Eduquer à l’esprit d’entreprendre, former à l’entreprenariat ? Enjeux, questions, transformations Colloque International 13-14-15 mai 2020 / Entrepreneurship Education 2020 – Lille, France

Avec le soutien officiel de l’Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation

Appel à communication: Colloque mai 2020 Eduquer à l’esprit d’entreprendre

Le développement de l’entrepreneuriat par l’éducation, la formation répond aujourd’hui à des questions sociales, éthiques, économiques, politiques et éducatives. Les champs de l’éducation et de la formation se trouvent directement interpellés par la place grandissante qu’occupe l’entrepreneuriat dans la société contemporaine. L’évolution des politiques et des pratiques éducatives qui sont associées à l’entrepreneuriat est encore sous-étudiée, méconnue ou mal compris, particulièrement dans les travaux scientifiques de langue française portant sur les questions éducatives. Il est donc temps de réunir des chercheurs de différents pays pour les faire dialoguer et contribuer à la construction d’un champ de recherche spécifique en la matière.

Rendre intelligible d’un point de vue scientifique l’évolution des pratiques d’éducation et de formation visant le développement de l’entrepreneuriat et de l’esprit d’entreprendre nécessite de disposer d’éclairages multiples, l’objet étant à la croisée de points de vue disciplinaires pluriels (économie, gestion, sciences de l’éducation et de la formation, sciences politiques, psychologie, sociologie, histoire, philosophie, etc.). De même, cette mise en intelligibilité mérite par ailleurs de se nourrir et s’enrichir de la rencontre et du dialogue entre les chercheurs et les acteurs professionnels de l’entrepreneuriat.

Les pratiques éducatives entendent développer l’entrepreneuriat en visant un certain nombre d’objectifs à au moins deux niveaux :

  • des objectifs larges visant l’esprit d’entreprendre, d’initiative, de créativité, d’autonomie, d’esprit critique, capacités relevant d’un socle commun de compétences jugées nécessaires pour tous les citoyens et qui seraient à développer tout au long de la vie par les systèmes éducatifs et de formation.
  • des objectifs propres au développement de la création d’entreprise, de la culture d’entreprise, des savoirs requis pour investir les activités entrepreneuriales, créer et faire vivre une entreprise.

 

Eduquer à l’esprit d’entreprendre, former à l’entreprenariat ? Enjeux, questions, transformations

Colloque

International

13-14-15 mai 2020 / Entrepreneurship Education 2020 – Lille, France

Dans un monde caractérisé par des transformations permanentes et accélérées, le rapport entre l’éducation et l’esprit d’entreprendre apparaît comme une question de première importance. C’est la raison pour laquelle, les attentes et les enjeux sociaux sont forts. L’entrepreneuriat est une question de plus en plus médiatisée et inscrite dans des urgences sociales et les agendas des politiques régionales, nationales, internationales et supranationales, et traduite dans les socles communs de compétences-clefs.

Il est indéniable que les pouvoirs politiques s’entendent au plan local, national et international sur le fait que le développement d’une culture susceptible de favoriser les initiatives entrepreneuriales dans la population est principalement l’affaire des systèmes éducatifs. On peut parler d’un quasi consensus. Le postulat que le développement des pratiques, politiques et dispositifs est une question d’éducation est toutefois interrogeable du point de vue scientifique. L’état d’esprit et les compétences susceptibles de rendre possible l’initiative entrepreneuriale ne s’apprennent peut-être pas complètement ou uniquement dans le système formel de formation. Ils relèvent d’un processus de socialisation, d’un processus éducatif plus complexe qu’il s’agit de mieux comprendre. Par ailleurs les moyens ne suivent pas forcément les incitations politiques. Enfin les effets de ces efforts éducatifs ne sont pas nécessairement toujours connus. Le regard scientifique peut dès lors et se doit d’apporter un éclairage critique et en surplomb sur des politiques et activités qui recèlent un potentiel de transformation sociale qu’on peut supposer fort.

 

Ce colloque est à l’initiative du Centre Interuniversitaire de Recherche en Education de Lille (CIREL), équipe de recherche française en Sciences de l’éducation et de la formation qui a développé des travaux sur les politiques, pratiques, acteurs et dispositifs qui visent le développement de l’esprit d’entreprendre. Le CIREL (65 chercheurs titulaires, 70 doctorants) est porteur d’une expertise dans ce domaine et conduit un ensemble de travaux portant plus largement sur la relation formation/emploi, la relation école/entreprises, l’insertion et l’orientation professionnelle.

Le colloque Eduquer à l’esprit d’entreprendre, former à l’entrepreneuriat ?

 

Enjeux, questions, transformations se donne ainsi pour ambition de susciter :

  • un dialogue interdisciplinaire entre des chercheurs qui s’intéressent à l’entrepreneuriat éducatif et,
  • un dialogue avec les champs professionnels concernés par l’éducation à l’esprit d’entreprendre (EEE), l’accompagnement et la formation destinés aux porteurs de projets entrepreneuriaux.

 

L’ambition à partir de là est double : instaurer un dialogue entre acteurs de ce champ en émergence et en évolution forte ; croiser les regards, réponses et questions que les chercheurs peuvent y apporter en vue de construire les bases d’un projet scientifique à poursuivre.

Le colloque se déroulera à Lille dans la région Hauts de France, première région française à avoir été labellisée Région Européenne Entreprenante en 2013. A proximité de Paris, Bruxelles et Londres, Lille est la ville matrice de l’Euro métropole « Lille-Kortrijk-Tournai » L’Université de Lille est une des plus grandes universités française (70 000 étudiants, 7 000 personnels, 70 laboratoires de recherche…).

