CfP Special Issue – Entreprendre & Innover – Entreprises Familiales et Famille en Affaires : l’entrepreneuriat est-il une affaire de famille ?

Éditeurs du dossier :

  • Miruna Radu-Lefebvre, Audencia
  • Céline Barrédy, Université Paris Nanterre
  • Alain Fayolle, emlyon business school

Thématique du numéro spécial

appel à com EI n 41 Entrepreneuriat Familial

Les entreprises familiales représentent la grande majorité des entreprises au niveau mondial que ce soit dans les pays développés ou émergents1. Selon Fanny Letier, directrice de l’activité PME à la banque publique Bpifrance2, 83% des entreprises françaises en font partie, toute taille et secteur confondus. Pourtant, ce n’est que depuis quelques décennies que le champ disciplinaire du « family business » a vu le jour et démarré son développement, en parallèle et souvent de manière étanche par rapport au champ disciplinaire connexe, celui de l’entrepreneuriat. Ces deux champs se sont structurés et développés séparément, avec leurs propres spécialistes et leurs propres terrains, leurs modèles théoriques, leurs journaux et leurs conférences dédiées. Pourtant, leur proximité est réelle3 et leur dialogue nécessaire en raison du rôle reconnu joué par la famille dans la genèse et la transmission de l’esprit entrepreneurial et des compétences entrepreneuriales, également de l’intention entrepreneuriale ou encore des comportements entrepreneuriaux4. C’est ce qui explique l’émergence, lors des dernières années, d’un nouveau champ de recherche, « l’entrepreneuriat familial », situé à l’intersection de l’entrepreneuriat, du family business, de la sociologie et de la psychologie de la famille.

Si le champ du family business s’intéresse aux entreprises familiales caractérisées comme des entreprises dont la propriété et/ou le contrôle reviennent majoritairement à une ou des famille(s) dont l’intention est de transmettre l’entreprise de génération en génération5, l’entrepreneuriat familial englobe ce champ tout en le dépassant. Il pose comme objet d’étude central le phénomène entrepreneurial au sein des familles en affaires et des entreprises familiales. Le focus de l’entrepreneuriat familial relève ainsi de l’étude des pratiques et des comportements entrepreneuriaux des individus, des familles, et des entreprises6. Pourquoi s’intéresser au phénomène entrepreneurial dans ce cadre précis de la famille et des entreprises familiales ? En effet, il a été montré que la pérennité et la croissance des entreprises familiales multigénérationnelles dépendent étroitement de la présence et de l’importance des pratiques et des comportements entrepreneuriaux chez les membres de la famille, comme chez les employés et les managers externes7.

L’environnement sociodémographique, légal, économique et culturel des familles en affaires évolue rapidement au travers du monde. Ces évolutions influencent à la fois le comportement des membres des familles en affaires mais également celui des entreprises familiales elles-mêmes. Des enjeux de définition de la famille, des questions liées au genre et aux nouvelles ambitions et revendications des femmes, l’intérêt croissant à la fois de la sphère économique et de la sphère politique pour les impacts sociaux et environnementaux des entreprises transforment en profondeur le paysage dans lequel les entreprises familiales opèrent aujourd’hui. Les contours légaux de la famille au premier rang desquels les familles recomposées, l’adoption ainsi que leurs évolutions récentes comme le mariage homosexuel ou encore la procréation médicalement assistée pour toutes les femmes, interrogent les dynamiques entrepreneuriales et leur évolutions consécutives dans le cadre de l’entreprise familiale. Pour bien comprendre les dynasties familiales, il faut prendre en compte le droit de la famille88. Les dispositifs institutionnels de soutien de l’entrepreneuriat et du repreneuriat, ainsi que le cadre institutionnel relatif à la transmission intergénérationnelle de la propriété de l’entreprise familiale affectent les choix relatifs à la création et à la transmission de ces entreprises dans le cadre de la famille ou à un tiers9.

