuriaux4. C’est ce qui explique l’émergence, lors des dernières années, d’un nouveau champ de recherche, « l’entrepreneuriat familial », situé à l’intersection de l’entrepreneuriat, du family business, de la sociologie et de la psychologie de la famille.

Si le champ du family business s’intéresse aux entreprises familiales caractérisées comme des entreprises dont la propriété et/ou le contrôle reviennent majoritairement à une ou des famille(s) dont l’intention est de transmettre l’entreprise de génération en génération5, l’entrepreneuriat familial englobe ce champ tout en le dépassant. Il pose comme objet d’étude central le phénomène entrepreneurial au sein des familles en affaires et des entreprises familiales. Le focus de l’entrepreneuriat familial relève ainsi de l’étude des pratiques et des comportements entrepreneuriaux des individus, des familles, et des entreprises6.

Pourquoi s’intéresser au phénomène entrepreneurial dans ce cadre précis de la famille et des entreprises familiales ? En effet, il a été montré que la pérennité et la croissance des entreprises familiales multigénérationnelles dépendent étroitement de la présence et de l’importance des pratiques et des comportements entrepreneuriaux chez les membres de la famille, comme chez les employés et les managers externes7.

L’environnement sociodémographique, légal, économique et culturel des familles en affaires évolue rapidement au travers du monde. Ces évolutions influencent à la fois le comportement des membres des familles en affaires mais également celui des entreprises familiales elles-mêmes. Des enjeux de définition de la famille, des questions liées au genre et aux nouvelles ambitions et revendications des femmes, l’intérêt croissant à la fois de la sphère économique et de la sphère politique pour les impacts sociaux et environnementaux des entreprises transforment en profondeur le paysage dans lequel les entreprises familiales opèrent aujourd’hui. Les contours légaux de la famille au premier rangs desquels les familles recomposées, l’adoption ainsi que leurs évolutions récentes comme le mariage homosexuel ou encore la procréation médicalement assistée pour toutes les femmes, interrogent les dynamiques entrepreneuriales et leur évolutions consécutives dans le cadre de l’entreprise familiale. Pour bien comprendre les dynasties familiales, il faut prendre en compte le droit de la famille8. les dispositifs institutionnels de soutien de l’entrepreneuriat et du repreneuriat, ainsi que le cadre institutionnel relatif à la transmission intergénérationnelle de la propriété de l’entreprise familiale affectent les choix relatifs à la création et à la transmission de ces entreprises dans le cadre de la famille ou à un tiers9.

Les propositions traiteront, entre autres, des sujets suivants :

  • Comment se transmet l’esprit entrepreneurial au sein des familles en affaires ? Quels rôles jouent l’histoire familiale, les interactions avec le dirigeant, les apprentissages formels et informels dans cette transmission ?
  • Quelles pratiques entrepreneuriales peut-on observer au sein des familles en affaires et comment peut-on les étudier et les appréhender, à travers quels choix méthodologiques et quelles approches théoriques ?
  • Quel est l’impact des comportements entrepreneuriaux (ou intrapreneuriaux) du dirigeant, du successeur, ou des managers externes sur la performance des entreprises familiales ?
  • Comment les membres des familles en affaires gèrent-ils la superposition de rôles sociaux appartenant à des univers distincts (famille, entreprise, actionnariat) lorsqu’ils lancent de nouvelles activités au sein de l’entreprise ou souhaitent introduire des innovations, changer d’orientation stratégique ou revisiter l’identité organisationnelle ?
  • Quels outils formels et informels la famille mobilise-t-elle pour transmettre et / ou générer l’esprit d’entreprendre au sein des nouvelles générations ?
  • Les doctrines institutionnelles conduisent-elles à des comportements entrepreneuriaux distincts au sein des familles ?

 

Consignes aux auteurs

Vous trouverez l’intégralité des consignes sur le site de la revue :

https://revueentreprendreinnover.files.wordpress.com/2011/05/consignes-aux-auteurs-ei-janvier-2014.pdf

 

Ligne éditoriale

La revue Entreprendre et Innover est une revue de vulgarisation de haut niveau dans le domaine de l’entrepreneuriat et de l’innovation édité par DeBoeck Université. Son ambition est de mettre à la portée d’un lectorat de cadres, entrepreneurs, professionnels des réseaux de création d’entreprises et dirigeants d’entreprises, des articles originaux, solides sur le plan scientifique ou innovants sur le plan des idées exprimées, sans s’accaparer des oripeaux des publications académiques. La revue est ouverte à TOUTES les disciplines et à TOUS les points de vue qui s’intéressent à l’entrepreneuriat et à l’innovation.

Dans la mesure où cette revue s’adresse en priorité à des praticiens, nous restons attentifs à ce que les contributions aient une préoccupation d’applications pratiques, d’implications entrepreneuriales et/ou de recommandations en matière politique.

Dans cet esprit, les contributions devront :

  • Avoir une section faisant explicitement référence à ces préoccupations : le lecteur doit toujours pouvoir se dire en fin de lecture : et alors ? en quoi cet article m’aide à agir ou à mieux réfléchir pour mon action future ?
  • Adopter un langage plus concret et opérationnel qu’il n’est d’usage dans les revues académiques : la théorie ne doit pas être absente mais vulgarisée, c’est-à-dire traduite en termes simples. Les concepts abstraits doivent être explicités et/ou illustrés par des exemples pratiques.
  • Ne pas accumuler les références scientifiques : le but est de choisir quelques auteurs de référence utiles pour comprendre le propos, non de montrer l’exhaustivité de la littérature académique sur le sujet. Les références scientifiques doivent être exclusivement citées grâce aux notes de bas de page.

 

Échéancier

Les principales dates à retenir sont les suivantes : Soumission des textes originaux31 Mars 2019
Retour vers les auteurs30 Juillet 2019
Date limite d’envoi des textes révisés30 Octobre 2019
Publication du numéroDécembre 2019

 

 

1 Gedajlovic, E., Carney, M., Chrisman, J. J., & Kellermanns, F. W. (2012). The adolescence of family firm research taking stock and planning for the future. Journal of Management, 38 (4): 1010–1037.

2 Arriver, D., & Jacquot, B. (2016). Les entreprises familiales toujours au coeur de l’économie, Le Figaro, 14 décembre.

3 Sharma, P., Hoy, F., Astrachan, J. H., & Koiranen, M. (2007). The practice-driven evolution of family business education. Journal of Business Research, 60(10), 1012-1021.

4 Aldrich, H. E., & Cliff, J. E. (2003). The pervasive effects of family on entrepreneurship: Toward a family embeddedness perspective. Journal of business venturing, 18(5), 573-596.

Fayolle, A., & Bégin, L. (2009). Entrepreneuriat familial: croisement de deux champs ou nouveau champ issu d’un double croisement?. Management international, 14(1), 11-23.

5 Chua, J. H., Chrisman, J. J., & Sharma, P. (1999). Defining the family business by behavior. Entrepreneurship theory and practice, 23(4), 19-39.

6 Bégin, L., Chabaud, D., & Richomme-Huet, K. (2010). Vers une approche contingente des entreprises familiales. Revue française de gestion, (1), 79-86.

Bettinelli, C., Sciascia, S., Randerson, K., & Fayolle, A. (2017). Researching Entrepreneurship in Family Firms. Journal of Small Business Management, 55(4), 506-529.

Chabaud, D. (2013). Les entreprises familiales au coeur de l’entrepreneuriat?. Le grand livre de l’entrepreneuriat. Paris, Dunod, 157-172.

Chabaud, D., & Sammut, S. (2014). Entrepreneuriat et entreprises familiales, de la proximité à un champ de recherche spécifique. Revue de l’entrepreneuriat, 13(3), 7-10.

Radu-Lefebvre, M.., & Lefebvre, V. (2016). Anticipating intergenerational management transfer of family firms: A typology of next generation’s future leadership projections. Futures, 75, 66-82.

7 Randerson, K., Bettinelli, C., Fayolle, A., & Anderson, A. (2015). Family entrepreneurship as a field of research: Exploring its contours and contents. Journal of Family Business Strategy, 6(3), 143-154.

Randerson, K., Dossena, G., & Fayolle, A. (2016). The futures of family business: family entrepreneurship. Futures, (75), 36-43.

8 Marcus, G. E. (1991). Law in the development of dynastic families among American business elites: The domestication of capital and the capitalization of family. Family Business Review, 4(1), 75-111.

9 Barrédy, C. (2016). In search of future alternatives for family business: Family law contributions through Civil and Common Law comparison. Futures, 75, 44-53.

Jaskiewicz, P., Combs, J. G., & Rau, S. B. (2015). Entrepreneurial legacy: Toward a theory of how some family firms nurture transgenerational entrepreneurship. Journal of Business Venturing, 30(1), 29-49.

 

CfP Special Issue – Entreprendre & Innover – L’éducation entrepreneuriale

Editeurs du dossier :

Caroline VERZAT, ESCP Europe,

Saulo DUBARD BARBOSA, emlyon business school,

Stéphane FOLIARD, Université Jean Monnet, St-Etienne,

Mohsen TAVAKOLI, emlyon business school & Université Grenoble Alpes (CERAG).

Appel à com EI n 40 – éducation Entrepreneuriale

Depuis plusieurs années, l’entrepreneuriat est proposé comme une solution pour la crise économique et socio-environnementale qui touche les sociétés modernes. Les acteurs et décideurs de tous les niveaux ont saisi cette prise de conscience collective et ont fortement misé sur le développement de l’entrepreneuriat et l’entrepreneuriat social. Aujourd’hui, après 70 ans du premier cours en entrepreneuriat enseigné à Harvard Business School, l’enseignement de l’entrepreneuriat est présent aux quatre coins du monde et se fait à tous les niveaux au sein de ifférents cadres institutionnels et disciplinaires.

Au niveau européen, l’enseignement de l’entrepreneuriat a trouvé une place prépondérante au sein des stratégies de l’Union Européenne (i.e. Europe 2020) notamment par l’agenda d’Oslo de 2006 et le plan d’action « Entrepreneurship 2020 »3. Les objectifs visés par ses mesures étaient de non seulement sensibiliser les apprentis, mais aussi de leur permettre d’apprendre l’entrepreneuriat par la pratique. Sur le plan national, le socle commun de connaissances, de compétences et de la culture prévoit qu’à la fin de sa scolarité obligatoire « L’élève sait prendre des initiatives, entreprendre et mettre en oeuvre des projets… » (“Socle commun de connaissances, de compétences et de culture,” n.d.). La loi du 4 août 2008 de modernisation de l’économie a instauré un nouveau statut pour les entrepreneurs individuels : autoentrepreneur,

L’éducation entrepreneuriale

pour faire face à la crise croissante de l’emploi. Après avoir organisé des assises de l’entrepreneuriat en 2013, le gouvernement français a décidé de donner encore plus d’élan à l’entrepreneuriat. La loi de refondation de l’école de la république de 2013 stipule l’intégration des nouvelles mesures destinées à sensibiliser les élèves de la 6ème à la terminale à l’entrepreneuriat4. En outre, l’introduction du statut étudiant-entrepreneur et les Pépites ainsi que le programme « French Tech » à la même époque ont démontré, encore une fois, la volonté des acteurs politiques de promouvoir le développement de l’entrepreneuriat en France.

Emblématique, le terme « startup nation » est de plus en plus présent dans les discours. En même temps, de nombreuses initiatives émanant du secteur privé et associatif visent à soutenir les futurs entrepreneurs. Entrepreneurs’ Organisation, Endeavor, Young Entrepreneurs Alliance, Ashoka, Enactus, Fondation Edward Lowe et fondation Kauffman en sont des exemples importants à l’international. En France, Entreprendre pour Apprendre, le Réseau et la fondation Entreprendre, Les entrepreneuriales, font partie des structures visant à inciter et soutenir l’entrepreneuriat auprès de divers segments de la population.

Face à cette profusion de politiques et d’initiatives visant à diffuser et à enseigner l’entrepreneuriat, et compte tenu de l’importance des ressources mobilisées, l’éducation entrepreneuriale devient un sujet de plus en plus pertinent. Or, si les recherches scientifiques ont répondu à la question « peut-on enseigner l’entrepreneuriat ? »5, elles laissent beaucoup de questions ouvertes sur pourquoi et comment l’enseigner, comment suivre et mesurer l’apprentissage, quels objectifs pédagogiques privilégier, quelle place pour la théorie et pour la pratique, entre autres.

Afin de prolonger le débat sur ces questions, nous proposons à la revue Entreprendre et Innover de publier un numéro spécial consacré à l’éducation entrepreneuriale. Ce numéro est l’occasion de connecter chercheurs, praticiens et éducateurs en entrepreneuriat, afin d’établir un panorama des pratiques pédagogiques innovantes, une revue de recherches récentes à destination des éducateurs, ainsi que revue(s) de lecture, entretien(s), et une tribune ouverte aux éducateurs, étudiants, entrepreneurs et chercheurs. Nous sommes particulièrement ouverts à des contributions portant sur les débats suivants :

  • Les pratiques de l’éducation entrepreneuriale (EE) :
    • L’EE a été modélisée par des chercheurs6 mais nous savons peu sur la façon dont ces modèles sont appliqués dans chaque contexte éducatif. Quels objectifs (création d’entreprise, acquisition de connaissances, de compétences, d’esprit d’entreprendre au sens large…) sont priorisés pour quels niveaux et quels profils d’apprenants ? Quels sont les principes pédagogiques poursuivis, les philosophies éducatives sous-jacentes, les activités proposées ?
    • Peut-on parler de méthodes éducatives entrepreneuriales spécifiques pour enseigner notamment la construction des opportunités et l’affrontement de l’incertitude ? Dans quelle mesure l’EE fait elle évoluer la forme scolaire traditionnelle ?
    • Les outils numériques ont-ils un rôle spécifique à jouer dans l’EE ? Quelles sont les conséquences (positives ou négatives) de leur intégration aux programmes d’EE ?
    • Quels acteurs défendent et pratiquent l’EE : quels enseignants ? quels partenaires extérieurs ? quelles directions d’établissement ? L’EE fait elle évoluer les postures des enseignants, leur sentiment d’efficacité, leur professionnalité perçue et reconnue ?
  • L’évaluation et la mesure d’impact de l’EE :
    • Qu’est-ce que l’efficacité et l’impact d’un dispositif d’EE ? Comment les mesurer : quels indicateurs, quel processus d’évaluation formative et certificative, à quelle(s) temporalité(s) ?
    • L’EE donne-t-elle un statut spécifique à l’essai, l’erreur et à l’échec dans le processus d’apprentissage et dans l’évaluation ?
    • A quelles conditions (d’objectifs poursuivis, de postures des enseignants, de publics, d’insertion dans le curriculum, de gouvernance institutionnelle…) l’enseignement de l’entrepreneuriat permet-il de (re)motiver les apprenants ? de les (ré)engager dans le processus d’apprentissage ? L’EE répond-elle de manière satisfaisante aux attentes des politiques publiques en matière d’insertion sociale et professionnelle des jeunes, de réduction du chômage, de contribution au développement économique et local…
  • Les questionnements critiques vis-à-vis de l’EE :
    • Les croyances, valeurs et paradigmes sous-jacents aux dispositifs éducatifs sont-elles claires pour tous les acteurs ? Quelles finalités affichées ou implicites font sens pour les différents acteurs impliqués ?
    • Dans quelle mesure l’EE peut-elle être considérée comme un véhicule idéologique d’un certain type de politique éducative ?
    • L’EE permet-elle d’augmenter effectivement le pouvoir d’agir de tous ou metelle insidieusement en place un processus de sélection sociale donnant l’illusion que chacun peut devenir autonome ?
  • La place du chercheur et de la recherche en EE :
    • Comment les études scientifiques peuvent venir en aide à l’éducateur en entrepreneuriat ? Comment pouvons-nous renforcer le lien entre le chercheur et l’éducateur ?
    • Quelles approches méthodologiques utiliser pour étudier la réalité des pratiques éducatives en entrepreneuriat ?

Les dates principales à retenir sont :

  • 01/10/2018 : Soumission des textes originaux
  • 01/01/2019 : Retour vers les auteurs
  • 10/03/2019 : Date limite d’envoi des textes révisés
  • 01/07/2019 : Publication du numéro

Soumissions (également accessible à : https://entreprendreetinnover.com/soumettre/ )

Les consignes aux auteurs sont accessibles ici: Consignes aux auteurs E&I – janvier 2014. Il est impératif de les respecter lorsque vous envoyez votre soumission. Les articles doivent être envoyés exclusivement en format Word à Elisabeth GELAS à l’adresse gelas@em‐lyon.com en mentionnant le titre de l’appel en objet et le N° corespondant.

Il est expressément demandé aux auteurs de joindre à leur soumission d’article les documents suivants (disponibles sur le site de la revue) dûment remplis:

  • La fiche descriptive disponible ici: Fiche soumission d’article E&I – janvier 2014.
  • La déclaration d’honneur anti‐plagiat disponible ici: Déclaration anti‐plagiat 2014‐0824

Veuillez prendre note que sans ces documents, l’article ne pourra pas être examiné par la rédaction.

Fayolle, A., Verzat, C., & Wapshott, R. (2016). In quest of legitimacy: The theoretical and methodological foundations of entrepreneurship education research. International Small Business Journal, 34(7), 895–904.

Valerio, A., Parton, B., & Robb, A. (2014). Entrepreneurship Education and Training Programs around the World : Dimensions for Success. The World Bank. Retrieved from https://ideas.repec.org/b/wbk/wbpubs/18031.html

European Commission, 2013a. Communication from the Commission to the European Parliament, the Council, the European Economic and Social Committee and the Committee of the Regions – Entrepreneurship 2020 Action Plan. Reigniting the entrepreneurial spirit in Europe. COM(2012) 795 final. [pdf] Available at: http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=COM:2012:0795:FIN:EN:PDF [Consulté le 15 Décembre 2017)

https://www.economie.gouv.fr/favoriser-lentrepreneuriat

Voir l’article de Fayolle et al de 2016 (note n°1) et Fayolle, A. (2012). Entrepreneuriat-2e ed.: Apprendre à entreprendre. Dunod. Paris

Voir par exemple :Béchard, J.-P., & Grégoire, D. (2005). Entrepreneurship Education Research Revisited: The Case of Higher Education. Academy of Management Learning & Education, 4(1), 22–43.

Neck, H. M., & Greene, P. G. (2011). Entrepreneurship Education: Known Worlds and New Frontiers. Journal of Small Business Management, 49(1), 55–70.

Neck, H.M., Greene, P.G. & Brush, C.G (2014) Teaching Entrepreneurship, A Practice-Based Approach, Edward Elgar Publishing : Cheltenham UK, Northampton, MA

Verzat, C., Trindade-Chadeau, A. & Toutain, O. (2017). Introduction: Promesses et réalités de l’entrepreneuriat des jeunes. Agora débats/jeunesses, 75,(1), 57-72. doi:10.3917/agora.075.0057.

CfP – Journal of Management Inquiry Developmental Conference – Enhancing Entrepreneurship Education research and practice

Enhancing entrepreneurship education research and practice: Challenging taken-for granted assumptions and dominant perspectives

Journal of Management Inquiry Developmental Conference and Dialogue Call For Papers.

Convenors and Guest editors

Alain Fayolle – fayolle@em-lyon.com – EMLYON Business School

Michela Loi – michela.loi@unica.it – Department of Economic and Business Sciences – University of Cagliari

 Dialogue JMI pmdeh AF 09072018

Convenor and JMI supervising Editor

Pablo Martin de Holan – pmdeh@mbsc.edu.sa – MBS College of Business & Entrepreneurship, Saudi Arabia

2

Financial Times: Do you have any advice to young would-be Entrepreneurs who want to emulate your success?

Gerald Cavendish Grosvenor (Duke of Grosvenor, Chairman of Great Portland Estates, Owner of Grosvenor group): Make sure they have an ancestor who was a very close friend of William the Conqueror.

Background and objectives of the Dialogue

Entrepreneurship has been taught for over 50 years in business schools, engineering schools and universities worldwide (Katz, 2003; Solomon 2007; Vesper & Gartner, 1997), and is becoming a core pillar of several Business Schools around the world. Over the years, the teaching of entrepreneurship has developed into a branch of research, namely, entrepreneurship education (EE), the interest of which is to understand what, how and to whom entrepreneurship should be taught (e.g. Fiet, 2001; Honig, 2004; Neck & Green, 2011) and what results should be expected from these kinds of programmes (Peterman & Kennedy, 2003; Pittaway & Cope, 2007). Several contributions have focused on the nature of EE as a research field, questioning its maturity and legitimacy (Katz, 2003; Kuratko, 2005) or its standards (Katz, Hanke, Maidment, Weaver, & Alpi, 2016).

EE research is currently facing a particular challenge; not only it lacks academic legitimacy but it is also striving to achieve relevance in practice (Fayolle, Verzat, & Wapshott, 2016). Consequently, and as Fayolle (2013) states, EE needs more robust theoretical and philosophical foundations that draw on both entrepreneurship and education fields to support the development of effective courses and programmes, and to distinguish between those that are, and those that are not.

For instance, the literature in EE often describes the structure and content of entrepreneurship courses and programmes but fails to appropriately question their philosophical and methodological foundations, which might be important if we were to better understand the essence of entrepreneurship (Johannisson, 2016). Another important concern is the vagueness of EE goals (Hoppe, 2016), and, in some cases, its disconnect with larger social forces, such as inequality. Some studies, for example, affirm that EE is becoming increasingly complex as its contexts of application (with respect to the heterogeneity of both the locales where entrepreneurship is taught, but also the type of people who receive EE and the specificities of their backgrounds) are diverse and each of them might be highly peculiar (Lindh & Thorgren, 2016) with boundary conditions that may make generalizations problematic.

This concern concurs with the inherent difficulty of developing effective EE programmes along with the assessment of its results. The impact of EE is, indeed, a relevant issue for several studies in this field (Nabi, Liñán, Fayolle, Krueger, & Walmsley, 2017). Empirical observations reveal contrasting findings in that respect (Walter & Block, 2016), suggesting that multiple truths might coexist regarding the effects of EE on people and territories. This could kindle scholars’ interest in different questions that shift the emphasis from ‘whether’ to ‘when’ or ‘for whom’ EE is effective or ineffective (e.g., Lyons & Zhang, 2018) so as to help determine to what extent entrepreneurship can be taught, what dimensions of it can and should be taught, and with what methodologies. Consequently, we wish to ask a broad question: how should the field develop to tackle these drawbacks and to increase its relevance and impact from a theoretical and practical perspective?

Here, we invite scholars to highlight the taken-for-granted assumptions that beset the field of EE, and to reflect on how to break away from them and move this field forward.

The principal aim of this reflection is to offer new propositions and perspectives that challenge the previous ones, and bring more texture and nuance to the field of EE. In this vein, we would like to open a debate around the major shortcomings of EE and open the space for new questions, new solutions and new research paths to be developed. To this end, we call for papers that embrace a critical approach in discussing their perspectives. By following previous critical approaches in entrepreneurship (e.g., Fayolle, Landström, Gartner, & Berglund, 2016; Frank & Landström, 2016), we consider perspectives that offer alternative ways of knowing and understanding in the field of EE to be critical.

Without limiting the creative insights of those authors who wish to participate in this debate, we highlight three areas that bring together possible ideas to guide scholars to identify and address the assumptions that have been taken for granted in EE: Newness, Diversity and Ethics.1

New ideas have an important role in scientific progress (Kuhn, 1970); they might challenge previous positions and open paths for new questions. In this call for papers, Newness is intended as the fact of not having existed before and includes questions that reflect on what represents innovation for EE. The questions are intended to highlight issues that require a deeper consideration in this field. Examples of these questions are as follows:

  • What is really ‘New’ in EE and why might this newness be of interest to EE? Is “new” systematically better?
  • Is there something that we have forgotten to study?

We claim that Diversity, intended as a range of many people or things that are very different from each other, is a peculiarity of EE. The field stems from and merges together two different scientific domains, namely, education and entrepreneurship. EE is applied in very different contexts (universities vs professional associations); is oriented towards different targets (students, nascent entrepreneurs and entrepreneurs) and has different goals (Bae, Qian, Miao, & Fiet, 2014; Liñán, 2004). While this variety might be a source of richness for new ideas to arise, it might also prevent the process of defining EE objectives and impacts. In this call for papers, Diversity is meant to cover questions that try to address the complexity of EE, to recompose the fragmented puzzle and to make its multiple dimensions more understandable:

  • What is the role, as well as impact, of theoretical and practical diversity in EE?
  • How does diversity in geographical contexts, educational settings, institutions, people, audiences, teachers and programmes influence EE?