 

Des conférences plénières sont déjà prévues :

  • Luke Pittaway, Professeur en Entrepreneuriat, Université d’Ohio (Etats Unis)
  • José Carlos Sánchez García, Professeur de Psychologie, Université de Salamanque (Espagne)
  • Pascale Seys, professeure au conservatoire Royal de Bruxelles, philosophe, chroniqueuse à la RTBF
  • Paul Hannon, Professeur en entrepreneuriat, Swansea University, Wales, (UK). (à confirmer)

 

Cinq axes thématiques

Pour favoriser un débat interdisciplinaire autour de la question du développement actuel de l’entrepreneuriat par l’éducation et la formation, plusieurs thématiques sont envisagées dans l’appel à contribution. Le colloque est par ailleurs ouvert à tout autre angle d’analyse dans la mesure où il s’inscrit bien dans un questionnement sur les moyens éducatifs destinés à stimuler l’esprit d’entreprendre et les initiatives entrepreneuriales. Dans ce cas, il est conseillé de formuler clairement en une ligne la thématique que vous proposez.

  1. 1. Origine et développement de l’entrepreneuriat éducatif
  • Histoire des pratiques entrepreneuriales et de l’entrepreneuriat éducatif.
  • Evolution et enjeux des politiques publiques en matière d’entrepreneuriat éducatif.
  1. Epistémologie de la recherche sur l’entrepreneuriat éducatif
  • Origine et évolutions des concepts ou représentations associés à l’entrepreneur, à l’entreprise et à l’entrepreneuriat éducatif (autonomie, créativité, initiative, agir, projet, risque, etc.).
  • Modes d’accès et analyse de l’activité ou de l’agir entrepreneuriaux ? Peut-on en saisir la spécificité ?
  • Histoire et épistémologie des recherches sur l’entrepreneuriat éducatif.
  • Méthodes mobilisées dans les recherches : bilan, perspective, prospective.
  1. Entrepreneuriat éducatif et monde du travail

Transformations actuelles des formes d’activité et d’emploi dans notre société.

  • Montée en puissance du travail indépendant sous ses différentes formes. Emergence d’une société entrepreneuriale ? Incidences sur les relations travail/formation et sur le système éducatif ? L’ entreprise : un acteur éducatif ?
  • Le travail réel d’un entrepreneur : Success stories et échecs. Les formes d’entreprises créées et les valeurs portées.
  • Le rapport à l’entreprendre dans le parcours de vie : rapport entre prise de risque et développement personnel/professionnel dans le parcours de l’entrepreneur.
  • Le rapport entre activité entrepreneuriale et forme entrepreneuriale de l’activité.
  • La question du genre dans l’éducation entrepreneuriale, dans les parcours d’entrepreneurs. Les dispositifs d’éducation entrepreneuriale permettent-ils de prendre en compte la problématique liée à l’« intériorisation des rôles professionnels sexués » (Gianettoni, Simon Vermot & Gauthier, 2010).
  • Les liens entre l’entrepreneuriat éducatif et l’orientation professionnelle. Le rôle des dispositifs d’éducation entrepreneuriale dans l’orientation professionnelle des apprenants.
  1. Entrepreneuriat : questions de formation et d’éducation
  • Peut-on apprendre à entreprendre ?
  • Les formes pédagogiques associées à l’EEE (pédagogies actives, du projet, de l’expérience, nouvelles, sociales, etc.) dans les discours et/ou dans les pratiques et les transformations qu’elles suscitent dans les milieux éducatifs.
  • Sensibilisation, formation, accompagnement ? Quelles formes prend le soutien aux initiatives entrepreneuriales pour les jeunes et pour les adultes (pratiques, acteurs, compétences, enjeux, marché)
  • Les acteurs de l’EEE. Ce champ réunit souvent un ensemble d’acteurs issus d’horizons divers. Rôle des enseignants dans les actions engagées. Rôle des autres acteurs. Quelle division du travail et/ou quel travail collaboratif s’instaure entre eux ? A quels partenariats donne lieu la rencontre entre les différents acteurs ? Processus de professionnalisation des acteurs de ce champ de pratiques et les compétences requises.
  • Les dispositifs favorisant l’entrepreneuriat dans le champ éducatif produisent des effets. Comment les évalue-t-on ?
  • Quels sont les objets d’enseignement et de formation associés à l’EEE ? Sont-ils spécifiques ou non de certains cursus, dispositifs, formations? Sont-ils transversaux (place des compétences transversales, compétences-clefs en lien avec les socles communs) ?
  • L’EEE est-elle une « éducation à » inscrite dans la forme scolaire et les curricula. Comment l’EEE se trouve-t-elle intégrée dans des cursus de formation, d’éducation ou dans des dispositifs d’accompagnement ?
  • Les freins et les leviers en matière de développement de l’état d’esprit entreprenant.
  1. Au coeur de la création d’activité, la créativité au travail, l’innovation ?
  • En quoi la créativité entrepreneuriale interroge d’autres formes de créativité ?
  • Entreprendre dans un monde à venir : quels leviers pour des évolutions sociales dans et par l’entrepreneuriat, quelles innovations, quels liens avec les grands défis climatiques, environnementaux, sociaux etc. ?
  • Les dispositifs pédagogiques entrepreneuriaux permettent-ils de développer des capacités de créativité et d’innovation chez les apprenants ?
  • Quelles sont les valeurs portées par EEE ? qu’en est-il dans les dispositifs de formation ? et sur le terrain, une fois l’EEE concrétisée ?
  • Quels sont les facteurs de la création d’activité et de la créativité au travail (sentiment d’efficacité personnelle et/ou sentiment d’efficacité personnelle entrepreneuriale, estime de soi, intention entrepreneuriale, comportement entrepreneurial, etc.) ?