Les propositions traiteront, entre autres, des sujets suivants :

  • Comment se transmet l’esprit entrepreneurial au sein des familles en affaires ? Quels rôles jouent l’histoire familiale, les interactions avec le dirigeant, les apprentissages formels et informels dans cette transmission ? Quelles pratiques entrepreneuriales peut-on observer au sein des familles en affaires et comment peut-on les étudier et les appréhender, à travers quels choix méthodologiques et quelles approches théoriques ?
  • Quel est l’impact des comportements entrepreneuriaux (ou intrapreneuriaux) du dirigeant, du successeur, ou des managers externes sur la performance des entreprises familiales ?
  • Comment les membres des familles en affaires gèrent-ils la superposition de rôles sociaux appartenant à des univers distincts (famille, entreprise, actionnariat) lorsqu’ils lancent de nouvelles activités au sein de l’entreprise ou souhaitent introduire des innovations, changer d’orientation stratégique ou revisiter l’identité organisationnelle ?
  • Quels outils formels et informels la famille mobilise-t-elle pour transmettre et / ou générer l’esprit d’entreprendre au sein des nouvelles générations ?
  • Les doctrines institutionnelles conduisent-elles à des comportements entrepreneuriaux distincts au sein des familles ?

Les dates principales à retenir sont:

Soumission des textes

Au plus tard le 30 avril 2019

Parution Septembre 2019

Soumissions (également accessible à : https://entreprendreetinnover.com/soumettre/ )

Les consignes aux auteurs sont accessibles ici: Consignes aux auteurs E&I – janvier 2014. Il est imperatif de les respecter lorsque vous envoyez votre soumission.

Les articles doivent etre envoyes exclusivement en format Word a Elisabeth GELAS a l’adresse gelas@em‐lyon.com en mentionnant le titre de l’appel en objet et le N° correspondant.

Il est expressement demande aux auteurs de joindre a leur soumission d’article les documents suivants (disponibles sur le site de la revue) dument remplis:

  • La fiche descriptive disponible ici: Fiche soumission d’article E&I – janvier 2014.
  • La declaration d’honneur anti‐plagiat disponible ici: Declaration anti‐plagiat 2014‐0824

Veuillez prendre note que sans ces documents, l’article ne pourra pas etre examine par la redaction.

1 Gedajlovic, E., Carney, M., Chrisman, J. J., & Kellermanns, F. W. (2012). The adolescence of family firm research taking stock and planning for the future. Journal of Management, 38 (4): 1010–1037.

2 Arriver, D., & Jacquot, B. (2016). Les entreprises familiales toujours au coeur de l’économie, Le Figaro, 14 décembre.

3 Sharma, P., Hoy, F., Astrachan, J. H., & Koiranen, M. (2007). The practice-driven evolution of family business education. Journal of Business Research, 60(10), 1012-1021

4 Aldrich, H. E., & Cliff, J. E. (2003). The pervasive effects of family on entrepreneurship: Toward a family embeddedness perspective. Journal of business venturing, 18(5), 573-596.

Fayolle, A., & Bégin, L. (2009). Entrepreneuriat familial: croisement de deux champs ou nouveau champ issu d’un double croisement?. Management international, 14(1), 11-23

5 Chua, J. H., Chrisman, J. J., & Sharma, P. (1999). Defining the family business by behavior. Entrepreneurship theory and practice, 23(4), 19-39.

6 Bégin, L., Chabaud, D., & Richomme-Huet, K. (2010). Vers une approche contingente des entreprises familiales. Revue française de gestion, (1), 79-86.

Bettinelli, C., Sciascia, S., Randerson, K., & Fayolle, A. (2017). Researching Entrepreneurship in Family Firms. Journal of Small Business Management, 55(4), 506-529.

Chabaud, D. (2013). Les entreprises familiales au coeur de l’entrepreneuriat?. Le grand livre de l’entrepreneuriat. Paris, Dunod,157-172.

Chabaud, D., & Sammut, S. (2014). Entrepreneuriat et entreprises familiales, de la proximité à un champ de recherche spécifique. Revue de l’entrepreneuriat, 13(3), 7-10.

