Les groupes de travail
Co-responsables :
Amélie Jacquemin – amelie.jacquemin@uclouvain.be
Présentation :
Les objectifs du GT – Approches critiques sont les suivants :
- Questionner les “évidences entrepreneuriales” et les hypothèses fondatrices qui structurent le champ
de l’entrepreneuriat. - Ne pas se contenter de chercher et identifier des gaps théoriques et compléter des allants de soi, mais
davantage mettre à l’épreuve les fondements des approches pour générer une connaissance décalée et intéressante. - Interroger les conséquences des discours académiques, professionnels et politiques produits dans le champ.
- Porter une attention à des formes invisibles, minoritaires, résistantes, qui se déroulent dans les marges
des institutions et de la connaissance (publiques, académiques, etc.). - Mettre en lumière des figures et pratiques marginales de l’entrepreneuriat tout en préservant un regard
critique en se gardant d’ériger les marges en nouveaux modèles. - Mettre en lumière des nouvelles pratiques entrepreneuriales qui échappent aux normes institutionnalisées
et reposent sur de véritables projets d’émancipation, d’affirmation voire de subversion. - Rétablir la subjectivité du chercheur et des participants du champ entrepreneurial pour interpréter la
réalité qu’ils performent. - Travailler la réflexivité de tous les participants du champ et transformer progressivement des pratiques
entrepreneuriales.
Co-responsables
Sonia Boussaguet, Professeure associée Neoma BS, sonia.boussaguet@neoma-bs.fr
Julien de Freyman, Professeur associé Yschools, julien.de-freyman@yschools.fr
Présentation
Le groupe de recherche BeT rassemble les chercheurs francophones (spécialistes reconnus, jeunes chercheurs, étudiants en doctorat…) qui travaillent sur la thématique du business transfer. En 2022, il rassemble 54 chercheurs.
Le Business Transfer désigne le transfert de la direction et de la propriété d’une entreprise à un ou plusieurs nouveaux propriétaires-dirigeants. Il suppose que les informations, les relations, le savoir-faire et le capital social soient transmis du ou des propriétaire(s) sortant(s) à des propriétaires entrants, selon une logique de pérennité de l’entreprise transférée. Le groupe BeT rassemble des chercheurs qui s’intéressent à une grande variété de business transfers (successions familiales, reprises par les salariés, transferts à un ou plusieurs repreneurs externes) et de sujets connexes. En particulier, l’une des spécificités de la communauté de recherche francophone réside dans la
problématique du Business Transfer à un repreneur externe, pour laquelle les chercheurs ont développé une large connaissance.
Les activités et publications du groupe sont visibles via ce lien : https://www.linkedin.com/groups/9110436/
Actualités
Les manifestations
Webinare co-organisé par l’AIREPME avec la participation de Lorraine Uhlaner, le 08 avril 2022, à 15h. Lorraine Uhlaner présentera ses récents travaux sur la manière dont les attitudes et les comportements des propriétaires d’entreprises privées ( et plus généralement la dynamique de groupe) peuvent influencer les résultats économiques et non économiques de leur entreprise. Présentation intitulées “Responsible Ownership and Owning Group Dynamics in the Privately Held Firm: A Reserach Aganda and Recent Findings”
Appel à soumission pour le 16ème CIFEPME – Lyon 2022
– Vers une performance globale et durable des PME – Thématique : Business Transfer – Comment assurer la performance durable d’une entreprise lors de sa transmission – reprise ?
Deadline 30 avril 2022 – Soumission : https://cifepme2022.sciencesconf.org
Les projets en cours :
Numéro spécial dans IJESB (International Journal of Entrepreneurship and
Small Business) : sortie prévue fin 2022.
Valorisations scientifiques récentes
Deschamps B, Missonier A., Thévenard-Puthod C. , Robic P. et Barbelivien D (2021)., Business Transfers, Family Firms and Entrepreneurship, Routledge
Missonier A. et Thévenard-Puthod C. (2020), Transmission-reprise d’entreprise. 11 études de cas, Editions EMS. Labellisé par le Collège de Labellisation de la FNEGE dans la catégorie “manuel ES”.