Ethics, intended as moral principles or rules of behaviour, becomes a central issue in EE. This is due to its centrality in policymakers’ discourse that emphasises the quality of being entrepreneurial as a resource for the social and economic progress of society. The potential impact of these policies should call scholars to reflect on the influence of their research that is thought to enlighten the political agenda. In this call for papers, Ethics embraces all those questions that reflect on the implications and consequences of EE programmes in relation to their pedagogical approaches, evaluation methods, goals and so on. Possible questions are as follows:

  • Do we think about moral principles and rules when we address the teaching of entrepreneurship? Under what conditions or circumstance EE leads to immoral or amoral behaviours?
  • What does it mean to be ethical when students are taught or educated regarding entrepreneurship? How to educate Ethical Entrepreneurs? How does EE affect ethical intentions and behaviours among students?
  • How do EE teachers and researchers deal with their assumptions that they have taken for granted?

Authors are requested to try to connect these three areas to present an original contribution to the field of EE. Both theoretical and empirical contributions are welcomed.

Process

This call for papers is divided into two parts: an earlier one for a developmental conference, and a second one for the Dialogue itself. Initially, we are inviting scholars to submit manuscripts that are finalized or relatively advanced. Each contribution will be evaluated through a double-blind review process but using a developmental lens: the objective of this initial review is to facilitate the Academic conversation around the theme, and help authors develop their manuscripts.

Accepted contributions and their authors will be invited to be presented and discussed at a mini-conference that will be held in February/March 2019 at the EMLYON Business School (Lyon-France). This conference is developmental in nature, and seeks to ensure that a robust, high-quality academic dialogue emerges among participants around a common conversation. Authors will be invited to present their manuscript and will receive feedback for development. After the conference, the best contributions (a maximum of six) will be invited for inclusion in the Dialogue Section of the Journal of Management Inquiry.

The papers presented for consideration in order to be included at the EMLYON Developmental Conference should adhere to the guidelines of the Journal of Management Inquiry, requiring that manuscripts to conform to the Publication Manual of the American Psychological Association (6th edition) (Guidelines for authors can be found here: https://uk.sagepub.com/en-gb/eur/journal/journal-management-inquiry#submissionguidelines).

The papers invited for publication will follow the standard format of JMI´s “Dialogue” section. Please find here additional information about the Journal of Management Inquiry: http://journals.sagepub.com/home/jmi; and a sample of the “Dialogue” section: http://journals.sagepub.com/toc/jmia/27/1#sage_toc_section_Dialog

Submission process

  • Paper submission: 31 December 2018
  • Round 1 review: 30 January 2019
  • Mini-conference: February/March 2019
  • Submission of the revised papers: 02 June 2019
  • Selection of the papers: 30 September 2019
  • Publication date: 2020

For any further information, please contact the editors at the email addresses provided above.

References

Bae, T. J., Qian, S., Miao, C., & Fiet, J. O. (2014). The relationship between entrepreneurship education and entrepreneurial intentions: A meta‐analytic review. Entrepreneurship Theory and Practice, 38(2), 217-254.

Fayolle, A. (2013). Personal views on the future of entrepreneurship education. Entrepreneurship & Regional Development, 25(7-8), 692-701.

Fayolle, A., Landstrom, H., Gartner, W. B., & Berglund, K. (2016). The institutionalization of entrepreneurship: Questioning the status quo and re-gaining hope for entrepreneurship research. Entrepreneurship & Regional Development, 28(7-8), 477-486.

Fayolle, A., Verzat, C., & Wapshott, R. (2016). In quest of legitimacy: The theoretical and methodological foundations of entrepreneurship education research. International Small Business Journal, 34(7), 895-904.

Fiet, J. O. (2001). The pedagogical side of entrepreneurship theory. Journal of Business Venturing, 16(2), 101-117.

Frank, H., & Landström, H. (2016). What makes entrepreneurship research interesting? Reflections on strategies to overcome the rigour–relevance gap. Entrepreneurship & Regional Development, 28(1-2), 51-75.

Honig, B. (2004). Entrepreneurship education: Toward a model of contingency-based business planning. Academy of Management Learning & Education, 3(3), 258-273.

Hoppe, M. (2016). Policy and entrepreneurship education. Small Business Economics, 46(1), 13-29.

Johannisson, B. (2016). Limits to and prospects of entrepreneurship education in the academic context. Entrepreneurship & Regional Development, 28(5-6), 403-423.

Katz, J. A. (2003). The chronology and intellectual trajectory of American entrepreneurship education: 1876–1999. Journal of Business Venturing, 18(2), 283-300.

Katz, J. A. (2008). Fully mature but not fully legitimate: A different perspective on the state of entrepreneurship education. Journal of Small Business Management, 46(4), 550-566.

Katz, J. A., Hanke, R., Maidment, F., Weaver, K. M., & Alpi, S. (2016). Proposal for two model undergraduate curricula in entrepreneurship. International Entrepreneurship and Management Journal, 12(2), 487-506.

Kuhn, T. S. (1970). The structure of scientific revolutions (Second Edition). Chicago: University Press of Chicago.

Kuratko, D. F. (2005). The emergence of entrepreneurship education: Development, trends, and challenges. Entrepreneurship Theory and Practice, 29(5), 577-598.

Lindh, I., & Thorgren, S. (2016). Entrepreneurship education: The role of local business. Entrepreneurship & Regional Development, 28(5-6), 313-336.

Liñán, F. (2004). Intention–based models of entrepreneurship education. Piccola Impresa/Small Business, 3, 11–35.

Lyons, E., & Zhang, L. (2018). Who does (not) benefit from entrepreneurship programmes?. Strategic Management Journal, 39(1), 85-112.

Nabi, G., Liñán, F., Fayolle, A., Krueger, N., & Walmsley, A. (2017). The impact of entrepreneurship education in higher education: A systematic review and research agenda. Academy of Management Learning & Education, 16(2), 277-299.

Neck, H. M., & Greene, P. G. (2011). Entrepreneurship education: known worlds and new frontiers. Journal of Small Business Management, 49(1), 55-70.

Peterman, N. E., & Kennedy, J. (2003). Enterprise education: Influencing students’ perceptions of entrepreneurship. Entrepreneurship Theory and Practice, 28(2), 129-144.

Pittaway, L., & Cope, J. (2007). Entrepreneurship education: a systematic review of the evidence. International Small Business Journal, 25(5), 479-510.

Solomon, G. (2007). An examination of entrepreneurship education in the United States. Journal of Small Business and Enterprise Development, 14(2), 168-182.

Vesper, K. H., & Gartner, W. B. (1997). Measuring progress in entrepreneurship education. Journal of Business Venturing, 12(5), 403-421.

Walter, S. G., & Block, J. H. (2016). Outcomes of entrepreneurship education: An institutional perspective. Journal of Business Venturing, 31(2), 216-233.

« Entrepreneurship Education, rethinking connections: Opportunities and Challenges » Roanne, March the 7 and 8 2019

« Entrepreneurship Education, rethinking connections: Opportunities and Challenges »
Roanne,
March the 7 and 8 2019
& Call For Paper Entreprendre & Innover

Entrepreneurship Education rethinking connexions Roanne 2019

(Valerio, Parton and Robb, 2014. Yet, it still faces problems of disciplinary legitimacy (Katz, 2008) ,of teacher’s legitimacy (Foliard, Le Pontois and Fayolle, 2018) or of difficulties in finding its place within the University (Gibb, 2011).

– Even more problematic, the gap between schools or universities and practitioners, entrepreneurs, remains largely open with real difficulties to include EE in an entrepreneurial ecosystem that does not expect advances and development of new behaviors, nor of tools and knowledge. The stakes are high and the connections must be increased and improved to enrich the lessons taken from practice. Research must also be used as an improvement lever through stronger theoretical and methodological bases (Fayolle, Verzat and Wapshott, 2016) to develop critical analysis.

While each of these actors is confronted with its own problems, interconnections can be the basis of contemporary, authentic, and effective teaching programs. However, these interconnections are rare and the literature weakly addresses the links between the members of this triad. Research can play a role in bringing these actors together by showing good practices and by providing analysis and reflexivity. EE remains a hot topic for 2018, particularly for its practical scope and managerial implications (Kuckertz and Prochotta, 2018). The development of initiatives from the private sector and associations to support future entrepreneurs is symptomatic of the situation and it questions the functioning of our organizations. Recent initiatives, such as Ecole 42 and Matrice, support student autonomy by offering non-course and teacher-free programs based on peer learning and coaching.

Our environment is changing very quickly and many initiatives are being launched. Connections between policy makers, EE and practitioners need to be consolidated. The purpose of this call for papers is to prolong the debates around the following main themes:

Practices of entrepreneurship education (EE):

  • EE has been modeled by researchers (eg Béchard & Grégoire 2005, Neck & Greene 2011, Neck, Green and Brush 2014), but little is known about how these models are applied in each educative context. Which objectives (business creation, acquisition of knowledge, skills, entrepreneurial spirit in the broad sense …) are prioritized for which levels and which profiles of learners? What are the pedagogical principles pursued, the underlying educational philosophies and the proposed activities?
  • Can we talk about specific entrepreneurial educational methods to teach, including the construction of opportunities and the confrontation of uncertainty? To what extent does EE make the traditional school form evolve?
  • Do digital tools have a specific role to play in EE? What are the consequences (positive or negative) of their integration into EE activities?
  • Which actors defend and practice EE: which teachers? which external partners? Which directions of establishment? Does the EE make the postures of the teachers evolve, as well as their sense of effectiveness, and their professionalism perceived and recognized?

Assessment and impact measurement of EE:

  • What is the effectiveness and impact of an EE device? How to measure them: which indicators, which process of formative and certificated evaluation, to which temporality (ies)?
  • Does the EE give a specific status to the test, error and failure in the learning process and in the assessment?
  • Under what conditions (objectives pursued, teacher postures, public, insertion into the curriculum, institutional governance …) does the teaching of entrepreneurship make it possible to (re) motivate learners? to (re) engage them in the learning process?
  • Does the EE meet the expectations of public policies in terms of social and professional integration of young people, reduction of unemployment, contribution to economic and local development etc.?

Critical questions about EE:

  • Are the beliefs, values and paradigms underlying educational devices clear to all actors? Which stated or implicit goals make sense for the different actors involved?
  • To what extent can EE be considered as an ideological vehicle for a certain type of educational policy (Verzat, Trindade-Chadeau, and Toutain 2017)?
  • Does EE effectively increase everyone’s power of action or does it insidiously set up a process of social selection that gives the illusion that everyone can become autonomous?
  • How far to consider testing, error and failure in the learning process and in the evaluation system?

The role of researchers and of research in EE:

  • How can scientific studies help entrepreneurship educators? How can we strengthen the link between researchers and educators?
  • What methodological approaches can be used to study the reality of educational practices in entrepreneurship?

This call for papers is an opportunity to connect researchers, practitioners, entrepreneurs, policy makers and entrepreneurship educators, in order to establish a broad overview of innovative pedagogical practices and their impact. It allows a review of recent research for educators, as well as review (s) and interview (s) through an open forum directed to educators, students, entrepreneurs and researchers.

The scientific committee will examine the epistemological, theoretical, empirical and methodological approaches with interest to continue thinking about entrepreneurship education in today’s fast and complex world. Alongside academic papers, more professional-type communications (practices, testimonials, stories, etc.) as well as case studies are also eligible and will be examined with the utmost attention.

SCIENTIFIC COMMITTEE – EDITORIAL COMMITTEE Entreprendre & Innover

Alain FAYOLLE, emlyon business school, France
Bernard SURLEMONT, HEC-Ecole de Gestion de l’Université de Liège, Belgique
Caroline VERZAT, ESCP Europe, France
Dominique-Anne MICHEL, Secrétaire générale de la rédaction
Elisabeth GELAS, emlyon business school, secrétaire de rédaction
Franck BARÈS, HEC Montréal, Canada
Fabienne BORNARD, INSEEC Lyon, France
Nathalie CARRÉ, CCI France – CCI Entreprendre en France
Didier CHABAUD, IAE Paris Sorbonne
Jacques-Henri COSTE, université de la Sorbonne, France
Dominique FRUGIER, président d’Alicelab’, secrétaire général de l’Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation
Chrystelle GAUJARD, Groupe Yncréa, Lille, France
Amélie JACQUEMIN, Louvain School of Management, UCL, Belgique
Wadid LAMINE, Toulouse Buisness School, France
Benoît RAUCENT, Université Catholique de Louvain la Neuve, Belgique
Olivier TOUTAIN, ESC Dijon Bourgogne
Olivier WITMEUR, Solvay Brussels School of Economics and Management, Belgique

CREE and ENGAGE

Dag Håkon Haneberg NTNU
Fabienne BORNARD INSEEC U
Gunn-Berit Sæter NTNU
Imran QURESHI emlyon business school
Janice BYRNE IESEG School of Management
Joseph TIXIER emlyon business school
Julie FABBRI emlyon business school
Karolina LESNIAK NTNU
Lise Aaboen NTNU
Martine HLADY RISPAL University of Limoges
Michela LOI University of Cagliari
Miruna RADU LEFEBVRE Audencia Business School
Mohsen TAVAKOLI, EM-Lyon Business
School & Université Grenoble Alpes (CERAG).
Muhammad Imran emlyon business school
Noreen O’SHEA ESCP Europe
Olivier TOUTAIN Burgundy School of Business
Øystein Widding NTNU
Roger SØRHEIM NTNU
Sandrine LE PONTOIS IUT de Roanne
Saulo DUBARD BARBOSA, EM-Lyon Business School
Stéphane FOLIARD IUT de Roanne
Torgeir Aadland NTNU

GUEST SPEAKERS:

Dr Andrea-Rosalinde HOFER Policy Analyst – Entrepreneurship Policy and Analysis – OECD

Peter BAUR – DG Education and Culture – European Commission

COMMUNICATION GUIDELINES

Extended abstracts will be between 1,000 and 3,000 words in French or English. They will specify the problem and the interest of the research, the theoretical framework(s), the methodology, the envisaged results, the potential contribution. They are to be sent exclusively in PDF and anonymous format to: stephane.foliard@univ-st-etienne.fr

SAVE THE DATE

Sending extended summaries October the 31 2018
Response of the Scientific Committee December the 15 2018
Sending complete communications February the 10 2019
Deadline for registration

Special issue publication
March the 1st 2019
Summer 2019

OPPORTUNITY OF PUBLICATION
The best original texts responding to the main theme allowing a dialogue between practitioners and researchers (be careful to respect the instructions to the authors of this review that will be transmitted to the participants) and retained by the Scientific Committee will be proposed to the journal Entreprendre & Innover (classified category 4 FNEGE) for a special issue devoted to EE (Editors: Caroline VERZAT, ESCP Europe Business School Paris, Saulo DUBARD BARBOSA, EM-Lyon Business School, Stéphane FOLIARD, Jean Monnet University, St-Etienne , Mohsen TAVAKOLI, EM-Lyon Business School & University Grenoble Alpes (CERAG)). They will be peer reviewed according to the rules of double blind procedures.

VALORISATION OPPORTUNITY
In order to promote and spread the work as widely as possible, we are organizing a TEDx University on Friday, on March 8th 2019 in the afternoon. Speakers will present and disseminate their ideas. The principle of TEDx is to popularize to spread the worth ideas widely. The subject will have to be simplified and the presentations should last for 18 minutes maximum. The number of speakers will be between 6 and 10.

PRACTICAL INFORMATIONS
Registration fee: 160 Euros (including material, coffee breaks, meals), 80 Euros for PhD students.
City informations of Roanne:
http://leroannais.com/

CONTACTS
stephane.foliard@univ-st-etienne.fr 0033 6 08 73 51 16
and sandrine.lepontois@univ-st-etienne.fr

QUOTED REFERENCES
Béchard, J. P., & Grégoire, D. (2005). Entrepreneurship education research revisited: The case of higher education. Academy of Management Learning & Education, 4(1), 22-43.
Blenker, P., Frederiksen, S. H., Korsgaard, S., Müller, S., Neergaard, H., & Thrane, C. (2012). Entrepreneurship as everyday practice: towards a personalized pedagogy of enterprise education. Industry and Higher Education, 26(6), 417-430.
Carrier C. (2009). « L’enseignement de l’entrepreneuriat: au-delà des cours magistraux, des études de cas et du plan d’affaires ». Revue de l’Entrepreneuriat, vol. 8, no 2, p. 17-33.
Commission Européenne (2013). Plan d’action « Entrepreneuriat 2020 » Raviver l’esprit d’entreprise en Europe, Bruxelles.
Eynon R. (2013) “The rise of Big Data: what does it mean for education, technology, and media research?”. Learning, Media and Technology, 38:3, 237-240
Fayolle A., Verzat C. et Wapshott R. (2016). “In quest of legitimacy: The theoretical and methodological foundations of entrepreneurship education research”. International Small Business Journal, 34(7), 895-904.
Fayolle A. (2013). Personal views on the future of entrepreneurship education. Entrepreneurship & Regional Development, 25(7-8), 692-701.
Foliard, S., Le Pontois, S., Fayolle, A. (2018). “The Legitimacy of Teachers in Entrepreneurship Education: What we Can Learn From a Literature Review” in “Creating Entrepreneurial Space: Talking through Multi voices, reflections on emerging debates” edited by David Higgins, Paul Jones and Pauric McGowan. To be published
Günzel-Jensen, F., & Robinson, S. (2017). Effectuation in the undergraduate classroom: Three barriers to entrepreneurial learning. Education+ Training, 59(7/8), 780-796.
Katz J. A. (2008). “Fully mature but not fully legitimate: A different perspective on the state of entrepreneurship education”. Journal of Small Business Management, 46(4), 550-566.
Kuckertz A. et Prochotta A. (2018). « What’s Hot in Entrepreneurship Research 2018?” Hohenheim Entrepreneurship Research Brief No. 4 – February
Kuratko, D. F. (2005). The emergence of entrepreneurship education: Development, trends, and challenges. Entrepreneurship theory and practice, 29(5), 577-598.
Lave, J., & Wenger, E. (1991). Situated learning: Legitimate peripheral participation. Cambridge university press.
Neck, H. M., & Greene, P. G. (2011). Entrepreneurship education: known worlds and new frontiers. Journal of Small Business Management, 49(1), 55-70.
Neck, H.M., Greene, P.G. & Brush, C.G (2014) Teaching Entrepreneurship, A Practice-Based Approach, Edward Elgar Publishing : Cheltenham UK, Northampton, MA
Paul, M. (2002). L’accompagnement: une nébuleuse. Éducation permanente, 153(4), 43-56.
Rideout E. C. et Gray D. O. (2013). “Does entrepreneurship education really work? A review and methodological critique of the empirical literature on the effects of university‐based entrepreneurship education”. Journal of Small Business Management, vol. 51, no 3, p. 329- 351.
Sarasvathy, S. D., & Venkataraman, S. (2011). Entrepreneurship as method: Open questions for an entrepreneurial future. Entrepreneurship theory and practice, 35(1), 113-135.
Valerio, A., Parton, B., & Robb, A. (2014). Entrepreneurship education and training programs around the world: dimensions for success. World Bank Publications.
Verzat, C., Trindade-Chadeau, A. & Toutain, O. (2017). Introduction: Promesses et réalités de l’entrepreneuriat des jeunes. Agora débats/jeunesses, 75,(1), 57-72. doi:10.3917/agora.075.0057.

CfP Special Issue – Entreprendre & Innover – Entreprises Familiales et Famille en Affaires : l’entrepreneuriat est-il une affaire de famille ?

Éditeurs du dossier :

  • Miruna Radu-Lefebvre, Audencia
  • Céline Barrédy, Université Paris Nanterre
  • Alain Fayolle, emlyon business school

Thématique du numéro spécial

appel à com EI n 41 Entrepreneuriat Familial

Les entreprises familiales représentent la grande majorité des entreprises au niveau mondial que ce soit dans les pays développés ou émergents1. Selon Fanny Letier, directrice de l’activité PME à la banque publique Bpifrance2, 83% des entreprises françaises en font partie, toute taille et secteur confondus. Pourtant, ce n’est que depuis quelques décennies que le champ disciplinaire du « family business » a vu le jour et démarré son développement, en parallèle et souvent de manière étanche par rapport au champ disciplinaire connexe, celui de l’entrepreneuriat. Ces deux champs se sont structurés et développés séparément, avec leurs propres spécialistes et leurs propres terrains, leurs modèles théoriques, leurs journaux et leurs conférences dédiées. Pourtant, leur proximité est réelle3 et leur dialogue nécessaire en raison du rôle reconnu joué par la famille dans la genèse et la transmission de l’esprit entrepreneurial et des compétences entrepreneuriales, également de l’intention entrepreneuriale ou encore des comportements entrepreneuriaux4. C’est ce qui explique l’émergence, lors des dernières années, d’un nouveau champ de recherche, « l’entrepreneuriat familial », situé à l’intersection de l’entrepreneuriat, du family business, de la sociologie et de la psychologie de la famille.

Si le champ du family business s’intéresse aux entreprises familiales caractérisées comme des entreprises dont la propriété et/ou le contrôle reviennent majoritairement à une ou des famille(s) dont l’intention est de transmettre l’entreprise de génération en génération5, l’entrepreneuriat familial englobe ce champ tout en le dépassant. Il pose comme objet d’étude central le phénomène entrepreneurial au sein des familles en affaires et des entreprises familiales. Le focus de l’entrepreneuriat familial relève ainsi de l’étude des pratiques et des comportements entrepreneuriaux des individus, des familles, et des entreprises6. Pourquoi s’intéresser au phénomène entrepreneurial dans ce cadre précis de la famille et des entreprises familiales ? En effet, il a été montré que la pérennité et la croissance des entreprises familiales multigénérationnelles dépendent étroitement de la présence et de l’importance des pratiques et des comportements entrepreneuriaux chez les membres de la famille, comme chez les employés et les managers externes7.

L’environnement sociodémographique, légal, économique et culturel des familles en affaires évolue rapidement au travers du monde. Ces évolutions influencent à la fois le comportement des membres des familles en affaires mais également celui des entreprises familiales elles-mêmes. Des enjeux de définition de la famille, des questions liées au genre et aux nouvelles ambitions et revendications des femmes, l’intérêt croissant à la fois de la sphère économique et de la sphère politique pour les impacts sociaux et environnementaux des entreprises transforment en profondeur le paysage dans lequel les entreprises familiales opèrent aujourd’hui. Les contours légaux de la famille au premier rang desquels les familles recomposées, l’adoption ainsi que leurs évolutions récentes comme le mariage homosexuel ou encore la procréation médicalement assistée pour toutes les femmes, interrogent les dynamiques entrepreneuriales et leur évolutions consécutives dans le cadre de l’entreprise familiale. Pour bien comprendre les dynasties familiales, il faut prendre en compte le droit de la famille88. Les dispositifs institutionnels de soutien de l’entrepreneuriat et du repreneuriat, ainsi que le cadre institutionnel relatif à la transmission intergénérationnelle de la propriété de l’entreprise familiale affectent les choix relatifs à la création et à la transmission de ces entreprises dans le cadre de la famille ou à un tiers9.

Les propositions traiteront, entre autres, des sujets suivants :

  • Comment se transmet l’esprit entrepreneurial au sein des familles en affaires ? Quels rôles jouent l’histoire familiale, les interactions avec le dirigeant, les apprentissages formels et informels dans cette transmission ? Quelles pratiques entrepreneuriales peut-on observer au sein des familles en affaires et comment peut-on les étudier et les appréhender, à travers quels choix méthodologiques et quelles approches théoriques ?
  • Quel est l’impact des comportements entrepreneuriaux (ou intrapreneuriaux) du dirigeant, du successeur, ou des managers externes sur la performance des entreprises familiales ?
  • Comment les membres des familles en affaires gèrent-ils la superposition de rôles sociaux appartenant à des univers distincts (famille, entreprise, actionnariat) lorsqu’ils lancent de nouvelles activités au sein de l’entreprise ou souhaitent introduire des innovations, changer d’orientation stratégique ou revisiter l’identité organisationnelle ?
  • Quels outils formels et informels la famille mobilise-t-elle pour transmettre et / ou générer l’esprit d’entreprendre au sein des nouvelles générations ?
  • Les doctrines institutionnelles conduisent-elles à des comportements entrepreneuriaux distincts au sein des familles ?

Les dates principales à retenir sont:

Soumission des textes

Au plus tard le 30 avril 2019

Parution Septembre 2019

Soumissions (également accessible à : https://entreprendreetinnover.com/soumettre/ )

Les consignes aux auteurs sont accessibles ici: Consignes aux auteurs E&I – janvier 2014. Il est imperatif de les respecter lorsque vous envoyez votre soumission.

Les articles doivent etre envoyes exclusivement en format Word a Elisabeth GELAS a l’adresse gelas@em‐lyon.com en mentionnant le titre de l’appel en objet et le N° correspondant.

Il est expressement demande aux auteurs de joindre a leur soumission d’article les documents suivants (disponibles sur le site de la revue) dument remplis:

  • La fiche descriptive disponible ici: Fiche soumission d’article E&I – janvier 2014.
  • La declaration d’honneur anti‐plagiat disponible ici: Declaration anti‐plagiat 2014‐0824

Veuillez prendre note que sans ces documents, l’article ne pourra pas etre examine par la redaction.

1 Gedajlovic, E., Carney, M., Chrisman, J. J., & Kellermanns, F. W. (2012). The adolescence of family firm research taking stock and planning for the future. Journal of Management, 38 (4): 1010–1037.