Radu-Lefebvre, M.., & Lefebvre, V. (2016). Anticipating intergenerational management transfer of family firms: A typology of next generation’s future leadership projections. Futures, 75, 66-82.

7 Randerson, K., Bettinelli, C., Fayolle, A., & Anderson, A. (2015). Family entrepreneurship as a field of research: Exploring its contours and contents. Journal of Family Business Strategy, 6(3), 143-154.

Randerson, K., Dossena, G., & Fayolle, A. (2016). The futures of family business: family entrepreneurship. Futures, (75), 36-43.

8 Marcus, G. E. (1991). Law in the development of dynastic families among American business elites: The domestication of capital and the capitalization of family. Family Business Review, 4(1), 75-111.

9 Barrédy, C. (2016). In search of future alternatives for family business: Family law contributions through Civil and Common Law comparison. Futures, 75, 44-53.

Jaskiewicz, P., Combs, J. G., & Rau, S. B. (2015). Entrepreneurial legacy: Toward a theory of how some family firms nurture transgenerational entrepreneurship. Journal of Business Venturing, 30(1), 29-49

CfP Special Issue – Entreprendre & Innover – L’éducation entrepreneuriale

 Editeurs du dossier :

Caroline VERZAT, ESCP Europe,

Saulo DUBARD BARBOSA, emlyon business school,

Stéphane FOLIARD, Université Jean Monnet, St-Etienne,

Mohsen TAVAKOLI, emlyon business school & Université Grenoble Alpes (CERAG).

Appel à com EI n 40 – éducation Entrepreneuriale

Depuis plusieurs années, l’entrepreneuriat est proposé comme une solution pour la crise économique et socio-environnementale qui touche les sociétés modernes. Les acteurs et décideurs de tous les niveaux ont saisi cette prise de conscience collective et ont fortement misé sur le développement de l’entrepreneuriat et l’entrepreneuriat social. Aujourd’hui, après 70 ans du premier cours en entrepreneuriat enseigné à Harvard Business School, l’enseignement de l’entrepreneuriat est présent aux quatre coins du monde et se fait à tous les niveaux au sein de ifférents cadres institutionnels et disciplinaires.

Au niveau européen, l’enseignement de l’entrepreneuriat a trouvé une place prépondérante au sein des stratégies de l’Union Européenne (i.e. Europe 2020) notamment par l’agenda d’Oslo de 2006 et le plan d’action « Entrepreneurship 2020 »3. Les objectifs visés par ses mesures étaient de non seulement sensibiliser les apprentis, mais aussi de leur permettre d’apprendre l’entrepreneuriat par la pratique. Sur le plan national, le socle commun de connaissances, de compétences et de la culture prévoit qu’à la fin de sa scolarité obligatoire « L’élève sait prendre des initiatives, entreprendre et mettre en oeuvre des projets… » (“Socle commun de connaissances, de compétences et de culture,” n.d.). La loi du 4 août 2008 de modernisation de l’économie a instauré un nouveau statut pour les entrepreneurs individuels : autoentrepreneur,

 

 

L’éducation entrepreneuriale

 

pour faire face à la crise croissante de l’emploi. Après avoir organisé des assises de l’entrepreneuriat en 2013, le gouvernement français a décidé de donner encore plus d’élan à l’entrepreneuriat. La loi de refondation de l’école de la république de 2013 stipule l’intégration des nouvelles mesures destinées à sensibiliser les élèves de la 6ème à la terminale à l’entrepreneuriat4. En outre, l’introduction du statut étudiant-entrepreneur et les Pépites ainsi que le programme « French Tech » à la même époque ont démontré, encore une fois, la volonté des acteurs politiques de promouvoir le développement de l’entrepreneuriat en France.

