Appel à contributions : Management International en Afrique : Spécificités, stratégies des acteurs et enjeux de développement

Management International en Afrique :
Spécificités, stratégies des acteurs et enjeux de développement

Date limite de soumission : 30 novembre 2017

Appel MI Management International en Afrique-1

Dossier thématique coordonné par :
Foued CHERIET, Maître de Conférences, UMR 1110 MOISA, Montpellier SupAgro-France
Hanane BEDDI, Maître de Conférences, IAE Lyon, Université Jean Moulin Lyon 3-France
Abdoulkadre ADO, Professeur Adjoint, Ryerson University- Canada
Emmanuel KAMDEM, Professeur des Universités, ESSEC Douala- Cameroun
* * *

A l’heure où les pays émergents constituent un objet d’attention à la fois des chercheurs et des entreprises, la zone Afrique offre de nombreuses opportunités, tant pour les firmes multinationales que les petites et moyennes entreprises (PME). Méconnue, l’Afrique constitue ainsi un « terrain » de recherche particulièrement attractif.
Le potentiel des entreprises africaines a fait l’objet de très nombreuses publications (Severino, Hadjenberg, 2016) et d’analyses très fines du profil des entrepreneurs et des spécificités organisationnelles ou liées au contexte (Ellis, Faure, 1995). Depuis quelques années déjà, un courant de recherche important se focalise sur les spécificités du management et de l’entrepreneuriat africains (Shamba, 2007). Des recherches plus récentes ont porté sur la dimension « internationale » des entreprises africaines. Une dynamique importante a été relevée dans le champ du management international sur le continent africain (Adeleye et al., 2015 ; Babarinde, 2009).
Au-delà des caractéristiques managériales africaines (Shamba 2007, Babarinde 2009), plusieurs recherches antérieures ont pu dégager des spécificités « continentales » de l’internationalisation des firmes, que ce soit au niveau des acteurs (firmes multinationales et petites entreprises), des processus, ou des enjeux en termes de développement économique (Munemo 2012 ; Amal et al., 2013, Adeleye et al., 2015). Ces spécificités permettent d’appréhender l’internationalisation en Afrique comme un champ de recherche « différent », nécessitant des efforts de contextualisation et des adaptations des backgrounds théoriques adoptés jusqu’ici.
Dans une analyse bibliométrique extensive, Ibeh et al., (2012), ont montré une forte diversité des facteurs spécifiques de l’internationalisation des firmes africaines : une utilisation des réseaux formels et informels, une focalisation régionale, une prédominance du secteur des services ainsi que des rythmes précoces et rapides d’internationalisation. A ces quelques caractéristiques communes, il faudrait opposer une très forte diversité des situations selon les secteurs, les pays, les régions et les types d’entreprises.
Dans une analyse des 40 plus grandes firmes africaines à l’international, un rapport du Boston Consulting Group confirmait certaines des tendances précédentes : une forte concentration régionale des grandes firmes (18 en Afrique du Sud, 10 au Maghreb, 7 en Egypte), une internationalisation davantage « macro-régionale » que mondiale et une concentration sectorielle de plus en plus affirmée (Banques et Finance, Télécommunications, ressources naturelles1).