Co-responsables
Foued CHERIET (Montpellier SupAgro- France) – foued.cheriet@supagro.fr
Nathalie LACHAPELLE (Université TELUQ, Montréal, Canada) – nathalie.lachapelle@teluq.ca
Roland CONDOR (EM Normandie, Métis, France) – rcondor@em-normandie.fr
Présentation
Le GT ERIA est actif depuis 2017. Il compte une trentaine de membres actifs issus de nombreuses institutions françaises et internationales (Cameroun, Sénégal, Algérie, Maroc, Tunisie, Québec-Canada, Italie). Les thématiques abordées concernent l’entrepreneuriat rural et les innovations agricoles. Les échanges entre les membres du GT ERIA s’articulent autour de la participation collective à des manifestations, publications et projets, et du partage régulier d’information (et notamment l’envoi d’une lettre d’information mensuelle).
La vidéo ci-dessous (R Condor) permet de présenter les objectifs et le fonctionnement du groupe
Actualités
Les manifestations
Discussion avec CIFEPME pour l’organisation d’une session thématique sur les business model et la durabilité en Agriculture (Lyon, 2022) : R Condor, F Lepage, E Brûlé-Gapihan
Projets en cours
Projet de numéro spécial d’une revue académique sur les business models en Agriculture
Valorisations scientifiques récentes
Numéro spécial « Entrepreneuriat agricole » de la Revue de l’Entrepreneuriat : 2020
Dossier spécial issu des Journées Dori sur l’entrepreneuriat et les modèles de croissance dans les systèmes alimentaires – Revue SAFS, à paraître 2022.
Co-responsables
Hedi Yezza, Université de Sherbrooke, Hedi.Yezza@USherbrooke.ca
Didier Chabaud, IAE Paris-Sorbonne, didier.chabaud@pantheonsorbonne.fr
Céline Barrédy, Université Paris Nanterre, c.barredy@parisnanterre.fr
Miruna Radu-Lefebvre, Audencia, mradu@audencia.com
Présentation
Ce groupe thématique implique une vingtaine de chercheurs qui travaillent ensemble pour développer le champ des entreprises familiales et de l’entrepreneuriat familial en France et dans la communauté francophone. Pendant de longues décennies, les champs de l’entrepreneuriat et des entreprises familiales se sont structurés et développés séparément, avec leurs propres communautés académiques, leurs journaux et conférences dédiées.
Pourtant, la proximité de ces deux champs est certaine (Sharma, Hoy, Astrachan et Koiranen, 2007) et leur dialogue reconnu comme nécessaire (Aldrich et Cliff, 2003 ; Fayolle et Bégin, 2009). Lors des dernières années, nous assistons à l’émergence de « l’entrepreneuriat familial », un nouveau champ de recherche à l’intersection de l’entrepreneuriat, des entreprises familiales, de la sociologie et de la psychologie de la famille.
Le champ des entreprises familiales s’intéresse aux entreprises dont la propriété et/ou le contrôle revient majoritairement à une ou des famille(s) dont l’intention est de transmettre l’entreprise de génération en génération (Chua, Chrisman et Sharma, 1999). L’entrepreneuriat familial englobe ce champ tout en le dépassant, et pose comme objectif l’étude du phénomène entrepreneurial dans le cadre des familles en affaires et des entreprises familiales, avec un focus particulier sur les pratiques et les comportements entrepreneuriaux des individus, des familles, et des entreprises (par ex., Bégin, Chabaud et Richomme-Huet, 2010 ; Bettinelli, Randerson et Fayolle, 2014; Chabaud, 2013 ; Chabaud et Sammut, 2014 ; Radu Lefebvre et Lefebvre, 2016 ; Randerson, Bettinelli, Fayolle et Anderson, 2015; Randerson, Dossena et Fayolle, 2016). L’importance des comportements entrepreneuriaux dans les entreprises familiales déjà établies et multigénérationnelles est soulignée par les chercheurs qui montrent que la pérennité et la croissance des entreprises familiales en dépendent (Bergamaschi et Randerson, 2016; Randerson, Bettinelli, Dossena et Fayolle, 2016 ; Seaman, Bent, et Unis, 2015).