2 Arriver, D., & Jacquot, B. (2016). Les entreprises familiales toujours au coeur de l’économie, Le Figaro, 14 décembre.

3 Sharma, P., Hoy, F., Astrachan, J. H., & Koiranen, M. (2007). The practice-driven evolution of family business education. Journal of Business Research, 60(10), 1012-1021

4 Aldrich, H. E., & Cliff, J. E. (2003). The pervasive effects of family on entrepreneurship: Toward a family embeddedness perspective. Journal of business venturing, 18(5), 573-596.

Fayolle, A., & Bégin, L. (2009). Entrepreneuriat familial: croisement de deux champs ou nouveau champ issu d’un double croisement?. Management international, 14(1), 11-23

5 Chua, J. H., Chrisman, J. J., & Sharma, P. (1999). Defining the family business by behavior. Entrepreneurship theory and practice, 23(4), 19-39.

6 Bégin, L., Chabaud, D., & Richomme-Huet, K. (2010). Vers une approche contingente des entreprises familiales. Revue française de gestion, (1), 79-86.

Bettinelli, C., Sciascia, S., Randerson, K., & Fayolle, A. (2017). Researching Entrepreneurship in Family Firms. Journal of Small Business Management, 55(4), 506-529.

Chabaud, D. (2013). Les entreprises familiales au coeur de l’entrepreneuriat?. Le grand livre de l’entrepreneuriat. Paris, Dunod,157-172.

Chabaud, D., & Sammut, S. (2014). Entrepreneuriat et entreprises familiales, de la proximité à un champ de recherche spécifique. Revue de l’entrepreneuriat, 13(3), 7-10.

Radu-Lefebvre, M.., & Lefebvre, V. (2016). Anticipating intergenerational management transfer of family firms: A typology of next generation’s future leadership projections. Futures, 75, 66-82.

7 Randerson, K., Bettinelli, C., Fayolle, A., & Anderson, A. (2015). Family entrepreneurship as a field of research: Exploring its contours and contents. Journal of Family Business Strategy, 6(3), 143-154.

Randerson, K., Dossena, G., & Fayolle, A. (2016). The futures of family business: family entrepreneurship. Futures, (75), 36-43.

8 Marcus, G. E. (1991). Law in the development of dynastic families among American business elites: The domestication of capital and the capitalization of family. Family Business Review, 4(1), 75-111.

9 Barrédy, C. (2016). In search of future alternatives for family business: Family law contributions through Civil and Common Law comparison. Futures, 75, 44-53.

Jaskiewicz, P., Combs, J. G., & Rau, S. B. (2015). Entrepreneurial legacy: Toward a theory of how some family firms nurture transgenerational entrepreneurship. Journal of Business Venturing, 30(1), 29-49

« Entrepreneurship Education, rethinking connections: Opportunities and Challenges » Roanne, March the 7 and 8 2019

« Entrepreneurship Education, rethinking connections: Opportunities and Challenges »
Roanne,
March the 7 and 8 2019
& Call For Paper Entreprendre & Innover

Entrepreneurship Education rethinking connexions Roanne 2019

(Valerio, Parton and Robb, 2014. Yet, it still faces problems of disciplinary legitimacy (Katz, 2008) ,of teacher’s legitimacy (Foliard, Le Pontois and Fayolle, 2018) or of difficulties in finding its place within the University (Gibb, 2011).

– Even more problematic, the gap between schools or universities and practitioners, entrepreneurs, remains largely open with real difficulties to include EE in an entrepreneurial ecosystem that does not expect advances and development of new behaviors, nor of tools and knowledge. The stakes are high and the connections must be increased and improved to enrich the lessons taken from practice. Research must also be used as an improvement lever through stronger theoretical and methodological bases (Fayolle, Verzat and Wapshott, 2016) to develop critical analysis.

While each of these actors is confronted with its own problems, interconnections can be the basis of contemporary, authentic, and effective teaching programs. However, these interconnections are rare and the literature weakly addresses the links between the members of this triad. Research can play a role in bringing these actors together by showing good practices and by providing analysis and reflexivity. EE remains a hot topic for 2018, particularly for its practical scope and managerial implications (Kuckertz and Prochotta, 2018). The development of initiatives from the private sector and associations to support future entrepreneurs is symptomatic of the situation and it questions the functioning of our organizations. Recent initiatives, such as Ecole 42 and Matrice, support student autonomy by offering non-course and teacher-free programs based on peer learning and coaching.

Our environment is changing very quickly and many initiatives are being launched. Connections between policy makers, EE and practitioners need to be consolidated. The purpose of this call for papers is to prolong the debates around the following main themes:

Practices of entrepreneurship education (EE):

  • EE has been modeled by researchers (eg Béchard & Grégoire 2005, Neck & Greene 2011, Neck, Green and Brush 2014), but little is known about how these models are applied in each educative context. Which objectives (business creation, acquisition of knowledge, skills, entrepreneurial spirit in the broad sense …) are prioritized for which levels and which profiles of learners? What are the pedagogical principles pursued, the underlying educational philosophies and the proposed activities?
  • Can we talk about specific entrepreneurial educational methods to teach, including the construction of opportunities and the confrontation of uncertainty? To what extent does EE make the traditional school form evolve?
  • Do digital tools have a specific role to play in EE? What are the consequences (positive or negative) of their integration into EE activities?
  • Which actors defend and practice EE: which teachers? which external partners? Which directions of establishment? Does the EE make the postures of the teachers evolve, as well as their sense of effectiveness, and their professionalism perceived and recognized?

Assessment and impact measurement of EE:

  • What is the effectiveness and impact of an EE device? How to measure them: which indicators, which process of formative and certificated evaluation, to which temporality (ies)?
  • Does the EE give a specific status to the test, error and failure in the learning process and in the assessment?
  • Under what conditions (objectives pursued, teacher postures, public, insertion into the curriculum, institutional governance …) does the teaching of entrepreneurship make it possible to (re) motivate learners? to (re) engage them in the learning process?
  • Does the EE meet the expectations of public policies in terms of social and professional integration of young people, reduction of unemployment, contribution to economic and local development etc.?

 

Critical questions about EE:

  • Are the beliefs, values and paradigms underlying educational devices clear to all actors? Which stated or implicit goals make sense for the different actors involved?
  • To what extent can EE be considered as an ideological vehicle for a certain type of educational policy (Verzat, Trindade-Chadeau, and Toutain 2017)?
  • Does EE effectively increase everyone’s power of action or does it insidiously set up a process of social selection that gives the illusion that everyone can become autonomous?
  • How far to consider testing, error and failure in the learning process and in the evaluation system?

 

The role of researchers and of research in EE:

  • How can scientific studies help entrepreneurship educators? How can we strengthen the link between researchers and educators?
  • What methodological approaches can be used to study the reality of educational practices in entrepreneurship?

 

This call for papers is an opportunity to connect researchers, practitioners, entrepreneurs, policy makers and entrepreneurship educators, in order to establish a broad overview of innovative pedagogical practices and their impact. It allows a review of recent research for educators, as well as review (s) and interview (s) through an open forum directed to educators, students, entrepreneurs and researchers.

The scientific committee will examine the epistemological, theoretical, empirical and methodological approaches with interest to continue thinking about entrepreneurship education in today’s fast and complex world. Alongside academic papers, more professional-type communications (practices, testimonials, stories, etc.) as well as case studies are also eligible and will be examined with the utmost attention.

 

SCIENTIFIC COMMITTEE – EDITORIAL COMMITTEE Entreprendre & Innover

Alain FAYOLLE, emlyon business school, France
Bernard SURLEMONT, HEC-Ecole de Gestion de l’Université de Liège, Belgique
Caroline VERZAT, ESCP Europe, France
Dominique-Anne MICHEL, Secrétaire générale de la rédaction
Elisabeth GELAS, emlyon business school, secrétaire de rédaction
Franck BARÈS, HEC Montréal, Canada
Fabienne BORNARD, INSEEC Lyon, France
Nathalie CARRÉ, CCI France – CCI Entreprendre en France
Didier CHABAUD, IAE Paris Sorbonne
Jacques-Henri COSTE, université de la Sorbonne, France
Dominique FRUGIER, président d’Alicelab’, secrétaire général de l’Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation
Chrystelle GAUJARD, Groupe Yncréa, Lille, France
Amélie JACQUEMIN, Louvain School of Management, UCL, Belgique
Wadid LAMINE, Toulouse Buisness School, France
Benoît RAUCENT, Université Catholique de Louvain la Neuve, Belgique
Olivier TOUTAIN, ESC Dijon Bourgogne
Olivier WITMEUR, Solvay Brussels School of Economics and Management, Belgique

 

CREE and ENGAGE

Dag Håkon Haneberg NTNU
Fabienne BORNARD INSEEC U
Gunn-Berit Sæter NTNU
Imran QURESHI emlyon business school
Janice BYRNE IESEG School of Management
Joseph TIXIER emlyon business school
Julie FABBRI emlyon business school
Karolina LESNIAK NTNU
Lise Aaboen NTNU
Martine HLADY RISPAL University of Limoges
Michela LOI University of Cagliari
Miruna RADU LEFEBVRE Audencia Business School
Mohsen TAVAKOLI, EM-Lyon Business
School & Université Grenoble Alpes (CERAG).
Muhammad Imran emlyon business school
Noreen O’SHEA ESCP Europe
Olivier TOUTAIN Burgundy School of Business
Øystein Widding NTNU
Roger SØRHEIM NTNU
Sandrine LE PONTOIS IUT de Roanne
Saulo DUBARD BARBOSA, EM-Lyon Business School
Stéphane FOLIARD IUT de Roanne
Torgeir Aadland NTNU

GUEST SPEAKERS:

Dr Andrea-Rosalinde HOFER Policy Analyst – Entrepreneurship Policy and Analysis – OECD

Peter BAUR – DG Education and Culture – European Commission

COMMUNICATION GUIDELINES

Extended abstracts will be between 1,000 and 3,000 words in French or English. They will specify the problem and the interest of the research, the theoretical framework(s), the methodology, the envisaged results, the potential contribution. They are to be sent exclusively in PDF and anonymous format to: stephane.foliard@univ-st-etienne.fr

SAVE THE DATE

Sending extended summaries October the 31 2018
Response of the Scientific Committee December the 15 2018
Sending complete communications February the 10 2019
Deadline for registration

Special issue publication
March the 1st 2019
Summer 2019

OPPORTUNITY OF PUBLICATION
The best original texts responding to the main theme allowing a dialogue between practitioners and researchers (be careful to respect the instructions to the authors of this review that will be transmitted to the participants) and retained by the Scientific Committee will be proposed to the journal Entreprendre & Innover (classified category 4 FNEGE) for a special issue devoted to EE (Editors: Caroline VERZAT, ESCP Europe Business School Paris, Saulo DUBARD BARBOSA, EM-Lyon Business School, Stéphane FOLIARD, Jean Monnet University, St-Etienne , Mohsen TAVAKOLI, EM-Lyon Business School & University Grenoble Alpes (CERAG)). They will be peer reviewed according to the rules of double blind procedures.

VALORISATION OPPORTUNITY
In order to promote and spread the work as widely as possible, we are organizing a TEDx University on Friday, on March 8th 2019 in the afternoon. Speakers will present and disseminate their ideas. The principle of TEDx is to popularize to spread the worth ideas widely. The subject will have to be simplified and the presentations should last for 18 minutes maximum. The number of speakers will be between 6 and 10.

PRACTICAL INFORMATIONS
Registration fee: 160 Euros (including material, coffee breaks, meals), 80 Euros for PhD students.
City informations of Roanne:
http://leroannais.com/

CONTACTS
stephane.foliard@univ-st-etienne.fr 0033 6 08 73 51 16
and sandrine.lepontois@univ-st-etienne.fr

QUOTED REFERENCES
Béchard, J. P., & Grégoire, D. (2005). Entrepreneurship education research revisited: The case of higher education. Academy of Management Learning & Education, 4(1), 22-43.
Blenker, P., Frederiksen, S. H., Korsgaard, S., Müller, S., Neergaard, H., & Thrane, C. (2012). Entrepreneurship as everyday practice: towards a personalized pedagogy of enterprise education. Industry and Higher Education, 26(6), 417-430.
Carrier C. (2009). « L’enseignement de l’entrepreneuriat: au-delà des cours magistraux, des études de cas et du plan d’affaires ». Revue de l’Entrepreneuriat, vol. 8, no 2, p. 17-33.
Commission Européenne (2013). Plan d’action « Entrepreneuriat 2020 » Raviver l’esprit d’entreprise en Europe, Bruxelles.
Eynon R. (2013) “The rise of Big Data: what does it mean for education, technology, and media research?”. Learning, Media and Technology, 38:3, 237-240
Fayolle A., Verzat C. et Wapshott R. (2016). “In quest of legitimacy: The theoretical and methodological foundations of entrepreneurship education research”. International Small Business Journal, 34(7), 895-904.
Fayolle A. (2013). Personal views on the future of entrepreneurship education. Entrepreneurship & Regional Development, 25(7-8), 692-701.
Foliard, S., Le Pontois, S., Fayolle, A. (2018). “The Legitimacy of Teachers in Entrepreneurship Education: What we Can Learn From a Literature Review” in “Creating Entrepreneurial Space: Talking through Multi voices, reflections on emerging debates” edited by David Higgins, Paul Jones and Pauric McGowan. To be published
Günzel-Jensen, F., & Robinson, S. (2017). Effectuation in the undergraduate classroom: Three barriers to entrepreneurial learning. Education+ Training, 59(7/8), 780-796.
Katz J. A. (2008). “Fully mature but not fully legitimate: A different perspective on the state of entrepreneurship education”. Journal of Small Business Management, 46(4), 550-566.
Kuckertz A. et Prochotta A. (2018). « What’s Hot in Entrepreneurship Research 2018?” Hohenheim Entrepreneurship Research Brief No. 4 – February
Kuratko, D. F. (2005). The emergence of entrepreneurship education: Development, trends, and challenges. Entrepreneurship theory and practice, 29(5), 577-598.
Lave, J., & Wenger, E. (1991). Situated learning: Legitimate peripheral participation. Cambridge university press.
Neck, H. M., & Greene, P. G. (2011). Entrepreneurship education: known worlds and new frontiers. Journal of Small Business Management, 49(1), 55-70.
Neck, H.M., Greene, P.G. & Brush, C.G (2014) Teaching Entrepreneurship, A Practice-Based Approach, Edward Elgar Publishing : Cheltenham UK, Northampton, MA
Paul, M. (2002). L’accompagnement: une nébuleuse. Éducation permanente, 153(4), 43-56.
Rideout E. C. et Gray D. O. (2013). “Does entrepreneurship education really work? A review and methodological critique of the empirical literature on the effects of university‐based entrepreneurship education”. Journal of Small Business Management, vol. 51, no 3, p. 329- 351.
Sarasvathy, S. D., & Venkataraman, S. (2011). Entrepreneurship as method: Open questions for an entrepreneurial future. Entrepreneurship theory and practice, 35(1), 113-135.
Valerio, A., Parton, B., & Robb, A. (2014). Entrepreneurship education and training programs around the world: dimensions for success. World Bank Publications.
Verzat, C., Trindade-Chadeau, A. & Toutain, O. (2017). Introduction: Promesses et réalités de l’entrepreneuriat des jeunes. Agora débats/jeunesses, 75,(1), 57-72. doi:10.3917/agora.075.0057.

CfP Special Issue – Entreprendre & Innover – L’éducation entrepreneuriale

 Editeurs du dossier :

Caroline VERZAT, ESCP Europe,

Saulo DUBARD BARBOSA, emlyon business school,

Stéphane FOLIARD, Université Jean Monnet, St-Etienne,

Mohsen TAVAKOLI, emlyon business school & Université Grenoble Alpes (CERAG).

Appel à com EI n 40 – éducation Entrepreneuriale

Depuis plusieurs années, l’entrepreneuriat est proposé comme une solution pour la crise économique et socio-environnementale qui touche les sociétés modernes. Les acteurs et décideurs de tous les niveaux ont saisi cette prise de conscience collective et ont fortement misé sur le développement de l’entrepreneuriat et l’entrepreneuriat social. Aujourd’hui, après 70 ans du premier cours en entrepreneuriat enseigné à Harvard Business School, l’enseignement de l’entrepreneuriat est présent aux quatre coins du monde et se fait à tous les niveaux au sein de ifférents cadres institutionnels et disciplinaires.

Au niveau européen, l’enseignement de l’entrepreneuriat a trouvé une place prépondérante au sein des stratégies de l’Union Européenne (i.e. Europe 2020) notamment par l’agenda d’Oslo de 2006 et le plan d’action « Entrepreneurship 2020 »3. Les objectifs visés par ses mesures étaient de non seulement sensibiliser les apprentis, mais aussi de leur permettre d’apprendre l’entrepreneuriat par la pratique. Sur le plan national, le socle commun de connaissances, de compétences et de la culture prévoit qu’à la fin de sa scolarité obligatoire « L’élève sait prendre des initiatives, entreprendre et mettre en oeuvre des projets… » (“Socle commun de connaissances, de compétences et de culture,” n.d.). La loi du 4 août 2008 de modernisation de l’économie a instauré un nouveau statut pour les entrepreneurs individuels : autoentrepreneur,

 

 

L’éducation entrepreneuriale

 

pour faire face à la crise croissante de l’emploi. Après avoir organisé des assises de l’entrepreneuriat en 2013, le gouvernement français a décidé de donner encore plus d’élan à l’entrepreneuriat. La loi de refondation de l’école de la république de 2013 stipule l’intégration des nouvelles mesures destinées à sensibiliser les élèves de la 6ème à la terminale à l’entrepreneuriat4. En outre, l’introduction du statut étudiant-entrepreneur et les Pépites ainsi que le programme « French Tech » à la même époque ont démontré, encore une fois, la volonté des acteurs politiques de promouvoir le développement de l’entrepreneuriat en France.

Emblématique, le terme « startup nation » est de plus en plus présent dans les discours. En même temps, de nombreuses initiatives émanant du secteur privé et associatif visent à soutenir les futurs entrepreneurs. Entrepreneurs’ Organisation, Endeavor, Young Entrepreneurs Alliance, Ashoka, Enactus, Fondation Edward Lowe et fondation Kauffman en sont des exemples importants à l’international. En France, Entreprendre pour Apprendre, le Réseau et la fondation Entreprendre, Les entrepreneuriales, font partie des structures visant à inciter et soutenir l’entrepreneuriat auprès de divers segments de la population.

Face à cette profusion de politiques et d’initiatives visant à diffuser et à enseigner l’entrepreneuriat, et compte tenu de l’importance des ressources mobilisées, l’éducation entrepreneuriale devient un sujet de plus en plus pertinent. Or, si les recherches scientifiques ont répondu à la question « peut-on enseigner l’entrepreneuriat ? »5, elles laissent beaucoup de questions ouvertes sur pourquoi et comment l’enseigner, comment suivre et mesurer l’apprentissage, quels objectifs pédagogiques privilégier, quelle place pour la théorie et pour la pratique, entre autres.

Afin de prolonger le débat sur ces questions, nous proposons à la revue Entreprendre et Innover de publier un numéro spécial consacré à l’éducation entrepreneuriale. Ce numéro est l’occasion de connecter chercheurs, praticiens et éducateurs en entrepreneuriat, afin d’établir un panorama des pratiques pédagogiques innovantes, une revue de recherches récentes à destination des éducateurs, ainsi que revue(s) de lecture, entretien(s), et une tribune ouverte aux éducateurs, étudiants, entrepreneurs et chercheurs. Nous sommes particulièrement ouverts à des contributions portant sur les débats suivants :

 

  • Les pratiques de l’éducation entrepreneuriale (EE) :
    • L’EE a été modélisée par des chercheurs6 mais nous savons peu sur la façon dont ces modèles sont appliqués dans chaque contexte éducatif. Quels objectifs (création d’entreprise, acquisition de connaissances, de compétences, d’esprit d’entreprendre au sens large…) sont priorisés pour quels niveaux et quels profils d’apprenants ? Quels sont les principes pédagogiques poursuivis, les philosophies éducatives sous-jacentes, les activités proposées ?
    • Peut-on parler de méthodes éducatives entrepreneuriales spécifiques pour enseigner notamment la construction des opportunités et l’affrontement de l’incertitude ? Dans quelle mesure l’EE fait elle évoluer la forme scolaire traditionnelle ?
    • Les outils numériques ont-ils un rôle spécifique à jouer dans l’EE ? Quelles sont les conséquences (positives ou négatives) de leur intégration aux programmes d’EE ?
    • Quels acteurs défendent et pratiquent l’EE : quels enseignants ? quels partenaires extérieurs ? quelles directions d’établissement ? L’EE fait elle évoluer les postures des enseignants, leur sentiment d’efficacité, leur professionnalité perçue et reconnue ?
  • L’évaluation et la mesure d’impact de l’EE :
    • Qu’est-ce que l’efficacité et l’impact d’un dispositif d’EE ? Comment les mesurer : quels indicateurs, quel processus d’évaluation formative et certificative, à quelle(s) temporalité(s) ?
    • L’EE donne-t-elle un statut spécifique à l’essai, l’erreur et à l’échec dans le processus d’apprentissage et dans l’évaluation ?
    • A quelles conditions (d’objectifs poursuivis, de postures des enseignants, de publics, d’insertion dans le curriculum, de gouvernance institutionnelle…) l’enseignement de l’entrepreneuriat permet-il de (re)motiver les apprenants ? de les (ré)engager dans le processus d’apprentissage ? L’EE répond-elle de manière satisfaisante aux attentes des politiques publiques en matière d’insertion sociale et professionnelle des jeunes, de réduction du chômage, de contribution au développement économique et local…
  • Les questionnements critiques vis-à-vis de l’EE :
    • Les croyances, valeurs et paradigmes sous-jacents aux dispositifs éducatifs sont-elles claires pour tous les acteurs ? Quelles finalités affichées ou implicites font sens pour les différents acteurs impliqués ?
    • Dans quelle mesure l’EE peut-elle être considérée comme un véhicule idéologique d’un certain type de politique éducative ?
    • L’EE permet-elle d’augmenter effectivement le pouvoir d’agir de tous ou metelle insidieusement en place un processus de sélection sociale donnant l’illusion que chacun peut devenir autonome ?
  • La place du chercheur et de la recherche en EE :
    • Comment les études scientifiques peuvent venir en aide à l’éducateur en entrepreneuriat ? Comment pouvons-nous renforcer le lien entre le chercheur et l’éducateur ?
    • Quelles approches méthodologiques utiliser pour étudier la réalité des pratiques éducatives en entrepreneuriat ?

 

Les dates principales à retenir sont :

  • 01/10/2018 : Soumission des textes originaux
  • 01/01/2019 : Retour vers les auteurs
  • 10/03/2019 : Date limite d’envoi des textes révisés
  • 01/07/2019 : Publication du numéro

Soumissions (également accessible à : https://entreprendreetinnover.com/soumettre/ )

Les consignes aux auteurs sont accessibles ici: Consignes aux auteurs E&I – janvier 2014. Il est impératif de les respecter lorsque vous envoyez votre soumission. Les articles doivent être envoyés exclusivement en format Word à Elisabeth GELAS à l’adresse gelas@em‐lyon.com en mentionnant le titre de l’appel en objet et le N° corespondant.

Il est expressément demandé aux auteurs de joindre à leur soumission d’article les documents suivants (disponibles sur le site de la revue) dûment remplis:

  • La fiche descriptive disponible ici: Fiche soumission d’article E&I – janvier 2014.
  • La déclaration d’honneur anti‐plagiat disponible ici: Déclaration anti‐plagiat 2014‐0824

Veuillez prendre note que sans ces documents, l’article ne pourra pas être examiné par la rédaction.

 

 

Fayolle, A., Verzat, C., & Wapshott, R. (2016). In quest of legitimacy: The theoretical and methodological foundations of entrepreneurship education research. International Small Business Journal, 34(7), 895–904.

Valerio, A., Parton, B., & Robb, A. (2014). Entrepreneurship Education and Training Programs around the World : Dimensions for Success. The World Bank. Retrieved from https://ideas.repec.org/b/wbk/wbpubs/18031.html

European Commission, 2013a. Communication from the Commission to the European Parliament, the Council, the European Economic and Social Committee and the Committee of the Regions – Entrepreneurship 2020 Action Plan. Reigniting the entrepreneurial spirit in Europe. COM(2012) 795 final. [pdf] Available at: http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=COM:2012:0795:FIN:EN:PDF [Consulté le 15 Décembre 2017)

https://www.economie.gouv.fr/favoriser-lentrepreneuriat

Voir l’article de Fayolle et al de 2016 (note n°1) et Fayolle, A. (2012). Entrepreneuriat-2e ed.: Apprendre à entreprendre. Dunod. Paris

Voir par exemple :Béchard, J.-P., & Grégoire, D. (2005). Entrepreneurship Education Research Revisited: The Case of Higher Education. Academy of Management Learning & Education, 4(1), 22–43.