L’internationalisation des entreprises en Afrique interpelle également les chercheurs sur plusieurs questions spécifiques : le rôle accru des diasporas africaines ou étrangères en Afrique (chinoise, indienne ou libanaise), les stratégies des firmes de certains pays sur des zones régionales (Maroc en Afrique de l’Ouest, Egypte en Afrique de l’Est, Afrique du Sud en Afrique australe, etc.) (Mc Namme et al., 2015), la performance et la compétitivité internationale (Ngok-Evina, 2014) des entreprises selon leur profil managérial et leur mode d’internationalisation (Gumede, 2014 ; Kropp et al., 2006 ; Matanda 2012). Avec des terrains d’application souvent distincts sur le plan empirique et des contextes institutionnels et économiques différents, ces études ont néanmoins abouti à mettre à jour des résultats intéressants quant au processus et aux résultats de l’internationalisation des firmes africaines (Okpara, 2012 ; Mtigwe, 2005).
L’ambition du présent numéro spécial est de traiter de l’internationalisation des entreprises africaines mais aussi de la présence des firmes étrangères en Afrique. Au-delà des aspects analytiques, il s’agira également de rendre compte de certaines implications managériales et de recommandations en matière de politiques publiques. Il visera enfin à mettre l’accent sur les enjeux en matière de développement de l’internationalisation des entreprises (rattrapage économique, emploi et croissance, valorisation des produits, apprentissage organisationnel, attractivité et compétitivité économiques, etc.).
Ce dossier se veut triplement ouvert :
– D’abord sur le plan disciplinaire et conceptuel, en accueillant à la fois des contributions relevant du champ du management international mais aussi des autres disciplines en gestion.
– Ensuite sur le plan méthodologique en suggérant des contributions relevant des analyses statistiques et économétriques mais également des études de cas (secteurs, pays, régions, etc.) ou des monographiques d’entreprises.
– Enfin, ce dossier a l’ambition de s’ouvrir sur des thématiques « classiques » en management international (modes d’internationalisation, compétitivité, processus, performance, etc.) mais aussi sur des thématiques spécifiques (diasporas, entrepreneuriat ethnique, réseaux informels, etc.). Les questions posées peuvent toucher l’internationalisation des firmes multinationales ou des PME en lien avec l’entrepreneuriat.
Cette triple ouverture permettrait de relever le défi de rendre compte de la complexité du contexte africain et de la diversité des situations.
1 Boston consulting Group (2010), The African Challengers : global competitors emerge from the overlooked continent, 12p. Disponible sur: www.bcg.com/documents/file44610.pdf
Questions à traiter (liste indicative et non exhaustive)
– Modes d’entrée, coopérations et implantations des entreprises africaines à l’étranger
– Spécificités des acteurs et des processus d’internationalisation des entreprises africaines : séquentialité, rythmes, contraintes et adaptations
– Profils des entreprises et des entrepreneurs africains à l’international
– Les multinationales africaines : un acteur spécifique de l’internationalisation
– Internationalisation ethnique, entrepreneuriat social et/ou féminin à l’international
– Diasporas africaines à l’international et diasporas étrangères en Afrique (Chine, Inde, Liban)
– Déterminants de la performance des entreprises africaines à l’international
– Compétitivité des entreprises africaines à l’étranger et des firmes étrangères en Afrique
– Sourcing international et stratégie des entreprises étrangères en Afrique : choix de localisation et de régionalisation
– Contextes institutionnels, structures et outils d’accompagnement du développement international des entreprises (influence de l’ancrage territorial)
– Enjeux de responsabilité sociale des entreprises et de développement durable ; liens avec les organisations à but non lucratif et les entreprises locales
– Réseaux internationaux et stratégies d’implantation des firmes
– Analyses sectorielles ou régionales de l’internationalisation des entreprises
– Présence régionale des entreprises africaines en Afrique