Emblématique, le terme « startup nation » est de plus en plus présent dans les discours. En même temps, de nombreuses initiatives émanant du secteur privé et associatif visent à soutenir les futurs entrepreneurs. Entrepreneurs’ Organisation, Endeavor, Young Entrepreneurs Alliance, Ashoka, Enactus, Fondation Edward Lowe et fondation Kauffman en sont des exemples importants à l’international. En France, Entreprendre pour Apprendre, le Réseau et la fondation Entreprendre, Les entrepreneuriales, font partie des structures visant à inciter et soutenir l’entrepreneuriat auprès de divers segments de la population.

Face à cette profusion de politiques et d’initiatives visant à diffuser et à enseigner l’entrepreneuriat, et compte tenu de l’importance des ressources mobilisées, l’éducation entrepreneuriale devient un sujet de plus en plus pertinent. Or, si les recherches scientifiques ont répondu à la question « peut-on enseigner l’entrepreneuriat ? »5, elles laissent beaucoup de questions ouvertes sur pourquoi et comment l’enseigner, comment suivre et mesurer l’apprentissage, quels objectifs pédagogiques privilégier, quelle place pour la théorie et pour la pratique, entre autres.

Afin de prolonger le débat sur ces questions, nous proposons à la revue Entreprendre et Innover de publier un numéro spécial consacré à l’éducation entrepreneuriale. Ce numéro est l’occasion de connecter chercheurs, praticiens et éducateurs en entrepreneuriat, afin d’établir un panorama des pratiques pédagogiques innovantes, une revue de recherches récentes à destination des éducateurs, ainsi que revue(s) de lecture, entretien(s), et une tribune ouverte aux éducateurs, étudiants, entrepreneurs et chercheurs. Nous sommes particulièrement ouverts à des contributions portant sur les débats suivants :

 

  • Les pratiques de l’éducation entrepreneuriale (EE) :
    • L’EE a été modélisée par des chercheurs6 mais nous savons peu sur la façon dont ces modèles sont appliqués dans chaque contexte éducatif. Quels objectifs (création d’entreprise, acquisition de connaissances, de compétences, d’esprit d’entreprendre au sens large…) sont priorisés pour quels niveaux et quels profils d’apprenants ? Quels sont les principes pédagogiques poursuivis, les philosophies éducatives sous-jacentes, les activités proposées ?
    • Peut-on parler de méthodes éducatives entrepreneuriales spécifiques pour enseigner notamment la construction des opportunités et l’affrontement de l’incertitude ? Dans quelle mesure l’EE fait elle évoluer la forme scolaire traditionnelle ?
    • Les outils numériques ont-ils un rôle spécifique à jouer dans l’EE ? Quelles sont les conséquences (positives ou négatives) de leur intégration aux programmes d’EE ?
    • Quels acteurs défendent et pratiquent l’EE : quels enseignants ? quels partenaires extérieurs ? quelles directions d’établissement ? L’EE fait elle évoluer les postures des enseignants, leur sentiment d’efficacité, leur professionnalité perçue et reconnue ?
  • L’évaluation et la mesure d’impact de l’EE :
    • Qu’est-ce que l’efficacité et l’impact d’un dispositif d’EE ? Comment les mesurer : quels indicateurs, quel processus d’évaluation formative et certificative, à quelle(s) temporalité(s) ?
    • L’EE donne-t-elle un statut spécifique à l’essai, l’erreur et à l’échec dans le processus d’apprentissage et dans l’évaluation ?
    • A quelles conditions (d’objectifs poursuivis, de postures des enseignants, de publics, d’insertion dans le curriculum, de gouvernance institutionnelle…) l’enseignement de l’entrepreneuriat permet-il de (re)motiver les apprenants ? de les (ré)engager dans le processus d’apprentissage ? L’EE répond-elle de manière satisfaisante aux attentes des politiques publiques en matière d’insertion sociale et professionnelle des jeunes, de réduction du chômage, de contribution au développement économique et local…
  • Les questionnements critiques vis-à-vis de l’EE :
    • Les croyances, valeurs et paradigmes sous-jacents aux dispositifs éducatifs sont-elles claires pour tous les acteurs ? Quelles finalités affichées ou implicites font sens pour les différents acteurs impliqués ?
    • Dans quelle mesure l’EE peut-elle être considérée comme un véhicule idéologique d’un certain type de politique éducative ?
    • L’EE permet-elle d’augmenter effectivement le pouvoir d’agir de tous ou metelle insidieusement en place un processus de sélection sociale donnant l’illusion que chacun peut devenir autonome ?
  • La place du chercheur et de la recherche en EE :
    • Comment les études scientifiques peuvent venir en aide à l’éducateur en entrepreneuriat ? Comment pouvons-nous renforcer le lien entre le chercheur et l’éducateur ?
    • Quelles approches méthodologiques utiliser pour étudier la réalité des pratiques éducatives en entrepreneuriat ?