 

Appel à contribution

Les chercheurs et doctorants souhaitant proposer une contribution à l’occasion de cet événement scientifique pourront le faire selon trois modalités (posters, communications orales, symposiums). Ce colloque est porté par l’ambition de favoriser un dialogue à caractère international. L’organisation prévoit dans ce sens la possibilité de communiquer dans trois langues de travail (français, anglais, espagnol). Les chercheurs intéressés sont invités à envoyer leur proposition selon les modalités suivantes :

  • Les posters seront exposés pendant une durée déterminée. Ils restitueront un aspect choisi de la recherche présentée. Pour le 30 octobre 2019, il est attendu le titre, les mots-clefs, et un résumé de 200 à 300 mots portant sur toute ou partie de la recherche concernée. Pour le 30 janvier 2020 le poster sera envoyé en format électronique selon un mode de présentation qui sera précisé.
  • Les communications orales. D’une durée de 20 minutes, elles feront l’objet d’une présentation lors d’ateliers structurés autour des cinq thématiques précédemment énoncées. Les soumissions peuvent être proposées par un ou plusieurs auteurs (quatre maximum). Chaque proposition comprendra un titre et un résumé de 400 à 500 mots maximum. Il est attendu que chaque résumé précise les objectifs de la recherche présentée, la méthodologie privilégiée, des résultats ainsi que des éléments d’analyse et de discussion. Les propositions sont à envoyer au plus tard le 30 octobre 2019. Si la communication est acceptée, les personnes souhaitant soumettre leur contribution en vue d’être publiée dans un numéro de revue spécial à la suite du colloque (cf. Perspectives de

publications) devront envoyer un premier texte de 5000 signes maximum pour le 30 janvier 2020.

  • Les symposiums. La proposition d’un symposium sera soumise par une personne qui assurera sa coordination et sa modération lors de la tenue du colloque. Chaque symposium durera 90 minutes et sera composé de quatre à cinq interventions. Chaque soumission comprendra un titre et un résumé (500 mots max.) de la thématique du symposium auxquels seront associés les intitulés des présentations ainsi que les noms des contributeurs. Les propositions de symposium sont à envoyer au plus tard le 30 octobre 2019.
  • Si le symposium est accepté, les participants souhaitant soumettre leur contribution en vue d’être publiée dans un numéro de revue spécial à la suite du colloque (cf. Perspectives de publications) devront envoyer un premier texte de 5000 signes maximum pour le 30 janvier 2020.

 

Par ailleurs, les communicants souhaitant publier leur communication dans les actes du colloque pourront faire parvenir leur texte en amont du colloque. Merci de nous faire parvenir votre appel à contribution en utilisant le lien suivant sur le site du colloque :

https://entrepreneurship-education2020.univ-lille.fr/

 

Comité scientifique

Corinne Baujard, Professeure en Sciences de l’éducation, Université de Lille (France). Raquel Becerril-Ortega, Maître de Conférences en Sciences de l’éducation, Université de Lille et INRIA, Santiago (Chili). Véronique Bedin, Maître de Conférences en Sciences de l’éducation, Université de Toulouse (France). Dominique Broussal, Maître de conférences HDR en Sciences de l’éducation, UMR EFTS, Université Toulouse – Jean Jaurès (France). Jean-Charles Cailliez, Professeur de Biologie cellulaire et moléculaire, Directeur d’HEMiSF4iRE, Design School et Vice-Président Innovation de l’Université Catholique de Lille (France). Francis Danvers, Professeur émérite en Sciences de l’éducation, Université de Lille (France). Marcus Dejardin, Professeur d’Economie, Directeur de la Chaire d’Excellence pour la Recherche et l’Expertise en Entrepreneuriat (CHEREE), Université de Namur et Université Catholique de Louvain (Belgique). Gérard Dokou, Maître de conférences en Sciences de gestion, Université du Littoral (France). Jérôme Eneau, Professeur en Sciences de l’Education, Université Rennes 2 (France). Alain Fayolle, Professeur en Sciences de Gestion, EM Lyon Business School (France). Cédric Frétigné, Professeur en Sciences de l’éducation, Université Paris-Est Créteil, co-président de l’AECSE (France). Jean-François Giret, Professeur en Sciences de l’éducation, Université de Bourgogne, directeur de l’IREDU et de la revue Formation/emploi (France). Maribel Guerrero, Associate professor en Entrepreneuriat, Newcastle Business School, Northumbria University (Royaume-Uni). Marie-Hélène Jacques, Maître de conférences HDR en Sciences de l’éducation, Chercheur au GRESCOESPE de Niort (France). Catherine Léger-Jarniou, Professeure des Universités émérite, Université Paris Dauphine, Présidente de l’Académie de l’Entrepreneuriat & de l’Innovation (France). Alexandre Léné, Maître de conférences en Sociologie, Université de Lille, CLERSE, IMT Lille Douai (France). Sergio Martinic, Professeur d’Anthropologie, Directeur académique, Université d’Aysen, Patagonie (Chili). Maria Pagoni, Professeure en Sciences de l’éducation, Université de Lille (France). Mathias Pepin, Professeur adjoint, Faculté des sciences d’administration Laval, Québec (Canada). Luke Pittaway, Professeur en Entrepreneuriat, Université d’Ohio (USA). Emmanuel Quenson, Professeur en Sociologie, Université Evry Val d’Essone (France). José Carlos Sanchez Garcia, Professeur de Psychologie, Université de Salamanque (Espagne). Christophe Schmitt, Professeur des Universités en Gestion, Vice-président Université de Lorraine. Titulaire de la Chaire Entreprendre. Université de Lorraine, (France). Etienne St-Jean Etienne, Professeur titulaire, Institut de recherche sur les PME, Université du Québec à Trois-Rivières, Québec (Canada). Sylvain Starck, Maître de conférences en Sciences de l’éducation, Université de Lorraine (France). Joris Thievenaz, Professeur en Sciences de l’éducation, Université Paris-Est Créteil (France). Michel Villette, Professeur de Sociologie, AGROPARISTECH, Chercheur au Centre Maurice Halbwachs ENS/EHESS/CNRS (France). Abdelkarim Zaïd, Professeur en Sciences de l’éducation, INSPE Nord-de-France, CIREL, Lille

(France).