Calendrier et dates clés

  • 15 juin 2017 : diffusion de l’appel à contribution
  • 30 novembre 2017 : Date limite d’envoi des manuscrits (textes complets)
  • Printemps 2019 : Parution du dossier thématique « Management International en Afrique : Spécificités, stratégies des acteurs et enjeux de développement »

Soumission des articles

Les propositions d’articles pour ce dossier thématique doivent comporter la mention « soumission pour le dossier spécial –Management International en Afrique ». Une copie du texte soumis est à envoyer à Foued CHERIET (éditeur invité correspondant) : foued.cheriet@supagro.fr.
Les articles soumis à Management International doivent respecter les consignes aux auteurs et la politique rédactionnelle de la revue.
http://www.managementinternational.ca/section-des-auteurs/soumettre-un-article/
Pour plus d’informations à propos de la revue Management International, merci de consulter le site Internet : http://www.managementinternational.ca/catalog/
Références bibliographiques (liste indicative)
Adeleye, I., Ibeh, K., Kinoti, A., White, L. (2015), The Changing Dynamics of International Business in Africa. Basingstoke and New York, Palgrave Macmillan.
Amal, M., Awuah, G.B., Raboch, H., Anderson, S. (2013), Differences and similarities of the internationalization process of multinational companies from developed and emerging countries”, European Business Review, 25 (5), 411-428.
Babarinde, O. A. (2009). Africa is open for business: A continent on the move. Thunderbird International Business Review, 51(4), 319-328.
Ellis, S., Faure, Y-A., (dir) (1995). Entreprises et entrepreneurs africains, Paris, Editions Khartala-Orstom. 695p.
Gumede, V., (2004), Export Propensities and Intensities of Small and Medium Manufacturing Enterprises in South Africa, Small Business Economics, 22(5), 379-389.
Ibeh, K., Wilson, J., Chizema, A. (2012), The internationalization of African firms 1995-2011: Review and implications. Thunderbird International Business Review, 54(4), 411- 427.Kamdem, E. (dir.), (2016), Innovation entrepreneuriale et développement durable en Afrique : défis et opportunités, Paris, Éditions L’Harmattan.
Kamdem, E., (2007), « Éthique, mondialisation et pratique des affaires : enjeux et perspectives pour l’Afrique ». Management International, 11(2), pp. 65-79.
Kropp, F., Lindsay, N. J., Shoham, A. (2006), Entrepreneurial, market, and learning orientations and international entrepreneurial business venture performance in South African firms. International Marketing Review, 23(5), 504-523.
Matanda M.J., (2012), Internationalization of established small manufacturers in a developing economy : A case study of Kenyan SMEs, Thunderbird International Business Review, 54(4), 509-519.
McNamee, T., Pearson, M. & Boer, W. (2015) Africans Investing in Africa: Understanding Business and Trade, Sector by Sector. Basingstoke and New York, Palgrave Macmillan.
Mtigwe, B., (2005). The entrepreneurial firm internationalization process in the Southern African context: A comparative approach, International Journal of Entrepreneurial Behavior & Research, 11(5), 358 – 377.
Munemo, J. (2012). Entrepreneurship in developing countries: is Africa different? Journal of Development Entrepreneurship, 17(1), 125-137.
Ngok-Evina, J-F., (2014), La compétitivité des entreprises africaines : le cas du Cameroun, Revue des Sciences de Gestion, 3 (267-268), 51-58.
Okpara, J.O., (2012), An exploratory study of international strategic choices for exporting firms in Nigeria, Thunderbird International Business Review, 54(4), 479-491.
Severino, J.M., Hadjenberg, J., (2016). Entreprenante Afrique. Paris, Ed Odile Jacob. 284p.
Shamba, P.B., (2007), Existe-t-il un modèle spécifique du management en Afrique? Le « management africain » à l’épreuve des évidences empiriques, Actes du 18ème congrès de l’AGRH, Université de Fribourg, Suisse, 12p.

International management in Africa: Specificities, strategies of actors, and development challenges
Deadline for submission: November 30, 2017

Special issue editors:
Foued CHERIET, Associate Professor, UMR 1110 MOISA, Montpellier SupAgro-France
Hanane BEDDI, Associate Professor, IAE Lyon, Université Jean Moulin Lyon 3-France
Abdoulkadre ADO, Assistant Professeur, Ryerson University- Canada
Emmanuel KAMDEM, Full Professor, ESSEC Douala- Cameroun

