Numéro spécial, International Journal of Entrepreneurial Behavior & Research (IJEBR)

Appel à contributions pour un numéro spécial de l’ International Journal of Entrepreneurial Behavior & Research (IJEBR) sur le thème “Exploring Entrepreneurship Policy in a Global Context: A Gender Perspective”. Le numéro est dirigé par Colette Henry, Joan Ballantine, Marcus Dejardin, Helle Neergaard, Alena Křížková.
Date d’ouverture des soumissions: 1er novembre 2022.
Date limite de soumission: 1er décembre 2022.
Date limite de soumission des résumés (encouragée, mais pas obligatoire) : 30 juin 2022.
Pour plus d’information:
https://www.emeraldgrouppublishing.com/calls-for-papers/exploring-entrepreneurship-policy-a-global-context-a-gender-perspective

CfP Entreprendre & Innover – 15 oct 2020 – Secouer la question du genre dans l’entrepreneuriat – Shaking up the gender issue in entrepreneurship

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English below 

 

Appel à contribution

Numéro spécial n° 49

Secouer la question du genre dans l’entrepreneuriat.

 

Editeurs :      

 Le féminisme entrepreneurial – une réponse consciente et délibérée pour remédier au manque historique d’accès des femmes aux leviers de l’entreprise et de la création d’entreprise. En tirant partie du capital féminin, les féministes entrepreneures innovent dans la création de richesses et le changement social.

Barbara Orser et Catherine Elliott, “Feminine Capital”, 2015

Le traitement de la question du genre, que ce soit dans le monde des affaires, dans le domaine de l’éducation ou encore dans la société civile, tend à générer une foule de sentiments contradictoires, d’autant plus qu’elle est souvent considérée comme une source de pratiques de discrimination et d’inégalité. Les sentiments se situent dans un continuum allant de “l’indifférence” à la frustration et à la colère pure et simple, un sentiment de malaise mal défini imprégnant l’ensemble de la question. Ce sentiment est particulièrement répandu dans le domaine de l’entrepreneuriat, domaine dans lequel le désir ou le besoin de créer et de développer une entreprise, qui est en soi une entreprise risquée, est rendu plus difficile lorsque le genre de l’entrepreneur se met en travers de la route. En effet, l’esprit d’entreprise, en tant que profession, continu d’être géré et réglementé par un ensemble de normes générales axées sur les hommes. Au risque de simplifier à l’extrême, les personnes qui ne se sentent pas concernées ou qui sont simplement curieuses de la question sont des personnes – généralement des hommes blancs et hétérosexuels – qui n’ont jamais eu à remettre en question leur appartenance sexuelle masculine ou à se sentir menacées par celle-ci dans la construction de leur carrière d’entrepreneur. D’autre part, les hommes et les femmes de tous âges, de toutes classes et croyances, de couleur ou blancs, handicapés ou non, avec des préférences homosexuelles, queer, lesbiennes, bisexuelles et transsexuelles, éprouvent ces sentiments de frustration et de colère face aux barrières créée par la discrimination sexuelle, entravant la construction de leur carrière d’entrepreneur. Pourquoi en est-il ainsi et que peut-on faire pour y remédier ?

Cet état de fait permanent et profondément injuste motive cet appel à contributions, nourri par deux considérations primordiales. Premièrement, nous sommes tous concernés par la question du genre dans l’entrepreneuriat, ce qui implique de comprendre, avec le plus d’authenticité possible, ce que signifie le genre dans le champ de l’entrepreneuriat. Deuxièmement, le genre ne doit pas être simplement assimilé au sexe avec lequel nous sommes nés. Bien que nous ayons des attributs biologiques masculins ou féminins à la naissance, nos conceptions et représentations de notre genre ne se limitent pas à cela.