Les contributions récentes en entrepreneuriat familial montrent néanmoins que l’environnement sociodémographique, légal, économique et culturel des familles en affaires évoluent rapidement au travers du monde. Ces évolutions influencent le comportement des entreprises familiales et des membres des familles en affaires. Des enjeux de définition de la famille, des questions liées au genre et aux nouvelles ambitions et revendications des femmes, l’intérêt croissant à la fois de la sphère économique et de la sphère politique pour les impacts sociaux et environnementaux des entreprises transforment en profondeur de paysage dans lequel les entreprises familiales opèrent aujourd’hui. Les dispositifs institutionnels de soutien de l’entrepreneuriat et du
repreneuriat, ainsi que le cadre institutionnel relatif à la transmission intergénérationnelle de la propriété de l’entreprise familiale affectent les choix relatifs à la création et à la transmission de ces entreprises dans le cadre de la famille ou à un tiers (Barredy, 2016 ; Jaskiewicz, Combs et Rau, 2015).
L’objectif de ce track est de favoriser le dialogue entre les trois champs de l’entrepreneuriat, des entreprises familiales, et des spécialistes de la famille, afin d’étudier comment et avec quels effets la dynamique entrepreneuriale se déploie à l’intersection de niveaux de recherche pris trop souvent indépendamment l’un de
l’autre et qui, en réalité, s’influencent mutuellement – l’individu, la famille et l’entreprise familiale.
Actualités
Les manifestations
Séance inaugurale – workshop à l’IAE Paris 21 novembre 2022 (format hybride) 12 :00 à 16 :00 Track dans la Conférence de l’AEI 2023
Co-responsables
-Isabelle Horvath, MCF HDR, Université de Haute Alsace : horvathisabelle@gmail.com
-Joëlle Bissonnette, Professeure en entrepreneuriat à l’Université du Québec à Montréal, Canada : bissonnette.joelle@uqam.ca
-Nicolas Aubouin, enseignant-chercheur à Paris School of Business : n.aubouin@psbedu.paris
Présentation
Le GT Entrepreneuriat culturel et créatif est né en 2017 et est fort de 25 chercheurs actifs français, Québécois
(Canada) et d’autres pays francophones issus de nombreuses institutions.
Parmi les sujets de recherche privilégiés par les membres : les différences entre entrepreneuriat traditionnel et
entrepreneuriat culturel ; la formation et l’accompagnement à l’entrepreneuriat artistique et culturel ; les tiers lieux culturels, les pratiques et usages des outils de gestion en entrepreneuriat culturel et créatif ou encore les liens entre Art et Sciences.
Les échanges entre les membres du GT ECC s’articulent autour de la participation collective à des séminaires internes, manifestations, publications et projets, et du partage régulier d’informations.
Valorisations scientifiques récentes
Publications
Vecco, M., Campbell, M., & Zanola, R. (2024). Gender Pay Gap in the Early-Stage Careers of Canadian Creative Workers, International Journal of Arts Management, 26(3), 4-13.
Vecco, M., Prieto-Rodriguez, J., & Teerink, S. (2024). Climbing the ladder? The gender gap in art prices across artists’ cohorts in the Dutch art market. European Economic Review, 163, 104657.
Jung, Y., Vakharia, N. and Vecco, M. (2023). The Oxford Handbook of Arts and Cultural Management. Oxford: Oxford University Press. August 2023 on line. https://academic.oup.com/edited-volume/44427?searchresult=1
Jung, Y., Vakharia, N., Vecco, M. (2023). Introduction to The Oxford Handbook of Arts and Cultural Management: Where We Are and Where We Are Heading. In: Jung, Y., Vakharia, N., Vecco, M. (coord.). The Oxford Handbook of Arts and Cultural Management, Oxford: Oxford University Press.
Konrad, E.D., Vecco, M. (2023). Entrepreneurship in Culture: Concepts, Perspectives, Success Factors. In: Jung, Y., Vakharia, N., Vecco, M. (coord.). The Oxford Handbook of Arts and Cultural Management, Oxford: Oxford University Press.
Meleddu, M., Pulina, M., Vannini, M., Vecco, M. (2023). Assessing pro-environmental behaviors and implications for integrated conservation in protected areas: A study of visitors and entrepreneurs in the Asinara National Park, Italy, Environmental Economics 14 (2), 28-48.
Srakar, A., Vecco, M. (2023). Cultural Firms’ Performance from a Regional Development Perspective: Evidence from Europe. In: Jung, Y., Vakharia, N., Vecco, M. (coord.). The Oxford Handbook of Arts and Cultural Management, Oxford: Oxford University Press.