At a time when emerging countries are attracting attention from both researchers and companies, the Africa zone offers many opportunities, not only for multinational firms but also for small and medium-sized enterprises (SME). Rather neglected up to now, Africa is thus a particularly attractive area of research.
The potential of African companies has been examined in a host of publications (Severino, Hadjenberg, 2016) and in highly detailed analyses of entrepreneur profiles and of specificities that are either organisational or context-linked (Ellis, Faure, 1995). Over the last few years, a significant line of research has emerged, focusing on the specificities of African management and entrepreneurship (Shamba, 2007). Some more recent research has explored the “international” dimension of African companies. Researchers have noted the dynamism of international management on the African continent (Adeleye et al., 2015; Babarinde, 2009).
Looking beyond African managerial characteristics (Shamba 2007, Babarinde 2009), several earlier papers have brought to light “continental” specificities in the internationalisation of firms, whether considered in terms of actors (multinational firms and small companies), processes, or economic development issues (Munemo 2012; Amal et al., 2013; Adeleye et al., 2015). These specific features suggest that internationalisation in Africa should be seen as a “different” field of research, for which efforts are required in terms of contextualisation and of adapting the theoretical backgrounds usually applied up to now.
In an extensive bibliometric analysis, Ibeh et al., (2012) have highlighted the great diversity of factors that are specific to the internationalisation of African firms: the use of formal and informal networks, regional focus, the predominance of the services sector, and internationalisation that took place early and at a rapid pace. This handful of common characteristics should be set against the very wide diversity of situations found, depending on sectors, countries, regions and types of companies.
In an analysis of the 40 largest African firms in terms of international operations, a report by the Boston Consulting Group confirmed some of the tendencies outlined above: strong regional concentration amongst the large firms (18 in South Africa, 10 in the Maghreb, 7 in Egypt), an internationalisation that is more “macro-regional” than global, and an increasingly strong tendency towards sectorial concentration (banking and finance, telecommunications, and natural resources2).
The internationalisation of companies in Africa has also attracted interest from researchers considering a number of specific issues: the growing role played in Africa by African diasporas and foreign diasporas (particularly Chinese, Indian and Lebanese), the strategies of firms from certain countries in regional zones (Morocco in Western Africa, Egypt in Eastern Africa, South Africa in the southern part of the continent, etc.) (McNamee et al., 2015), and the performance and international competitiveness (Ngok-Evina, 2014) of companies as related to their managerial profile and their internationalisation mode (Gumede, 2014; Kropp et al., 2006; Matanda 2012).
Although the fields of application are often different in empirical terms, and despite the variety of the institutional and economic contexts, these studies have nevertheless come up with some interesting findings concerning the process and the results of the internationalisation of African firms (Okpara, 2012; Mtigwe, 2005).
The aim of this special issue is to look not only at the internationalisation of African companies, but also at the presence of foreign firms in Africa. Going beyond analytical aspects, it is also important to consider certain managerial implications and recommendations as regards public policy. Lastly, the special issue will aim to emphasise issues relating to the development of the internationalisation of companies (such as the economic catching up process, employment and growth, enhancing the value of products, organisational learning, and economic attractiveness and competitiveness).
The dossier aims to be open in three senses:
– Firstly in disciplinary and conceptual terms, by including contributions relating not only to international management but also to other management disciplines.
– Secondly in methodological terms, by calling not only for contributions based on statistical or econometric analyses, but also for case studies (sectors, countries, regions, etc.) and monographs on companies.
– Finally, the dossier aims to be open to themes that are customarily raised in international management (internationalisation modes, competitiveness, processes, performance, etc.) but also to more specific topics (diasporas, ethnic entrepreneurship, informal networks, etc.). The questions examined may concern the internationalisation of multinational firms or SME linked to entrepreneurship.
This three-dimensional openness should prove an effective way of encompassing the complexity of the African context and the great diversity of situations.
2 Boston Consulting Group (2010), The African Challengers: global competitors emerge from the overlooked continent, 12 p. Available at: www.bcg.com/documents/file44610.pdf
Questions to be examined (the list is non-exhaustive and for information only)
– Entry modes, African companies setting up cooperation agreements or businesses in foreign countries
– Specificities of actors and of the internationalisation processes of African companies: sequentiality, pace of internationalisation, constraints and adaptations
– Profiles of African companies and entrepreneurs operating internationally
– African multinationals: a specific internationalisation actor
– Ethnic internationalisation, social entrepreneurship and/or female entrepreneurship operating internationally
– African diasporas on the international scene and foreign diasporas in Africa (China, Lebanon,…)
– Factors that determine the performance of African companies operating internationally
– Competitiveness of African companies in foreign countries and of foreign companies in Africa
– International sourcing and the strategy of foreign companies in Africa: location and regionalisation choices
– Institutional contexts, structures and tools to support the international development of companies (influence of territorial anchoring)
– Challenges of corporate social responsibility and sustainable development; links with not-for-profit organisations and local companies
– Firms’ international networks and location strategies
– Sectorial and regional analyses of the internationalisation of companies
– Regional presence of African companies in Africa

Key dates

  • June 15, 2017 : diffusion of the call for contribution
  • November 30, 2017 : Deadline for submission (full papers)
  • Spring 2019 : Publication of the special issue « International Management in Africa : Specificities, strategies of actors, and development challenges»