Cet appel à contribution est axé sur les femmes entrepreneures. Nous revendiquons dans celui-ci l’émergence d’un point de vue féministe, non genré et inclusif sur l’entrepreneuriat afin d’enrichir et de revigorer ce domaine et de donner une voix à la façon dont elles pratiquent et/ou envisagent leurs conceptions de ce que signifie être entrepreneure. Cela nous oblige à faire un certain nombre de choses. Premièrement, nous devons nous éloigner de la tendance traditionnelle visant à comparer simplement les entrepreneurs masculins aux entrepreneures féminines qui a prévalu jusqu’à présent dans les études sur le genre dans l’entrepreneuriat, en traitant ainsi les femmes comme une unité homogène. Nous devons voir les femmes entrepreneures dans toutes leur diversité pour refléter les pratiques réelles, entrepreneuriales et féministes telles qu’elles existent aujourd’hui. Ensuite, en tant qu’universitaires et praticien(ne)s, nous devons nous positionner de manière à mieux comprendre comment les acteurs de l’écosystème entrepreneurial pourraient intégrer et mettre davantage en action les principes féministes dans leur travail, rendant ainsi l’écosystème entrepreneurial plus juste et plus équitable. Nous pouvons étudier, modéliser, documenter et théoriser la manière dont les pratiques féministes actuellement en vigueur ont été inventées, mises en œuvre, pratiquées et institutionnalisées – même si elles sont imparfaites. Nous pouvons également imaginer de nouvelles approches de l’entrepreneuriat (les féministes privilégient l’abondance plutôt que la rareté et mobilisent la coopération plutôt que les stratégies de concurrence pour s’assurer que chacun obtienne une part équitable), des normes (reconnaître les flux de valeurs, mesurer et gérer les différents flux de valeurs, pas seulement monétaires) et des principes (pratiques de travail équitables et équité salariale au sein du personnel). Cela exigera probablement que nous regardions en dehors du monde conceptuel de l’entrepreneuriat actuel pour voir ce qui est frais et utile à mobiliser depuis les domaines adjacents.

Dans cet appel, nous aspirons à reconnaître comment les changements dans le monde, de #metoo à des crises de santé publique, le vieillissement de la population et des changements politiques majeurs incitent l’esprit d’entreprise à innover et comment les gens de l’écosystème réagissent aujourd’hui. Cette exploration nécessite de s’engager dans l’intersectionnalité en tant que concept de genre, c’est-à-dire la manière dont le sexe et le genre sont intimement liés à d’autres caractéristiques identitaires conçues socialement et biologiquement, notamment l’ethnicité, l’âge, etc. et donc la manière dont les communautés professionnelles et civiles sont affectées de manière différenciée.

Au cours des 30 dernières années, les articles de recherche sur le traitement de la question du genre dans l’entrepreneuriat ont produit des résultats encourageants, même si de nombreux progrès doivent encore être réalisés pour générer davantage d’égalité entre les sexes. La question du genre est maintenant largement conçue comme les “pratiques et représentations sociales associées à la féminité ou à la masculinité” (Ahl, 2007 : 544). Cela implique que les gens de certaines catégories alignent leurs attitudes et leurs comportements sur différentes constructions de genre ; et les impacts de ces constructions peuvent être vus dans les types de structures que ces entrepreneurs choisissent de créer et de développer. Les activités de recherche présentées dans le livre “Feminine Capital : Libérer le pouvoir des femmes entrepreneures” présente et examine les impacts de l’entrepreneuriat sur la façon dont les femmes font des affaires et contribuent à changer le paysage actuel dominé par les hommes. Elles observent, par exemple, l’émergence d’un langage différent utilisé par les femmes pour décrire leurs entreprises et leurs styles de leadership, qui positionne la création d’entreprise comme un processus “coopératif”, visant un gain mutuel. Les interactions en matière de gestion ont tendance à être plus pratiques et orientées vers l’action, tandis que la structure des entreprises est beaucoup moins hiérarchisée. On peut également noter un changement dans les stratégies de gouvernance des femmes, avec un accent beaucoup plus net sur l’inclusion et la participation. La notion de “performance” a également évolué pour englober bien plus que le simple gain économique, la création d’entreprises offrant aux femmes la possibilité d’investir dans les changements sociaux et culturels pour faire avancer le débat sur l’égalité du genre. De plus, le développement de constructions féministes pour expliquer ce que signifie lancer et développer une entreprise peut conduire à un ensemble de mesures féminines dégagées de toute considération de genre pour évaluer les performances. Cela pourrait permettre de donner une image plus réaliste du monde des femmes entrepreneures et de la manière dont elles gèrent réellement les différentes phases du processus entrepreneurial. Enfin, la validation et la reconnaissance d’une perspective féministe de l’entrepreneuriat élargit et enrichit la connaissance et la compréhension du genre tant pour les chercheurs que pour les praticiens sur le terrain, conduisant à une vision plus équilibrée et plus réaliste des différences et des similitudes entre les entrepreneurs et les entreprises. Les chercheurs qui soutiennent cette évolution positive pour continuer à construire une perspective féministe dans le domaine du genre et de l’entrepreneuriat invitent à l’usage de méthodes de collecte et d’analyse de données plus appropriées. Le petit nombre d’études qualitatives existantes sur l’entrepreneuriat féminin montre la nécessité d’adopter des méthodes plus innovantes pour saisir et contextualiser le phénomène socialement ancré que constitue le genre. Dans ce sens, les projets de recherche qui peuvent positionner l’entrepreneuriat comme non genré et inclusif et qui peuvent rendre compte des pratiques innovantes qui contribuent à ce changement sont particulièrement encouragés. Ainsi, ces orientations et changements peuvent potentiellement générer une foule de nouvelles pratiques pour caractériser l’entrepreneuriat vu d’un point de vue féministe. L’existence de modèles plus authentiques et plus réalistes peut influencer et avoir un impact sur les décisions de choix de carrière dans l’entrepreneuriat, en offrant des critères plus contextuels aux candidats à tous les niveaux d’éducation. Les pratiques de coaching, de mentorat et de conseil seront étendues pour inclure des pratiques relationnelles, privilégiées par celles et ceux qui aspirent à devenir entrepreneur(e)s ou qui font actuellement des affaires. Ces approches plus contextualisées ouvrent ainsi vers d’autres manières d’évaluer la performance, en s’appuyant davantage sur les trajectoires entrepreneuriales dans la création et la gestion des entreprises.

