Entrepreneuriat: de la théorie à la pratique

Appel pour la journée de recherche

« Entrepreneuriat : de la théorie à la pratique »

Montpellier, 28 juin 2012

 

L’entrepreneuriat est à la rencontre d’au moins trois univers se côtoyant sans doute encore insuffisamment : la pratique, l’enseignement et la recherche. Pour les lier, il est possible de noter que l’entrepreneuriat est une pratique qui s’enseigne et sur laquelle le chercheur apporte, de façon prudente, une connaissance ensuite déclinée dans la pédagogie pour tenter d’améliorer les pratiques.

Pour cette journée de recherche, qui fait suite à celle organisée le 1er juillet 2008 à Bordeaux (sur le thème « entrepreneuriat et stratégie »), nous proposons aux participants, quel que soit l’objet travaillé, de s’intéresser à l’intervention de la théorie dans cette démarche visant à apporter au praticien. Celui-ci est entrepreneur, ou acteur du développement socio-économique, ou décideur politique, etc. En résumé, cette journée vise à provoquer des échanges sur les applications effectives découlant des travaux de recherche réalisés dans le domaine de l’entrepreneuriat.

La perspective est donc clairement praxéologique et s’adresse aux chercheurs en Sciences de Gestion, en Droit, en Economie, en Sociologie, en  Sciences de l’éducation, etc. Les propositions de communication peuvent prendre différentes formes, mais trois d’entre elles sont plus particulièrement attendues pour la journée de recherche.

La première repose sur des démarches de type recherche-action ayant conduit à la mise en place d’outils sur le terrain investi, que les acteurs de celui-ci soient des entrepreneurs, des financeurs, des acteurs du développement territorial (élu, conseiller, etc.). Cette forme de communication sera privilégiée.

La deuxième, à défaut d’une phase empirique, part d’une théorie exposée (théorie de l’agence, théorie des conventions, etc.), pour en montrer le potentiel pratique. Dans ce cas, la communication doit, d’une part, s’appuyer sur un référentiel théorique particulièrement solide (une bibliographie composée de références publiées dans des revues à comité de lecture étant un indicateur attendu) et, d’autre part,  faire preuve de prudence en évitant tout biais normatif (à défaut de test empirique, au sens large du terme, cela semble raisonnable). Le propos tachera également de rester accessible pour tenter d’intéresser le lecteur non scientifique.

La troisième forme repose sur la valorisation d’une recherche publiée, c’est-à-dire la démonstration, après qu’une recherche ait été conduite, de l’utilisation effective de ses résultats (du modèle, de la thèse défendue, etc.) dans la pratique. Il s’agit alors de rendre compte d’un ou de plusieurs cas ayant mobilisé les résultats pour décider ou agir. La contribution s’inscrit ici dans ce que les sciences dures appellent le transfert de technologie, terminologie ne convenant pas forcément aux SHS préférant parler de transfert des connaissances.

Les auteurs des meilleures contributions seront approchés pour envisager une publication dans la Revue de l’Entrepreneuriat dans la rubrique « de la théorie à la pratique ».

Pour favoriser la discussion, sous réserve de l’autorisation des supports de publications concernés, un article (ou une communication) précédemment publié peut être présenté s’il entre dans le thème de l’appel.

Pr. Karim Messeghem, Pr. Thierry Verstraete

Coordinateurs de la journée scientifique

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