Submission process
Manuscripts for the special issue should include the following mention: « submission for the special issue – International management in Africa ». They should be sent by email to Foued CHERIET (the corresponding guest editor) : : foued.cheriet@supagro.fr.
Presented papers must follow the standards set out in the editorial policy of the International Management Review. http://www.managementinternational.ca/section-des-auteurs/soumettre-un-article/. For more information about the International Management Review, please visit the website: http://www.managementinternational.ca/catalog/
References (indicative list)
Adeleye, I., Ibeh, K., Kinoti, A., White, L. (2015), The Changing Dynamics of International Business in Africa. Basingstoke and New York, Palgrave Macmillan.
Amal, M., Awuah, G.B., Raboch, H., Anderson, S. (2013), Differences and similarities of the internationalization process of multinational companies from developed and emerging countries”, European Business Review, 25 (5), 411-428.
Babarinde, O. A. (2009). Africa is open for business: A continent on the move. Thunderbird International Business Review, 51(4), 319-328.
Ellis, S., Faure, Y-A., (dir) (1995). Entreprises et entrepreneurs africains, Paris, Editions Khartala-Orstom. 695p.
Gumede, V., (2004), Export Propensities and Intensities of Small and Medium Manufacturing Enterprises in South Africa, Small Business Economics, 22(5), 379-389.
Ibeh, K., Wilson, J., Chizema, A. (2012), The internationalization of African firms 1995-2011: Review and implications. Thunderbird International Business Review, 54(4), 411- 427.Kamdem, E. (dir.), (2016), Innovation entrepreneuriale et développement durable en Afrique : défis et opportunités, Paris, Éditions L’Harmattan.
Kamdem, E., (2007), « Éthique, mondialisation et pratique des affaires : enjeux et perspectives pour l’Afrique ». Management International, 11(2), pp. 65-79.
Kropp, F., Lindsay, N. J., Shoham, A. (2006), Entrepreneurial, market, and learning orientations and international entrepreneurial business venture performance in South African firms. International Marketing Review, 23(5), 504-523.
Matanda M.J., (2012), Internationalization of established small manufacturers in a developing economy : A case study of Kenyan SMEs, Thunderbird International Business Review, 54(4), 509-519.
McNamee, T., Pearson, M. & Boer, W. (2015) Africans Investing in Africa: Understanding Business and Trade, Sector by Sector. Basingstoke and New York, Palgrave Macmillan.
Mtigwe, B., (2005). The entrepreneurial firm internationalization process in the Southern African context: A comparative approach, International Journal of Entrepreneurial Behavior & Research, 11(5), 358 – 377.
Munemo, J. (2012). Entrepreneurship in developing countries: is Africa different? Journal of Development Entrepreneurship, 17(1), 125-137.
Ngok-Evina, J-F., (2014), La compétitivité des entreprises africaines : le cas du Cameroun, Revue des Sciences de Gestion, 3 (267-268), 51-58.
Okpara, J.O., (2012), An exploratory study of international strategic choices for exporting firms in Nigeria, Thunderbird International Business Review, 54(4), 479-491.
Severino, J.M., Hadjenberg, J., (2016). Entreprenante Afrique. Paris, Ed Odile Jacob. 284p.
Shamba, P.B., (2007), Existe-t-il un modèle spécifique du management en Afrique? Le « management africain » à l’épreuve des évidences empiriques, Actes du 18ème congrès de l’AGRH, Université de Fribourg, Suisse, 12p.

Management Internacional en África: Especificidades estrategias de los actores y desafíos de desarrollo