Par cet appel, nous espérons stimuler le dialogue entre les chercheur(e)s, les entrepreneu(re)s et les praticien(ne)s sur la manière dont l’entrepreneuriat, en tant que discipline et pratique, peut tirer profit de son caractère non genré et inclusif. Le large éventail de parties prenantes (dans les domaines de l’éducation, de la formation et de l’accompagnement, les organismes de financement et les spécialistes, les acteurs institutionnels, les décideurs politiques…) qui naviguent dans l’écosystème entrepreneurial font également partie de ce tableau et leurs contributions seront très appréciées.

Les propositions qui abordent (sans s’y limiter) les sujets suivants sont les bienvenues :

  • Comment les conceptions de l’influence du genre ?
    • Les secteurs que les gens choisissent pour créer leurs entreprises.
    • Leurs propositions de valeur ?
    • Leurs modèles d’entreprise.
    • Leurs stratégies de croissance et de développement ?
    • Leurs stratégies de gestion ?
  • Quels sont les attributs d’un modèle entrepreneurial féministe réussi ?
  • Quelles sont les perceptions et les aspirations des femmes par rapport à l’entrepreneuriat ?
  • Comment les hommes, les femmes et les personnes dont le genre est identifié de manière non binaire construisent-ils leur identité entrepreneuriale ?
  • Comment le genre agit-il sur le processus entrepreneurial dans les pays en développement / développés ?
  • Quelles sont les perceptions de la réussite pour les femmes et les hommes entrepreneurs et comment cela influence-t-il les gens et leur entreprise ?

 

 

Echéances :

Première soumission :       15 octobre 2020

Publication du numéro :    octobre 2021

 

***

Editorial line

The Entreprendre et Innover review is a high-level popularization journal in the field of entrepreneurship and innovation published by DeBoeck University. Its ambition is to provide a readership of executives, entrepreneurs, professionals in business creation networks and business leaders with original articles that are scientifically sound or innovative in terms of the ideas expressed, without taking up the time of academic publications. The journal is open to ALL disciplines and ALL perspectives that are interested in entrepreneurship and innovation.

As this review is primarily addressed to practitioners, we remain attentive to ensure that the contributions have a concern for practical applications, entrepreneurial implications and/or policy recommendations. In this spirit, the contributions should:

– have a section explicitly referring to these concerns: the reader should always be able to say to her/himself at the end of the reading: and then? how does this article help me to act or to think better for my future actions?

– adopt a more concrete and operational language than that used in academic journals: theory should not be absent but popularized, i.e. translated into simple terms. Abstract concepts must be explained and/or illustrated with practical examples.

– not accumulate scientific references: the aim is to choose a few useful reference authors to understand the subject, not to show the exhaustiveness of the academic literature on the subject. Scientific references should be cited exclusively through footnotes.

 

Details of the instructions to authors are available on the journal’s website: Instructions to E&I authors. It is imperative to respect them when you send your submission.

Please send your submission to: https://www.editorialmanager.com/entreprendinnove/default.aspx

 

 

Call for paper

special issue n° 49

Shaking up the gender issue in entrepreneurship.