Responsable scientifique du colloque

Pr Patricia Champy-Remoussenard, CIREL, Université de Lille, France. Professeure en Sciences de l’éducation, Chargée de Mission Entrepreneuriat de l’Université de Lille, expert rapport européen Eurydice, responsable du Master 2 AERTEF (département Sciences de l’éducation).

Comité d’organisation

Mohamed Ait M’bark, Doctorant, Université de Lille. Carole Baeza, Maître de Conférences, Université de Lille. Michael Bailleul, Maître de Conférences, INSPE Lille-Nord-de-France. Katell Bellegarde, Maître de Conférences, INSPE Lille- Nord-de-France. Sabrina Boussadi, Chef de Projet Hubhouse, Université de Lille. Rémi Casanova, Maître de Conférences, Université de Lille. Patricia Champy- Remoussenard, Professeure des Universités, Université de Lille. Julien de Miribel, Maître de Conférences, Université de Lille. Julie Deville, Maître de Conférences, Université de Lille. Innocent Kienou, doctorant, Université de Lille. Eléonore Lepers, doctorante, Université de Lille. Maria Pagoni, Professeure des Universités, Université de Lille. Xavier Sido, Maître de Conférences, Université de Lille. Sylvain Starck, Maître de Conférences, Université de Lorraine.

 

Site du colloque LILLIAD – Learning innovation center

Cité scientifique – Avenur Raymond Poincaré

59650 Villeneuve d’Ascq, France

Métro : Cité scientifique – Professeur Gabillard

https://entrepreneurship-education2020.univ-lille.fr/

1st Conference of Research in Entrepreneurship, Education and Technology (#CREET)- 28-29 May 2020 – Ottawa

Ottawa, Canada
May 28-29 2020

The Telfer School of Management (University of Ottawa) and emlyon business school are proud to announce the 1st Conference of Research in Entrepreneurship, Education and Technology (#CREET) that will take place on 28-29 May 2020 in Ottawa, the beautiful Canadian capital. This will be the first annual gathering of the conference which will rotate between Telfer School of Management – University of Ottawa (Canada), and emlyon business school (France). This global conference aims to promote worldwide scholarly collaborations across regions, continents and academic communities. The first keynote addresses will be made by Benson Honig, Professor and Endowed Chair Teresa Cascioli in Entrepreneurial Leadership, DeGroote School of Business, McMaster University, Sarfraz Mian, Professor of Strategic Management and Entrepreneurship at State University of New York at Oswego and Associate Editor of Journal of Small Business Management, and Fred Phillips, Professor of Management of Technology at University of New Mexico, Editor-in-Chief of Technological Forecasting & Social Change journal.

http://sites.telfer.uottawa.ca/creet2020/

1st CREET Conference-University of Ottawa (002)

Entrepreneurship Education, Entrepreneurship Training? – Lille – May 13, 14 & 25 2020

Entrepreneurship Education, Entrepreneurship Training?

Issues, questions, transformations

Lille – Hauts de France, France

May 13, 14, 15, 2020.

Convocatoria de contribuciones coloquio EEE Lille 2020

Call for papers EEE 2020

Appel à contribution colloque EEE 2020

Argument

Developing Entrepreneurship with education, training and different forms of support currently answers social, ethical, economic, political and educational issues. The education and training fields are directly concerned due to the growing role occupied by Entrepreneurship in our contemporary societies.

However, as Pepin and Champy-Remoussenard point out (2017, 7), the evolution of educational policies and practices associated to entrepreneurship “still remains largely understudied, unknown or misunderstood, mostly in French scientific works on educational issues“. That is why, it is time to gather researchers from different countries to give them the opportunity to discuss and participate in the creation of a specific research field in that domain.

Making understandable, from a scientific viewpoint, the evolution of educational and training practices that aim at developing Entrepreneurship and entrepreneurial spirit requires multiple perspectives, given that the object crosses several disciplinary viewpoints (Economy, Management, Education Sciences and Training, Political Sciences, Sociology, History, Philosophy, etc.). Furthermore, this enlightenment deserves to be fed and enriched by the meeting and the dialogue between entrepreneurial researchers and professionals.

The colloquium: Entrepreneurship Education, Entrepreneurship Training? Issues, questions, transformations aims to spark, on the one hand, an interdisciplinary discussion between researchers interested in educational entrepreneurship and, on the other hand, a discussion with the professional fields involved in entrepreneurship education (EE), the support and training intended for entrepreneurship’s project leaders. The ambition, on this basis, is double: to set up a dialogue between the actors of this strongly emerging and evolving field; to cross the views, answers and questions that the researchers may bring in a view to lay the foundation for a scientific project to continue.

Currently, the political recommendations, the development of practices, the sociopolitical interest for the role of education and training in developing entrepreneurship bring us to question entrepreneurship education. School entrepreneurship? Educational entrepreneurship? Entrepreneurial education? Entrepreneurship education? Entrepreneurship training? Entrepreneurial culture awareness? The miscellaneous denominations reflect a field of various, emerging and professionalizing educational practices.

