Écosystèmes entrepreneuriaux : acteurs et interactions  – ACFAS – INRPME – UQTR – 5 & 6 mai 2020

L’Institut de recherche sur les PME (INRPME) – UQTR (www.inrpme.ca) organise un colloque dans le cadre du congrès de l’ACFAS (du 4 au 8 mai 2020)  qui se tiendra à l’Université de Sherbrooke et à l’Université Bishop’s.

Titre du colloque « Écosystèmes entrepreneuriaux : acteurs et interactions ».

Ce colloque de l’INRPME qui se tiendra les 5 et 6 mai 2020 vise à rassembler chercheurs, acteurs de terrain et utilisateurs des connaissances liées au sujet des écosystèmes entrepreneuriaux pour partager leurs savoirs, leurs réflexions et leurs expériences.

https://www.acfas.ca/evenements/congres/programme-preliminaire/400/441

Appel à communications Acfas 2020- no. 441

Appel à communications – Écosystèmes entrepreneuriaux innovants : quelle gouvernance, quels soutiens et quelles retombées? – Colloque ACFAS 2019 – no 459 – 28 et 29 mai 2019 – Université du Québec en Outaouais

https://www.acfas.ca/evenements/congres/programme-preliminaire/400/459

Appel à communications Acfas – no. 459

Présentation

Ce colloque d’une durée de deux journées organisé par l’Institut de recherche sur les PME (INRPME; www.inrpme.ca) vise à rassembler chercheurs, acteurs de terrain et utilisateurs des connaissances liées au sujet des écosystèmes entrepreneuriaux innovants pour partager leurs savoirs, leurs réflexions et leurs expériences.

  • Les conférenciers intéressés pourront soumettre pour évaluation une proposition de texte en lien avec leur communication pour une diffusion dans un numéro spécial de la Revue Organisations et Territoires (ISSN 1493-8871), une revue orientée vers la vulgarisation scientifique. Les détails concernant cet appel à texte sont présentés à la suite de l’appel à communication.

 

Sujet du colloque

La combinaison des effets de la mondialisation, de la tertiarisation de l’économie, de l’accélération et de la complexification de l’innovation, de l’apparition de nouvelles technologies et du développement de nouveaux modèles de production replace le fait territorial au coeur du champ d’analyse portant sur le développement socio-économique et sur l’un de ses moteurs, l’entrepreneuriat. Qu’il s’agisse des modèles de la nouvelle économie géographique, des études sur les concepts de systèmes productifs locaux, de milieux novateurs, de clusters industriels et pôles de compétitivité ou de spécialisation intelligente, ces développements favorisent l’émergence d’une diversité d’initiatives territoriales ayant pour objectif de stimuler ou de soutenir l’entrepreneuriat (Stam et Spigel, 2016-1).

Le concept d’écosystème entrepreneurial offre un cadre d’analyse holistique qui contribue à structurer cette réflexion en intégrant les choix, les agissements et l’influence de plusieurs acteurs liés au phénomène entrepreneurial sur un territoire (Borissenko et Boshma, 2017-2). L’écosystème entrepreneurial est notamment constitué des entrepreneurs émergents et des entrepreneurs seniors, des institutions d’enseignement et de recherche, des instances gouvernementales locales, des mentors, des investisseurs et institutions de financement, des fournisseurs de services professionnels, des consommateurs d’un territoire donné (Stam and Spigel, 2016; Stam et Van de Ven, 2018-3; Scaringella et Radziwon, 2018-4). La présence d’un écosystème entrepreneurial renvoie aussi à la question de la culture entrepreneuriale locale qui peut la renforcer ou contribuer à l’initier (Davidsson, 1995-5).

Depuis une dizaine d’années, on voit apparaître de multiples initiatives qui émergent à la fois des institutions publiques et des acteurs visant à favoriser le développement entrepreneurial dans un espace territorialement délimité. On pense notamment aux FabLabs et Livinglabs, aux Hubs innovants, aux espaces de Coworking qui, au-delà de leur diversité, s’appuient tous sur la même idée voulant que les interactions entre les acteurs encastrés sur un territoire, dans un espace physique ou virtuel, vont contribuer à cultiver l’entrepreneuriat (Germain, 20166). Ainsi, ces initiatives contribuent au renforcement ou à l’amorce d’écosystèmes régionaux. Depuis quelques années, nous assistons à une multiplication d’initiatives de cette nature. Par exemple, entre 2014 et 2015, le nombre de Fablabs a presque doublé dans le monde, passant de 266 à près de 500 (Rampa, 2015-7; Ferchaud et Dumont, 2017-8; Fonrouge, 2018-9). Au Québec, nous observons également cette effervescence. Un manifeste signé par 19 signataires pour la « Création de Réseaux régionaux de Hubs innovants pour promouvoir et soutenir l’entrepreneuriat au sein de chacune des régions du Québec – 10» en témoigne. Ces initiatives s’ajoutent aux activités déjà en place sur un territoire, tels les incubateurs, les clusters et les grappes industrielles. Ainsi se côtoient dans un même écosystème des initiatives de type déterministe, mises en place par les instances publiques (top-down), et volontaire (bottom-up), émanant des initiatives d’acteurs de terrain, dans un espace circonscrit, mais virtuellement non limité.

Bien que les particularités des diverses initiatives puissent être distinguées, ce qu’il conviendra de faire en début de colloque, elles contribuent à une même mission, soit celle de favoriser la construction d’une économie collaborative et interconnectée entre de multiples acteurs, centrée sur le développement territorial de l’entrepreneuriat. Cela dit, cette profusion d’initiatives favorise-t-elle véritablement l’entrepreneuriat territorialisé?