 

 Editors:          

Entrepreneurial feminism – a conscious and deliberate response to address women’s relative lack of historical access to the levers of business and venture creation. By leveraging feminine capital, entrepreneurial feminists are breaking new ground in creating wealth and social change. Barbara Orser and Catherine Elliott, “Feminine Capital”, (2015).

The treatment of the gender issue, whether it be in the business world, the field of education or indeed in civil society, tends to generate a host of contradictory feelings, particularly as it is often seen as a source for practices of discrimination and inequality. Feelings can be situated along a continuum of ‘unconcerned’ to downright frustration and anger, with an ill-defined feeling of malaise permeating the whole issue. Nowhere is this more prevalent than in the field of entrepreneurship, where the desire or need to create and grow a business, in itself a risky endeavour, is made more difficult when gender gets in the way. This is because entrepreneurship, as a profession, continues to be managed and regulated with a set of mainstream, male-oriented norms. Risking over-simplification, those who are unconcerned or simply curious about the issue are people – usually white, heterosexual males – who have never had to question or feel threatened by their gender in constructing their entrepreneurial career. On the other hand, men and women of all ages, classes and creeds, coloured or white, disabled or not, who may also have gay, queer, lesbian, bisexual and transgender preferences experience those feelings of frustration and anger at the barriers that gender creates, obstructing the construction of their entrepreneurial careers. Why is this so and what can be done about it?

This ongoing and profoundly unfair state of affairs is the motivation behind this call and is fuelled by two overriding considerations. Firstly, we are all concerned about the gender issue in entrepreneurship, and those of us involved here need to develop a more authentic mindset about what gender means. Secondly, gender is not simply to be equated with the sex we were born with and although we have biologically based male or female attributes at birth, our conceptions and representations of our gender is not limited to this. This call is focused on women entrepreneurs and we are making a claim for the emergence of a feminist, non-gendered, inclusive lens on entrepreneurship to enrich and invigorate this field and to give a voice to how they practice and/or envisage their conceptions of what it means to be an entrepreneur. This requires us to do a number of things. Firstly, we need to shift our focus away from the traditional tendency to simply compare male entrepreneurs with women entrepreneurs that has prevailed in studies on gender in entrepreneurship up to now, treating women as a homogeneous unit. We need to see women entrepreneurs in all of the diversities that they represent to reflect real, entrepreneurial, feminist practices as they exist today[1]. Then, as academics and practitioners, we need to position ourselves so that we can better understand how stakeholders in the entrepreneurial ecosystem could and do integrate and practice feminist principles in their work, thereby making the ecosystem more just and fairer. We can study, model, document and theorize how feminist practices now in operation have been innovated, implemented, practiced and institutionalized – however imperfectly. We can also imagine new approaches to entrepreneurship (feminists privilege abundance rather than scarcity and mobilize cooperation rather than competition strategies to ensure everyone gets a fair share), norms (recognize that value streams, measure and manage different value streams, not just monetary ones)  and principles (fair labour practices and pay equity among staff). This will likely require that we look outside of the entrepreneurship conceptual world to see what is fresh and useful in adjacent fields.

In this call, we aspire to recognize how changes in the world from #metoo to public health crises, aging demographics and major political shifts are pushing entrepreneurship to innovate and how people in the ecosystem are now responding. This exploration requires engaging with intersectionality[2] as a gender concept, meaning how sex and gender are intimately tied with other socially and biologically conceived identity characteristics, including ethnicity, age etc. and therefore how professional and civil communities are affected differentially.

Over the last 30 years, research articles on the treatment of the gender issue in entrepreneurship have produced some encouraging results, even though a lot of progress still needs to be made to generate gender equality[3]. The question of gender is now widely conceived of as the “social practices and representations associated with femininity or masculinity” (Ahl, 2007:544). This implies that people across some distributions align their attitudes and behaviour with different gender constructs and the impacts of such constructions can be seen in the types of structures that these entrepreneurs choose to create and develop. Research activities presented in the book, ‘Feminine Capital: Unlocking the power of women entrepreneurs’[4] presents and discusses the impacts of entrepreneurship on how women do business and contribute to changing the present male-dominated landscape. They observe, for example, the emergence of a different language used by women to describe their firms and their leadership styles that position venture creation as a ‘cooperative’ process, aiming at mutual gain. Management interactions tend to be more practical and action-oriented, while company structure is much less hierarchically based. A change in governance strategies by women can also be noted, with a much clearer focus on inclusion and participation. The notion of ‘performance’ has also evolved to encompass much more than just economic gain, with venture creation itself offering women opportunities to also invest in changes on social and cultural levels to progress the debate on gender equality.