The educational practices that intend to develop entrepreneurship aim at many objectives on, at least, two levels:

– some large objectives aiming at promoting the sense of initiative, entrepreneurship, creativity, autonomy, critical thinking, capacities belonging to a same base of knowledge and skills identified as useful for every citizen and that would have a lifelong development thanks to educational and training systems.

– some objectives specific to the development of entrepreneurship, to business culture, to the knowledge required to invest entrepreneurship activities, to create and keep a company active.

In a world dominated by permanent and fast change, the link between education and entrepreneurial spirit appears as a major issue. This is why the expectations and social stakes are strong (Fayolle 2011). Entrepreneurship is a subject increasingly treated by the media and enters into social emergencies and regional, national, international and supranational policy agenda. It is also a part of the European Key Competence (Champy-Remoussenard, 2012, 2018). The impact of the educational efforts made in that field is closely connected to the innovation and adaptation to societal change, vocational guidance and occupational integration, the evolution of types of employment, the pursuit of competitiveness…

There is no doubt that political powers agree at a local, national and international level to say that promoting a culture, which can encourage entrepreneurial initiatives among the population, is mainly the role of educational systems. We can talk about a virtual consensus1.

11 According to the European Eurydice Report (2016), most of the countries in the European network (composed of 33 states) have shared and accepted, in 2014/2015, a European definition of entrepreneurship training. It is based on the 2006 European parliament recommendation on the “sense of initiative and entrepreneurship”

The assumption that the development of practices, policies and measures is a point of education is, nonetheless, questionable from a scientific viewpoint. The mindset and the skills, which may make entrepreneurial initiatives possible, can be entirely or only learnt in the formal system of training. They should be part of a socialization process, of a more complex educational process that needs to be better understood. Moreover, the means do not always follow the policy incentives. Finally, the effects of these educational efforts are not necessarily always known.

Therefore, the scientific view can and must bring a critical and overhanging assessment about policies and activities that have a potential of social change that might be strong.

Organization of the colloquium

This colloquium is initiated by the Inter-University Center for Research in Education of Lille (CIREL), a French research team that has developed research on policies, practices, actors and systems aiming at developing the entrepreneurial spirit. The CIREL (65 titular members, 70 PhD students) is an expert in that field, and conducts research more largely related to the training/employment relationship, the school/company relationship, professional insertion and vocational training.

The colloquium is going to take place in Lille in the Hauts-de-France region, which is the first French area that has been certified as an ‘Enterprising European Region’ in 2013. Close to Paris, Brussels and London, Lille is the main city of the Eurometropole ‘Lille-Kortrijk-Tournai’. The University of Lille is one of the major French universities (70,000 students, a staff of 7,000 people, 70 research laboratories…).

During the colloquium, there will be a specific moment for discussion between the professional communities concerned by the development of Entrepreneurship Education and the researchers interested by it. It will aim at allowing both spheres to express themselves and to discuss the questions that can unify them. Concerning delicate aspects, issues, perspectives and systems that can require a scientific approach, the researchers will try to express their expectations, to identify what can be undertaken in terms of doctoral and postdoctoral research, multidisciplinary research, collaborative practice involving researchers and practitioners.

Professionals who wish to take part in the discussion researchers/professionals during a round table or other forms of exchanges are invited to contact Patricia Champy-Remoussenard (patricia.remoussenard@univ-lille.fr).

 

Thematic focuses

To encourage an interdisciplinary debate on the issue of the current entrepreneurship development by education and training, several themes are being identified in the call for papers.

Five themes will contribute to guide the discussions and the reflections during the colloquium.

The colloquium is opened to any other perspective of analysis in that it enters into a questioning on the educational means intended for stimulating the entrepreneurial spirit and entrepreneurial initiatives. In that cases, formulate clearly in a line the themes you propose.

  1. Origin and development of educational entrepreneurship
  • A history of entrepreneurial practices and of educational entrepreneurship.
  • Evolution and stakes of public policies about educational entrepreneurship.
  1. Epistemology of research on educational entrepreneurship
  • The origin and evolutions of the concepts and representations associated with the entrepreneur, the company and educational entrepreneurship (autonomy, creativity, initiative, action, project, risk, etc.).
  • The access modes and the analysis of the activity or of the entrepreneurial actions? Can we understand the specificity?
  • The history and epistemology of research on educational entrepreneurship.
  • The methods used in research: assessment, perspective, prospective.
  1. Educational entrepreneurship and working life
  • The current transformations of the forms of activity and employment in our society. The increasing power of self-employment in its various manifestations. The emergence of an entrepreneurial society? The impacts on work/training relationships and on the educational system? The company: an educational actor?
  • The actual work of an entrepreneur: Success stories and failures. The forms of companies created and the values carried.
  • The relation to entrepreneurship in the life course: the link between risk taking and personal/professional development in the entrepreneur’s career.
  • The link between the entrepreneurial activity and the entrepreneurial form of activity?
  • The gender issue in entrepreneurial education, in entrepreneurs’ career. Do the systems for entrepreneurial education allow to take into account the question linked to the notion of “the internalization of gender-related professional roles” (Gianettoni, Simon-Vermot & Gauthier, 2010).
  • The links between educational entrepreneurship and vocational guidance. The role of the systems for entrepreneurial education in learner’s vocational guidance.
  1. Entrepreneurship: training and education issues.
  • Can we learn entrepreneurship?
  • The forms of pedagogy linked to entrepreneurship education (active learning, project-based learning, experiential learning, the new educational methods, the social pedagogy) in the speeches and/or in the practice and in the transformations they generate in educational circles.
  • Awareness raising, training, support? What forms does the support to entrepreneurial initiatives for young people and adults (practice, actors, competences, stakes, market) take?
  • The entrepreneurship education’s actors. This field often gathers actors from various backgrounds. The role of teachers in the actions taken. The role of the other actors. Which work division and/or what kind of collaborative work is initiated? What kind of partnerships does the meeting between the different actors generate? The professionalization process of the actors from this scope of practice and the required competences.
  • The systems promoting entrepreneurship in the educational field provide some effects. How do we assess them?
  • What are the subjects of instruction and training associated to entrepreneurship education? Are they specific or not to some curricula, systems, trainings? Are they transversal: the place of transversal skills, key competences in relation to the common bases?
  • Entrepreneurship education is an “education to” that is part of the ‘academic form’ and curricula. To what extent does entrepreneurship education fit in training and education courses or in systems of support?
  • The difficulties and opportunities in developing the entrepreneurial mindset.
  1. At the heart of business creation, creativity in the workplace and innovation?
  • To what extent the entrepreneurial creativity questions other forms of creativity?
  • Entrepreneurship in a future world: what opportunities for social evolutions in and by entrepreneurship, what innovations, what links with the major climatic, environmental challenges, etc.?
  • Do the entrepreneurial education systems allow to develop the learners’ creativity and innovation capacities?
  • What are the values carried by entrepreneurship education? What about training systems? And in the field, once entrepreneurship education has been realized?
  • What are the factors of business creation and of creativity at work (self-efficacy and/or entrepreneurial self-efficacy, self-esteem, entrepreneurial intention, entrepreneurial behavior, etc.)?