 

Les dates principales à retenir sont :

  • 01/10/2018 : Soumission des textes originaux
  • 01/01/2019 : Retour vers les auteurs
  • 10/03/2019 : Date limite d’envoi des textes révisés
  • 01/07/2019 : Publication du numéro

Soumissions (également accessible à : https://entreprendreetinnover.com/soumettre/ )

Les consignes aux auteurs sont accessibles ici: Consignes aux auteurs E&I – janvier 2014. Il est impératif de les respecter lorsque vous envoyez votre soumission. Les articles doivent être envoyés exclusivement en format Word à Elisabeth GELAS à l’adresse gelas@em‐lyon.com en mentionnant le titre de l’appel en objet et le N° corespondant.

Il est expressément demandé aux auteurs de joindre à leur soumission d’article les documents suivants (disponibles sur le site de la revue) dûment remplis:

  • La fiche descriptive disponible ici: Fiche soumission d’article E&I – janvier 2014.
  • La déclaration d’honneur anti‐plagiat disponible ici: Déclaration anti‐plagiat 2014‐0824

Veuillez prendre note que sans ces documents, l’article ne pourra pas être examiné par la rédaction.

 

 

Fayolle, A., Verzat, C., & Wapshott, R. (2016). In quest of legitimacy: The theoretical and methodological foundations of entrepreneurship education research. International Small Business Journal, 34(7), 895–904.

Valerio, A., Parton, B., & Robb, A. (2014). Entrepreneurship Education and Training Programs around the World : Dimensions for Success. The World Bank. Retrieved from https://ideas.repec.org/b/wbk/wbpubs/18031.html

European Commission, 2013a. Communication from the Commission to the European Parliament, the Council, the European Economic and Social Committee and the Committee of the Regions – Entrepreneurship 2020 Action Plan. Reigniting the entrepreneurial spirit in Europe. COM(2012) 795 final. [pdf] Available at: http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=COM:2012:0795:FIN:EN:PDF [Consulté le 15 Décembre 2017)

https://www.economie.gouv.fr/favoriser-lentrepreneuriat

Voir l’article de Fayolle et al de 2016 (note n°1) et Fayolle, A. (2012). Entrepreneuriat-2e ed.: Apprendre à entreprendre. Dunod. Paris

Voir par exemple :Béchard, J.-P., & Grégoire, D. (2005). Entrepreneurship Education Research Revisited: The Case of Higher Education. Academy of Management Learning & Education, 4(1), 22–43.

Neck, H. M., & Greene, P. G. (2011). Entrepreneurship Education: Known Worlds and New Frontiers. Journal of Small Business Management, 49(1), 55–70.

Neck, H.M., Greene, P.G. & Brush, C.G (2014) Teaching Entrepreneurship, A Practice-Based Approach, Edward Elgar Publishing : Cheltenham UK, Northampton, MA

Verzat, C., Trindade-Chadeau, A. & Toutain, O. (2017). Introduction: Promesses et réalités de l’entrepreneuriat des jeunes. Agora débats/jeunesses, 75,(1), 57-72. doi:10.3917/agora.075.0057.