Moreover,  the development of feminist constructions that can explain what it means for people to launch and grow a business can lead to a set of feminine de-gendered measures to evaluate performance, providing a more realistic picture of the world of women entrepreneurs and others and how they actually deal with the different phases of the entrepreneurial process. Finally, the validation and recognition of a feminist perspective on entrepreneurship can broaden and enrich knowledge and understanding of gender for both researchers and practitioners in the field, leading to a more balanced, realistic view of the differences and similarities among entrepreneurs and entrepreneurial endeavours.

Researchers supporting this positive shift to continue constructing a feminist perspective in gender and entrepreneurship propose matching it with more appropriate data collection and analysis methods[5]. Building on the small number of existing, qualitatively based studies on women entrepreneurship[6], researchers are encouraged to adopt more innovative methods to capture and contextualize the socially embedded phenomenon that constitutes gender. Research designs that can position entrepreneurship as non-gendered and inclusive and that can account for the innovative practices that contribute to this change are particularly encouraged.

We believe that changes discussed here can potentially generate a host of new practices that will characterize entrepreneurship, viewed from a feminist perspective. The existence of more authentic and realistic role models can influence and impact decisions on choosing entrepreneurship as a career, offering more contextually based criteria to candidates at all levels of education. Coaching, mentoring and advisory practices will expand to include relational practices, favoured by those aspiring to be entrepreneurs or actually doing business. Human resource management strategies will take on board new practices of performance evaluation that account for entrepreneurial trajectories in creating and managing firms.

Through this call, we hope to stimulate dialogue between researchers and entrepreneurs on how entrepreneurship, as a discipline and a practice, can benefit from being non-gendered and inclusive. The wide ranges of stakeholders (in education, training and coaching domains, funding bodies and specialists, institutional actors, policymakers…) that navigate within the entrepreneurial eco-system are also part of this picture and their contributions will be highly appreciated.

Proposals that address (but are not limited to) the following topics are welcome:

  • How do conceptions of gender influence?
    • Sectors that people choose for creating their firms.
    • Their value propositions?
    • Their business models.
    • Their growth and development strategies?
    • Their management strategies?
  • What are the attributes of a successful feminist entrepreneurial role model?
  • What are women’s/feminine perceptions and aspirations in relation to entrepreneurship?
  • How do men, women and non-binary gender identified people construct their entrepreneurial identity?
  • How does gender act on the entrepreneurial process in developing / developed countries?
  • What are the perceptions of success for women and men entrepreneurs and how does it influence people and their venturing?

 

 

Deadlines:

Submission:           15th October 2020

Publication:            October 2021

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Editorial line

The Entreprendre et Innover review is a high-level popularization journal in the field of entrepreneurship and innovation published by DeBoeck University. Its ambition is to provide a readership of executives, entrepreneurs, professionals in business creation networks and business leaders with original articles that are scientifically sound or innovative in terms of the ideas expressed, without taking up the time of academic publications. The journal is open to ALL disciplines and ALL perspectives that are interested in entrepreneurship and innovation.

As this review is primarily addressed to practitioners, we remain attentive to ensure that the contributions have a concern for practical applications, entrepreneurial implications and/or policy recommendations. In this spirit, the contributions should:

– have a section explicitly referring to these concerns: the reader should always be able to say to her/himself at the end of the reading: and then? how does this article help me to act or to think better for my future actions?

– adopt a more concrete and operational language than that used in academic journals: theory should not be absent but popularized, i.e. translated into simple terms. Abstract concepts must be explained and/or illustrated with practical examples.

– not accumulate scientific references: the aim is to choose a few useful reference authors to understand the subject, not to show the exhaustiveness of the academic literature on the subject. Scientific references should be cited exclusively through footnotes.

 

Details of the instructions to authors are available on the journal’s website: Instructions to E&I authors. It is imperative to respect them when you send your submission.

Please send your submission to: https://www.editorialmanager.com/entreprendinnove/default.aspx

 

 

 

[1] Here are some examples : https://sheeo.world/, https://www.liisbeth.com/

[2] The interconnected nature of social categorizations such as race, class, and gender as they apply to a given individual or group, regarded as creating overlapping and interdependent systems of discrimination or disadvantage.