Fecha límite de entrega: 30 Noviembre 2017

Edición especial coordinada por:
Foued CHERIET, Profesor, UMR 1110 MOISA, SupAgro-France
Hanane Beddi, Profesor, IAE Lyon, Universidad de Lyon-Francia 3
Abdoulkadre ADO, Profesor Adjunto, Universidad de Ryerson-Canadá
Emmanuel KAMDEM, profesor, ESSEC Douala-Camerún
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En un momento en que los mercados emergentes son un foco de atención de los investigadores y las empresas, África ofrece muchas oportunidades para ambas multinacionales y las pequeñas y medianas empresas (PME). Desconocido hasta hoy, África constituye así un “campo” de investigación particularmente atractivo. Desde hace algunos años el potencial de las empresas africanas fue objeto de muchas publicaciones (Severino Hadjenberg, 2016) y de análisis muy finas del perfil de los empresarios y de las características organizativas o relacionadas al contexto (Ellis, Faure, 1995).
Desde hace algunos años, la investigación actual se centra en los aspectos específicos de la gestión y el espíritu empresarial de África (Shamba, 2007).Una investigación más reciente se ha centrado en la dimensión “internacional” de las empresas africanas. Una dinámica importante se ha planteado en el campo de la gestión internacional en el continente africano (Adeleye et al, 2015. Babarinde, 2009).
Más allá de las características de gestión de África (2007 Shamba Babarinde 2009), varias investigaciones previas han podido identificar aspectos específicos “continentales” de la internacionalización de las empresas, ya sea a nivel de los actores (empresas multinacionales y pequeñas empresas), de los procesos o de los desafíos en términos de desarrollo económico (Munemo 2012; .. y Amal al, 2013, Adeleye et al, 2015). Estas características permiten entender la internacionalización en África como un campo de investigación “diferente”, lo que requiere un esfuerzo de contextualización y de adaptación de los antecedentes teóricos adoptados hasta ahora.
En un extenso análisis bibliometrico, Ibeh et al (2012) mostraron una grande diversidad de factores específicos de la internacionalización de las empresas africanas: el uso de las redes formales e informales, un enfoque regional, y un predominio del sector servicios así como ritmos tempranos y rápidos de internacionalización. Se podría oponer a características comunes una muy alta diversidad de situaciones entre sectores, países, regiones y tipos de negocios.
En un análisis de las 40 mayores empresas africanas que trabajan en el extranjero, un informe de Boston Consulting Group confirma algunas de las tendencias anteriores: una fuerte concentración regional de las grandes empresas (18 en África del Sur, 10 en el norte de África, Egipto 7), una internacionalización más “macro-regional” que global y una concentración sectorial cada vez más firme (Banca y Finanzas, Telecomunicaciones, recursos1 natural).
La internacionalización de las empresas en África también interpela a los investigadores sobre varios temas específicos: el creciente papel de las diásporas africanas o extranjeras en África (China, India o Líbano), las estrategias de las empresas de algunos países en áreas regionales (Marruecos en África del Oeste, Egipto, en África de Este, África del Sur en África austral etc.) (Mark Namme et al., 2015), el rendimiento y la competitividad internacional (Ngok-Evina, 2014) de las empresas de acuerdo a su perfil de gestión y su modo de internacionalización (Gumede, 2014 Kropp et al, 2006;. Matanda 2012). A menudo con distintos campos de aplicación empírica y diferentes contextos institucionales y económicos, estos estudios, sin embargo, dieron lugar a la actualización de los resultados interesantes sobre los procesos y los resultados de la internacionalización de las empresas africanas (Okpara, 2012; Mtigwe, 2005).
El objetivo de este número especial es tratar de la internacionalización de las empresas africanas, y también de la presencia de empresas extranjeras en África. Más allá de los aspectos analíticos, habrá también que dar cuenta de las implicaciones de gestión y de las recomendaciones de gestión en cuanto a las políticas públicas.
Por último, se tratará de centrarse en las cuestiones de desarrollo de la internacionalización de las empresas (captura económica, el empleo y el crecimiento, el desarrollo de productos, el aprendizaje organizacional, la competitividad y el atractivo económico, etc.).
Este estudio esta abierto a tres niveles:
En primer lugar en el plano de la disciplina y del concepto, aceptando las contribuciones en el ámbito de la gestión internacional, así como otras disciplinas de gestión.
En segundo lugar en el plano metodológico sugiriendo contribuciones con análisis estadísticos y econométricos y también estudios de casos (sectores, países, regiones etc;). Por último, esta carpeta desea quedar abierta en temas de gestión internacional (modos de internacionalización, competitividad, procesos, rendimiento, etc.), y en temas específicos (diásporas, espíritu empresarial étnico, redes informales etc.). Los cuestionablemente pueden tratar de la internacionalización de las empresas multinacionales o de las PME en relación con el espíritu empresarial.
Esta triple apertura tomaría el reto de dar cuenta de la complejidad del contexto africano y la diversidad de las situaciones.
Cuestiones que deben abordarse (lista indicativa y no exhaustiva)

  • Modos de entrada, cooperación y asentamientos de las empresas africanas en el extranjero
  • Actores específicos y procesos de internacionalización de las empresas africanas : secuencialidad, ritmos, acentuación y adaptaciones
  • Los perfiles de las empresas y de los empresarios africanos a nivel internacional
  • Les multinacionales africanas: un actor específico de la internacionalización
  • internacionalización étnica, el espíritu empresarial social y / o femenino en el plano internacional
  • Las diásporas africanas en el plano internacional y las diásporas extranjeras en África (China, India, Líbano)
  • Determinantes del desempeño de las empresas africanas en el extranjero Competitividad de las empresas africanas en el extranjero y de las empresas extranjeras en África
  • Sourcing internacional y estrategia de las empresas extranjeras en África: elección del lugar y de la regionalización
  • Contextos institucionales, estructuras y herramientas de apoyo internacionales para el desarrollo de negocios (influencia del anclaje territorial)
  • Desafíos de las empresas con su responsabilidad social y con el desarrollo sostenible ; vínculos con las organizaciones sin fines de lucro y las empresas locales
  • Las redes internacionales y las estrategias de implementación de las firmas
  • Análisis sectoriales y regionales de la internacionalización de las empresas
  • Presencia regional de las empresas africanas en África