Vecco, M., Meleddu, M., Fusco Girard, L. (2023). Waste In the Circular Economy: A Virtuous Cycle? In Luigi Fusco Girard, Peter Nijkamp, Francesca Nocca, F. (eds.). Circular City and Urban Regeneration Strategy (pp. 241-266). Milano: F. Angeli.
DECHAMP G., HORVATH I. (2024), « De l’introspection à la prospection : dynamique collective d’une trajectoire entrepreneuriale d’un tiers-lieu culturel. Cas de La Friche la Belle de Mai », in Les tiers-lieux culturels. Expérimenter, vivre et travailler autrement ?, dir. B. Aroufone, M. Magkou, E. Pamart, tome 2, L’Harmattan.
HORVATH I., DECHAMP G. (2023), « Redynamisation organisationnelle des Tiers-Lieux Culturels ou comment développer leurs capacités dynamiques ? Cas de la Friche la Belle de Mai », numéro spécial « Tiers-Lieux et organisations : quels dialogues ? », Management & Avenir, n°138, p. 87-106.
BISSONNETTE J. (dir.), PERRON G. (rédaction) (2023), « Regards croisés sur l’entrepreneuriat des femmes dans les arts et la culture: apports, défis et perspectives de soutien », Conférence, Journées Georges Doriot Entrepreneuriat et Société, École des sciences de la gestion, Université du Québec à Montréal, Montréal, Canada, 5-7 juillet https://archipel.uqam.ca
BOIVINEAU P., SAIVES A.L., SCHIEB-BIENFAIT N., SERGOT B. (2023), « Lieuifer le théâtre : le Cas du TU-Nantes », in L’empreinte des lieux culturels sur les territoires. Observer, représenter, évaluer, sous la direction d’A. Hertzog, et d’E. Auclair, Edition du Manuscrit.
HENRY P. (2023), « Appellations (multiplicité d’) », « Appropriation (des propositions culturelles », « Coopération (modalités de) », « Coopération (principes de) », « Culture (conception émancipatrice de la) », « Économique (modèle) », « Engagement social (par le faire artistique) », « Esthétique (de la rencontre) », « Esthétisation (modes d’) », « Gouvernance collégiale », « Participatif (projet artistique) », « Usagers (gouvernance impliquant des) », Abécédaire des friches. Laboratoires, fabriques, squats, espaces intermédiaires, tiers-lieux culturels, coord. M.P. Bouchaudy, F. Lextrait, éditions Sens & Tonka.
HENRY P. (2023), « L’irréductible originalité collective des lieux intermédiaires et indépendants », Le Média de l’Observatoire des Politiques Culturelles, [en ligne], février.
HENRY P. (2023), Les groupements culturels coopératifs. Comment œuvrer ensemble tout en restant chacun singulier ?, Collection « Politiques culturelles », Fontaine : PUG.
HORVATH I. (2023), « Entrepreneuriat », « Paradoxe », « Pluridisciplinarité », Abécédaire des friches. Laboratoires, fabriques, squats, espaces intermédiaires, tiers-lieux culturels, coord. M.P. Bouchaudy, F. Lextrait, éditions Sens & Tonka.
HORVATH I., BOURGEON-RENAULT D., GARCIA-BARDIDIA R., DANTAN E. (2023), « Les Tiers-Lieux Culturels, entre institutionnalisation et mutations », Mutations sociétales et organisations, chapitre 8, p.135-147, EMS, Caen.
SAIVES A-L. (2023), La créativité à l’œuvre selon la psychologie humaniste. Entretien avec René Bernèche, JFD Éditions.
SCHIEB-BIENFAIT N., EMIN S. (2023), “Between professionalisation and marginalisation in the creative (and cultural) industries: a new look of the work of musicians in a french large creative city”, with S. Emin, in Creative (and cultural) Industry Entrepreneurship in the 21st century, Edited by I. Hill, P. Jones, S.Dobson, S.Elias, Emerald Publishing. https://www.emerald.com
Directions d’ouvrages
BISSONNETTE J., BEAUPRE-GATEAU T., SIMON L. (dir.). (2022), L’esprit entrepreneurial des artistes à l’ère numérique. Autoproduction et réseaux de collaboration dans les secteurs culturels au Québec, Éditions JFD.