[3] Clark Muntean, S. & Ozkazanac-Pan, B. (2015). A gendered integrative theory of entrepreneurship. New England Journal of Entrepreneurship : Vol.18. N°1, Article 3.

[4] Orser, B. & Elliott, C. (2015). Feminine Capital: Unlocking the power of women entrepreneurs. Stanford University Press, Stanford: California.

[5] Henry, C., Foss, L., Ahl, H. (2016). Gender and entrepreneurship research: A review of methodological approaches. International Small Business Journal, 34(3): 217-241.

[6] Ahl, H., Marlow, S. (2012). Exploring the dynamics of gender, feminism and entrepreneurship: advancing debate to escape a dead end? Organization, 19(5): 543-562.

Synthèse atelier – Genre Entrepreneuriat et Organisations

Le Centre de recherche en stratégie et la Chaire « Femmes et Entreprises » de Skema Business School ont organisé le 30 mars 2018 un atelier de recherche intitulé :

« Genre, Entrepreneuriat et Organisations »

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L’objectif de cet atelier, animé par Corinne Poroli, professeure à Skema, était de promouvoir les recherches et de faciliter la collaboration entre chercheur.es travaillant sur le genre et  l’entrepreneuriat.

Trois intervenantes ont accepté de partager leurs travaux.

Sophie Brière, professeure agrégée de l’Université Laval, a tout d’abord exposé une communication intitulée « Parcours des femmes dans diverses professions traditionnellement masculines au Québec : que peuvent nous apprendre les organisations ? » Un des principaux résultats de la recherche est le développement d’une grille d’analyse commune qui permet simultanément de présenter les obstacles et facteurs facilitants du parcours des femmes sous plusieurs dimensions, notamment la formation initiale, les motivations, le recrutement, les deux premières années de carrière, la carrière, la diversification des choix et les postes de décision. Cette recherche a permis d’identifier également, sous la forme d’un modèle original, les pratiques organisationnelles favorisant la rétention et la progression des femmes dans les organisations de divers secteurs.

Sophie Brière est professeure agrégée au département de management de la Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval. Elle détient un doctorat (Ph.D.) de l’École nationale d’administration publique (ENAP) du Québec. Elle est titulaire de la Chaire de leadership en enseignement Femmes et organisations. L’intégration des femmes dans les projets de développement, le soutien à l’entrepreneuriat féminin, l’institutionnalisation de l’égalité entre les sexes, l’impact de la présence des femmes sur les conseils d’administration et la progression des femmes dans des métiers et professions traditionnellement masculins sont quelques exemples de thèmes qui font l’objet de ses travaux de recherche et d’enseignement.

Maripier Tremblay, professeure agrégée de l’Université Laval, a ensuite poursuivi avec une communication intitulée « Soutenir les femmes entrepreneures en contexte africain : vers une nouvelle approche dynamique et collective ». À travers une étude exploratoire menée en Afrique du Sud et au Rwanda, l’adéquation entre les services de soutien offerts aux femmes entrepreneures et leur réalité spécifique a été étudiée. Sur la base d’un modèle combinant le contexte, les stratégies de soutien et la performance des entreprises créées par les femmes, la recherche a permis d’illustrer la mésadaptation des services de soutien caractérisés par une approche générique et androcentrique, une logique stéréotypée de la performance et un manque de considération pour l’influence de la situation familiale sur le cheminement entrepreneurial. Dans le but d’alimenter la réflexion et orienter les futures interventions, un modèle original reposant sur une approche dynamique et collective a été proposé.

Maripier Tremblay est professeure agrégée à la Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval. Elle est également titulaire de la Chaire en entrepreneuriat et innovation. Détentrice d’un doctorat en administration des affaires (DBA) de l’Université du Québec à Trois-Rivières, ses travaux de recherche s’intéressent notamment à l’éducation entrepreneuriale, la relève entrepreneuriale, le soutien à l’entrepreneuriat, la reconnaissance d’opportunités, l’innovation et la créativité.


Juliane Santoni,
professeure à Burgundy School of Business, a par la suite présenté une communication intitulée « Femmes entrepreneures et accompagnement : des processus adaptables à des besoins différenciés ». Une recherche qualitative de près de 3 ans auprès de différents acteurs de l’écosystème : porteurs et porteuses de projets, entrepreneures, accompagnants et acteurs institutionnels a été menée. En se basant sur la nature du besoin d’accompagnement (affectif, cognitif, motivationnel et décisionnel) ainsi que sur son intensité, quatre profils d’entrepreneures ont été identifiés. Les résultats mettent également au jour trois processus d’accompagnement pouvant favoriser l’entrepreneuriat des femmes. 