Calendario y fechas clave

  • 15 de junio de 2017: Abertura de la convocatoria
  • 30 de noviembre de 2017: Fecha límite para la presentación de los manuscritos (texto completo)
  • Primavera de 2019: Publicación de la edición especial “Gestión Internacional en África: Especificaciones, las estrategias de los actores y los desafíos del desarrollo”

Sumisión de los artículos
Las presentaciones de este informe especial deben incluir el término oferta’ para la carpeta especial “Gestión Internacional en África”. Una copia del texto presentado se enviará a Foued CHERIET (editor invitado y correspondiente): foued.cheriet@supagro.fr.
Los artículos presentados para la Management Internacional deben seguir las instrucciones a los autores y la política editorial de la revista.
http://www.managementinternational.ca/section-des-auteurs/soumettre-un-article/
Para obtener más información sobre la revista International Management, favor consultar el sitio web: http://www.managementinternational.ca/catalog/
Referencias (lista indicativa)
Adeleye, I., Ibeh, K., Kinoti, A., White, L. (2015), The Changing Dynamics of International Business in Africa. Basingstoke and New York, Palgrave Macmillan.
Amal, M., Awuah, G.B., Raboch, H., Anderson, S. (2013), Differences and similarities of the internationalization process of multinational companies from developed and emerging countries”, European Business Review, 25 (5), 411-428.
Babarinde, O. A. (2009). Africa is open for business: A continent on the move. Thunderbird International Business Review, 51(4), 319-328.
Ellis, S., Faure, Y-A., (dir) (1995). Entreprises et entrepreneurs africains, Paris, Editions Khartala-Orstom. 695p.
Gumede, V., (2004), Export Propensities and Intensities of Small and Medium Manufacturing Enterprises in South Africa, Small Business Economics, 22(5), 379-389.
Ibeh, K., Wilson, J., Chizema, A. (2012), The internationalization of African firms 1995-2011: Review and implications. Thunderbird International Business Review, 54(4), 411- 427.Kamdem, E. (dir.), (2016), Innovation entrepreneuriale et développement durable en Afrique : défis et opportunités, Paris, Éditions L’Harmattan.
Kamdem, E., (2007), « Éthique, mondialisation et pratique des affaires : enjeux et perspectives pour l’Afrique ». Management International, 11(2), pp. 65-79.
Kropp, F., Lindsay, N. J., Shoham, A. (2006), Entrepreneurial, market, and learning orientations and international entrepreneurial business venture performance in South African firms. International Marketing Review, 23(5), 504-523.
Matanda M.J., (2012), Internationalization of established small manufacturers in a developing economy : A case study of Kenyan SMEs, Thunderbird International Business Review, 54(4), 509-519.
McNamee, T., Pearson, M. & Boer, W. (2015) Africans Investing in Africa: Understanding Business and Trade, Sector by Sector. Basingstoke and New York, Palgrave Macmillan.
Mtigwe, B., (2005). The entrepreneurial firm internationalization process in the Southern African context: A comparative approach, International Journal of Entrepreneurial Behavior & Research, 11(5), 358 – 377.
Munemo, J. (2012). Entrepreneurship in developing countries: is Africa different? Journal of Development Entrepreneurship, 17(1), 125-137.
Ngok-Evina, J-F., (2014), La compétitivité des entreprises africaines : le cas du Cameroun, Revue des Sciences de Gestion, 3 (267-268), 51-58.
Okpara, J.O., (2012), An exploratory study of international strategic choices for exporting firms in Nigeria, Thunderbird International Business Review, 54(4), 479-491.
Severino, J.M., Hadjenberg, J., (2016). Entreprenante Afrique. Paris, Ed Odile Jacob. 284p.
Shamba, P.B., (2007), Existe-t-il un modèle spécifique du management en Afrique? Le « management africain » à l’épreuve des évidences empiriques, Actes du 18ème congrès de l’AGRH, Université de Fribourg, Suisse, 12p.