EMIN S., SCHIEB-BIENFAIT N. (2022) (dir.), De l’entrepreneur à l’entrepreneuring, Editions EMS, Caen [Ouvrage labellisé en 2023, par le jury de la FNEGE, catégorie ouvrage collectif de recherche]
HORVATH I., DECHAMP G. (2021), L’entrepreneuriat dans les secteurs de l’art et de la culture. Comment concilier ambition créatrice et logique économique ? Editions EMS, Caen [Ouvrage labellisé en 2022, par le jury de la FNEGE, catégorie ouvrage collectif de recherche]
SAIVES A-L. (2023), La créativité à l’œuvre selon la psychologie humaniste. Entretien avec René Bernèche, JFD Éditions.
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Le territoire a donné lieu à de multiples travaux de la part des géographes, économistes et sociologues, mais il demeure encore peu investi dans le champ de l’entrepreneuriat et de l’innovation au sein du monde francophone (Gestion 2000, 2016). Pourtant, la question du développement des territoires est aujourd’hui omniprésente, portée par les acteurs publics mais aussi les entrepreneurs et les citoyens. Qu’il s’agisse des métropoles ou des territoires de faible densité, des territoires en développement ou en déprise (INSEE, 2019), on attend beaucoup de l’entrepreneuriat dans les territoires, pour assurer leur développement, leur survie ou leur régénération, mais aussi pour résorber la fracture territoriale (Davezies, 2012). Comment assurer le développement du territoire et le bien-être de ses habitants ? Comment créer des dynamiques locales d’entrepreneuriat et d’innovation sous toutes ses formes ?
L’État s’est largement emparé de ces questions, avec une succession de lois et de mesures structurant l’action publique territoriale : loi d’expérimentation territoriale visant à résorber le chômage de longue durée (février 2016) qui a donné lieu à la création d’entreprises à but d’emploi (EBE) ; soutien des métropoles French Tech (2016) ; loi NOTRe (août 2015) redéfinissant les contours des compétences des nouvelles régions et renforçant le rôle des intercommunalités ; loi MAPTAM (juillet 2014) « affirmant » les métropoles ; loi relative à l’Économie Sociale et Solidaire (juillet 2014) qui a soutenu la création des PTCE (pôles territoriaux de coopération économique) qui associent entreprises, structures de l’entrepreneuriat social et autres partenaires locaux (Fraisse, 2017) ; Ces lois viennent s’ajouter aux dispositifs qui ont soutenu dans le passé récent différentes formes de systèmes localisés de production et d’innovation : SPL (systèmes productifs localisés, 1998), Pôles de compétitivité (2005), Grappes d’entreprises (2009).
Qu’elles soient soutenues par l’État ou initiées par des entrepreneurs et des citoyens, il existe une multiplicité d’initiatives et de projets, dont certaines ont été observées par la Caisse des Dépôts (devenue depuis Banque des territoires) qui les regroupe sous le terme d’entrepreneuriat de territoire, pour lequel elle propose une définition : « L’entrepreneuriat de territoire émerge et s’ancre au sein d’un écosystème territorial qui constitue son terreau d’origine à partir duquel des dynamiques de coopération multi-acteurs et multi-partenariales vont pouvoir prendre appui et y puiser les ressources indispensables pour se construire et se développer » (Baudet, 2017). Cette forme d’entrepreneuriat est selon Baudet plus ancrée localement, plus inclusive, fondée sur les ressources et ses attentes spécifiques des acteurs du territoire.
Le terme d’entrepreneuriat de territoire apparaît, pourtant, peu usité par les chercheurs francophones. Une recherche sur cairn avec les mots clé « entrepreneuriat territorial » et « entrepreneuriat de territoire » réalisée en mai 2019 conduit à seulement 3 résultats. Une recherche similaire conduite sur google scholar conduit à 30 résultats, mais avec un contenu restreint. L’entrepreneuriat territorial y apparaît comme l’entrepreneuriat d’un territoire, et mesure la dynamique territoriale du territoire, sans proposer d’approfondissement et de discussion autour d’un concept spécifique.
Peut-on parler d’entrepreneuriat de territoire ? Alors que la demande sociale pour le développement des territoires est très grande, que les soutiens et politiques publiques sont nombreux, il existe un foisonnement d’initiatives et d’expérimentations qui constituent autant de terrains de recherche qu’il convient d’explorer pour en comprendre les mécanismes, les facteurs de réussite et les impacts. C’est pourquoi l’Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation, en partenariat avec la Chaire Entrepreneuriat, Territoire Innovation de l’IAE de Paris Sorbonne Business School, invite les chercheurs à constituer un groupe de travail qui pourra explorer l’entrepreneuriat de territoire autour de plusieurs axes :
- Explorer et définir le concept de l’entrepreneuriat de territoire
- Dresser un état des lieux des pratiques selon différents niveaux d’analyse allant de la commune, communauté de communes à la région, en passant par les métropoles, les zones rurales, les zones péri-urbaines, les territoires de faible densité, etc.