Neck, H. M., & Greene, P. G. (2011). Entrepreneurship Education: Known Worlds and New Frontiers. Journal of Small Business Management, 49(1), 55–70.

Neck, H.M., Greene, P.G. & Brush, C.G (2014) Teaching Entrepreneurship, A Practice-Based Approach, Edward Elgar Publishing : Cheltenham UK, Northampton, MA

Verzat, C., Trindade-Chadeau, A. & Toutain, O. (2017). Introduction: Promesses et réalités de l’entrepreneuriat des jeunes. Agora débats/jeunesses, 75,(1), 57-72. doi:10.3917/agora.075.0057.

CfP – Journal of Management Inquiry Developmental Conference – Enhancing Entrepreneurship Education research and practice

Enhancing entrepreneurship education research and practice: Challenging taken-for granted assumptions and dominant perspectives

Journal of Management Inquiry Developmental Conference and Dialogue Call For Papers.

Convenors and Guest editors

Alain Fayolle – fayolle@em-lyon.com – EMLYON Business School

Michela Loi – michela.loi@unica.it – Department of Economic and Business Sciences – University of Cagliari

 Dialogue JMI pmdeh AF 09072018

Convenor and JMI supervising Editor

Pablo Martin de Holan – pmdeh@mbsc.edu.sa – MBS College of Business & Entrepreneurship, Saudi Arabia

2

Financial Times: Do you have any advice to young would-be Entrepreneurs who want to emulate your success?

Gerald Cavendish Grosvenor (Duke of Grosvenor, Chairman of Great Portland Estates, Owner of Grosvenor group): Make sure they have an ancestor who was a very close friend of William the Conqueror.

 

Background and objectives of the Dialogue

Entrepreneurship has been taught for over 50 years in business schools, engineering schools and universities worldwide (Katz, 2003; Solomon 2007; Vesper & Gartner, 1997), and is becoming a core pillar of several Business Schools around the world. Over the years, the teaching of entrepreneurship has developed into a branch of research, namely, entrepreneurship education (EE), the interest of which is to understand what, how and to whom entrepreneurship should be taught (e.g. Fiet, 2001; Honig, 2004; Neck & Green, 2011) and what results should be expected from these kinds of programmes (Peterman & Kennedy, 2003; Pittaway & Cope, 2007). Several contributions have focused on the nature of EE as a research field, questioning its maturity and legitimacy (Katz, 2003; Kuratko, 2005) or its standards (Katz, Hanke, Maidment, Weaver, & Alpi, 2016).

EE research is currently facing a particular challenge; not only it lacks academic legitimacy but it is also striving to achieve relevance in practice (Fayolle, Verzat, & Wapshott, 2016). Consequently, and as Fayolle (2013) states, EE needs more robust theoretical and philosophical foundations that draw on both entrepreneurship and education fields to support the development of effective courses and programmes, and to distinguish between those that are, and those that are not.

For instance, the literature in EE often describes the structure and content of entrepreneurship courses and programmes but fails to appropriately question their philosophical and methodological foundations, which might be important if we were to better understand the essence of entrepreneurship (Johannisson, 2016). Another important concern is the vagueness of EE goals (Hoppe, 2016), and, in some cases, its disconnect with larger social forces, such as inequality. Some studies, for example, affirm that EE is becoming increasingly complex as its contexts of application (with respect to the heterogeneity of both the locales where entrepreneurship is taught, but also the type of people who receive EE and the specificities of their backgrounds) are diverse and each of them might be highly peculiar (Lindh & Thorgren, 2016) with boundary conditions that may make generalizations problematic.

This concern concurs with the inherent difficulty of developing effective EE programmes along with the assessment of its results. The impact of EE is, indeed, a relevant issue for several studies in this field (Nabi, Liñán, Fayolle, Krueger, & Walmsley, 2017). Empirical observations reveal contrasting findings in that respect (Walter & Block, 2016), suggesting that multiple truths might coexist regarding the effects of EE on people and territories. This could kindle scholars’ interest in different questions that shift the emphasis from ‘whether’ to ‘when’ or ‘for whom’ EE is effective or ineffective (e.g., Lyons & Zhang, 2018) so as to help determine to what extent entrepreneurship can be taught, what dimensions of it can and should be taught, and with what methodologies. Consequently, we wish to ask a broad question: how should the field develop to tackle these drawbacks and to increase its relevance and impact from a theoretical and practical perspective?

Here, we invite scholars to highlight the taken-for-granted assumptions that beset the field of EE, and to reflect on how to break away from them and move this field forward.

The principal aim of this reflection is to offer new propositions and perspectives that challenge the previous ones, and bring more texture and nuance to the field of EE. In this vein, we would like to open a debate around the major shortcomings of EE and open the space for new questions, new solutions and new research paths to be developed. To this end, we call for papers that embrace a critical approach in discussing their perspectives. By following previous critical approaches in entrepreneurship (e.g., Fayolle, Landström, Gartner, & Berglund, 2016; Frank & Landström, 2016), we consider perspectives that offer alternative ways of knowing and understanding in the field of EE to be critical.

Without limiting the creative insights of those authors who wish to participate in this debate, we highlight three areas that bring together possible ideas to guide scholars to identify and address the assumptions that have been taken for granted in EE: Newness, Diversity and Ethics.1

New ideas have an important role in scientific progress (Kuhn, 1970); they might challenge previous positions and open paths for new questions. In this call for papers, Newness is intended as the fact of not having existed before and includes questions that reflect on what represents innovation for EE. The questions are intended to highlight issues that require a deeper consideration in this field. Examples of these questions are as follows:

  • What is really ‘New’ in EE and why might this newness be of interest to EE? Is “new” systematically better?
  • Is there something that we have forgotten to study?

 

We claim that Diversity, intended as a range of many people or things that are very different from each other, is a peculiarity of EE. The field stems from and merges together two different scientific domains, namely, education and entrepreneurship. EE is applied in very different contexts (universities vs professional associations); is oriented towards different targets (students, nascent entrepreneurs and entrepreneurs) and has different goals (Bae, Qian, Miao, & Fiet, 2014; Liñán, 2004). While this variety might be a source of richness for new ideas to arise, it might also prevent the process of defining EE objectives and impacts. In this call for papers, Diversity is meant to cover questions that try to address the complexity of EE, to recompose the fragmented puzzle and to make its multiple dimensions more understandable:

  • What is the role, as well as impact, of theoretical and practical diversity in EE?
  • How does diversity in geographical contexts, educational settings, institutions, people, audiences, teachers and programmes influence EE?

 

Ethics, intended as moral principles or rules of behaviour, becomes a central issue in EE. This is due to its centrality in policymakers’ discourse that emphasises the quality of being entrepreneurial as a resource for the social and economic progress of society. The potential impact of these policies should call scholars to reflect on the influence of their research that is thought to enlighten the political agenda. In this call for papers, Ethics embraces all those questions that reflect on the implications and consequences of EE programmes in relation to their pedagogical approaches, evaluation methods, goals and so on. Possible questions are as follows:

  • Do we think about moral principles and rules when we address the teaching of entrepreneurship? Under what conditions or circumstance EE leads to immoral or amoral behaviours?
  • What does it mean to be ethical when students are taught or educated regarding entrepreneurship? How to educate Ethical Entrepreneurs? How does EE affect ethical intentions and behaviours among students?
  • How do EE teachers and researchers deal with their assumptions that they have taken for granted?

Authors are requested to try to connect these three areas to present an original contribution to the field of EE. Both theoretical and empirical contributions are welcomed.

 

Process

This call for papers is divided into two parts: an earlier one for a developmental conference, and a second one for the Dialogue itself. Initially, we are inviting scholars to submit manuscripts that are finalized or relatively advanced. Each contribution will be evaluated through a double-blind review process but using a developmental lens: the objective of this initial review is to facilitate the Academic conversation around the theme, and help authors develop their manuscripts.

Accepted contributions and their authors will be invited to be presented and discussed at a mini-conference that will be held in February/March 2019 at the EMLYON Business School (Lyon-France). This conference is developmental in nature, and seeks to ensure that a robust, high-quality academic dialogue emerges among participants around a common conversation. Authors will be invited to present their manuscript and will receive feedback for development. After the conference, the best contributions (a maximum of six) will be invited for inclusion in the Dialogue Section of the Journal of Management Inquiry.

The papers presented for consideration in order to be included at the EMLYON Developmental Conference should adhere to the guidelines of the Journal of Management Inquiry, requiring that manuscripts to conform to the Publication Manual of the American Psychological Association (6th edition) (Guidelines for authors can be found here: https://uk.sagepub.com/en-gb/eur/journal/journal-management-inquiry#submissionguidelines).

The papers invited for publication will follow the standard format of JMI´s “Dialogue” section. Please find here additional information about the Journal of Management Inquiry: http://journals.sagepub.com/home/jmi; and a sample of the “Dialogue” section: http://journals.sagepub.com/toc/jmia/27/1#sage_toc_section_Dialog

 

Submission process

  • Paper submission: 31 December 2018
  • Round 1 review: 30 January 2019
  • Mini-conference: February/March 2019
  • Submission of the revised papers: 02 June 2019
  • Selection of the papers: 30 September 2019
  • Publication date: 2020

For any further information, please contact the editors at the email addresses provided above.

 

 

References

Bae, T. J., Qian, S., Miao, C., & Fiet, J. O. (2014). The relationship between entrepreneurship education and entrepreneurial intentions: A meta‐analytic review. Entrepreneurship Theory and Practice, 38(2), 217-254.

Fayolle, A. (2013). Personal views on the future of entrepreneurship education. Entrepreneurship & Regional Development, 25(7-8), 692-701.

Fayolle, A., Landstrom, H., Gartner, W. B., & Berglund, K. (2016). The institutionalization of entrepreneurship: Questioning the status quo and re-gaining hope for entrepreneurship research. Entrepreneurship & Regional Development, 28(7-8), 477-486.

Fayolle, A., Verzat, C., & Wapshott, R. (2016). In quest of legitimacy: The theoretical and methodological foundations of entrepreneurship education research. International Small Business Journal, 34(7), 895-904.

Fiet, J. O. (2001). The pedagogical side of entrepreneurship theory. Journal of Business Venturing, 16(2), 101-117.

Frank, H., & Landström, H. (2016). What makes entrepreneurship research interesting? Reflections on strategies to overcome the rigour–relevance gap. Entrepreneurship & Regional Development, 28(1-2), 51-75.

Honig, B. (2004). Entrepreneurship education: Toward a model of contingency-based business planning. Academy of Management Learning & Education, 3(3), 258-273.

Hoppe, M. (2016). Policy and entrepreneurship education. Small Business Economics, 46(1), 13-29.

Johannisson, B. (2016). Limits to and prospects of entrepreneurship education in the academic context. Entrepreneurship & Regional Development, 28(5-6), 403-423.

Katz, J. A. (2003). The chronology and intellectual trajectory of American entrepreneurship education: 1876–1999. Journal of Business Venturing, 18(2), 283-300.

Katz, J. A. (2008). Fully mature but not fully legitimate: A different perspective on the state of entrepreneurship education. Journal of Small Business Management, 46(4), 550-566.

Katz, J. A., Hanke, R., Maidment, F., Weaver, K. M., & Alpi, S. (2016). Proposal for two model undergraduate curricula in entrepreneurship. International Entrepreneurship and Management Journal, 12(2), 487-506.

Kuhn, T. S. (1970). The structure of scientific revolutions (Second Edition). Chicago: University Press of Chicago.

Kuratko, D. F. (2005). The emergence of entrepreneurship education: Development, trends, and challenges. Entrepreneurship Theory and Practice, 29(5), 577-598.

Lindh, I., & Thorgren, S. (2016). Entrepreneurship education: The role of local business. Entrepreneurship & Regional Development, 28(5-6), 313-336.

Liñán, F. (2004). Intention–based models of entrepreneurship education. Piccola Impresa/Small Business, 3, 11–35.

Lyons, E., & Zhang, L. (2018). Who does (not) benefit from entrepreneurship programmes?. Strategic Management Journal, 39(1), 85-112.

Nabi, G., Liñán, F., Fayolle, A., Krueger, N., & Walmsley, A. (2017). The impact of entrepreneurship education in higher education: A systematic review and research agenda. Academy of Management Learning & Education, 16(2), 277-299.

Neck, H. M., & Greene, P. G. (2011). Entrepreneurship education: known worlds and new frontiers. Journal of Small Business Management, 49(1), 55-70.

Peterman, N. E., & Kennedy, J. (2003). Enterprise education: Influencing students’ perceptions of entrepreneurship. Entrepreneurship Theory and Practice, 28(2), 129-144.

Pittaway, L., & Cope, J. (2007). Entrepreneurship education: a systematic review of the evidence. International Small Business Journal, 25(5), 479-510.

Solomon, G. (2007). An examination of entrepreneurship education in the United States. Journal of Small Business and Enterprise Development, 14(2), 168-182.

Vesper, K. H., & Gartner, W. B. (1997). Measuring progress in entrepreneurship education. Journal of Business Venturing, 12(5), 403-421.

Walter, S. G., & Block, J. H. (2016). Outcomes of entrepreneurship education: An institutional perspective. Journal of Business Venturing, 31(2), 216-233.

Appel à Contributions Territoire inclusif – Rimhe – Chaire Entrepreneuriat Territoire & Innovation

RIMHE en partenariat avec la Chaire ETI invite les contributeurs à présenter des résultats de travaux théoriques et empiriques récents permettant d’orienter les pratiques de management en favorisant l’émergence de territoires inclusifs.

Le développement de partenariats sur un territoire fait l’objet de nombreuses études. Appréhendé comme une zone d’activités ou un écosystème entrepreneurial, le territoire représente alors un espace dédié au développement économique. Les répercussions en matière de création d’emplois sont bien identifiées et définissent bien souvent la seule dimension sociale des initiatives locales.

Dans cet appel à contributions, nous souhaitons renverser le rapport entre l’économique et le social pour aborder le territoire comme porteur d’un projet de société inclusive dont il s’agit de définir les modes de développement économique.

  • L’inclusion est souvent définie comme le négatif de l’exclusion et ramenée à l’insertion des demandeurs d’emploi ou des groupes discriminés. Quelles sont les approches novatrices ?
  • La notion de territoire suppose l’existence de frontières ou de délimitations. Le territoire inclusif est-il un territoire ouvert ? Comment se différencie-t-il d’un territoire porteur d’exclusion ?
  • Comment développer le caractère inclusif des territoires ? Quels sont les marges et les leviers d’action des managers et des entrepreneurs ? ceux de l’Etat, des collectivités territoriales et autres formes d’organisations ?

Ces orientations ne sont pas limitatives des soumissions attendues. Le comité de rédaction constitué pour cet appel à contributions accueillera avec grand intérêt toutes les pistes de réflexion sur cette thématique en privilégiant la présentation de résultats d’études empiriques permettant de développer de nouveaux modèles de management ou de nouvelles pratiques.

La RIMHE, la Revue Interdisciplinaire, Management, Homme & Entreprise (Management & Human Enterprise) est une revue scientifique dont l’objectif est de publier sous forme numérique et imprimée des articles de recherche sur le management des entreprises dans tous les domaines de gestion et suivant une conception plaçant les êtres humains au coeur de ses préoccupations.

Une priorité est accordée aux travaux menés par des équipes pluridisciplinaires sur les problématiques propres aux sciences de gestion.

En complément des contributions sélectionnées après évaluation en double aveugle par deux à trois membres de notre comité scientifique et plusieurs tours de relecture, trois autres rubriques peuvent être ouvertes dans chaque numéro publié pour : – des chercheurs d’autres disciplines ou des experts reconnus sollicités en “auteurs invités” ; – une “note de lecture” sur un nouvel ouvrage de référence ; – un “retour d’expérience” rédigé par des professionnels.

Quatre numéros sont publiés par an avec une parution datée par saison : hiver, printemps, été, automne.

__________________________________

Rédacteur invité pour cet appel :

Didier Chabaud

Date limite d’envoi des articles :

15 octobre 2018

Adresse mail d’envoi des textes complets :

contact@rimhe.com

Normes de publication : Le format de la RIMHE est à respecter dès la 1ère soumission.

Un workshop sera organisé à l’IAE de Paris le 29 novembre pour les auteurs dont l’article aura été inscrit dans le processus d’évaluation de la RIMHE après soumission de leur proposition.

Appel à contributions Revue Management & Avenir « Nouveaux espaces et territoires de l’accompagnement entrepreneurial »

Appel à contributions

 Revue Management & Avenir

 « Nouveaux espaces et territoires de l’accompagnement entrepreneurial »

 Rédacteurs invités

Isabelle Bories-Azeau Institut Montpellier Management, Université de Montpellier

Karim Messeghem Institut Montpellier Management, Université de Montpellier

Sylvie Sammut Institut Montpellier Management, Université de Montpellier

Date limite de soumission : 1er décembre 2018   

 

Appel à contributions RMA Bories-Azeau Messeghem Sammut

Le développement de la société entrepreneuriale (Audretsch, 2007) induit de nouveaux comportements entrepreneuriaux (Chabaud et Sammut, 2016) qui contribuent à faire tomber les frontières dans et hors de l’entreprise dans une logique d’open innovation. L’apparition de nouveaux lieux, voire tiers-lieux, fait exploser le nombre de structures d’accompagnement dans le monde (Baraldi et Ingemansson Havenvid, 2016 ; Mian et al., 2016 ; Pauwels et al., 2016) et témoigne d’une activité entrepreneuriale dans toutes les strates de la société. De façon concomitante, de nouveaux acteurs émergent pour répondre aux nouveaux besoins des entrepreneurs. La digitalisation incite également à repenser les relations entre entrepreneurs et accompagnants. Ces différentes évolutions conduisent à créer de nouveaux espaces et territoires propices à de nouvelles formes d’accompagnement entrepreneurial (Maus et Sammut, 2018).

 

A l’initiative d’acteurs privés, des espaces nouveaux sont proposés aux entrepreneurs. Station F est un exemple ambitieux qui se revendique comme « le seul campus de start-up qui réunit tout un écosystème entrepreneurial sous un seul et même toit ». Ce concept n’est pas totalement nouveau ; il a été en effet développé aux États-Unis, notamment dans le cadre de structures privées d’accompagnement comme Y Combinator, créé en 2005 et présenté comme l’un des premiers accélérateurs (Pauwels et al., 2016). Les accélérateurs apparaissent comme de nouveaux lieux dédiés à l’accompagnement. Dans quelle mesure contribuent-ils à révolutionner les modèles d’incubation ? Plus largement, les modèles d’accompagnement connaissent depuis une dizaine d’années des transformations (Bruneel et al., 2012 ; Mian, 2014 ; Messeghem et Sammut, 2014) qui peuvent être mises en perspective avec le développement de nouveaux espaces et territoires.

 

La conception de l’entrepreneuriat a évolué d’une activité liée à un projet individuel vers une approche plus collective (Verstraete et Fayolle, 2005), qui met l’accent sur le réseau (Chabaud et Ngijol, 2005, 2010), l’intersubjectivité (Venkataraman et al., 2012) ou encore l’équipe (Shepherd et Krueger, 2002). Le processus entrepreneurial peut alors être envisagé comme un processus collectif, qui suppose une multiplication des espaces dédiés à l’accompagnement, à l’instar des incubateurs d’entreprises, des espaces de coworking, des Fab Labs (Garrett et al., 2017). Ces espaces, qui peuvent favoriser la poursuite collective d’opportunités, invitent à repenser l’accompagnement en privilégiant une perspective collective.

 

Ce processus collectif s’étend également à l’échelle du territoire, afin de développer une dynamique entrepreneuriale territoriale ; cet élan suppose l’implication des différentes parties prenantes à ce processus et la mobilisation de leurs compétences. Aujourd’hui, l’entrepreneuriat se positionne en effet comme l’un des axes majeurs du développement local territorialisé (Huggins et al., 2015), aussi bien dans des territoires dynamiques que dans des territoires en difficulté. Le territoire constitue ainsi une échelle d’observation pertinente de l’écosystème entrepreneurial (Surlemont et al., 2014). Il s’agit donc d’envisager l’accompagnement entrepreneurial au-delà de la relation dyadique accompagnant/accompagné pour intégrer les acteurs territoriaux de différents champs organisationnels, amenés à coopérer, et qui sont autant de parties prenantes de cet accompagnement. Comment s’opère alors le partage et/ou la complémentarité de ressources entre ces parties prenantes ? Quelles modalités de coopération sont privilégiées dans cet accompagnement entrepreneurial « étendu » ?

 

Le développement de l’entrepreneuriat à l’échelle territoriale suppose en effet des interactions entre les champs de compétences des accompagnants largo sensu, soit autant de ressources pour les entrepreneurs. Mais il implique également de prendre en considération le positionnement de nouveaux acteurs et de nouveaux espaces au sein de l’écosystème entrepreneurial, comme par exemple, l’Université (Bories-Azeau et al., 2016), via l’enseignement et l’accompagnement (PEPITE) ou la banque, via le financement et l’accompagnement. Il est par conséquent légitime de s’interroger sur le processus de construction des compétences territoriales en matière d’accompagnement entrepreneurial : quels acteurs sont sollicités dans ce processus et en quoi peut-il favoriser une dynamique entrepreneuriale territoriale ? Comment se construisent ces compétences à l’échelle du territoire ? En quoi ce processus favorise-t-il l’émergence d’un écosystème de l’accompagnement entrepreneurial durable (Theodoraki et Messeghem, 2015 ; Theodoraki, Messeghem et Rice, 2017) ?

 

L’objectif de ce dossier spécial est de questionner l’évolution des dispositifs d’accompagnement entrepreneurial en lien avec les nouveaux espaces et territoires. Les articles pourront retenir une perspective conceptuelle ou empirique. Ils pourront privilégier sous l’angle de l’accompagnement entrepreneurial l’une des thématiques suivantes :

– Espaces de coworking

– Incubateurs d’entreprise

– Incubateurs virtuels

– Écosystème entrepreneurial

– Entrepreneuriat des territoires (entrepreneuriat des quartiers, entrepreneuriat rural, etc.)

– Politique publique d’accompagnement entrepreneurial

– Accompagnement territorial collectif

– Accompagnement et tiers lieux

– Types d’accompagnement et territoires

– Jeux d’acteurs de l’accompagnement entrepreneurial et territorialisation

– Accompagnement durable et territoires

 

Ces thématiques seront abordées dans le cadre de la 4ème Rencontre entre acteurs des réseaux d’accompagnement et chercheurs qui se tiendra mardi 10 juillet 2018 à l’Institut Montpellier Management. Il est conseillé aux auteurs de participer à cet événement afin de profiter d’un regard croisé sur leur contribution.

 

Bibliographie indicative

 

Audretsch D. B. (2007), The Entrepreneurial Society, Oxford University Press, New York.

Baraldi E., Ingemansson H. (2016), « Identifying new dimensions of business incubationv: a multi-level analysis of Karolinska Institute’s Incubation System », Technovation, Vol. 50–51, p. 53–68.

Bories-Azeau I., Fort F., Noguera F., Peyroux C. (2016) , « The role of consulting and support for entrepreneurship in universities: a French experience », 76th Annual Meeting of the Academy of Management 2016Management Consulting Division.

Bruneel J., Ratinho T., Clarysse B., Groen A. (2012), « The evolution of business incubators: comparing demand and supply of business incubation services across different incubator generations », Technovation, Vol. 32, p. 110–121.

Chabaud D., Ngijol J. (2005), « La contribution de la théorie des réseaux sociaux à la reconnaissance des opportunités de marché », Revue internationale PME, Vol. 18, N°1, p. 29-46.

Chabaud D., Sammut S. (2016), « L’entrepreneuriat : nouveaux champs d’analyse, nouvelles perspectives », Revue de l’Entrepreneuriat, Vol. 15, N°2, p. 7-14.

Garrett L., Spreitzer G., Bacevice P. (2017), « Co-constructing a sense of community at work: the emergence of community in coworking spaces », Organization Studies, Vol. 38, N°6, p. 821– 842.

Maus A., Sammut S. (2018), « Evolution in incubators’ Business Model, the contribution of individual and collective sensing of opportunities and dynamic capabilities », Frontiers of Entrepreneurship Research, Babson Publication.

Messeghem K., Sammut S. (2014), « Special issue on thirty years of research in entrepreneurial support », International Journal of Small Business and Entrepreneurship, Vol. 23, N°4, p. 405-418.

Mian S. (2014), « Business incubation mechanisms and new venture support: emerging structures of US science parks and incubators », International Journal of Small Business and Entrepreneurship, Vol. 23, N°4, p. 419 – 435.

Mian S., Lamine W., Fayolle A. (2016), « Technology business incubation: an overview of the state of knowledge », Technovation, Vol. 50–51, p. 1–12.

Shepherd D.A., Krueger N.F. (2002), « An intentions-based model of entrepreneurial teams’ social cognition », Entrepreneurship Theory and Practice, Vol 27, N°2, p. 167–185.

Pauwels C., Clarysse B., Wright M., Van Hove J. (2016), « Understanding a new generation incubation model: the accelerator », Technovation, Vol. 50–51, p. 13–24.