Appel à contribution: Entreprendre & Innover – Special issue on “hybrid entrepreneurship”

Entreprendre & Innover, revue trimestrielle, va publier un dossier spécial en anglais sur le thème: “hybrid entrepreneurship”.

Pour consulter le contenu original du site de la revue :

https://revueentreprendreinnover.wordpress.com/2017/06/20/appel-a-contributions-special-issue-on-hybrid-entrepreneurship/

Invited editor:

– Marcus Drescher (AGER Consultant) Marcus.Drescher.AGER@Amway.com

Editors:

– Alain Fayolle (EM-Lyon business school) fayolle @ em-lyon.com

– Bernard Surlemont (HEC-Liège Business school from Liège University) b.surlemont @ ulg.ac.be

Special issue

Over the last decades, entrepreneurship became a very popular topic in most developed countries. Despite this success, academics still fail to reach a consensus about the definitions of Entrepreneurship and Entrepreneurs. For example, questions such as: “Are Intrapreneurs, entrepreneurs?” or “Are Franchisees real entrepreneurs?” are still debated among many researchers. Over the last few years the emergence of new phenomena have blurred the frontiers of entrepreneurship even further. The number of part-time entrepreneurs and freelancers has surged all over the world. In many developed countries the legal framework of social status is evolving in such a way that the frontier between the employee status and the self-employed status is fading away. Not to mention, the consequences of the booming phenomenon of the, so called, sharing economy. The « uber’s » and « airbnb’s » of this world are contributing to the emergence of new forms of “self-employment”, micro-entrepreneurs and business models that are challenging most industry incumbents and policy makers. Finally, students and retired persons tend to be more and more engaged into jobs that could be characterized as entrepreneurial or, at least, self-employed. All these emerging phenomena could be labeled under the umbrella of “Hybrid Entrepreneurship”.

In this special issue, we would like to invite contributions that could help our community to a better understanding of these phenomena and to enlighten their implications for entrepreneurs, support organizations and policy makers. Any research, interview, data analysis, opinion, cases that could contribute to achieve this are welcome. To pilot this special issue with the editorial board we invited as a guest editor, Marcus Drescher. He is the European coordinator of the Amway Global Entrepreneurship Report (AGER). This international study measures the public pulse of self-employment around the world[1] and is providing policy recommendations in many countries to favor self-employment.

While Entreprendre & Innover is a review that is usually published in French, this special issue will be published in English in order to address an international audience.

Editorial line

« Entreprendre & innover » is a high level outreach review in the entrepreneurship and the innovation field, edited by an International Publisher. Its aim is to publish strong scientific and innovative articles to corporate executives, entrepreneurs and business leaders, without the artifacts of academic publications.

The review addresses all fields of studies and all the different points of view that are related to entrepreneurship and innovation. As this review targets practitioners, we are very cautious that contributions have practical implications and include some recommendations being for entrepreneurs, supports organizations, managers or policy markers.

As a consequence, contributions are expected to:

  • Have a section referring to these concerns: The reader should always tell himself after the reading: « Then what? » “How does this article helps me through acting or thinking better about my future actions?”
  • Use a concrete and operational language than the one used in Academic reviews. Theory should not be absent, but rather popularized. Which means to be translated into simple terms. Abstract concepts must be explicit, explained and/or illustrated with practical examples.
  • Not to accumulate scientific references. The purpose is to choose some useful key opinion authors to better understand the topic, and not to show the completeness of the Academic literature. The scientific references must be exclusively mentioned in footnotes.

Each edition offers a very specific theme, which is used as a guideline for the reader. However, “ out of context” contributions remain welcomed for the review.

We are looking for contributions for a special edition to be published in March 2018.

Schedule:

Intention of communication (to give and confirm interest, summary of the topic within a few lines and the kind of contribution)End of June 2017
Submission of the textsAt the latest the 1st of October 2017.
Final selections of contributionsJanuary 2018
ReleaseMarch 2018

You can communicate your propositions/suggestions via e-mailing

– Marcus Drescher (Marcus.Drescher.AGER@Amway.com)

– Alain Fayolle (fayolle@em-lyon.com)

– Bernard Surlemont (b.surlemont@ulg.ac.be).