 Juliane Santoni est docteur en Sciences de Gestion, et actuellement enseignant-chercheur à Burgundy School of Business. Ses recherches portent principalement sur l’entrepreneuriat des femmes et l’accompagnement entrepreneurial. Ses travaux ont été récompensés par le Prix de la meilleure communication Jeune Chercheur de l’AGRH en 2014. Après un Master Grande Ecole, spécialisation Entrepreneuriat, elle a étudié une année à Texas A&M University, puis créé et géré le centre entrepreneurial de l’EM Strasbourg.

Les échanges avec les participants ont permis de nourrir la réflexion et d’apporter des éclairages stimulants, qui augurent de collaborations futures fructueuses. Un grand merci à toutes et à tous pour votre participation.

Contact : corinne.poroli @ skema.edu

« Genre, Entrepreneuriat et Organisations » – vendredi 30 Mars – Paris Skema Business School

« Genre, Entrepreneuriat et Organisations »

Organisé dans le cadre du Centre de recherche en stratégie et de la Chaire « Femmes et Entreprises » de Skema Business School

Le vendredi 30 Mars de 9:30 à 12:30, sur le campus Paris de Skema Business School, en Salle 707 (7ème étage).

INTERVENANTES :

Sophie Brière est professeure agrégée au département de management de la Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval. Elle détient un doctorat (Ph.D.) de l’École nationale d’administration publique (ENAP) du Québec. Elle est titulaire de la Chaire de leadership en enseignement Femmes et organisations. L’intégration des femmes dans les projets de développement, le soutien à l’entrepreneuriat féminin, l’institutionnalisation de l’égalité entre les sexes, l’impact de la présence des femmes sur les conseils d’administration et la progression des femmes dans des métiers et professions traditionnellement masculins sont quelques exemples de thèmes qui font l’objet de ses travaux de recherche et d’enseignement.

Juliane Santoni est docteur en Sciences de Gestion, et actuellement enseignant-chercheur à Burgundy School of Business. Ses recherches portent principalement sur l’entrepreneuriat des femmes et l’accompagnement entrepreneurial. Ses travaux ont été récompensés par le Prix de la meilleure communication Jeune Chercheur de l’AGRH en 2014. Après un Master Grande Ecole, spécialisation Entrepreneuriat, elle a étudié une année à Texas A&M University, puis créé et géré le centre entrepreneurial de l’EM Strasbourg.

Maripier Tremblay est professeure agrégée à la Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval. Elle est également titulaire de la Chaire en entrepreneuriat et innovation. Détentrice d’un doctorat en administration des affaires (DBA) de l’Université du Québec à Trois-Rivières, ses travaux de recherche s’intéressent notamment à l’éducation entrepreneuriale, la relève entrepreneuriale, le soutien à l’entrepreneuriat, la reconnaissance d’opportunités, l’innovation et la créativité. 

Programme :

9:30 – 10:00Accueil
10:00 – 10:45Sophie Brière (Université Laval)

« Parcours des femmes dans diverses professions traditionnellement masculines au Québec : que peuvent nous apprendre les organisations ? »

10:45 – 11:30Maripier Tremblay (Université Laval)

« Soutenir les femmes entrepreneures en contexte africain : vers une nouvelle approche dynamique et collective. »

11:30 – 12:15Juliane Santoni (Burgundy School of Business)

« Femmes entrepreneures et accompagnement : des processus adaptables à des besoins différenciés. »

12:15Conclusion

 

L’atelier aura lieu à SKEMA Business School, Pôle Universitaire Léonard de Vinci, Esplanade Mona Lisa, 92916 PARIS La Défense – Salle 707 (7ème étage)

RER A ou Métro Ligne 1 Arrêt : La Défense Grande Arche

L’inscription est gratuite mais obligatoire.

Nombre de places limité. Inscrivez-vous vite en contactant Corinne POROLI par email :

corinne.poroli @ skema.edu

Nous nous réjouissons par avance de vous accueillir et d’échanger avec vous lors de cet atelier.

Nous restons à votre disposition pour toute question.