Sème-t-elle davantage de confusion et de tensions chez les acteurs ?

Ces initiatives sont-elles agencées de manière cohérente pour maximiser les retombées?

Pour mieux appréhender ce phénomène de multiplication des initiatives qui participent au dynamisme des écosystèmes entrepreneuriaux, gouvernance, pertinence, soutien et retombées liées à ces nouveaux projets constituent les sujets principaux de ce colloque.

 

Références

 

1 Stam, E. et Spigel, B. (2016). « Entrepreneurial Ecosystem ». Discussion Paper Series 16-13. Utrecht School of Economics Tjalling C. Koopmans Research Institute.

2 Borissenko, J. et Boshma, R. (2017). « A critical review of entrepreneurial ecosystems research: Towards a future research agenda ». Papers in Innovation Studies Paper no. 2017/03. Centre for Innovation, Research and Competence in the Learning Economy.

3 Stam, A. et Van de Ven, A. (2018) « Entrepreneurial Ecosystem: A Systems Perspective ». Working Paper Series 18-06. Utrecht University School of Economics Research Institute.

4 Scaringella, L. et Radziwon, A. (2018). « Innovation, entrepreneurial, knowledge, and business ecosystems: old wine in new bottles?” Technological Forescating et Social Change, (136) 59-87.

5 Davidsson, Per. 1995. “Culture, Structure and Regional Levels of Entrepreneurship.” Entrepreneurship & Regional Development, 7(1), 41-62.

6 Germain, O., 2017. « Les théories en entrepreneuriat : pour que les fruits passent la promesse des fleurs », pp.17-58, dans St-Pierre, J. et F. Labelle. (2017). Les PME d’hier à demain : Bilan et perspectives. Presses de l’Université du Québec, Collection Entrepreneuriat & PME, 685 p.

7 Rampa, R. (2015) « FabLabs: Les dynamiques de connaissances globales et locales des nouveaux tiers lieux du faire. Mémoire de maîtrise, HEC Montréal, 136 p. (http://biblos.hec.ca/biblio/memoires/2015NO20.PDF).

8 Ferchaud, F. et Dumont, M. (2017) « Les espaces de fabrication et d’expérimentation numérique sont-ils des tiers-lieux? Une analyse du cas des Fablabs à Rennes et Toulouse ». Territoire en mouvement, Revue de géographie et aménagement [En ligne], 34 |. URL : http://tem.revues.org/4203 ; DOI : 10.4000/tem.4203.

9 Fonrouge, C. (2018). Les fablabs et l’émergence de figures alternatives de l’entrepreneur. Projectics / Proyectica / Projectique, (1), 41-55.

10 5e Forum des Idées pour le Québec, De l’ambition pour nos régions, Saint-Hyacinthe, 8-9-10 septembre 2017.

Propositions de communication :

Dans ce contexte, le portrait d’ensemble des écosystèmes régionaux innovants devient difficile étant donné la prolifération et la diversité des initiatives, qu’elles soient volontaires ou « forcées ».

C’est pour réfléchir à ce phénomène que nous lançons un appel à communications aux chercheurs, étudiants et acteurs de terrain sur les deux thèmes suivants* :

  • Thème 1 : Quelle gouvernance et quels soutiens pour ces initiatives situées à divers niveaux d’action?
  • Thème 2 : Comment évaluer la pertinence, l’efficacité et les retombées liées à ces initiatives dédiées au support de l’écosystème entrepreneurial?

* Il est à noter que ces deux thèmes feront également l’objet de discussion lors de deux tables rondes qui se tiendront pendant le colloque

 Contenu de l’intention de communication

L’intention de communication comprend une page titre et une page pour le résumé.

  • La page titre comprendra :
    • Le nom et prénom de chaque auteur
    • Les titres, fonctions, institutions de chaque auteur
    • Les coordonnées de chaque auteur : adresse postale, téléphone, courriel
    • Le titre de la communication
  • La page « résumé de la communication » comprendra o Le thème choisi
    • Pour les communications de nature plus scientifique, une description succincte des éléments suivants : 1) la problématique, 2) les objectifs 3) le cadre conceptuel, 4) la méthodologie et 5) les principaux résultats
    • Pour les communications de nature conceptuelle, les points 4 et 5 pourront être remplacés par la proposition d’un modèle de recherche
    • Pour les communications de nature davantage expérientielle, une description succincte des éléments suivants 1) l’enjeu identifié, 2) les objectifs de la communication, 3) la présentation du cas discuté, 4) les principaux enseignements retenus
    • 1500 caractères espaces compris maximum (environ 200 mots)

Format des présentations lors du colloque :

Communication orale (de préférence avec support visuel) d’une durée de 15-20 minutes (selon le nombre de participants) + 5 minutes de questions et discussion

Calendrier

  • 25 février 2019 : date limite pour soumettre les propositions de communication
  • 5 mars 2019: retour des évaluations aux auteurs
  • 28 mai 2019 : date du colloque (toute la journée)
  • 29 mai 2019 : date du colloque (toute la journée)

Les propositions de communication doivent être envoyées à l’adresse courriel suivante, en indiquant dans l’objet « ACFAS 2019 – INRPME » : Lucette.Marcotte.Beebe@uqtr.ca

Critères d’évaluation :

Le comité organisateur du colloque agit également à titre de comité scientifique et a le mandat d’évaluer les propositions de communication reçues en fonction des critères suivants :

  • Clarté de la problématique, des enjeux identifiés et des objectifs présentés ;
  • Clarté de la méthodologie de recherche (communication scientifique) ;
  • Présence de résultats théoriques, empiriques ou méthodologiques ou d’expériences pratiques ;
  • Qualité, originalité, nouveauté.