Kind of contributions

The contributions will be from different kind and are complementary.

  1. Research articles with a sharp managerial/entrepreneurial slant.
  2. Articles presenting studies results or key figures.
  3. Articles representing international benchmarks. The purpose is take advantage of the international nature of the redaction Committee to show and offer different experiences from different countries about a given topic.
  4. The summary of a recent publication for purpose of a reader’s digest.
  5. Substantive articles or analyses based on the experience or the authors.
  6. Iconoclasts or provocative articles that generate a debate with different points of views.
  7. Interviews
  8. Case studies
  9. Articles translated « in extenso » or summed up from the master copy articles published in some international professional reviews.

The authors are specifically asked to conclude their articles with a minimum 15-line section to present the practical implications (Entrepreneurial or policy) of their contribution and/or a concluding comment expressing a personal opinion from the author about the discussed topic.

Directives for authors

1° Articles format

Typeface

ARIAL – or equal

Size 12 preferred

Double interlining

Numbered pages (Function « insertion/pages numbers »)

2° Presentation

Articles Title

Always suggest at least one, even if it might be modified because for the purpose of balancing the table of contents. The title should not exceed six words.

Authors

To type after the title: names and surnames, duties, establishment or attachment organism, address, email and phone numbers.

Biography

A few lines about your background and your articles will help the editorial team to write a short biography.

Notes

Use the « Insertion/note » from Word. Notes and references, in « Entreprendre & Innover » are shown in the bottom of the pages, and not as a standard bibliography at the end.

Be careful to the length of notes: the review is designed for practitioners. It is not an academic review, be concise!

Diagrams, tables, graphs

Diagrams, tables, graphs are welcomed.

The PowerPoints will be send separately, together with the text.

Boxed texts

They enable to reduce the text and highlight some key elements. The boxed texts could be examples, good practices, testimonials, …

The boxed texts should not exceed 2,000 to 2,500 characters. They might be three or four by article.

Headings

The review editorial board is responsible for the “Headings” (subtitles, main points, …)

Nevertheless, you are more than welcome to suggest some.

3° Calibration

The respect of is essential to be edited. Calibration is calculated “including spaces” and covers all texts, boxed texts included.

Size of contribution should not exceed:

Editorial: 2 700 characters                        Articles: Between 18 000 and 28 000 characters

Interviews:12000 characters                      Books reviews: 12000 characters 

4° Style and visibility rules

Notes

The typographic code is the following Domenach (Jean-Luc) and Richer (Philippe), China, Paris, Le Seuil, 2008, p. 175-183.

Plan article announcements

Avoid introducing your text in this way: “In the first part of this article we will speak of this and secondly, we will explain that” …

In that vein, it is unnecessary to write “Introduction” and “Conclusion”. If the reasoning is limpid, the reader doesn’t need to be taken by the hand.

Headlines levels

Avoid paragraphs numbering like:

1.1.1a

1.1.1.b

However, it is strongly recommended to use styles to highlight the reading levels.

For example: Title (body of the text: 16 bold, centred)

Inter (body of the text 14, bold)

Inter 2 (body of the text 12, underline, indent)

  • Bullet point

Normally, three reading levels are enough/

Style of the review

Being designed for professionals, the review is intended to be simple, direct and concrete. That must be apparent with the style of the writing. Avoid repetitions of subordinates (“we use to think that… “we have found that…”), avoid spells and convoluted words too (especially when they do not figure in the dictionary).

5° Rereading and Rewriting

The submitted articles are valued by at least one member of the editorial board. They must fit with a readership composed of practitioners and are supposed to respect some editorial rules (layout, police, etc.). For those reasons, articles are likely to be rewrite, modified or shortened. These potential modifications are strictly form changes. The articles content will never be changed without prior consent of the authors.

[1] http://globalnews.amway.com/amway-global-entrepreneurship-report