L’exploitation massive de données est porteuse d’opportunités, mais elle est aussi source
d’inquiétude pour les entreprises (et/ou organisations), voire de méfiance de la part de
l’ensemble des générateurs de ces données incluant les clients et les partenaires.
La remise en cause des pratiques jusqu’à présent employées a débouché sur l’élaboration d’un texte réglementaire européen pour encadrer ce traitement des données, et ce d’une manière égalitaire sur l’ensemble du territoire de l’Union européenne. Le RGPD (règlement général sur la protection des données) est entré en application le 25 mai 2018.
Cette régulation ne saurait néanmoins être suffisante pour instaurer et développer un climat de confiance entre l’entreprise et ses parties prenantes. A cet égard, les théories de la responsabilité des entreprises (RSE) et des organisations (RSO) relatives à leur impact tant environnemental que social s’avèrent incontournables (Wang et al. 2016), dès lors qu’il s’agit de penser l’équilibre entre les intérêts des différentes parties prenantes. Elles constituent également un objet de recherche permettant aux sciences de gestion de contribuer aux grands enjeux de l’humanité (Howard-Grenville et al. 2014, George 2016, George et al. 2016, Lebraty et Lobre 2015).
Dans ce cadre, le Congrès 2020 de l’ADERSE se propose de réfléchir sur la thématique :
Data et RSE : Nouveaux enjeux pour le management ?