 

Colloquium’s scientific officer

Professor Patricia Champy-Remoussenard, CIREL, University of Lille. Professor of Science Education, Project Manager in Entrepreneurship at the University of Lille, in charge of the ‘AERTEF’ master’s degree (second year) Science Education Department.

Organizing committee

Ait M’bark Mohamed, Ph.D. student, University of Lille

Baeza Carole, University Lecturer, University of Lille

Bailleul Michaël, University Lecturer, ESPE Lille-Nord-de-France

Boussadi Sabrina, Hubhouse Project Manager, University of Lille

Casanova Rémi, University Lecturer, University of Lille

Champy-Remoussenard Patricia, University Professor, University of Lille

De Miribel Julien, University Lecturer, University of Lille

Deville Julie, University Lecturer, University of Lille

Lepers Eléonore, Ph.D. student, University of Lille

Pagoni Maria, University Professor, University of Lille

Starck Sylvain, University Lecturer, University of Lorraine

Scientifc committee

Baujard Corinne, Professor of Science Education, University of Lille.

Bedin Véronique, University Lecturer in Science Education, University of Toulouse.

Broussal Dominique, University Lecturer HDR (the French Habilitation is a general requirement for supervising PhD students) in Science Education, UMR EFTS, University of Toulouse.

Danvers Francis, Professor emeritus of Science Education, University of Lille.

Dokou Gérard, Lecturer in Business Administration, EMR UFTS, University of Littoral.

Eneau Jérôme, Professor of Science Education, Rennes 2 University.

Fayolle Alain, Professor of Business Administration, EM Lyon Business School.

Frétigné Cédric, Professor of Science Education, co-chairman of the AECSE.

Giret Jean François, Professor of Science Education, University of Burgundy, Head of the IREDU and of the Training/Employment French review.

Guerrero Maribel, Associate Professor in Entrepreneurship, Newcastle Business School, Northumbria University, United Kingdom.

Jacques Marie Hélène, University Lecturer HDR (the French Habilitation is a general requirement for supervising PhD students) in Science Education, Researcher in the GRESCOESPE of Niort.

Léger-Jarniou Catherine, University Professor emeritus, University of Paris Dauphine, Chairwoman of the Entrepreneurship and Innovation Academy.

Léné Alexandre, Lecturer in Sociology, University of Lille – CLERSE – IMT Lille Douai.

Martinic Sergio, Professor of Anthropology, Academic Director of Aysen University, Patagonia, Chile.

Pagoni Maria, Professor of Science Education, University of Lille.

Pepin Mathias, Assistant Professor, Laval’s Faculty of Business Administration, Quebec.

Pittaway Luke, Professor of Entrepreneurship, Ohio University, United States.

Quenson Emmanuel, Professor of Sociology, Evry Val d’Essone University.

Sanchez Garcia José Carlos, Professor of Psychology, Chair of Entrepreneurship, University of Salamanca, Spain.

Schmitt Christophe, University Professor of Management, Deputy chairman of the University of Lorraine. Chair of Entrepreneurship Department. University of Lorraine,

St Jean Etienne, Full Professor, Research Institute for Small and Medium-Sized Enterprises, University of Quebec, Trois-Rivières, Quebec, Canada.

Starck Sylvain, University Lecturer in Science Education, University of Lorraine.

Thievenaz Joris, Professor of Science Education, Paris-Est Créteil University.

Villette Michel, Professor of Sociology, AGROPARISTECH, Researcher in the Center Maurice Halbwachs ENS/EHESS/CNRS.

Zaïd Abdelkarim, Professor of Science Education, ESPE Nord-de-France, CIREL, Lille.

Call for papers

Every researcher or PhD student willing to propose a paper on the occasion of this scientific event has to comply with the three following conditions: posters, oral communications, symposiums. This colloquium aims at promoting an international dialogue. The organization provides for the possibility to communicate in three working languages (French, English, Spanish).

The interested persons are invited to send their proposal according to the below requirements:

  • The posters will be integrated to the colloquium’s programme and exposed for a preset time. They will give a selected aspect of the research presented (improvements or results of a research, the preferred research methodology, etc.). The title, keywords and a 200-300-word abstract about all or parts of the research concerned are expected for June 12, 2019. The poster will be sent in an electronic format according to a presentation scheme that is going to be specified for January 30, 2020.