Paper Accelerator Workshop on Gender and Entrepreneurship – 19-20 February, 2018 – IÉSEG School of Management

   

Key note speakers:

Dr. Sarah Thebaud and Dr. Sally Jones


Call for Papers

Individuals evoke cultural biases when they interpret and judge phenomena against standards and norms – or stereotypes – inherent to their own culture. Accumulating evidence suggests that cultural biases have a broad impact on gender disparities in entrepreneurial interest, activity and success. Stereotypes about women’s and men’s differing abilities can prompt women to evaluate business opportunities less favorably, lower their entrepreneurial intentions and self-efficacy, and disadvantage them in their quest for financial and social support from others  (Bigelow et al. 2014; Gupta et al, 2008; 2009; Gupta and Turban, 2012; Thébaud 2010; 2015).  Cultural beliefs regarding men’s and women’s roles in the family—beliefs which are variably shaped by the normative and cultural context (Chell and Baines, 1998; Nelson and Constantinidis, 2016)— can further facilitate or hinder entrepreneurial behavior (Welter et al, 2006; Cliff, 1998; Thébaud, 2015).

However, contemporary entrepreneurship research is often de-contextualized, with a relative lack of attention to the structural and cultural features that impact gender inequalities in entrepreneurial resources, strategies, and outcomes (Hughes et al, 2012; Lewis, 2014; Jennings and Brush, 2013, Ahl, 2006; Welter et al, 2016). Future research would benefit from more collaborative work across national borders which investigates how cultural biases pattern entrepreneurship differently in different contexts. We also believe that the full breadth and scope of what constitutes gender and entrepreneurship research requires extension. For example, studies investigating the impact of gender stereotypes on men entrepreneurs (Jennings and Brush, 2013) or the constraints of dominant models of masculinity for men in family business (Nelson and Constantinidis, 2016) would prove fruitful. At the same time, whiteness and masculinity continue to provide intangible resources to entrepreneurial legitimacy (Martinez Dy, et al., 2016) and there is a need for more research which addresses how intersecting identities (gender and race, social class, ethnicity, nationality, sexual orientation, religion, age, disability) form and shape the entrepreneurial experience.

In this workshop, we are especially interested in papers that theorize and/or empirically evaluate the ways that gender stereotypesand implicit cultural beliefs affect entrepreneurial outcomes—such as entrepreneurial interests, processes, resources, or activities.  We especially welcome scholarly work that identifies how the (negative) effects of cultural biases may be mitigated in certain social contexts

This is a paper development workshop. We seek to assemble a group of mid-career researchers, with an established knowledge and experience in gender and entrepreneurship research, who are looking to accelerate existing manuscripts.  Through expert reviews, discussion and feedback – from both peers and two key note speakers (Dr. Sarah Thébaud and Dr. Sally Jones) – we aim to help participants significantly improve and advance their papers.

In doing so, we hope to create, nurture and foster research collaboration between gender and entrepreneurship academics from different national contexts.

To guarantee a high quality of feedback, participation in this workshop will be limited to 15 papers. We welcome original research but will prioritize papers that have been previously presented at conferences or in preparation for journal submission. Workshop participants will be expected to read, reflect and discuss on other’s submissions.

Timeline and procedure : Important dates 

Further queries on this event may be directed to: j.byrne @ ieseg.fr

We look forward to welcoming you to Paris in Spring !

This event is also being supported by the Gender and Enterprise Network (GEN) – a Special Interest Group of the Institute for Small Business and Entrepreneurship – Manchester Metropolitan University (MMU) and Audencia.

Important dates

November 24th 2017: Authors invited to submit complete anonymized paper, title page (with authors’ information) and accompanying cover letter to Janice Byrne (j.byrne @ ieseg.fr) on or before this date.
The cover letter should provide information on the paper history (Just finished paper? Already submitted to a journal? Previously rejected paper?) as well as your specific questions or aspirations regarding the paper. We would also ask that you outline your areas of expertise (to facilitate matching authors and discussants in the workshop).

December 21st 2017: Authors informed of acceptance or decline.
Selection criteria include pertinence, originality, and potential contribution (either theoretical or empirical). Information provided on ‘next steps’ prior to workshop attendance.

February 19th and 20th: 1.5 day PAW workshop including two key note speakers (Dr. Sarah Thebaud and Dr. Sally Jones), networking and small group based paper feedback sessions.
The workshop will be hosted by IÉSEG School of Management, Paris campus (Paris-La Défense), France on the 19th and 20th February 2018.