Surlemont B., Olivier Toutain O., Barès F., Ribeiro A. (2014), « Un espace d’observation et d’exploration de l’intelligence collective », Entreprendre & Innover, Vol. 23, N°4, p. 5-9.

Theodoraki C., Messeghem K. (2015), « Ecosystème de l’accompagnement entrepreneurial : une approche en termes de coopétition », Entreprendre & Innover, Vol. 27, N° 4, 2015, p. 102-111.

Theodoraki C., Messeghem K., Rice M. (2017), « A social capital approach to the development of sustainable entrepreneurial ecosystems: an explorative study », Small Business Economics, p. 1-18.

Venkataraman S., Sarasvathy S. D., Dew N., Forster W. R. (2012), « Reflections on the 2010 AMR decade award: Whither the promise? Moving forward with entrepreneurship as a science of the artificial », Academy of Management Review, Vo. 37, N°1, p. 21–33.

Verstraete T., Fayolle A. (2005), « Paradigmes et Entrepreneuriat », Revue de l’Entrepreneuriat, Vol. 4, N° 1, p. 33-52.

 

Modalité de soumission

Les propositions d’articles doivent être envoyées par courrier électronique avant le 1er décembre 2018 à isabelle.bories-azeau@umontpellier.fr, karim.messeghem@umontpellier.fr et sylvie.sammut@umontpellier.fr

Ces propositions devront respecter les normes de la politique rédactionnelle de la Revue Management & Avenir disponibles sur http://managementetavenir.net/

Tous les manuscrits soumis dans le cadre de cet appel à contributions feront l’objet d’une évaluation en double aveugle.

 

Calendrier indicatif

Envoi des textes : 1er décembre 2018

Retour de la première évaluation : 31 janvier 2019

Envoi de la seconde version des textes : 1er avril 2019

Retour de la seconde évaluation : 1er juin 2019

Envoi de la version finale : 1er septembre 2019

Publication : novembre 2019

Numéro spécial Revue de l’Entrepreneuriat – Regards croisés sur l’échec entrepreneurial

Appel à contributions – Numéro spécial de la Revue de l’Entrepreneuriat

Regards croisés sur l’échec entrepreneurial

Téléchargez l’appel à contribution : Dossier Revue de l’Entrepreneuriat Echec entrepreneurial

Éditeurs associés :

  • Smita Singh (Auckland University of Technology, New Zealand)
  • Nabil Khelil (Université de Caen, CREM CNRS)
  • Xavier Brédart (Université de Mons, HumanOrg)
  • Nadine Levratto (Université Nanterre, CNRS, EconomiX)

Deadline des soumissions : 15 septembre 2018

Les coûts psychologiques, sociaux et économiques de l’échec (Byrne et Shepherd, 2015; Cope, 2011; Singh et al., 2007-2015; Ucbasaran et al., 2013), font de ce phénomène un sujet sensible à aborder (Bruno et Leidecker, 1988; Cacciotti et al., 2016) et un événement indésirable et inattendu à éviter (Aaltonen et al., 2010; Politilis et Gabrielsson, 2009). C’est dans ce cadre que s’inscrivent les premiers travaux sur la défaillance des entreprises, reconnue dans la littérature anglo-saxonne sous le terme “business failure“. Bien que ce phénomène ait été étudié par plusieurs disciplines (Walsh et Cunningham, 2016, p. 164), telles que le droit (Peng et al., 2010), la finance (Beaver, 1966), la sociologie (Freeman et al., 1983), l’économie (Dunne et al., 1989), le management (Moulton et al., 1996), la stratégie (Sheppard et Chowdhury, 2005) et les sciences des organisations (Mellahi et Wilkinson, 2004), ces travaux partagent le même objectif : mettre en évidence les causes qui sont à l’origine de l’échec de nombreuses entreprises et, éventuellement, réfléchir à des stratégies d’actions préventives, curatives ou encore palliatives.

C’est à partir de l’introduction de la notion de l’échec dans le champ de l’entrepreneuriat que le concept « échec entrepreneurial » a pris de l’ascendant. Si les premiers travaux sur l’échec entrepreneurial se focalisent sur les causes, les travaux menés au cours de la dernière décennie se concentrent plutôt sur les expériences d’échec vécues par les entrepreneurs. L’échec n’est plus perçu comme étant un sujet sensible qui demeure peu étudié en entrepreneuriat (Aaltonen et al., 2010; Politilis and Gabrielsson, 2009), mais comme une étape indispensable à la réussite d’un processus entrepreneurial, qui mérite d’être étudiée en profondeur (Jenkins et Mckelvie, 2016). C’est dans ce cadre que s’inscrivent les travaux fondateurs sur l’apprentissage de l’échec (McGrath, 1999; Minniti et Bygrave, 2001; Shepherd, 2003) qui suscitent aujourd’hui un intérêt croissant dans la littérature tant anglo-saxonne (Dias et Teixeira, 2017; Shepherd et al., 2016; Walsh et Cunningham, 2017) que francophone (Crutzen et Van Caillie, 2009 ; Cusin et Maymo, 2016 ; De Hoe et Janssen 2016 ; Khelil et al., 2012 ; Krauss, 2009 ; Philippart, 2017). L’attention ne porte plus aujourd’hui uniquement sur les causes d’échec à éviter mais plutôt sur les leçons à tirer des échecs afin de les capitaliser.

L’augmentation du nombre de publications scientifiques, l’existence de plusieurs revues prestigieuses (spécialisées ou non) publiant sur le sujet, l’apparition d’ouvrages collectifs (Shepherd, 2013; Shepherd et al., 2016) et de numéros spéciaux (Detienne et Wennberg, 2016; Levratto et Brédart, 2018), l’existence d’une logique de capitalisation des connaissances (voir les revues de littérature conduites par Jenkins et Mckelvie, 2016 ; Ucbasaran et al., 2013 et Walsh et Cunningham, 2016), nous amène à la conclusion suivante : l’échec commence à occuper une place grandissante et fondamentale dans la littérature académique sur l’entrepreneuriat. Ce phénomène est aujourd’hui considéré comme un vrai objet d’étude qui suscite l’intérêt des chercheurs (Corner et al., 2017; Eberhart et al., 2017; Jenkins et McKelvie, 2017 ; Shepherd et Patzelt, 2017; Walsh et Cunningham, 2017). 2

Quelle que soit l’approche théorique (déterministe versus volontariste) ou méthodologique (qualitative versus quantitative) mobilisée ou, encore, le niveau d’analyse étudié (entrepreneur, entreprise, environnement), les chercheurs sont toujours confrontés à la réalité complexe et protéiforme de l’échec entrepreneurial (Khelil, 2016). La diversité et l’interdépendance des éléments objectifs et subjectifs, qualitatifs et quantitatifs, économiques et psychologiques inhérents à la fois à l’entrepreneur et l’entreprise qu’il créée, rendent les approches disjonctives désuètes. Bien que les approches traditionnelles de la défaillance d’entreprises adoptant le plus souvent une perspective linéaire et binaire dominent à ce jour, il existe une tendance de plus en plus marquée aux approches intégratives. Selon ces approches, l’échec est vu comme un phénomène multidimensionnel et complexe composé de différents éléments interdépendants qui interagissent sur plusieurs niveaux.

C’est dans ce cadre que s’inscrit cet appel à contribution. Au-delà de la question des causes (pour quelles raisons certaines entrepreneurs échouent-ils et d’autres non ?) ou encore les conséquences (quelles sont les conséquences que peut avoir l’échec de l’entreprise sur l’entrepreneur ?), d’autres questions sont en jeu :

  • Qu’est qu’un échec entrepreneurial ?
  • Comment les entrepreneurs interprètent-ils leur échec ?
  • Pour quelles raisons certains entrepreneurs apprennent-ils beaucoup plus de leur échec que d’autres ?
  • Pour quelles raisons certaines entrepreneurs ont beaucoup plus peur de l’échec que d’autres ?
  • Comment accompagner les entrepreneurs en situation d’échec ?

Soumission des textes

Les propositions d’articles sont à envoyer à nabil.khelil@unicaen, à xavier.bredart@umons.ac.be, et en copie à soumission@entrepreneuriat.com,

– au plus tard le 15 septembre 2018,

en respectant les normes de la Revue de l’entrepreneuriat :

 

https://entrepreneuriat.com/pole-recherche/revue_entrepreneuriat/normes-de-publication/

en mentionnant dans l’objet « soumission au numéro échec entrepreneurial ».

Les textes retenus seront publiés dans un numéro thématique de la Revue de l’Entrepreneuriat (n°1, 2020).

Echéancier

L’échéancier suivant est proposé : Envoi des propositions d’article (version complète) :15 septembre 2018
Retour des évaluations et notification des décisions aux auteurs :15 janvier 2019
Dépôt des articles révisés (2ème tour d’évaluation):15 avril 2019
Dépôt des versions finales :15 octobre 2019

 

3e Colloque Interdisciplinaire sur la Défaillance d’Entreprise

Ce numéro thématique sera précédé par le 3e Colloque Interdisciplinaire sur la Défaillance d’Entreprise. Ce colloque, qui se déroulera le 15 juin à l’Université de Caen, est co-organisé par le Centre de Recherche en Economie et en Management de l’université de Caen (CREM – UMR CNRS 6211), l’unité mixte de recherche du CNRS EconomiX (Université de Nanterre) et l’institut de recherche humanOrg de l’Université de Mons. Centrée sur les approches multidimensionnelles de la défaillance des entreprises, cette troisième édition du CIDE est parrainée par l’Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation (AEI) ainsi que par l’Association Internationale de Recherche en Entrepreneuriat et PME (AIREPME). Les auteurs des meilleures communications recommandées par les évaluateurs seront invités à soumettre une version enrichie de leur texte à ce numéro thématique.
Site internet : https://businfailure.sciencesconf.org/
Télécharger l’appel à communication : 3ème Colloque Interdisciplinaire sur la Défaillance d’Entreprise

Références
Aaltonen, S., Blackburn, R., & Heinonen, J. (2010). Exploring entrepreneurial exits: a study of individual exit experiences in Finland and the UK. The theory and practice of entrepreneurship: Frontiers in European entrepreneurship research, 145-167.
Beaver, W. H. (1966). Financial ratios as predictors of failure. Journal of accounting research, 71-111.
Bruno, A. V., & Leidecker, J. K. (1988). Causes of new venture failure: 1960s vs. 1980s. Business Horizons, 31(6), 51-56.
Byrne, O., & Shepherd, D. A. (2015). Different strokes for different folks: Entrepreneurial narratives of emotion, cognition, and making sense of business failure. Entrepreneurship Theory and Practice, 39(2), 375-405.
Cacciotti, G., Hayton, J. C., Mitchell, J. R., & Giazitzoglu, A. (2016). A reconceptualization of fear of failure in entrepreneurship. Journal of Business Venturing, 31(3), 302-325.
Cope, J. (2011). Entrepreneurial learning from failure: An interpretative phenomenological analysis. Journal of business venturing, 26(6), 604-623.
Corner, P. D., Singh, S., & Pavlovich, K. (2017). Entrepreneurial resilience and venture failure. International Small Business Journal, 0266242616685604.
Crutzen, N. et Van Caillie, D. (2009). Vers une taxonomie des profils d’entrée dans un processus de défaillance : Un focus sur les micro-et petites entreprises en difficulté. Revue Internationale PME, 22(1), 101-128.
Cusin, J., & Maymo, V. (2016). Stigmatisation de l’entrepreneur post-faillite et décision de financement du banquier. M@n@gement, 19(4), 305-329.
De Hoe, R. et Janssen, F. (2016). Le capital psychologique permet-il d’apprendre et de rebondir face à un échec entrepreneurial? Management International,20(2),18-28.
DeTienne, D., & Wennberg, K. (2016). Studying exit from entrepreneurship: New directions and insights. International Small Business Journal, 34(2), 151-156.
Dias, A., et Teixeira, A. A. (2017). The anatomy of business failure: A qualitative account of its implications for future business success. European Journal of Management and Business Economics, 26(1), 2-20.
Dunne, T., Roberts, M. J., & Samuelson, L. (1989). The growth and failure of US manufacturing plants. The Quarterly Journal of Economics, 104(4), 671-698.
Eberhart, R. N., Eesley, C. E., & Eisenhardt, K. M. (2017). Failure is an option: Institutional change, entrepreneurial risk, and new firm growth. Organization Science, 28(1), 93-112.
Freeman, J., Carroll, G. R., & Hannan, M. T. (1983). The liability of newness: Age dependence in organizational death rates. American sociological review, 692-710.
Jenkins, A., & McKelvie, A. (2016). What is entrepreneurial failure? Implications for future research. International Small Business Journal, 34(2), 176-188. Jenkins, A., & McKelvie, A. (2017). Is this the end? Investigating firm and individual level outcomes post-failure. Journal of Business Venturing Insights, 8, 138-143. Khelil, N., Smida, A., & Zouaoui, M. (2012). Contribution à la compréhension de l’échec des nouvelles entreprises: exploration qualitative des multiples dimensions du phénomène. Revue de l’Entrepreneuriat, 11(1), 39-72.
Khelil, N. (2016). The many faces of entrepreneurial failure: Insights from an empirical taxonomy. Journal of Business Venturing, 31(1), 72-94.
4
Krauss, G. (2009). Les jeunes entreprises pionnières face à l’incertitude: la construction sociale de l’échec. Revue Française de socio-économie, (1), 169-186. Levratto, N., & Brédart, X. (2018). La défaillance et l’échec des PME. Revue internationale PME, Numéro thématique.
McGrath, R. G. (1999). Falling forward: Real options reasoning and entrepreneurial failure. Academy of Management review, 24(1), 13-30.
Mellahi, K., & Wilkinson, A. (2004). Organizational failure: a critique of recent research and a proposed integrative framework. International Journal of Management Reviews, 5(1), 21-41.
Minniti, M., & Bygrave, W. (2001). A dynamic model of entrepreneurial learning. Entrepreneurship: Theory and practice, 25(3), 5-5.
Moulton, W. N., Thomas, H., et Pruett, M. (1996). Business failure pathways: environmental stress and organizational response. Journal of Management, 22(4), 571-595.
Peng, M. W., Yamakawa, Y., et Lee, S. H. (2010). Bankruptcy Laws and Entrepreneur-Friendliness. Entrepreneurship Theory and Practice, 34(3), 517-530. Philippart P. (2017). “L’accompagnement de l’entrepreneur en difficulté: questions autour d’un phénomène complexe”, Projectics/Proyética/Projectiques, vol.1, n°16, p.11-29.
Politis, D., & Gabrielsson, J. (2009). Entrepreneurs’ attitudes towards failure: An experiential learning approach. International Journal of Entrepreneurial Behavior & Research, 15(4), 364-383.
Shepherd, D. A. (2003). Learning from business failure: Propositions of grief recovery for the self-employed. Academy of management Review, 28(2), 318-328.
Shepherd, D. A. (2013), Entrepreneurial Failure. The International Library of Entrepreneurship Series. Edward Elgar Pub.
Shepherd, D.A., Williams, T., Wolfe, M. et Patzelt, H. (2016). Learning from Entrepreneurial Failure. Cambridge University Press.
Shepherd, D. A., et Patzelt, H. (2017). Trailblazing in Entrepreneurship: Creating New Paths for Understanding the Field. Springer.
Sheppard, J. P., & Chowdhury, S. D. (2005). Riding the wrong wave: Organizational failure as a failed turnaround. Long Range Planning, 38(3), 239-260.
Singh, S., Corner, P., & Pavlovich, K. (2007). Coping with entrepreneurial failure. Journal of Management & Organization, 13(4), 331-344. Singh, S., Corner, P. D., & Pavlovich, K. (2015). Failed, not finished: A narrative approach to understanding venture failure stigmatization. Journal of Business Venturing, 30(1), 150-166.
Ucbasaran, D., Shepherd, D. A., Lockett, A., & Lyon, S. J. (2013). Life after business failure: The process and consequences of business failure for entrepreneurs. Journal of Management, 39(1), 163-202.
Walsh, G. S. et Cunningham, J. A. (2017). Regenerative failure and attribution: Examining the underlying processes affecting entrepreneurial learning. International Journal of Entrepreneurial Behavior et Research, 23(4), 688-707.
Walsh, G. S., & Cunningham, J. A. (2016). Business failure and entrepreneurship: emergence, evolution and future research. Foundations and Trends in Entrepreneurship, 12(3), 163-285.

CfP International Journal of Entrepreneurship and Small Business ESU 2018 Special Issue on: “Fostering European Entrepreneurship Research through a Human Action Perspective”

Call for Papers International Journal of Entrepreneurship and Small Business

ESU 2018 Special Issue on: “Fostering European Entrepreneurship Research through a Human Action Perspective”

IJESB Call for Papers

Guest Editors: Associate Prof. Agnieszka Kurczewska, University of Lodz, Poland Prof. Francisco Liñán, Universidad de Sevilla, Spain Prof. Hans Landström, Lund University, Sweden Prof. Alain Fayolle, Emlyon Business School, France

The purpose of this special issue is to launch an academic debate on new trends in entrepreneurship research in terms of conceptual coverage and methodological advancements. It is aimed at expanding the dialogue on the diverse and dynamic dimensions of entrepreneurship, which are understood as both a phenomenon and a research field. To gain more legitimacy as well as become a unique discipline, entrepreneurship research needs to have self-defined content and, despite a proliferation of topics and approaches, it must share some common understandings of the phenomenon. One prospective connection of dispersed research threads could be a human action perspective, in which there is a perception of entrepreneurship as a human experience and interaction, with entrepreneurs as acting human beings. This standpoint is deeply rooted in the European tradition of interpreting entrepreneurship and seems to be a logical binder of previous developmental stages of entrepreneurship as a field. Therefore, this special issue aims to resolve the most evident research deficits regarding different aspects of entrepreneurial human action as an emerging topic in entrepreneurship by illuminating the nature of entrepreneurship as a human endeavour. It is also seen as a vehicle to develop and communicate the European perspective on entrepreneurship research (Dana et al., 2008).

Historically, entrepreneurship as a field of research has its foundations in European economics (Landström, 2004; Fayolle, 2003), mainly in German historical (represented by Schumpeter) and Austrian schools of economics (with von Mises and Kirzner as the most recognised representatives). With time, the focus of research has moved from classical and neo-classical theories and discussions on entrepreneurial functions towards individuals, including the inherent and enduring characteristics that make them entrepreneurial (Carland et al., 1988). However, trait theories received their critics due to their static character and methodological weaknesses. When behavioural theories emerged, they aimed to better understand entrepreneurial processes and actions. As a consequence, a remarkable development, which still seems to dominate in the European research tradition, occurred on the behavioural side of entrepreneurship (Gartner, 1988; Gartner, 1989). To help answer the question of how entrepreneurs take actions, the cognitive stream of research (Baron, 1998; Mitchell et al., 2002) emerged; it included entrepreneurial intentions, attitudes, perceptions and cognitive schemas as the main objects of its investigation.

The themes that have received more attention in entrepreneurship research include the following:

  • The process perspective of entrepreneurship, which is understood both as enacting opportunity (Shane and Venkataraman, 2000) and the way a new firm is brought into existence (Gartner, 1989);
  • The entrepreneurial action, which is understood both as discovery and creation, and is the foundation of understanding entrepreneurship (Alvarez and Barney, 2007); and The entrepreneurial decision-making and judgmental process (Foss and Klein, 2012; Mitchell et al., 2002).

 

In synthesising the above debate, each of these concepts may broaden their meaning when discussed in the context of human action and when the role of human agency in entrepreneurial processes is emphasised. The entrepreneur, seen as an individual with a particular set of traits, is replaced by the agency; and the agency is brought by entrepreneurs who think, discover, create and enact. Taking the human action perspective moves the research interest into how individuals create or discover opportunities and expends their research ambition towards exploring the dynamics of individual processes and their determinants. The entrepreneurial process is seen as one involving actions that are connected by perceiving opportunities and creating organisations to pursue those opportunities (Bygrave, 2007). However, it is not enough to study entrepreneurs’ actions alone (Dimov, 2011); the focus could be on the interplay between actions and insights, which are part of entrepreneurial experiences. In this sense, entrepreneurial actions are either external expressions or consequences of a person’s reflections, judgments and decisions. This then shifts the interest towards entrepreneurs as experiencing actors who are in the process of creating and enacting.

Special issue proposals should have the potential to make a substantial impact on research pertaining to the human-action view on entrepreneurship and expand the scope of methodologies used in entrepreneurship research (Dana and Dana, 2005; Dana and Dumez, 2015). In particular, this special issue is aimed at collecting both empirical and theoretical contributions that build on the complexity of entrepreneurship as well as provide new insights and provoke further discussion on how entrepreneurs make decisions and take actions from the perspective of human endeavour and human interaction based on both behavioural and cognitive patterns. It will bring value to academics because it will indicate the conceptual and methodological trends that are applied in entrepreneurship research. Interpretations of entrepreneurship as a human action in the European context are particularly welcome.

 

References

Alvarez, S.A., Barney, J.B. (2007). Discovery and creation: alternative theories of entrepreneurial action, Strategic Entrepreneurship Journal 1(1-2), 11-26. Baron, R. (1998). Cognitive mechanisms in entrepreneurship: why and when entrepreneurs think differently than other people, Journal of Business Venturing 13(4), 275-294. Bygrave, W. D. (2007). The entrepreneurship paradigm (I) revisited. Handbook of Qualitative Research Methods in Entrepreneurship, 17-48. Carland, J. W., Hoy, F., & Carland, J. A. (1988). “Who is an entrepreneur?” is a question worth asking. American Journal of Small Business, 12(4), 33-39. Dana, L.P., Dana, T.E. (2005). Expanding the scope of methodologies used in entrepreneurship research, International Journal of Entrepreneurship and Small Business, 2(1), 79-88. Dana, L.P., I.M. Welpe, M. Han & V. Ratten (2008). Handbook of research on European business and entrepreneurship: Towards a theory of internationalization. Cheltenham: Edward Elgar Publishing. Dana, L.P., Dumez, H. (2015). Qualitative Research Revisited: Epistemology of a Comprehensive Approach, International Journal of Entrepreneurship & Small Business 26(2), 154-170. Dimov, D. (2011). Grappling with the Unbearable Elusiveness of Entrepreneurial Opportunities, Entrepreneurship Theory and Practice 35, 57-81. Fayolle, A. (2003). Research and researchers at the heart of entrepreneurial situations, in Steyaert, C, Hjorth, D. (eds) New Movements in Entrepreneurship, Cheltenham-Northampton: Edward Elgar Publishing Ltd., 35-50. Foss, N. J., Klein, P. G. (2012). Organizing Entrepreneurial Judgment. New York, Cambridge University Press. Gartner, W. B. (1988). “Who is an entrepreneur?” is the wrong question. American Journal of Small Business, 12 (4), 11-32. Gartner, W. B. (1989). Some suggestions for research on entrepreneurial traits and characteristics. Entrepreneurship Theory and Practice, 14(1), 27-38. Landström, H. (2004). Pioneers in entrepreneurship research, in Corbetta, G., Huse, M., Ravasi, D. (eds.), Crossroads of Entrepreneurship, Kluwer Academic Publishers Dordretch, 13-32. Mitchell, R., Busenitz, L., Lant, T., McDougall, P., Morse, E., Smith, J.B. (2002). Toward a Theory of Entrepreneurial Cognition: Rethinking the People Side of Entrepreneurship Research, Entrepreneurship Theory and Practice 27(2), 93-104. Shane, S., Venkataraman, S. (2000). The promise of entrepreneurship as a field of research. Academy of Management Review 25(1), 217-226.

 

Subject Coverage

Suitable topics include, but are not limited, to the following:

  • The role of human agency and experience in entrepreneurial processes
  • Novel concepts and practices in the research on entrepreneurial behaviour
  • Different facets of the entrepreneurial process; its phases, dynamics and outcomes from the entrepreneur and agency perspectives
  • New perspectives on entrepreneurial thinking and decision making processes: how entrepreneurs’ decisions and judgments influence the creation and the life of entrepreneurial ventures
  • Action-bound theory perspective on entrepreneurship – human discovery and creation as the foundation of understanding entrepreneurship
  • Entrepreneurship as embedded in specific European cultures and contexts – the relevance and value of entrepreneurs in contemporary society and economy
  • New methods in entrepreneurship research enabling us to grasp entrepreneurship as human enactment
  • Epistemological and theoretical foundations of entrepreneurship education

 

Notes for Prospective Authors

Submitted papers should not have been previously published nor be currently under consideration for publication elsewhere. (N.B. Conference papers may only be submitted if the paper has been completely re-written and if appropriate written permissions have been obtained from any copyright holders of the original paper).

All papers are refereed through a peer review process.

All papers must be submitted online. To submit a paper, please read our Submitting articles page.