The oral communications. They last 20 minutes and will be subjected to a presentation during workshops structured around five themes previously mentioned. One or several authors (four at the most) can propose submissions. Every proposal will be composed of a title and a maximum 400-500-word abstract. Every abstract has to specify the goals of the presented research, the preferred methodology, the results and the analysis and discussion items. The proposals shall be sent on June 12, 2019, at the latest. The acceptance of the call will result in the transmission of an up to 50000-sign text for January 30, 2020. The contribution to the colloquium depends on the transmission of this final text.

The symposiums. The person who will submit the proposal of a symposium will be in charge of its coordination and its moderation during the colloquium. Each symposium will last 90 minutes and will be composed of four to five interventions. In each submission, there will be a title and an abstract (max. 500 words) of the symposium’s theme to which the presentations’ headings will be associated together with the names of the contributors. The proposals for the symposium shall be sent on June 12, 2019, at the latest. The acceptance of the symposium will result in the transmission of up to 50000-sign texts for January 30, 2020. The symposium will be held provided the final texts written by the contributors are passed on to the person in charge of the symposium.

 

Important dates
Abstracts to be sent for oral communications and symposiumsJune 12, 2019
Proposals acceptanceSeptember 2019
Full text to be sentJanuary 30, 2020
Opening of registrationsSeptember 2019
Deadline for registrationsMay 1, 2020
ColloquiumMay 13-15, 2020

 

The proposals shall be submitted on the website https://entrepreneurship-education2020.univ-lille.fr/ since May 15, 2019.

Les Journées de l’OPPE 2018 « Tous apprenants ! » 6 et 7 décembre, à l’Université Paris Nanterre

La 17ème édition des Journées de l’Observatoire des Pratiques Pédagogiques en Entrepreneuriat (OPPE) aura lieu les 6 et 7 décembre 2018 à l’Université de Paris Nanterre. Ce colloque annuel proposera des conférences et des ateliers autour de la thématique « Tous apprenants ! La pédagogie entrepreneuriale : vecteur d’apprentissages innovants ». Participent à ce colloque, les professionnels de l’enseignement, de l’entrepreneuriat et de l’insertion professionnelle. À cette occasion, les participants ainsi qu’une cinquantaine de jeunes mèneront une réflexion sur le thème « Rêver l’école de demain ». Cette manifestation est organisée par l’Agence France Entrepreneur (AFE), en partenariat avec l’Université de Paris Nanterre.

Visitez le site de l’OPPE 2018

Il n’est jamais trop tôt pour entreprendre. L’AFE est convaincue que l’enseignement de l’esprit d’entreprendre et d’initiative repose sur des ressorts pédagogiques spécifiques. L’objectif ? Préparer les jeunes à relever les défis de demain pour construire leurs projets, entreprendre leur vie.

DEUX JOURS D’ÉCHANGES POUR PROMOUVOIR L’ESPRIT D’ENTREPRENDRE ET VALORISER L’APPRENTISSAGE PAR L’ACTION.

Ce laboratoire d’innovations pédagogiques permettra aux participants de partager les meilleures pratiques, de découvrir et expérimenter de nouvelles pédagogies, des techniques de créativité ainsi que de nouveaux outils. Ils réfléchiront ensemble aux actions à développer demain.

Au programme de ces journées de l’OPPE 2018 :

  • Un Hackathon sur le thème « Rêver l’école de demain ».
  • Des tables rondes et des débats articulés autour des thématiques de mixité de projets et de diversité des publics.
  • Des ateliers et des workshops conçus de manière interactive afin que les participants puissent échanger, identifier les bonnes pratiques et partager leurs retours d’expériences.

 

POURQUOI S’INSCRIRE ?

  • Découvrir de nouvelles pratiques et actions ;
  • Construire des programmes de formation s’inspirant des bonnes pratiques présentées ;
  • Comprendre le fonctionnement du monde de l’enseignement et de l’écosystème entrepreneurial ;
  • Réseauter et tisser des partenariats ;
  • Oser agir

Yannick HOCHE, directeur général de l’AFE

« Pas facile pour un enseignant de lâcher prise et de réfléchir à sa pratique en classe ou en amphi ! Pas facile pour un jeune de se prendre en main et de sortir du confort du cours magistral ! Pas facile pour un professionnel de faire vivre une expérience plutôt que de transmettre un savoir ! Tous apprenants, c’est ce que ces rencontres incontournables vont leur permettre de vivre pour faire progresser l’apprentissage de l’esprit d’entreprendre en France.

Qu’est-ce que l’OPPE ?

L’OPPE est un programme fondé en 2001 par les pouvoirs publics pour connaître les dispositifs entrepreneuriaux mis en place dans l’appareil d’enseignement secondaire et supérieur. Aujourd’hui, il est davantage un outil de mutualisation, de promotion et d’échanges autour des pédagogies entrepreneuriales, au service, des établissements, des enseignants, des étudiants, des réseaux d’accompagnement à la création d’entreprise et des institutions.

L’OPPE est un programme fondé en 2001 par les pouvoirs publics pour connaître les dispositifs entrepreneuriaux et les diffuser dans l’enseignement secondaire et supérieur. En mutualisant outils pédagogiques et expériences, en provoquant les échanges entre les enseignants et les professionnels de l’entrepreneuriat, l’OPPE oeuvre chaque jour pour permettre à toujours plus de jeunes de révéler leur capacité à entreprendre leur vie.