- Identifier les théories permettant d’éclairer l’entrepreneuriat de territoire : quelle théorie pour l’entrepreneuriat de territoire ? Actor Network Theory, théories institutionnelles (NEI, NIS), etc.
- Analyser les conditions de la création des dynamiques d’entrepreneuriat territorial, en s’intéressant au rôle des parties prenantes, et aux jeux d’acteurs, qu’elles s’inscrivent dans des logiques bottom-up ou top-down,
- Étudier les modèles économiques de l’entrepreneuriat de territoire en montrant quels éléments de valeur (économique, sociale, environnementale) sont créés et répartis ; la diversité des business models publics/privés.
- Comprendre les spécificités de la gouvernance de l’entrepreneuriat de territoire, compte tenu de la multiplicité des dispositifs : SCIC, PTCE, EBE, TZCLD, etc.
- Explorer l’entrepreneuriat de territoire et la dynamique inclusive
- Etudier l’entrepreneuriat de territoire à l’œuvre dans les territoires intelligents, smart cities et cités créatives.
Ce groupe de travail se veut un lieu d’échanges et invite à des approches pluridisciplinaires et regards croisés entre chercheurs des sciences de gestion et des autres disciplines de sciences humaines et sociales : économie, géographie, sociologie, urbanisme, sciences politiques.
Coordinateurs : Pascale Brenet (pascale.brenet[at]univ-fcomte.fr), Didier Chabaud (chabaud.iae[at]univ-paris1.fr)
https://entrepreneuriat.com/news-du-groupe-de-travail-entrepreneuriat-de-territoire/
Co-responsables
- Christina Constantinidis (École des Sciences de la Gestion, Université du Québec À Montréal), christina@uqam.ca
- Typhaine Lebègue (Institut d’Administration des Entreprises, Université de Tours), lebegue@univ-tours.fr
- Corinne Poroli (SKEMA Business School, Campus Paris), poroli@skema.edu
Présentation
La constitution de ce groupe thématique part d’un souhait de mettre en avant, créer et structurer des liens entre les différentes communautés de recherche dans le monde francophone, en proposant un espace d’échanges, de réflexions et de projets communs autour des problématiques de genre en entrepreneuriat.
21 chercheur.e.s appartiennent à ce jour à ce groupe thématique.
Les thèmes clés sont :
- Approches féministes en entrepreneuriat
- Accompagnement entrepreneurial
- Femmes entrepreneures et diversité
- Identité entrepreneuriale et genre
- Légitimité entrepreneuriale et genre
- Entrepreneuriat et masculinité
- Approches historiques, genre et entrepreneuriat
- Genre et entreprise familiale
- Conciliation vie privée – vie professionnelle des femmes entrepreneures
- Croissance et croissance durable en entrepreneuriat des femmes
- Financement des entreprises gérées par des femmes
- Crises et entrepreneuriat des femmes
- Leadership et femmes entrepreneures
- …
Actualités
Manifestations
- Prochaine réunion du groupe thématique : 7 avril 2022 à 15h00 (en France)
- Prochain webinaire croisé GT Genre & Entrepreneuriat / GT ECC: “Intégrer les approches féministes dans les enseignements en entrepreneuriat”, animé par Christina Constantinidis et Nancy Aumais (20 mai 2022, 15h heure française)
Projets en cours
- Projet d’une série de webinaires sur les apports des approches féministes en entrepreneuriat
- Numéro spécial “L’entrepreneuriat des femmes en contexte de crises”, Revue internationale PME, en cours de réalisation
- Track de conférence, Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation, à venir en 2023.
Valorisations scientifiques récentes
Publications
Numéro spécial, ‘L’entrepreneuriat des femmes en contextes de crises’, Revue Internationale PME, publication prévue en octobre 2022.
Webinaires
Webinaire, ‘Quelle place pour les approches féministes en entrepreneuriat?’, avec Miruna Radu-Lefèbvre, Sophie Brière et Isabelle Auclair, en ligne, 25 mars 2021.