 

Important Dates

Manuscripts due by: 31 December, 2018

Notification to authors: 28 February, 2019

Final versions due by: 30 September, 2019

Revue Française de Gestion – Appel à contributions – Numéro Spécial – La valorisation de la recherche en Sciences de Gestion

Revue Française de Gestion

Appels à contributions

La valorisation de la recherche en Sciences de Gestion

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Rédacteurs invités :

Thierry Verstraete (IAE de l’Université de Bordeaux),

Pascal Philippart (IAE de l’Université de Lille)

Date limite de soumission : 1 octobre 2018

 

En matière de valorisation de la recherche, l’enseignant-chercheur est essentiellement sensibilisé à deux formes de transfert des connaissances apportées par ses travaux ou par ceux de ses pairs : la valorisation académique et la valorisation pédagogique.

La première conduit principalement à communiquer dans les congrès et à publier dans les revues savantes, avec l’idée de voir les travaux, ainsi mis à la discussion scientifique, mobilisés par les pairs y trouvant matière à avancer dans leurs propres recherches.

La seconde consiste à traduire la connaissance apportée par la recherche en contenu pédagogique. Il s’agit alors de publier des manuels et d’insérer dans les programmes de formations des contenus découlant de la recherche, avec l’idée cette fois que les connaissances ainsi déclinées apporteront aux enseignés.

Outre la valorisation scientifique et la valorisation pédagogique, une troisième forme de valorisation est questionnée depuis l’origine des Sciences de Gestion : l’apport managérial. Il s’agit d’une valorisation des produits de la recherche pour améliorer, tant que faire se peut, la pratique de la gestion. Le présent appel à contributions s’intéresse à cette forme de valorisation.

Bien que la question des apports managériaux soit souvent posée par les évaluateurs de travaux de recherche (membre d’un jury de thèse, évaluateur d’une communication ou d’une proposition d’article, commission d’évaluation de programme, etc.), généralement, le chercheur se contente de les évoquer. A l’exception des recherches de type ingénierique qu’il déploie, le chercheur applique rarement les résultats de ses recherches aux situations de gestion concernées par ses travaux. Plus largement, en considérant que le transfert est une offre de connaissances produite par la recherche à destination de ceux qui gèrent des organisations ou de leurs conseillers, force est de constater que peu de chercheurs s’en soucient. Certes, quelques cas remarquables constituent des exceptions au constat précédent (le Medaf, le Balanced Score Card, l’expérience client, etc.), mais il suffit de demander à un collègue de citer 5 produits de la recherche française en Sciences de Gestion ayant eu une influence significative sur les pratiques de gestion pour observer sa peine à répondre.

Il faut dire que la forme de valorisation nous intéressant ici est rarement explicitée, notamment lors de l’apprentissage de la recherche, même si les doctorants se voient proposer des séminaires dans ce domaine (il faut alors constater que leurs participants sont essentiellement les doctorants des sciences dites « dures »). Dans les formations à la recherche en Sciences de Gestion, la valorisation est généralement cantonnée à sa forme académique (la première présentée au début de cet appel), alors que la gestion comporte une capacité de transfert vers la pratique inscrite dans les gènes de la discipline. Cet appel à contributions pour un dossier de la Revue Française de Gestion a pour objectif de recevoir des illustrations de recherches où l’apport managérial fera l’objet d’une discussion plus poussée qu’à l’accoutumée dans une revue savante.

 

L’ambivalence de la valorisation

La valorisation est ambivalente car elle interroge concrètement l’articulation entre le processus de valorisation et son produit. S’agissant de ce dernier, un produit de la recherche est valorisé lorsque les publics auxquels il réfère l’emploient. Autrement dit, le produit ne sera pas considéré comme valorisé tant qu’il n’est pas mobilisé pour raisonner ou agir. Ainsi, le chercheur a peut-être hâtivement le sentiment d’avoir valorisé son travail de recherche lorsqu’il donne, auprès de praticiens concernés par le problème étudié, une conférence livrant les résultats d’une recherche. Le processus de valorisation est certes engagé, mais rien ne garantit que la connaissance ne soit valorisée. Ce constat pose deux questions. La première porte sur les actions à mener pour que le travail du chercheur soit réellement valorisé, autrement dit pour que son offre rencontre une demande (c’est la question du processus). La seconde renvoie aux évaluations qu’il faudrait mettre en place pour repérer voire mesurer les manifestations de la valorisation (c’est la question du produit). Ce double questionnement singularise bien le caractère finalisé de la valorisation, qui est à la fois intention et action.

 

Un problème d’une actualité aigue, depuis longtemps …

La valorisation de la recherche est souvent entendue au seul profit des sciences dites dures. Les différentes politiques en la matière confirment une vision étroite, si ce n’est étriquée, de la valorisation. Son périmètre a pourtant fait l’objet de nombreuses discussions, depuis longtemps, et encore récemment. La dernière date marquant de façon sensible l’intérêt porté à la valorisation de la recherche s’est exprimée par la création des SATT (Société d’Accélération du Transfert de Technologie) en 2012. Il s’agit de filiales créées par des établissements dont l’objectif est de favoriser les échanges entre les laboratoires de recherche publics et les industries. Principalement, les SATT étudient le portefeuille des produits technologiques sortant des laboratoires de recherche pour les traduire en compétences exploitables par l’industrie. Le processus afférent s’exprime par un transfert de technologie pouvant revêtir plusieurs formes (licensing, prestation de service, création d’entreprise innovante, etc.) avec, aussi, l’idée que les ponts public-privés créés incitent la recherche à participer à l’effort productif national. La création des SATT est ainsi une récente et sensible expression de l’intérêt porté à la valorisation de la recherche, intérêt évidemment plus ancien, avec, par exemple, l’appel lancé en 2005 par l’ANR pour la mutualisation des efforts en matière de valorisation de la recherche, constatant qu’ils étaient trop atomisés dans les établissements. Bien que des coordinations régionales plus ou moins formelles, et l’existence d’institutions nationales (rappelons que l’Anvar a été créée en 1967 et qu’à partir de 1979 ses directions régionales géraient les aides à l’innovation), favorisaient l’échange de bonnes pratiques, il semblait utile de créer des plateformes optimisant la coordination (pour un court historique, voir Marion et al., 2000).

Bref, la valorisation de la recherche n’est pas une thématique nouvelle. Ceci dit, force est de constater, par le paragraphe précédent, que la singularité des Sciences Humaines et Sociales a insuffisamment irrigué les réflexions inhérentes à la construction des institutions de la valorisation de la recherche. Mais peut-être que les quelques représentants des SHS ont trop joué l’opposition au modèle des sciences dures, par exemple en différenciant le transfert de technologie au transfert des connaissances.

 

Transfert de technologie, transfert de connaissances, … valorisation commerciale, valorisation sociale …

La valorisation par transfert de technologie est parfois distinguée de celle par transfert de connaissances, alors qu’elle en est peut-être un sous-ensemble. Sa singularité renvoie au caractère brevetable de la connaissance produite (relevant de la propriété industrielle) alors que plus globalement tout transfert pose le problème du transfert de méthodes, de modèles, de théories, de savoir-faire, etc. (relevant du droit de la propriété intellectuelle ou des droits d’auteur). Les sciences de gestion peuvent être concernées par le transfert de technologie au regard des nombreux outils utilisés par les praticiens de chacune de ses spécialités (comptabilité, finance, ressources humaines, marketing, etc.). Elles sont concernées plus largement par le transfert des connaissances lorsqu’il s’agit d’apporter des modèles aidant les acteurs, qui s’en saisissent, à gérer. Dans les deux cas, des considérations éthiques découlent soit de la marchandisation des produits de la recherche publique, soit de l’utilisation sociale qui en est faite. La valorisation nécessite alors d’éclaircir la relation entre la recherche et les organisations auxquelles s’intéressent les chercheurs en sciences de gestion. La question correspondante peut prendre la forme suivante : dans quelle mesure et sous quelle forme le chercheur doit-il rendre à la Cité ce qu’il lui emprunte comme ressources pour mener ses recherches ? La valorisation interroge aussi l’indépendance du chercheur, dans la mesure notamment où il s’agit, d’un côté, de garantir qu’aucun rapport de force ne conduise à poser à sa place les questions de recherche (Stengers, 1995) et, d’un autre côté, que son interaction avec le terrain ne se réduise pas à une analyse strictement fondamentale. Il semble que les Sciences de Gestion, certes en fonction du cadre opératoire déployé par le chercheur, composent avec une certaine forme d’interdépendance avec les organisations étudiées et de façon plus générale avec la Cité dans laquelle le chercheur exerce son métier. La valorisation managériale de la recherche constitue un pont entre deux univers qui ne se côtoient pas facilement : des appréhensions culturelles, éthiques, économiques, voire juridiques freinent souvent les envies de valorisation du chercheur et interroge son rôle de passeur ou de médiateur entre ces deux univers (Van de Ven et Johnson, 2006). Qui plus est, bien que la valorisation de la recherche soit un critère présent à la fois dans les dossiers d’évaluation des laboratoires et dans celles des candidats pour l’avancement de leur carrière, tout participant à des comités aura aisément relevé l’intérêt mineur qui lui est porté, souvent en raison d’une méconnaissance de ce qu’est la valorisation (on passera sous silence les éventuelles condescendances dont elle peut parfois malheureusement faire l’objet, les activités afférentes étant jugées moins nobles).

 

Le projet des sciences de gestion et la valorisation de la recherche

Il convient de relire le rapport Percerou de 1982, les assises AFCET-CESTA de 1982, les actes du colloque de la FNEGE à Nancy de 1983, le rapport Moisdon de 1983 et les actes des journées FNEGE ISEOR (colloque de 1984) pour constater que la valorisation de la recherche est inscrite dans le projet des Sciences de Gestion. Partant de l’idée que celles-ci ont comme périmètre la conception et le pilotage des organisations sociales finalisées, les apports managériaux sont plus ou moins explicitement appelés sans qu’il y ait à considérer une quelconque antinomie avec une approche plus fondamentale de la recherche. Autrement dit, il n’y aurait pas une recherche appliquée d’un côté et une recherche fondamentale de l’autre. Cela est d’autant plus vrai pour certaines formes de recherche telles que la recherche-action (Susman et Evered, 1978) ou la recherche ingénierique (Chanal et al. 1997), faisant alors du chercheur en Sciences de Gestion un docteur-ingénieur (Verstraete, 2007). Cette perspective varie bien sûr en fonction du projet de recherche engagé, lequel relève d’une position épistémologique dirigée vers une ambition théorique plus ou moins forte (Koenig, 1993). Il est alors possible de discuter tout un ensemble de couples a priori opposables mais souvent conciliables, par exemple le couple « explicatif/normatif », pour constater que le chercheur en Sciences de Gestion ne peut s’arrêter à une visée explicative, pas plus qu’il ne peut produire du savoir sans comprendre les situations de gestion étudiées (Martinet, 1990).

 

Types de contributions attendues

Ce trop court appel n’épuise évidemment pas les enjeux très nombreux induits par la valorisation de la recherche, à l’instar des thèmes auxquels elle renvoie comme l’innovation ou le développement des territoires (au sein desquels la valorisation s’exprime). Sans verser dans l’état de l’art, il propose un cadre pour ce qu’il semble raisonnable de qualifier de valorisation afin de solliciter un certain type de contributions. A ce propos, celles-ci sont des recherches avec phases empiriques dont les résultats ont été mobilisés pour la gestion de l’organisation concernée. A priori, on peut penser entre autres aux recherches ingénieriques, aux recherches-actions/interventions ou à d’autres protocoles démontrant une relation forte et directe entre les chercheurs et les acteurs de la situation de gestion. Ces recherches intéressent évidemment le présent appel à articles, mais il pourrait y avoir un biais à imaginer que seuls ces types de protocoles puissent produire des résultats valorisables au sens entendu ici. Par analogie avec d’autres sciences, certaines recherches qualifiées de fondamentales ont eu des répercussions sur la vie de la Cité. Dans tous les cas, les textes évalueront ou démontreront l’utilisation effective, de façon plus ou moins durable, des résultats produits par la recherche en Sciences de Gestion, donc la façon dont ces résultats ont influencé la pratique de la gestion de l’espace managérial concerné. Il faut ici confesser, en réponse à l’hégémonie anglo-saxonne, que les recherches francophones valorisées intéressent particulièrement l’appel à contributions.

 

Modalités de soumission

Les soumissions sont ouvertes à tous. Les articles doivent être déposés avant le 9 janvier 2019 sur le site internet de la RFG http://rfg.revuesonline.com/appel.jsp (« soumettre votre article en ligne ») en mentionnant dans la lettre d’accompagnement le titre du dossier : « Dossier RFG – Recherche en science de gestion ». Ils devront strictement respecter les consignes de la RFG disponibles sur : http://rfg.revuesonline.com.

Tous les manuscrits retenus dans le cadre de cet appel à contributions feront l’objet d’une évaluation en « double aveugle».

 

Bibliographie

Chanal V., Lesca H., Martinet A-C. (1997), « Vers une ingénierie de la recherche en sciences de gestion », Revue Française de Gestion, vol. 116, nov.-déc., 41-51.

Koenig, G. (1993), « Production de la connaissance et constitution des pratiques organisationnelles », Revue de Gestion des Ressources Humaines, n°9, novembre, 4-17

Marion S., Philippart P. et Verstraete T. (2000). « La valorisation de la recherche publique par la création d’entreprise », in Verstraete T. (dir), Histoire d’entreprendre – Les réalités de l’entrepreneuriat, Editions Management et Société, 115-132.

Martinet A-C. (1990), « Grandes questions épistémologiques et sciences de gestion », in Martinet A-C. (coord.), Epistémologies et sciences de gestion, Economica, Paris, 9-29.

Stengers I. (1995), L’invention des sciences modernes, La Découverte, Paris.

Susman G.I. et Evered R.D. (1978), « An Assessment of the Scientific Merits of Action Research », Administrative Science Quarterly, vol. 23, n°4, 582-603.

Van de Ven A.H. et Johnson P.E. (2006), « Knowledge for theory and practice », Academy of Management Review, vol. 31, n°4, 902-921.

Verstraete T. (2007), « A la recherche des sciences de gestion », Revue Française de Gestion, vol. 33,n° 178-179, p. 91-105.

Appel à contributions – Entreprendre & Innover – Echec…Rebond…Résilience: Cercle vertueux ou mythe du super héros?

ENTREPRENDRE & INNOVER

APPEL À COMMUNICATION NUMERO SPECIAL

ECHEC…REBOND…RESILIENCE :

Cercle vertueux ou mythe du super héros ?

Éditeurs : Fabienne Bornard, Olivier Toutain, Alain Fayolle, Caroline Verzat

Appel à com ECHEC ET RESILIENCE

Thématique du numéro spécial

La peur de l’échec constitue un des freins au démarrage d’une activité entrepreneuriale. En 2016, 40,3 % des français ont affirmé que la peur de l’échec1 pourrait les empêcher de créer une entreprise, d’après l’enquête annuelle du programme de recherche Global Entrepreneurship Monitor (GEM). Cependant, qu’entend-on réellement par « échec » ? Cette question s’avère complexe et reste posée sur le plan académique2.

De plus l’enquête de GEM constate sur cette question des écarts élevés entre les pays, entre un minimum de 17,9 % de la population (Burkina Faso) à un maximum de 54,4 % (Emirats arabes unis). Comment peut-on interpréter de tels écarts ? La perception de l’échec renvoie à des conventions, des normes culturelles, en relation avec la place et l’acceptation de l’échec dans les sociétés, mais également avec la manière dont l’audace, la curiosité et le risque sont valorisés. Sur le plan individuel, l’échec renvoie à la nature des attendus ou objectifs de l’entrepreneur, à la perception de ce qu’il a perdu ou risque de perdre. C’est une émotion qui intervient dans les processus décisionnels de l’entrepreneur en minorant par exemple les effets de l’évaluation3 .

Sur le plan organisationnel l’échec entrepreneurial développe également des émotions négatives que les organisations doivent apprendre à gérer ou anticiper4 .Outre la dimension collective (équipe entrepreneuriale, organisation, société) ou individuelle, l’échec peut s’interpréter selon deux types de mesures5, objectives (indicateurs non atteints, faillite financière, etc.) et subjectives (j’estime avoir échoué). Se pose également la question des échelles temporelles ou spatiales, par exemple jusqu’à quand se donne-t-on pour « réussir » ?

Si l’on poursuit le raisonnement un peu plus loin, l’entrepreneuriat peut également s’envisager comme un processus d’apprentissage. Honig proposait dès 2004 un modèle expérientiel de l’éducation entrepreneuriale intégrant l’apprentissage par l’échec et le développement de la confiance, de la Echec, Résilience, Rebond tolérance au risque, du leadership et de l’expérience managériale grâce à cela. Des méthodes comme le « Lean start up »6 portant sur la façon la plus efficace de créer des entreprises ou des projets innovants prônent l’entrée le plus tôt possible dans une boucle d’apprentissage accélérée. En somme il faudrait s’engager joyeusement dans un cycle d’essais-erreurs pour trier au plus tôt, pivoter si nécessaire, dessiner progressivement le projet en faisant confiance aux potentialités du futur. Ce qui fait écho, dans le monde académique, à la théorie de l’effectuation pour les entrepreneurs experts en situation d’incertitude élevée. La maxime favorite des GAFA, « fail harder » semble se diffuser lentement en France, comme le montrent l’apparition des « failcon » (témoignages d’entrepreneurs ayant échoué7).

Mais qu’en est-il réellement pour ces entrepreneurs qui tentent un nouveau projet ? On ne peut ignorer les drames que peut déclencher un échec entrepreneurial. Comment survivre à ce type d’échec ? Est-il réellement possible de rebondir pour reprendre sa carrière entrepreneuriale ? Dans quelles conditions ? Est-ce souhaitable ? Qu’apprend-t-on réellement d’une situation d’échec ? La résilience entrepreneuriale, considérée par certains chercheurs comme un trait de caractère utile à l’entrepreneur8, le conduirait à poursuivre sa dynamique entrepreneuriale9. Pourtant, n’est-on pas en train de tomber dans un autre type de vision idéaliste qui survaloriserait la valeur de l’expérience par l’échec10 ? Dès lors, l’échec ne relèverait-il pas de croyances populaires, de visions de la société occidentale, influencées par exemple par certaines idéologies religieuses ou libérales qui prônent des attitudes et des comportements proches des logiques de survie ?

Enfin, est-il possible de se préparer à l’échec, d’accompagner, voire d’enseigner l’échec dans l’idée d’améliorer ses capacités de résilience et de rebond ? Dans ce cas, quels types d’encadrement pédagogiques faudrait-il mettre en place ? Shepherd11 recommande ce sujet à des compétences psychologiques particulières.

La dimension émotionnelle et psychologique de l’entrepreneur (stress, risques de burnout, passion, etc.) suscite actuellement un certain nombre de travaux intéressants et contrastés, que la revue Entreprendre & Innover avait commencé à aborder dans son numéro 29, L’agir entrepreneurial, entre émotions et raison. Ce numéro spécial propose d’aborder les notions d’échec, de résilience et de rebond en privilégiant des travaux critiques qui puissent apporter une contribution nuancée à la question de la place de ces sujets en entrepreneuriat : dans quelle mesure permettent-ils une meilleure compréhension, anticipation, et un meilleur accompagnement des difficultés rencontrées par l’entrepreneur ? Ne sont-ils pas une facette de plus de la mythologie entrepreneuriale qui appréhende l’entrepreneur comme un super héros capable de surmonter tous les obstacles et d’en sortir plus fort ? Echec, Résilience, Rebond ENTREPRENDRE & INNOVER P. 3

 

 

1 % de la population des 18 à 64 ans percevant de bonnes opportunités pour créer une entreprise.

2 Anna Jenkins et Alexander McKelvie (2016), what is entrepreneurial failure ?, International Small Business Journal, 34-2, pp. 176-188.

3 Isabell M. Welpe , Matthias Spörrle, Dietmar Grichnik, Theresa Michel, et David B. Audretsch (2012), Emotions and opportunities: The interplay of opportunity evaluation, fear, joy, and anger as antecedent of entrepreneurial exploitation”, Entrepreneurship Theory and Practice 36, no. 1, p. 69-96.

4 Dean A. Shepherd et Holger Patzelt (2016), Learning from entrepreneurial failure, Cambridge University Press.

5 Jenkins et al., ibid.

6 Eric Ries (2011), The lean startup: How today’s entrepreneurs use continuous innovation to create radically successful businesses, Crown Books.

7 Voir par exemple : http://france.thefailcon.com/

8 Mathew LA Hayward, William R. Forster, Saras D. Sarasvathy, and Barbara L. Fredrickson (2010), Beyond hubris: How highly confident entrepreneurs rebound to venture again, Journal of Business Venturing 25, no. 6, p. 569-578.

9 Marie-Josée Bernard et Saulo Dubard Barbosa (2016), Resilience and entrepreneurship: A dynamic and biographical approach to the entrepreneurial act., M@ n@ gement 19, no. 2, p. 89.

10 Franck Bares et Claudine Auger (2016), Au-delà du fantasme, Gestion 41, no. 1, p. 102-105.

11 Dean A Shepherd.(2004), Educating entrepreneurship students about emotion and learning from failure, Academy of Management Learning & Education, no. 3 , p. 274-287.

Les propositions traiteront, entre autres, des sujets suivants :

Quels sont les éléments qui constituent la relation à l’échec (appréhensions, émotions, influence sur les choix futurs, importance dans la trajectoire de vie…) ? En quoi interviennent-ils dans la décision ou le comportement entrepreneurial ? Comment se remettre d’un échec entrepreneurial ? Dans quelle mesure la résilience joue-t-elle un rôle ?

La dimension collective de l’échec en entrepreneuriat : au niveau des équipes (contagion émotionnelle, processus de décision, confiance et conditions d’engagement, soutien de l’équipe apprenante…) ; au niveau des organisations (entreprises, écoles, incubateurs…) et de l’écosystème entrepreneurial : comment prévenir, anticiper, mesurer l’échec ?

Est-ce qu’on apprend vraiment de l’échec entrepreneurial et si oui, qu’est-ce qu’on apprend ? Etude de la relation échec-apprentissages ; Les individus qui ont connu l’échec sont-ils vraiment de meilleurs entrepreneurs ensuite en termes de comportement entrepreneurial ?

Comment laisser le droit à l’erreur aux porteurs de projet et jusqu’où ? Peut-on imaginer des dispositifs institutionnels ou organisationnels qui puissent ouvrir des espaces d’essai-erreur aux futurs entrepreneurs ? Comment aménager les dispositifs d’incubation actuels dans ce sens ?

Comment enseigner l’apprentissage par l’échec ? Faut-il l’enseigner ? Sous quelles conditions la pédagogie par projets permet- elle de s’y préparer ?

 

Échéancier :

Soumission des textes

 

Au plus tard 15 mai 2018

ParutionMars 2019

 

https://entreprendreetinnover.com/ 

Call for Special Issue – Journal of Entrepreneurship and Innovation in Emerging Economies ‘Migrant and Transnational Entrepreneurs: International Entrepreneurship and Emerging Economies’

 

Journal of Entrepreneurship and Innovation in Emerging Economies

Special Issue on ‘Migrant and Transnational Entrepreneurs: International Entrepreneurship and Emerging  Economies’

EIE_CFP

Special Issue Editors:

Sarika Pruthi

Jay Mitra

Submission Deadline: 31 March 2018

Background

A significant body of research in migrant entrepreneurship has addressed venture creation by ethnic entrepreneurs (EEs) in their host countries (Basu, 1998, 2011; Deakins et al., 2007; Ram & Jones, 2008). Studies have also explored business and technological expertise of returnee entrepreneurs (REs), and their role in the development of high-tech industries in emerging economies (Filatotchev et al., 2009; Pruthi, 2014). Research on migrant entrepreneurs makes clear distinctions between other types of migrant entrepreneurs and transnational entrepreneurs (TEs) that cross host country borders to commercialize a business idea in their home countries (Drori, Honig & Wright, 2009). The phenomenon of transnational entrepreneurship implies a distinct opportunity structure, which enables those migrants who found and maintain businesses to benefit from ‘two worlds’ as a crucial factor for survival, a way of breaking out, and/or a method for providing competitive advantage (Terjesen & Elam, 2009). TEs are an important source of innovation that contributes to economic development in both host and home countries. Apart from enabling a globalization from below in developed host markets (McEwan, Pollard & Henry, 2005), TEs also make available, locally, a wide range of managerial, technical and international marketing skills through their ventures in emerging home markets (Breshnahan, Gambardella & Saxenian, 2001; Parthasarathy & Aoyama, 2006).

Compared to other international entrepreneurs, differences in migrant entrepreneurs’ behaviour may stem from their unique social networks, market specific knowledge and experience (Elo & Volovelsky, 2017; Riddle, Hrivnak, & Nielsen, 2010), or even cultural, linguistic and religious features that represent particular resources and competences for internationalization (e.g., Brinkerhoff, 2016). Recent research has explored the role of migrant decision makers in the internationalization of their ventures to their home countries (Chung & Tung, 2013). Studies have also explored the motivations, typology (Drori et al., 2009; Elo, 2016; Portes, Haller, & Guarnizo, 2002) and economic contribution of TEs to their host and home countries (Portes et al., 2002; Wagner, Head & Ries, 2002). However, little is known about networks and capabilities, locational dynamics, mechanisms and processes that migrant entrepreneurs employ in identifying and exploiting opportunities in multiple institutional contexts (Brinkerhoff, 2016; Tung, 2008). With few exceptions, international entrepreneurship (IE) research on individual founders of international new ventures, or strategies and performance of migrant entrepreneurs beyond the host and home country duality, is limited (Elo & Freiling, 2015).