À propos de l’Agence France Entrepreneur (AFE)

L’Agence France Entrepreneur a pour objet de renforcer et mieux coordonner l’action nationale et locale en faveur de l’entrepreneuriat, prioritairement en faveur des territoires fragiles. Son action vise en priorité à :

  • favoriser les créations et les reprises d’entreprises plus pérennes et créatrices d’emploi ;
  • aider au développement des très petites entreprises (TPE) et des petites et moyennes entreprises (PME) qui créent de l’emploi ;
  • innover pour créer un cadre plus favorable à l’initiative économique.

L’AFE a pour membres fondateurs, l’Etat, la Caisse des Dépôts (CDC), Régions de France, le Conseil supérieur de l’Ordre des experts-comptables (CSOEC), CCI France et l’Assemblée permanente des Chambres des métiers et de l’artisanat (APCMA). Son site internet est une mine d’informations au service de tous les entrepreneurs et de ceux qui les accompagnent.

http://www.afecreation.fr

Contact presse – Coriolink

Lisa Omara – 06.52.25.07.66

Lisa.omara@coriolink.com

OPPE et AFE – Appel à Etudes de Cas

15 partenaires reconnus dans leurs domaines d’intervention – Onisep, AFE (Agence France Entrepreneur), l’Etudiant, Association Nationale des Groupements de Créateurs, Crea IUT, Demain TV, Moovjee, Paris & Co, NRJ, Union des Couveuses, Pépite France/FNEGE, AVISE, Crédit Mutuel, CIC, Banque Populaire – se sont associés pour créer le 1er site web dédié à l’entrepreneuriat pour les 15 à 25 ans : Kangae.
Cette plateforme gratuite, qui sera lancée le 17 novembre prochain à l’occasion du Salon européen de l’Education, mettra à leur disposition l’ensemble des ressources nécessaires pour les sensibiliser à l’esprit d’entreprendre et les accompagner dans leurs démarches entrepreneuriales, associatives ou de micro-projets éducatifs.

Le site proposera un espace dédié aux professionnels de l’enseignement, de la sensibilisation et de l’information des jeunes à l’entrepreneuriat (enseignants, formateurs, associations, réseaux d’accompagnement…). L’ensemble des ressources recensées par l’OPPE et présentes sur le site de l’AFE (espace enseignant) sera exportées sur le site Kangae.

L’objectif de l’OPPE est de mettre à la disposition des enseignants du site Kangae, des supports pédagogiques simples, clairs et téléchargeables gratuitement, pour les aider dans leurs actions de sensibilisation et de formation à l’esprit d’entreprendre et à la création d’entreprise.

Les cas et mini cas pédagogiques font partis de ce projet, et le présent cahier des charges vise à aider les auteurs à améliorer la qualité des cas, tant dans leur contenu que dans leur présentation formelle. Les cas et mini cas pédagogiques concernées par ce projet sont ceux qui traitent d’entrepreneuriat, d’intrapreneuriat, de création et de reprise d’entreprise.

Pour cette première session du projet, les cas et mini cas que nous retiendrons en priorité sont ceux qui sont déjà construits et testés auprès des élèves.

Le respect de ce cahier des charges est un gage de qualité et de professionnalisme, qui devrait améliorer la visibilité des cas sur le site Kangae.

 

Les recommandations pour un cas de qualité

1- Qu’est-ce qu’un cas ?

Un cas est la simulation d’une situation d’entreprise ou de future entreprise. Un “bon” cas sera tiré d’une situation réelle, vécue dans une entreprise ou une organisation. En revanche, un scénario inventé de toutes pièces risque de présenter un côté artificiel, qui le rapprochera davantage d’un exercice que d’une véritable étude de cas.
Par ailleurs, un cas doit être propice à la réflexion et à la discussion. La structure d’un cas est ouverte, par opposition à un exercice, système fermé comportant une solution pour chaque question.
L’étude d’un cas suppose :

  • Une analyse des faits/de la situation,
  • Une interprétation et évaluation des données,
  • Une prise de décision.

Dans une étude de cas, il n’y a pas forcément UNE bonne décision : le plus souvent se dégage une pluralité d’options, élaborées par les étudiants et argumentées par un travail d’analyse. Dans la note pédagogique, on ne fournit pas le corrigé mais des propositions que l’on peut discuter. La solution choisie dans la réalité est elle-même discutable.

2- Qu’est-ce qu’un mini cas ?

Tout comme les cas, les mini cas présentent une simulation d’une situation d’entreprise. Les deux produits diffèrent à deux niveaux :

  • La taille du mini cas est moins importante que le cas. Son contenu ne doit pas dépasser une à deux pages.
  • La note pédagogique d’un mini cas contient simplement quelques indications sur l’utilisation du cas et les scénarios possibles.

3- Pourquoi la méthode des cas ?

La méthode des cas est largement utilisée par les enseignants dans l’enseignement supérieur.
Etudier un cas, c’est :

  • familiariser les étudiants avec le monde de l’entrepreneuriat, montrer la complexité et la diversité des problèmes dans le montage de projet,
  • introduire du réalisme dans l’enseignement de l’entrepreneuriat : les solutions sont des solutions imparfaites prises par des individus dotés d’une certaine expérience,
  • s’entraîner à la prise de décision, c’est-à-dire “descendre de sa tour d’ivoire” et s’impliquer dans un travail d’équipe.

4- Thématiques des cas et mini cas

  • Start-up (ex. levée de fonds, son premier développement, etc.)
  • ESS
  • Création d’une association
  • Crowdfunding
  • Recherche d’une idée
  • Reprise d’entreprise

Toutes les informations dans le document suivant : Cahier des charges étude de cas Oppe 2017

Communiqué Presse création de KANGAE – CP Kangae_VF_V_AFE