Webinaire, ‘L’écoféminisme: Quelle promesse pour les études de genre en entrepreneuriat?’, avec Renaud Redien-Collot, en ligne, 22 octobre 2021.
Manifestations
Track de conférence, atelier 6 ‘L’entrepreneuriat des femmes en contextes de crises’, 8èmes Journées Georges Doriot, en ligne, 28 mai 2021.
Track de conférence, ‘Durabilité et réussite entrepreneuriales au prisme du genre’, 16ème CIFEPME, Lyon, 25-28 octobre 2022.
Co-responsables :
Alexis CATANZARO IAE Saint-Etienne, alexis.catanzaro@univ-st-etienne.fr
Véronique FAVRE-BONTE IAE Savoie Mont Blanc, Université Savoie Mont Blanc, Veronique.Favre-Bonte@univ-smb.fr
Présentation :
Le GT Entrepreneuriat International réunit une dizaine de chercheurs et chercheures s’intéressant au processus d’internationalisation rapide ou graduel des jeunes entreprises et PME. Parmi les sujets de recherche traités par les membres, on trouve : les différences entre PME traditionnelles et entreprises à internationalisation rapide ; les ressources stratégiques pour l’internationalisation ; l’effet de la digitalisation sur l’internationalisation des PME ; l’accompagnement à l’internationalisation ; la croissance internationale des PME ; ou encore les spécificités de l’internationalisation des entreprises africaines.
Visualiser notre vidéo de présentation.
Actualités :
Manifestations
- Proposition de Track Entrepreneuriat International au prochain congrès de l’AEI (2023).
- Organisation d’un événement professionnel (2023).
Projets en cours :
- Coordination d’un numéro spécial sur « la digitalisation et l’entrepreneuriat international » pour la Revue Internationale PME.
- Projet de recherche sur la transformation numérique et les entreprises internationales.
- Lancer une collecte de données quantitatives et initier plusieurs co-écritures d’articles.
- Pérenniser le track “Entrepreneuriat International” à l’AEI.
Valorisations scientifiques récentes :
- Présentation d’un article collaboratif au CIFEPME (2021), à l’ICSB (2021) et à l’AEI (2021).
- Acceptation d’un article collaboratif à la RIPME (parution en 2023).
- Réalisations de courtes vidéos sur l’entrepreneuriat International
Co-responsables
– Mathilde Aubry(EM Normandie), maubry@em-normandie.fr
– Timothée Gomot (Institut de Recherche enGestion – IRG), timothee.gomot85@gmail.com;
– Lynda Saoudi (Université de Lyon 1), lynda.saoudi@univ-lyon1.fr
Groupe en émergence
Nous souhaitons, dans ce groupe, rassembler les chercheurs intéressés par la transformation numérique des entreprises.
Le projet est d’attirer les personnes travaillant sur la manière dont les technologies de l’information et de la communication viennent modifier l’entrepreneuriat ( nouveau business models, innovation, entrepreneuriat collectif…) La réflexion de ceux-ci pourrait être enrichie des travaux portant sur le rôle de l’entrepreneur en tant que catalyseur de la transformation numérique des entreprises. Les thèmes de recherche sont nombreux et se doivent d’être variés afin de répondre au mieux aux préoccupations des entreprises ( gestion et protection des données, intelligence Artificielle, Block-Chain…).
Il semble donc important de construire un groupe pluridisciplinaire composé d’économistes, de chercheurs en sciences de gestion, de juriste, de géographes….
Des évènements pourront être organisés avec des entreprises de l’économie digitale et/ou des entreprises utilisatrices ayant besoin d’être accompagnées pour faire face aux enjeux de la transformation numérique.
Dans l’objectif d’identifier et fédérer une communauté de chercheurs autour de la thématique, une réflexion est encours autour d’un numéro spécial sur le digital et la performance des PME.