Transnational entrepreneurship can be conceptualized in both positivist (a phenomenon) and constructivist (a subjective abstraction) terms. This inherent conceptual duality mirrors the dual habitus presence of TEs. Crucially, it embraces other concepts of ethnicity, race, internationalization, globalization, migration and diasporas to name a few, all of which have merited attention in different studies on entrepreneurship. New research could, therefore, offer rich perspectives to enable a better, nuanced and critical understanding of this relatively less explored subject of our times.

The aim of this Special Issue is to make a theoretical and empirical contribution to the IE literature by exploring the international entrepreneurial processes of migrant entrepreneurs and TEs that initiate and conduct entrepreneurial processes in at least two social and economic arenas. Key themes include, but are not limited to, the role of multiple institutional contexts, social and human capital, and heterogeneity of migrant entrepreneurs and TEs as focal actors in the creation, organization and growth of transnational and international new ventures (Autio, Sapienza & Almeida, 2005; Oviatt & McDougall, 1994). TEs can be envisaged to operate their dual structures between developed economies, between emerging economies, or between developed and emerging economies (Drori et al., 2009; Wright, Pruthi & Lockett, 2005). These different trajectories likely involve different challenges for TEs (Hoskisson et al., 2013; Kiss, Danis & Cavusgil, 2012). Entrepreneurial action of TEs is constrained by their home country endowments due to variations in home country institutional structures (Yeung, 2002, 2009). They also have to cope and adapt to, and form strategies shaped by, institutional constraints, political-economic structures, and dominant organizational and cultural practices in both previous and currently adopted countries in which they operate (Portes, 1995; Saxenian, 1999, 2002, 2005). There is a need to understand how varied institutional contexts and differences, rather than merely their personal attributes and innovative capacities, shape the way they operate. The literature on TEs of ethnic origin in developed markets describes the significance of ‘transnational communities’ for the transfer of knowledge back home. However, not all TEs form transnational ventures (TNVs) from the position of being based in the host country; they can also do so from being based in the home country (Drori et al., 2009).

TEs are not passive adherents to institutional constraints, but actively mould them to suit their own unique initiatives. They leverage opportunities arising from their dual fields and networks, optimizing resources where they may be most effective (Drori et al., 2009). Unlike EEs, TEs go beyond ethnic ties in venture founding, using class or national resources to expand business contacts beyond their ethnic group (Gold & Light, 2000). TEs open up a new frontier to develop insights on the nature of global and local networks that link individual resources at the micro level with structure at the macro level (Chen & Tan, 2009). As employees of multinational corporations (MNCs), diasporas often encourage their employers to investigate the possibility of investing in the diasporan’s country of origin (Kotabe et al., 2013). TEs’ prior experience of entering the home country with a former  mployer may impact the nature of social capital in venture founding in the home country (Pruthi & Wright, 2017a). An understanding of TEs’ social and human capital in venture founding opens up the possibility for new insights regarding the behaviour and contribution of migrant entrepreneurs (Yang, Ho & Chang, 2012). An established stream of literature (e.g., Deakins et al., 2007; Light, Rezaei & Dana, 2013; Portes & Zhou, 1992) explores the role of personal or ethnic ties in venture founding by EEs, mainly in their new country of residence. Where entrepreneurs’ connections in both host and home countries are explored, they are mainly in the context of internationalizing EEs that extend their firms to the home country (Chung & Tung, 2013), or REs that draw on their connections abroad to found new ventures upon returning home (Lewin & Zhong, 2013; Lorenzen & Mudambi, 2013; Nanda & Khanna, 2010; Pruthi, 2014; Wadhwa et al., 2011). In contrast, we know little about the link between migrant entrepreneur’s and TEs’ social and human capital, or how they use social ties to overcome resource constraints in venture founding. As the role of social capital in venture founding is quite diverse among ethnic communities in developed markets, even in the same host country (Nwankwo, Akunuri & Madichie, 2010), entrepreneurs from different ethnic groups need to be systematically studied to understand the nature of their social capital in transnational activities.

Also less understood is the link between the structure of TEs’ social networks and pattern of growth (Pruthi & Wright, 2017a, 2017b). Founded by migrants and continued by their descendants, some family businesses, for example, grow to become leading firms and expand beyond their countries of residence (Discua Cruz, Howorth & Hamilton, 2013). These firms often connect back to their countries of origin from their very outset and involve a collective approach by members of one or several migrant family generations, a process supported by hard to imitate resources nurtured by transnational family networks from various parts of the world over time (Sirmon & Hitt, 2003). While the entrepreneurship literature advocates the role of non-family, weak ties for growth (Jack, 2005), the IE literature suggests that entrepreneurs that first enter their home country to found a TNV are more likely to found ventures that are ‘born global’ (Oviatt & McDougall, 1994, 2005). Therefore, research may examine the performance of TNVs in TEs’ home country, and whether TEs that complement family ties with other ties are more successful than others. Prior research on migrant entrepreneurs has looked at migrants that are either first generation or undifferentiated in their embeddedness in the host country (Janjuha-Jivraj, 2003). While first-generation migrants may be embedded in their home country based on strong family connections, second-generation migrants are likely to be more integrated with their host country (Bachkaniwala, et al, 2001). Therefore, a related research question is whether there is a difference in use of social ties and performance of TNVs depending on whether focal actors from family are the first or second-generation migrants.

TNVs offer a fertile opportunity to explore the nature of control and co-ordination outside the ontext of MNCs (Dabic, González-Loureiro, & Harvey, 2015; Massingham, 2010). Saxenian and Hsu (2001) suggest that the transnational linkages of TEs may supersede conventional international business relationships, and the MNC may no longer be the preferred organizational vehicle for transferring knowledge or personnel across geographic boundaries. Yet, little is known about the organization and co-ordination of transnational activities or performance of their ventures (Discua Cruz & Basco, 2017). It may be interesting to understand the way TEs and their managers apportion responsibilities and build social capital in a situation of commitment to two different work units in host and home countries (Collings, Scullion, & Harvey, 2009; Harvey, Novicevic, & Garrison, 2005).

 

Focus of this Special Issue

We aim to explore in this Special Issue the role of networks and resources, origin and location (national context), in the cross-border entrepreneurial activity of migrant entrepreneurs and TEs traversing geographic boundaries, and differences in their strategies and outcomes from those of international entrepreneurs. This Special Issue presents an opportunity to explore the heterogeneity of migrant entrepreneurs and TEs in terms of different roles and positions including family business owners and managers (Elo & Riddle, 2016), first- and second-generation migrants, as well as those originating from developed or developing home countries. The overall objective is to develop a more robust scholarly interest in migrant and transnational entrepreneurship, and provide novel insights to advance IE theory using a combination of multidisciplinary and/or multi-method approaches, especially in emerging economy contexts. Focal themes and representative research questions for this Special Issue are outlined below:

Focal Themes

  • Migrant entrepreneurs and TEs: Motivations, strategies and contributions
  • Impact of emerging (and developed) economy institutional contexts on migrant/transnational
  • entrepreneurship
  • Social and human capital of migrant entrepreneurs/TEs
  • Migrant/diaspora families
  • Organization and performance of TNVs
  • Migrant entrepreneurs/TEs and international new ventures/born globals
  • Returnee entrepreneurs

Possible Research Questions

  • How do national variations in institutional structures influence entrepreneurial processes, ownership patterns, business formation and co-ordination, intra-firm management and/or migrant-owned firms?
  • How are network relationships of migrant entrepreneurs/TEs structured and used in venture founding in host and home countries?
  • What is the role of migrant entrepreneurs/TEs’ prior knowledge and experience in host and home countries in the way they use their networks in venture founding?
  • How do TEs with expertise in doing business in an emerging economy, where social networks are important because of weak legal institutions, use their networks in moving to a developed market context where legal institutions are stronger?
  • Is there a link between TEs’ use of social networks, and pace and scope of growth of their TNVs?
  • Is the link with the home country important for second-generation migrants? Does the home country connection persist or disappear in successive generations?
  • Are there differences in social capital among foreign born, first-generation migrants, and their second-generation descendants born in the host country? What are the implications of these differences for the performance of their ventures?
  • How do TEs control and coordinate their ventures across borders? How do they recruit managers for their TNVs?
  • How does the location of TEs impact the organization and management of their TNVs? Do TEs that live in the host country and recruit local managers based on social ties in the host country perform a more strategic role compared to those that relocate to live at home who may be more hands-on in their approach?
  • What is the role of the home country (e.g., market or R&D centre) in the pace (incremental or rapid) and scope of growth of TNVs?
  • Are there differences in venture creation processes of TEs of different ethnic origins in developed host countries?
  • How do TEs found TNVs from the position of being based in developing/emerging home countries?
  • Are social ties and hence performance of REs that return home with the intention to live there on a permanent basis different from those of TEs that maintain regular contact with their home country?

Timeline and Submission:

All submissions must be uploaded electronically at: https://peerreview.sagepub.com/eie

Deadlines

Submissions: 31 March 2018

Expected Publication Date: January 2019; Volume 5, Issue 1

Please see manuscript submission guidelines on the JEIEE website

https://us.sagepub.com/en-us/nam/journal-of-entrepreneurship-and-innovation-in-emerging-economies/journal202283#submissionguidelines

for format, style, instructions, and other requirements. For queries about this Special Issue,  please contact the editors: Sarika Pruthi (sarika.pruthi @ sjsu.edu)/ Jay Mitra (jmitra @ essex.ac.uk)

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CALL FOR PAPERS Cross Cultural & Strategic Management SPECIAL ISSUE ON: MICRO-FOUNDATIONS OF SMALL BUSINESS INTERNATIONALIZATION

CALL FOR PAPERS
Cross Cultural & Strategic Management
SPECIAL ISSUE ON: MICRO-FOUNDATIONS OF SMALL BUSINESS INTERNATIONALIZATION

CCSM_Micro-Foundations_SmallBusinesses_Internationalization_1215
Guest Editors
Arjen van Witteloostuijn
Free University Amsterdam, the Netherlands
University of Antwerp and Antwerp Management School, Belgium
Johanna Vanderstraeten
University of Antwerp, Belgium
Ellen Loots
Erasmus University Rotterdam, the Netherlands
Anaïs Hamelin
EM Strasbourg Business School, Université de Strasbourg, France

Long before the upsurge of entrepreneurship research, Edith Penrose pointed to the difficulty of including ‘entrepreneurship’ into a general economic theory of firm growth, because of its close association with the personality and temperament of the individuals involved (Penrose, 1959). In this call for papers, we put central those individuals who, so we argue, are of interest to better understand small businesses’ growth and, in particular, small businesses’ international growth. Recent evidence suggests that small businesses show differences in growth patterns while appearing similar in terms of organizational and environmental characteristics, such as size, sector, governance, and access to finance (Hamelin, 2013; Hurst and Pugsley, 2011). Such findings are at the center of a longstanding discussion in the entrepreneurship literature (Carland et al., 1984) about whether and how an entrepreneur’s individual characteristics influence firm outcomes (including growth) and societal value creation.
The individual characteristics examined in studies about growth-oriented entrepreneurs include aspects such as gender, educational background and personality traits (Baum et al., 2014; Brandstätter, 2011; Zhao et al., 2010; Lee and Tsang, 2001; Baron, 2000). For example, it has been demonstrated that aspects such as gender (Verheul and Van Mil, 2011), social background, education and experience (Cassar, 2006; Guzmán and Santos, 2001) have a direct impact on an entrepreneur’s growth ambitions. Interestingly, a number of empirical studies dive deeper into psychological and behavioral aspects, such as an entrepreneur’s attitudes, motives and ambitions, and show, among other things, that growth attitudes and intentions are important predictors of subsequent firm growth (Davidsson et al., 2006; Stam and Wennberg, 2009). This is exactly what we want to explore further within the scope of this special issue.
More specifically, we aim to move beyond the usual suspects such as gender, education, and experience, and want to bring together studies that open up the personal lens. In this way, we aim to further develop the state-of-the-art on the psychological and behavioral drivers (e.g., motives, attitudes, ambitions and aspirations) of small businesses’ international growth. Indeed, whereas the literature has established that growth aspirations influence expected firm growth (Cassar, 2006; Wiklund and Shepherd, 2003), the specificities and determinants of entrepreneurs’ underlying psychological and behavioral aspects impacting small businesses’ international growth are far less known. For example, it has been argued that growth-oriented entrepreneurs have higher intrinsic motivations, residing within specific needs such as that for personal development (Guzmán and Santos, 2001); whether (or not?) there is a distinction  between the intrinsic motivations of entrepreneurs oriented towards the domestic market only, and those seeking for international expansion, is still to be discovered.
Overall, this special issue aims at addressing the paucity of studies on individuals’ psychological and behavioral aspects in the field of internationally growing small businesses. As such, more generally, we want to respond to the need for a deeper understanding of micro-foundations to explain small business international competitiveness and performance (Abell et al., 2008; Coff and Kryscynski, 2011). We thus explicitly put the entrepreneur (and her/his team) in the central position and try to answer the question: What makes that some entrepreneurs (want to) explore and exploit international markets while others do not, apart from the perceived business opportunities abroad?
In order to address this caveat, we encourage more systematic research that focuses on the micro-foundations of internationally growing small businesses, preferably by comparing different cultural and institutional settings. Comparative studies do not only allow us to dive deeper into the individual differences of internationally growing entrepreneurs, but also to better understand whether and how cultural and institutional contexts impact such differences (e.g., Leung and Bond, 1989; Migliore, 2011). The comparative approach thus contributes to the clarification of how and to what extent entrepreneurs’ growth aspirations, ambitions and motives interact with their willingness and openness to expand in and adjust to different regional or national contexts (e.g., Busenitz and Lau, 1996; Liñán and Chen, 2009).
Cross Cultural & Strategic Management (CCSM) is interdisciplinary in nature and welcomes submissions from scholars from different disciplines, including international business, strategic management, economics, psychology and sociology. We invite submissions for a special issue of CCSM entitled ‘Understanding the micro-foundations of small businesses’ international growth’. The purpose of this special issue is to publish work that will significantly enhance our theoretical and empirical understanding of the specificities and determinants of the entrepreneur’s underlying psychological and behavioral aspects impacting small businesses’ international growth. Within the scope of this special issue, potential themes for submissions could include, but are not limited to, the following:

  • Contributions adding to the development of comprehensive and complex models to understand the underlying psychological and behavioral aspects of international growth of small businesses. As the international growth of small businesses could be expected to be determined by a complex web of bundles of factors at the levels of the entrepreneur, firm and environment, conceptual models that include these different levels of analysis, as well as studies with a truly interdisciplinary perspective, are also welcomed.
  • Contributions applying novel conceptual and empirical approaches, collecting and analyzing unique and original data. We highly welcome papers that rely on the latest developments within other disciplines, such as psychology, sociology and behavioral economics. For instance, recent insights from personality psychology, the constructs of explicit and implicit motives (e.g., Hermans et al., 2017), growth ambitions and aspirations (e.g., Cassar, 2006; Wiklund and Shepherd, 2003) could be piloted within the study of internationally growing small businesses.
  • Studies of internationally growing small businesses across different cultural and institutional contexts, addressing questions such as whether or not the international growth of small businesses is associated with different antecedents and consequences in developing and emerging countries, vis-à-vis the developed world.
    In line with the goal of CCSM to publish discerning, theoretically grounded, evidence-based and cutting-edge research on issues relevant to all aspects of global management, we invite diverse types of papers (empirical, conceptual, methodological and literature reviews), under the condition that submissions be cross-country or comparative in nature. Submissions should be between 8,000-14,000 words, including references, figures, and tables, and follow the manuscript requirement outlined on the journal’s website. All manuscripts will undergo a double-blind review process. The expected year of publication of this special issue is 2019 or 2020..

Additional information
This special issue is related to the following activities:

  • European Academy of Management (EURAM), which will be held in Reykjavik (Iceland), June 20-23, 2018; sub-track 3: ‘Ambitious Entrepreneurship’, of the track ‘ST03_04 Entrepreneurial decision making and behavior’ (Entrepreneurship SIG).
  • Belgian Entrepreneurship Research Day (BERD), which will be held in Antwerp (Belgium) on May 4, 2018.
  • The second edition of the Workshop on Entrepreneurship: Behavioral and Cognitive Approaches (EBCA), which will be held in Bath (UK) at the School of Management, University of Bath in autumn 2018.

Guest editors will be available at the aforementioned meetings. Authors are encouraged, but not required, to submit their manuscripts to any of them to get feedback prior to final submission.
Timeline and submissions
Submissions are due by January 15, 2019. Contributors should follow the directions for manuscript preparation and submission available at Cross Cultural & Strategic Management. All articles will be subject to the standard CCSM double-blind review process. For questions regarding this special issue, please contact any of the guest editors: Arjen van Witteloostuijn (a.van.witteloostuijn@vu.nl), Johanna Vanderstraeten (johanna.vanderstraeten@uantwerpen.be), Ellen Loots (loots@eshcc.eur.nl), and Anaïs Hamelin (anais.hamelin@unistra.fr).
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Call for chapters – Handbook of Research on Business Transformations in the Era of Digitalization

Call for Chapters: Handbook of Research on Business Transformations in the Era of Digitalization

 Editors

  • Dr. Karim Mezghani: Al Imam Mohammad Ibn Saud Islamic University (IMSIU), Saudi Arabia & University of Sfax, Tunisia.
  • Dr. Wassim Aloulou: Al Imam Mohammad Ibn Saud Islamic University (IMSIU), Saudi Arabia & University of Sfax, Tunisia.

 Call for Chapters

Proposals Submission Deadline: December 30, 2017
Full Chapters Due: April 30, 2018
Submission Date: August 30, 2018

CfP – European management Review “Disadvantage and entrepreneurship : from shadow to the light »

Disadvantage and Entrepreneurship: from Shadow to the Light

Special Issue

European Management Review

CFP EMR Disadvantage and entrepreneurship 

Guest Editors:

Adnane Maâlaoui, Associate Professor of Entrepreneurship, PSB Paris School of Business,

France

Vanessa Ratten, Associate Professor of Entrepreneurship, La Trobe University, Australia

Alan Carsrud, Visiting Research Professor of Entrepreneurship, ÅboAkademi University, Finland & PSB Paris School of Business, France

Malin Brännback, Chair of International Business, Åbo Akademi University, Finland

Sibylle Heilbrunn, Professor of Entrepreneurship, Kinneret Academic College, Israel

Thomas M. Cooney, Professor of Entrepreneurship, Dublin Institute of Technology, Ireland

Description

Despite the increased interest in recent years regarding social and gender-based entrepreneurship studies, there remains a significant lack of research relating to the topic of entrepreneurship amongst disadvantaged communities. In 2012, The International Journal of Entrepreneurship and Innovation featured a Special Issue on ‘Silent Minorities’ (Vol 13,2) but otherwise entrepreneurship literature has remained relatively quiet on this topic. This special issue will discuss disadvantaged entrepreneurship by exploring what is meant by the term and then taking a broad approach towards its understanding as a research field worthy of more attention. The special issue will additionally consider if entrepreneurship supports the social and economic integration of disadvantaged people through their creation of new enterprises. Although the focus is on the positive benefits of entrepreneurship for disadvantaged people, we also acknowledge the undesirable realization that it can often be a necessity for those facing societal marginalisation.

For many years, researchers did not believe that any disadvantage might occur because of one’s profile and that all entrepreneurs should be treated as a homogenous group. However, some initial works regarding people suffering from discrimination put forward gender as one of the principal ways that some entrepreneurs were disadvantaged. As proposed by Fischer (1993:151) “liberal feminist theory suggests that women are disadvantaged relative to men due to overt discrimination and/or to systemic factors that deprive them of vital resources like business education and experience”. Previous research had suggested that gender was not a difference in terms of cognitive and intellectual capacities but mainly in terms of access to resources. Therefore, women were considered as one of the most disadvantaged people, not only in terms of employment, but also in terms of socialization and value creation (Marlow and Patton, 2005). Much research has now taken place regarding the additional and distinctive challenges faced by women when starting a business, while more recently significant amounts of research have highlighted the trials faced by immigrant and ethnic entrepreneurs. Collectively the studies on these communities have substantiated the argument that entrepreneurs are not a homogeneous group and that each community is deserving of detailed attention regarding the unique attributes that might influence their ability to start and grow a business.

The term disadvantaged entrepreneurship has also been referred to as inclusive entrepreneurship (OECD Report, 2016) or necessity entrepreneurship (Hart & Acs, 2011), but in this special issue we are also examining the physical, mental, and health conditions of an entrepreneur and how they may help or hinder their entrepreneurial capabilities. Hence, disadvantaged entrepreneurs incorporate a range of individuals that vary depending on their socio-demographic characteristics such as young people and students (Krueger, Reilly and Carsrud, 2000), women (Marlow, 2014), seniors (Kautonen, 2008 ;Kautonen et al. 2011; Maâlaoui, et al. 2013, Curran and Blackburn, 2013), unemployed, immigrants (Aliaga-Isla and Rialp, 2013), ethnic minorities ( Aldrich and Waldinger, 1990 ; Carter et Al, 2015; Dana, 2007; Zhou, 2004), immigrants ( Nonna et al., 2017), ex-prisoners (Cooney, 2012) and disabled people including those with developmental challenges (Dimic and Orlov, 2014; Logan, 2009; Pagán, 2009). Other types of disadvantaged people are also emerging due to continuous political and economic changes (e.g. refugee entrepreneurs) who are newly classified as disadvantaged (Bernatd, 1976; De Clercq and Honig, 2011). These disadvantaged people due to their different characteristics such as having a disability or illhealth should be examined distinctively to understand their entrepreneurial intentions.

As suggested by Miller & Miller (2017: 7), some critical drivers of entrepreneurship come in the form of serious life challenges rather than personal advantages and strengths, or favorable contexts”. This special issue aims to better understand the inclusive entrepreneurship literature through the theory of disadvantage by considering different areas of research, such as psychology, sociology and small business. Topics of interests include, but are not limited to:

  • Disadvantage and cultural theory versus disadvantaged entrepreneurs
  • Entrepreneurial alertness and disadvantaged entrepreneurs
  • Disadvantage Entrepreneurship and Circular Economy
  • Entrepreneurial motivation and cognitive aspects of disadvantaged entrepreneurs
  • Entrepreneurial ecosystem of disadvantage entrepreneurs
  • Geography, culture, building network and social capital of disadvantaged
  • entrepreneurs
  • Social integration of disadvantaged entrepreneurs
  • Entrepreneurial rebound of disadvantaged entrepreneurs
  • Financing small business creation by disadvantaged entrepreneurs
  • Innovation, performance and disadvantaged entrepreneurs

The special issue is seeking papers that will offer new insights and knowledge relating to entrepreneurship in disadvantaged communities and will enhance the broader understanding that entrepreneurship is not a ‘one size fits all’ activity. Moreover, researches related to the socio-Economic Approaches and sustainability/environmental considerations are welcome.

Submission and Timetable for the special issue:

  • 5th June 2018: Submission deadline
  • 5th October 2018: Round 1 review
  • 5th December 2018: Revisions/resubmissions
  • 5th February 2019: Round 2 review
  • 25th March 2019: Revisions/resubmissions
  • 5th Mai 2019: Final editorial and delivery to EMR
  • Journal Volume SI published September-December 2019

 

Email submission: a.maalaoui @ psbedu.paris; malin.brannback @ abo.fi and v.ratten @ latrobe.edu.au

All submissions should conform to EMR style guidelines detailed: http://onlinelibrary.wiley.com/journal/10.1002/(ISSN)1740-4762/homepage/ForAuthors.html

 

References:

 Aldrich, H. E., & Waldinger, R. (1990). Ethnicity and Entrepreneurship. Annual Review of Sociology, 16(1), 111-135.

Aliaga-Isla, R., & Rialp, A. (2013). Systematic review of immigrant entrepreneurship literature: previous findings and ways forward. Entrepreneurship & Regional Development, 25(9-10), 819-844.

Bjerregaard, T., & Lauring, J. (2012). Entrepreneurship as institutional change: Strategies of bridging institutional contradictions. European Management Review, 9(1), 31-43.

Carter, S., Mwaura, S., Ram, M., Trehan, K., & Jones, T. (2015). Barriers to ethnic minority and women’s enterprise: Existing evidence, policy tensions and unsettled questions. International Small Business Journal, 33(1), 49-69.

Cooney, T.M. (2012) – Reducing Recidivism Through Entrepreneurship Programmes Inside Prison – International Journal for Entrepreneurship and Innovation, Vol 13, No 2, 2012, pp 99–107

Dana, L. P. (Ed.). (2007). Handbook of Research on Ethnic Minority Entrepreneurship: A Co-Evolutionary View on Resource Management. Edward Elgar Publishing.