Co-responsables
– ALEXANDRE Laurice, Université Paris Cité, laurice.alexandre-leclair@u-paris.fr
– FOLIARD Stéphane, Université Saint Etienne, stephane.foliard@univ-st-etienne.fr
– HERNANDEZ Emile-Michel, Université de Reims, e-m.hernandez@wanadoo.fr
Présentation
Le champ de l’entrepreneuriat, qu’il s’agisse de création d’entreprise, de reprise, ou d’intrapreneuriat, s’est beaucoup plus intéressé aux économies matures qu’aux économies émergentes. Des notions comme celles de start-up, de scale-up ou de licorne sont plus assimilées aux Etats-Unis et à la Silicon Valley et, éventuellement, à quelques pays de l’Union Européenne, qu’au Mali ou au Soudan du Sud. C’est pourtant dommage pour au moins deux bonnes raisons :
La première, c’est qu’il y a à la surface du globe beaucoup plus d’économies émergentes, voire d’économies qui sont encore loin du stade d’émergence, que d’économies réellement développées. Et dans ces pays vit une population bien plus nombreuse et en plus forte croissance que celle des pays développés. Il faut être conscient que le monde de l’entrepreneuriat, demain, ce sera eux et pas nous.
La seconde, c’est que la France, en raison de son histoire, a des liens économiques et culturels très forts avec de nombreux pays émergents d’Afrique et d’Asie. Il semble donc naturel de ne pas ignorer leurs spécificités lorsqu’on traite d’entrepreneuriat.
Les objectifs du GT :
– Faire ressortir tout ce qui dans le champ de l’entrepreneuriat relève de l’universel, mais aussi tout ce qui relève du local, du culturel, du contingent.
– S’intéresser à ce qui dans beaucoup de pays constitue l’essentiel du secteur entrepreneurial, à savoir l’entrepreneuriat informel.
– Mais traiter aussi de l’apparition d’un secteur entrepreneurial moderne, voire hypermoderne avec l’émergence actuelle d’une start-up Africa.
– Réfléchir à l’évolution de la place des femmes dans l’écosystème entrepreneurial et socioculturel, à leur volonté d’émancipation, et aux difficultés qu’elles rencontrent encore aujourd’hui.
– Voir l’entrepreneuriat comme un facteur de sens tant sur le plan individuel que sur le plan collectif.
– Répondre à des besoins de formation spécifiques, et au besoin de formation de formateurs.
– Enfin, intégrer dans l’ensemble de nos réflexions l’indispensable vision d’un entrepreneuriat plus
durable.
Co-responsables :
– Amandine Maus, Aix-Marseille Université, amandine.maus@univ-amu.fr
– Bénédicte Aldebert, Aix-Marseille Université, Bénédicte.aldebert@univ-amu.fr
– Dorian Boumedjaoud, Burgundy School of Business, dorian.boumedjaoud@bsb-
– Nizar Ghamgui, EM Normandie BS, nghamgui@em-normandie.fr
Présentation :
Le groupe thématique est animé par les membres de la Chaire Légitimité Entrepreneuriale d’Aix-Marseille Université – chaire fondée en 2020 par Bénédicte Aldebert, Maitre de Conférences HDR, Antonin Ricard, Professeur des Universités et directeur de l’IAE d’Aix-Marseille Université, et Jean-Baptiste Jaussaud, serial entrepreneur. À ce jour, dix-sept chercheurs travaillent sur les thèmes de recherche suivants : légitimité, écosystème entrepreneuriaux et deeptech, reprise d’entreprises et légitimité, finance entrepreneuriale et légitimité, mesure de la légitimité, internationalisation et légitimité, légitimité de la marque, l’entrepreneuriat féminin. L’animation de ce groupe est structurée autour deux catégories d’actions : des activités de recherche (création de projets de recherche, organisation de workshops, coordination de tracks, projets de numéros spéciaux) et des activités de valorisation de la recherche (organisation d’Universités d’Été sur la Légitimité Entrepreneuriale, communications sur LinkedIn).
Actualité :
L’organisation de la conférence AEI 2025 par l’équipe du groupe thématique à Aix-Marseille
Journées G.DORIOT 24-25 (EM Normandie BS co-organise cet événement en partenariat avec HEC Paris et UQAM). Le GT aura une session thématique lors de cet événement.
La coordination du track n°12 « Jugements sociaux, légitimité et entrepreneuriat » lors de la conférence AEI 2023.
Des workshops de recherche : Plusieurs workshops ont déjà eu lieu durant l’année 2023-2024. Un premier a porté sur les recherches actuelles en matière de légitimité, avec des présentations d’articles publiés. Un deuxième a traité de la légitimité des plateformes et a accueilli Mélissa Boudès, maîtresse de conférences à l’Institut Mines Télécom et