Evans, D. S., & Leighton, L. S. (1989). Some empirical aspects of entrepreneurship. The American Economic Review, 79(3), 519-535.

Fischer, E. M., Reuber, A. R., & Dyke, L. S. (1993). A theoretical overview and extension of research on sex, gender, and entrepreneurship. Journal of Business Venturing, 8(2), 151-168.

Kautonen, T., Tornikoski, E. T., & Kibler, E. (2011). Entrepreneurial intentions in the third age: the impact of perceived age norms. Small Business Economics, 37(2), 219-234.

Krueger, N. F., Reilly, M. D., & Carsrud, A. L. (2000). Competing models of entrepreneurial intentions. Journal of Business Venturing, 15(5), 411-432.

Loarne-Lemaire, S. L., Maalaoui, A., & Dana, L. P. (2017). Social entrepreneurship, age and gender: toward a model of social involvement in entrepreneurship. International Journal of Entrepreneurship and Small Business, 31(3), 363-381.

Levesque, M., & Minniti, M. (2006). The effect of aging on entrepreneurial behavior. Journal of Business Venturing, 21(2), 177-194.

Light, I. (1979). Disadvantaged minorities in self-employment. International Journal of Comparative Sociology, 20, 31.

Maâlaoui, A., Castellano, S., Safraou, I., & Bourguiba, M. (2013). An exploratory study of seniorpreneurs: a new model of entrepreneurial intentions in the French context. International Journal of Entrepreneurship and Small Business, 20(2), 148-164.

Marlow, S., & Patton, D. (2005). All credit to men? Entrepreneurship, finance, and gender. Entrepreneurship Theory and Practice, 29(6), 717-735.

Miller, J. (2008). The ongoing legitimacy project: corporate philanthropy as protective strategy. European Management Review, 5(3), 151-164.

Miller, D., & Breton‐Miller, L. (2017). Underdog Entrepreneurs: A Model of Challenge‐Based Entrepreneurship. Entrepreneurship Theory and Practice,41(1), 7-17.

Kushnirovich, Nonna, Sibylle Heilbrunn, and Liema Davidovich. “Diversity of Entrepreneurial Perceptions: Immigrants vs. Native Population.” European Management Review (2017).

Stevenson, L. A. (1986). Against all odds: The entrepreneurship of women. Journal of Small Business Management, 24, 30.

Volery, T. (2007). Ethnic entrepreneurship: a theoretical framework. Handbook of Research on Ethnic Minority Entrepreneurship, 1, 30-41.

Zhou, M. (2004). Revisiting ethnic entrepreneurship: convergencies, controversies, and conceptual advancements. International Migration Review, 38(3), 1040-1074.

 

Guest editor’s information

Dr. Adnan Maalaoui is the Head of the chair Entrepreneurship and diversity at Paris School of Business. His researches mainly focus on entrepreneurship issues and especially on disadvantaged entrepreneurs (elderly, refugees, disabled entrepreneurs, etc.). He is interested in topics such as: entrepreneurial intention and cognitive approach to entrepreneurship. He mainly applies those questions to cases of diversity and social entrepreneurship. Adnan Maalaoui is the author of 20+ articles published in academic journals. Likewise, he is the author of articles published in professional journals, and in edited books. Adnane is also the author of a series of French speaking MOOCs on entrepreneurship.

 

Vanessa Ratten is Associate Professor of Entrepreneurship and Innovation at La Trobe Business School Melbourne Australia. She received her PhD from the UQ Business School, The University of Queensland, Australia. Her research publications include six edited books by Routledge, Springer and Edward Elgar; and publications in journals including Entrepreneurship & Regional Development; Journal of Business Research, International Journal of Entrepreneurship and Small Business amongst others. Her main research interests include social entrepreneurship, gender entrepreneurship and international entrepreneurship.

Alan Carsrud is Visiting Research Professor at Åbo Akademi University and PSB Paris School of Business. He previously was the Loretta Rogers Chair of Entrepreneurship at Ryerson University in Toronto. He is widely published in entrepreneurship, family business, social and clinical psychology. He has nine books and over 225 research papers.

Malin Brännback is Dean and Chair of International Business at Åbo Akademi University where she received her doctoral degree in management science in 1996. She also holds a B.Sc. in pharmacy. Prior to her return to Åbo Aka- demi University in 2003, she served as Associate Professor in Information Systems at University of Turku, and Professor of Marketing at Turku School of Economics where she was head of the Innomarket research unit. She is Docent at the Turku School of Economics where she taught prior to returning to Åbo Akademi and she is Docent at Hanken. She has held a variety of teaching and research positions in such fields as Entrepreneurship, Market Research, Information Systems, International Marketing, Strategic Management and Pharmacy. She has published widely on en- trepreneurship, biotechnology business, and knowledge management. Her current research interests are in entrepreneurial intentionality, entrepreneurial cognition and entrepreneurial growth and performance in technology entrepreneurship.

Sibylle Heilbrunn, Ph.D., is Professor for Organizational Sociology and holds currently the position of Dean of School of Social Sciences and Humanities at Kinneret Academic College in Israel. Formerly she was Head of MA Studies in Immigration and Social Integration at the Ruppin Academic Center. Her research focuses on entrepreneurship of minority and migrant groups, cultural diversity issues and on forms of organizational behavior including perspectives of diversity and multi-culturalism.

Thomas M. Cooney is Professor in Entrepreneurship at the Dublin Institute of Technology, Academic Director of the DIT Institute for Minority Entrepreneurship and Adjunct Professor at the University of Turku (Finland). He is a former President of the International Council for Small Business (2012-13) and of the European Council for Small Business (2009-11), and was Chair of the ICSB 2014 World Entrepreneurship Conference. He was a Member of the Department of Enterprise, Jobs and Innovation ‘Entrepreneurship Forum’ (2013-14) and has been a policy advisor to the Irish Government, European Commission, OECD and other international organisations. He was a founding Director of Startup Ireland and works in various capacities with a range of businesses. He has researched and published widely on the topic of entrepreneurship and further details of his work can be found at www.thomascoon ey.com.

OPPE et AFE – Appel à Etudes de Cas

15 partenaires reconnus dans leurs domaines d’intervention – Onisep, AFE (Agence France Entrepreneur), l’Etudiant, Association Nationale des Groupements de Créateurs, Crea IUT, Demain TV, Moovjee, Paris & Co, NRJ, Union des Couveuses, Pépite France/FNEGE, AVISE, Crédit Mutuel, CIC, Banque Populaire – se sont associés pour créer le 1er site web dédié à l’entrepreneuriat pour les 15 à 25 ans : Kangae.
Cette plateforme gratuite, qui sera lancée le 17 novembre prochain à l’occasion du Salon européen de l’Education, mettra à leur disposition l’ensemble des ressources nécessaires pour les sensibiliser à l’esprit d’entreprendre et les accompagner dans leurs démarches entrepreneuriales, associatives ou de micro-projets éducatifs.

Le site proposera un espace dédié aux professionnels de l’enseignement, de la sensibilisation et de l’information des jeunes à l’entrepreneuriat (enseignants, formateurs, associations, réseaux d’accompagnement…). L’ensemble des ressources recensées par l’OPPE et présentes sur le site de l’AFE (espace enseignant) sera exportées sur le site Kangae.

L’objectif de l’OPPE est de mettre à la disposition des enseignants du site Kangae, des supports pédagogiques simples, clairs et téléchargeables gratuitement, pour les aider dans leurs actions de sensibilisation et de formation à l’esprit d’entreprendre et à la création d’entreprise.

Les cas et mini cas pédagogiques font partis de ce projet, et le présent cahier des charges vise à aider les auteurs à améliorer la qualité des cas, tant dans leur contenu que dans leur présentation formelle. Les cas et mini cas pédagogiques concernées par ce projet sont ceux qui traitent d’entrepreneuriat, d’intrapreneuriat, de création et de reprise d’entreprise.

Pour cette première session du projet, les cas et mini cas que nous retiendrons en priorité sont ceux qui sont déjà construits et testés auprès des élèves.

Le respect de ce cahier des charges est un gage de qualité et de professionnalisme, qui devrait améliorer la visibilité des cas sur le site Kangae.

 

Les recommandations pour un cas de qualité

1- Qu’est-ce qu’un cas ?

Un cas est la simulation d’une situation d’entreprise ou de future entreprise. Un “bon” cas sera tiré d’une situation réelle, vécue dans une entreprise ou une organisation. En revanche, un scénario inventé de toutes pièces risque de présenter un côté artificiel, qui le rapprochera davantage d’un exercice que d’une véritable étude de cas.
Par ailleurs, un cas doit être propice à la réflexion et à la discussion. La structure d’un cas est ouverte, par opposition à un exercice, système fermé comportant une solution pour chaque question.
L’étude d’un cas suppose :

  • Une analyse des faits/de la situation,
  • Une interprétation et évaluation des données,
  • Une prise de décision.

Dans une étude de cas, il n’y a pas forcément UNE bonne décision : le plus souvent se dégage une pluralité d’options, élaborées par les étudiants et argumentées par un travail d’analyse. Dans la note pédagogique, on ne fournit pas le corrigé mais des propositions que l’on peut discuter. La solution choisie dans la réalité est elle-même discutable.

2- Qu’est-ce qu’un mini cas ?

Tout comme les cas, les mini cas présentent une simulation d’une situation d’entreprise. Les deux produits diffèrent à deux niveaux :

  • La taille du mini cas est moins importante que le cas. Son contenu ne doit pas dépasser une à deux pages.
  • La note pédagogique d’un mini cas contient simplement quelques indications sur l’utilisation du cas et les scénarios possibles.

3- Pourquoi la méthode des cas ?

La méthode des cas est largement utilisée par les enseignants dans l’enseignement supérieur.
Etudier un cas, c’est :

  • familiariser les étudiants avec le monde de l’entrepreneuriat, montrer la complexité et la diversité des problèmes dans le montage de projet,
  • introduire du réalisme dans l’enseignement de l’entrepreneuriat : les solutions sont des solutions imparfaites prises par des individus dotés d’une certaine expérience,
  • s’entraîner à la prise de décision, c’est-à-dire “descendre de sa tour d’ivoire” et s’impliquer dans un travail d’équipe.

4- Thématiques des cas et mini cas

  • Start-up (ex. levée de fonds, son premier développement, etc.)
  • ESS
  • Création d’une association
  • Crowdfunding
  • Recherche d’une idée
  • Reprise d’entreprise

Toutes les informations dans le document suivant : Cahier des charges étude de cas Oppe 2017

Communiqué Presse création de KANGAE – CP Kangae_VF_V_AFE

Call for Papers Strategic Change: Briefings in Entrepreneurial finance – Special Issue – Challenging the legitimacy assumption in entrepreneurship

Guest Editors:

Olivier Germain, School of Management, Université du Québec à Montréal, Canada.

Frank Janssen, Louvain School of Management, Université catholique de Louvain, Belgium.

Amira Laifi, Normandy Business School, France.

SUBMISSION:

Papers have to be submitted by April 30th 2018. Submissions should be sent to legitimacySC@gmail.com

Original papers must be submitted using the Journal two-stage submission process; early submissions are encouraged. Authors of papers invited to revise and resubmit will be expected to work within a tight timeframe to meet the special issue’s publication deadline.

Please make sure to indicate that your submission is made for the special issue on: Challenging the legitimacy assumption in entrepreneurship.

Please refer to Authors Guidelines to write your paper: http://onlinelibrary.wiley.com/journal/10.1002/(ISSN)1099-1697/homepage/ForAuthors.html

About the Journal Strategic Change: Briefings in Entrepreneurial finance is an international journal designed to support entrepreneurs, new businesses and those who provide services to them. The journal editorial policy is interdisciplinary, bridging economics, business strategy and finance to support better decision-making and business performance. BIEF targets valuable findings published in scholarly research journals to create accessible ‘briefing articles’ that practitioners find appealing. BIEF is unique in applying vigorous research analysis to inform

CfP – Special Issue Entrepeneurship as Practice – IJEBR

Entrepreneurship as Practice


Special issue call for papers from International Journal of Entrepreneurial Behavior & Research

Guest Editors:
Bruce Teague, Eastern Washington University
Richard Tunstall, University of Leeds
Claire Champenois, Audencia Business School
William B. Gartner, Babson College and Linnaeus University

This special issue focuses on a core tenet of IJEBR to “advance the study of human and behavioural dimensions of entrepreneurship” by furthering an “entrepreneurship as practice perspective” (EAP) that should showcase fieldwork that explores specific entrepreneurial practices in specific settings.  As championed by Steyaert (2007), Johannisson (2011) and Watson (2013), the entrepreneurship-as-practice perspective is now gaining traction, witnessed by such contributions as De Clercq & Voronov (2009), Terjesen & Elam (2009); Goss et al. (2011), and Keating et al. (2013).
While classic “philosophers of practice” (e.g. Heidegger, 1929/1996; Wittgenstein, 1953, 1969, 1982, 1980) and “theorists of practice” (e.g. Bourdieu, 1990; Giddens, 1976) have emphasized the habitual, repetitive and taken-for-granted role of human practices, we posit that current research on practice focuses on the coordination of actions that reflect people’s understandings of “how to get things done” in complex settings (Nicolini, 2012; Orlikowski, 2002).  Expanding upon this search for commonalities across practice theory approaches, Schatzki argues that practice theories generally recognize elements of human activity that cannot be put into words, or neatly captured through methodologies that assume subject-object independence.   Instead, scholars attempt to capture an understand the tacit interplay that leads to emergence, reproduction, and transition of social practices (Schatzki, 2002; 2012).  Taking a practice approach makes it possible to conceive of the entrepreneurial process “as a culturally shaped achievement, the result of engaging with and transforming social practices of doing and living” (Steyaert, 2007).
From an “entrepreneurship as practice” perspective, the entrepreneur carries patterns of bodily behaviour, but also of certain routinized ways of understanding, knowing how and desiring, for and about, entrepreneurship. These conventionalized ‘mental’ activities of — understanding, knowing how and desiring — are necessary elements and qualities of entrepreneurship practices in which the entrepreneur participates, and which are not necessarily qualities of the entrepreneur.  Moreover, practice as a ‘nexus of doings and sayings’ (Schatzki, 2001) is not solely understandable to the agent or the agents who carry it out, it is likewise understandable to potential observers (at least within the same culture). Entrepreneurship practices are thus routinized ways in which entrepreneurs move bodies, handle objects, treat subjects, describe things and understands the world. Schatzki (2001) summarizes these elements within the umbrella term of ‘field of practices’, comprising of knowledge, meaning, human activity, science, power, language, social institutions, and historical transformation.
We see the use of practice theory and the general framework of “entrepreneurship as practice” as a means to advance entrepreneurship research in several ways. First, entrepreneurship as practice moves us away from a focus on ‘who’ an entrepreneur, placing emphasis instead on the importance of activity, performance, and work in the creation and perpetuation of entrepreneurial practices.  Second, practice theory helps us understand the critical role of the body and material objects in organizing entrepreneurship. Third, the practice perspective helps us perceive and better understand the reproduction of entrepreneurial practices across time, space, and individuals. Fourth, EAP highlights the importance of mundane, and often overlooked activities within the performance of action hierarchies and higher order teleological hierarchies.  Finally, we see EAP as a lens through which strong ethnographic research can be developed that facilitates understanding the relatedness of actions and practices across contexts and nets of practices.
We invite authors to clarify the question of how individual entrepreneurship practices relate to (the) ‘organizing context’ and that employ fieldwork and careful observation to capture those mechanisms by which collective support for entrepreneurship may be mobilized (Johannisson, 2011).   We specifically look for research that (1) identifies the every-day and socially situated nature of entrepreneurship, or that elaborates how practices relate to their broader contexts; (2) clearly recognize and describe the practice theory approach used to motivate the research, (3) recognize entrepreneurship practices, tools and methods used, and (4) relates and integrates these practices with the cognitions, behaviours, and/or skills of entrepreneurs.  We reiterate that articles accepted for this special issue will report on empirically based fieldwork rather than manuscripts that focus on or elaborate theoretical conjectures.
Submission Guidelines: We invite papers that focus on fieldwork that explores entrepreneurial practices.  Papers should be clear on the methodological approaches used for studying entrepreneurial practices and provide linkages between the practice ontologies grounding their theory with the methods used and evidence offered. We are not particularly interested in theory development papers or papers that offer speculative methodological innovations that are not applied to actual settings.  All submissions are subject to the standard double- blind review process. Manuscripts must be original, unpublished works not concurrently under review for publication at another outlet and are expected to follow the standard formatting guidelines for the journal.

Full paper submission must be made through the ScholarOne site at http://mc.manuscriptcentral.com/ijebr by October 1, 2018. Submissions should be prepared according to the IJEBR Author Guidelines found at http://emeraldgrouppublishing.com/products/journals/author_guidelines.htm?id=ijebr.
When submitting your manuscript, please ensure you select this special issue from the relevant drop-down menu on page four of the submission process. Reviews, drafts and outcomes will be conducted through early to mid-2019, with publication for those accepted papers expected to be in 2020. Initial queries can be directed towards any of the guest editors at the following email addresses:
Bruce Teague: bteague@ewu.edu
Richard Tunstall: r.tunstall@leeds.ac.uk
Claire Champenois: cchampenois@audencia.com
William B. Gartner: william.gartner@lnu.se or wgartner@babson.edu

Relevant References 
Bourdieu, P. (1990). The Logic of Practice. Stanford University Press.
De Clercq, D. and Voronov, M. (2009). Toward a practice perspective of entrepreneurship entrepreneurial legitimacy as habitus. International Small Business Journal, 27(4), 395-419.
Feldman, M.S. and Orlikowski, W.J. (2011). Theorizing practice and practicing theory. Organization Science, 22(5), 1240-1253.
Giddens, A. (1976). New Rules of Sociological Method. Hutchinson, London.
Goss, D., Jones, R., Latham, J., and Betta, M. (2011). Power as practice: A micro-sociological analysis of the dynamics of emancipatory entrepreneurship. Organization Studies, 32(2), 211–229.
Heidegger, M. (1929/1996). Being and Time. Albany: SUNY Press.
Johannisson, B. (2011). Towards a practice theory of entrepreneuring. Small Business Economics. 36(2), 135-150.
Keating, A., Geiger, S. and McLoughlin, D. (2014). Riding the practice waves: Social resourcing practices during new venture development. Entrepreneurship Theory and Practice 38(5), 1207-1235.
Nicolini, D. (2012). Practice Theory, Work and Organization: An Introduction. Oxford University Press. Oxford.
Orlikowski, W.J. (2002). Knowing in practice: Enacting a collective capability in distributed organizing. Organization Science, 13(3), pp. 249-273.
Schatzki, T.R. 2001. “Practice Theory: An Introduction.” In: The Practice Turn in Contemporary Theory, edited by Theodore R. Schatzki, Karin Knorr-Cetina, and Eike von Savigny, 1–14. London: Routledge.
Schatzki, T.R. (2002). The site of the social: A philosophical account of the constitution of social life and change, Penn State Press.
Schatzki, T.R. (2012). “A primer on practices.” Practice-based education: Perspectives and strategies: 13-26.
Schatzki, T.R., Knorr-Cetina, K. and von Savigny, E. (Eds.). (2001). The Practice Turn in Contemporary Theory. Psychology Press. London.
Steyaert, C. (2007). ‘Entrepreneuring’ as a conceptual attractor? A review of process theories in 20 years of entrepreneurship studies. Entrepreneurship and Regional Development, 19(6), 453-477.
Terjesen, S. and Elam, A. (2009). Transnational entrepreneurs’ venture internationalization strategies: A practice theory approach. Entrepreneurship Theory and Practice. 33(5), 1093–1120.
Watson, T.J. (2013). “Entrepreneurship in Action: Bringing Together the Individual, Organizational and Institutional Dimensions of Entrepreneurial Action.” Entrepreneurship and Regional Development 25 (5–6): 1–19.
Wittgenstein, L. (1953). Philosophical Investigations. Oxford: Blackwell.
Wittgenstein, L. (1969). On certainty. Oxford: Blackwell.
Wittgenstein, L. (1981). Zettel (2nd. Ed.). Oxford: Blackwell.
Wittgenstein, L. (1980). Culture and value (Amended 2nd Ed.). Oxford: Blackwell.

Contenu provenant de la page suivante : http://emeraldgrouppublishing.com/products/journals/call_for_papers.htm?id=7510

Call for Papers : Marché et Organisations

Numéro spécial : L’entrepreneur scientifique, un entrepreneur comme les autres ?

Dirigé par Sophie Boutillier (Université du Littoral, CLERSE, UMR-CNRS 8019) et Laurice Alexandre (Université Paris-Descartes)

Nombre de travaux ont été publiés depuis les années 1980, depuis la loi Doyle-Bah, sur le chercheur entrepreneur, l’entrepreneur scientifique, voire l’entrepreneur académique (les définitions sont multiples et variées) initiative qui a été suivie dans de nombreux pays, comme par exemple en France, avec la loi Allègre en 1999. Par ailleurs, le concept de l’université entrepreneuriale, qui s’est imposé en 1988 avec les travaux de Burton Clark (Gjerding et al., 2006) a aussi très largement contribué à diffuser l’idée d’une nouvelle alliance (de plus en plus étroite) entre la science et l’industrie. Cependant si ces faits et ces théories qui sont supposés les expliquer, s’imposent à la fin du 20e siècle, les faits analysés par celles-ci ne sont pas nouveaux. Dès le 19e siècle, voire dès le 18e siècle, des scientifiques (ou des savants, selon le terme approprié en fonction de la période considérée) ont été amenés à déposer des brevets, voire à créer une entreprise, lesquelles sont parfois devenues des firmes dominantes.

Le développement de l’entreprise managériale au cours du 20e siècle a largement contribué à diffuser l’idée selon laquelle l’innovation ne pouvait être le fait que des grandes entreprises (Chandler, 1977 ; Schumpeter, 1979 ; Galbraith, 1968), et que ces initiatives décentralisées des siècles précédents devaient être appréhendées comme des épiphénomènes, voire comme une phase de balbutiement, annonçant des changements profonds à venir. C’est au demeurant dès la fin du 19e siècle, que de grandes entreprises créent leur centre de recherche- développement pour mettre au point de nouveaux prototypes. Il s’agit majoritairement d’entreprises relevant de secteurs très intensifs en capital (métallurgie, sidérurgie, chimie), qui sont aussi étroitement à la fabrication d’armement comme Schneider en France, qui après la défaite de 1870 se voit imposer par le nouveau gouvernement de fabriquer les « canons de la victoire ». En effet, dès la guerre de 1870, une collaboration étroite entre savants et militaires s’était développée dans le but de sélectionner et de mettre au point les inventions de renverser le cours du conflit (Galvez-Behar, 2005). Mais, ce fait n’est pas isolé, on le rencontre dans nombre de pays industrialisés.

Mais, l’émergence des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) à la fin des années 1970 a largement remis en cause l’idée selon laquelle la grande entreprise était seule capable de générer des innovations majeures, d’autant plus que bien que si la création des gros systèmes informatiques depuis la seconde guerre mondiale avait été le fait des ingénieurs des grandes firmes et des militaires (voir l’ordinateur ENIAC ou l’invention d’Internet par l’armée américaine), l’invention du micro-ordinateur a été le fait d’entrepreneurs isolés passionnés (avec Gates et Jobs, on cite beaucoup moins fréquemment Ed Roberts, qui fut pourtant un entrepreneur scientifique en série), mais pas forcément chercheurs. Le développement du réseau Internet en revanche depuis la fin du 20e siècle, s’est accompagné par la création d’entreprises par des scientifiques dont l’exemple le plus connu est certainement Google. Larry Page et Serguei Brin ont détourné leur projet de thèse de doctorat pour créer Google ! ce qui ne fut pas en revanche le cas de Mark Zuckerberg qui créa Facebook avant la fin de ses études.

L’objectif de ce numéro spécial de Marché & Organisations est de retracer le parcours universitaire et entrepreneurial d’entrepreneurs scientifiques d’hier et d’aujourd’hui afin de faire ressortir les permanences et les différences en relation avec le contexte institutionnel, économique, social et politique propre à chacune des périodes étudiées, depuis la première révolution industrielle à nos jours.

Calendrier :

  • 14 juillet 2017 : envoi d’un résumé de 300 mots.
  • 10 août 2017 : réponse du comité de rédaction
  • 25 décembre 2017 : envoi du texte final (8000 mots maximum)
  • 5 janvier 2018 : réponse du comité de rédaction
  • 30 avril 2018 : envoi de la version finale corrigée
  • Septembre 2018 : publication du numéro

Contacts :

  • Sophie Boutillier Sophie.Boutillier @ univ-littoral.fr
  • Laurice Alexandre : Laurice.alexandre-leclair @ parisdescartes.fr

Marché & organisations sur Cairn : https://www.cairn.info/revue-marche-et-organisations.htm

Appel à communication